LiB^RY
TH£ MU»£UM
OF MODERNART
■ ■■■ — i .!■■-■■ Il II — ■ —
Received:
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PL
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Année — N« 211
T Septembre 1912
DŒJOURNAI
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Q. DUREAU
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N° 211
7 Septembre 1912
Ciné = Journal
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LE CINÉMA AU COLLÈGE
Les collégiens et lycéens de France
syndiqués, ainsi que tout être conscient
de notre époque, réclament avec une in-
sistance juvénile le droit <( de lire les
journaux ». De mon temps, nous n'é-
tions pas syndiqués, mais, sans deman-
der la permission de parcourir « les ga-
zettes », nous nous l'accordions avec
une autorité que les autorités universi-
taires elles-mêmes n' t osaient pas nous
contester. Toutes les feuilles publiques
entraient « à l'étude >> ou dans les clas-
ses, grâce à la complaisance des exter-
nes — dont j'étais — de telle façon que
je préparais déjà, malgré mon jeune
âge, la voie au journaliste que je suis
devenu. Et je jure que si le Ciné-Jour-
nal avait existé à cette époque, nous
nous le serions arraché. Je le vois très
bien prenant place, grâce à son format
discret, dans les dictionnaires et les atlas
qui abritèrent tant de fois — horresco ter
ferens — les Joyeusetés de la Semaine
de ce brave Armand Silvestre et le
Fin de Siècle, sans compter le supplé-
ment du Cil Blas.
Que voulez-vous? Nous avions une
excuse. Les thèmes latins n'étaient pas
précisément gais et nous jie connaissions
pas les joies du cinématographe. Com-
me il fallait bien que nous prenions con-
tact avec le monde extérieur, nous
avions recours aux gazettes dans les- .
quelles nous sentions les palpitations de
la vie.
Mais aujourd'hui nos collégiens n'ont
pas d'excuse. En réclamant le droit de
lire les journaux — et quels journaux - —
ils vont un peu loin. N'ont-ils pas dans le
cinématographe, où ils sont régulière-
ment conduits ou qu'ils fréquentent li-
brement, le meilleur, le plus vivant, le
plus véridique des journaux? Foin des
revues illustrées! L'écran reflète plus
merveilleusement que toutes les photos
des périodiques la vie qui passe, au jour
le jour, les grandes actualités qui pas-
sionnent ou qui intéressent.
Voici M. Poincaré en Russie, les
hydroplanes à Boulogne, l'ouverture de
la chasse, Guillaume II en Suisse, quel-
ques grandes revues, les manœuvres na-
vales, que sais-je, tout ce que les repor-
ters des quotidiens content dans une
langue incertaine et que le film enregis-
tre avec la précision impassible de l'ob-
jectif. Un drame, deux comédies, quel-
ques scènes de l'éternelle nature plus
belle à voir dans un fauteuil qu'à par-
courir sous la pluie de cet été maussade,
certains travaux de science... que peut
souhaiter de plus un cerveau de quinze
— 4 -
ans? Et je ne parle pas des sports dont le
cinématographe est comme le prolonge-
ment nécessaire et le plus solide soutien,
tant il est vrai que le spectacle même du
sport invite à la pratique du sport.
Je ne veux pas faire de peine à mes
jeunes amis que le bénéfice de l'âge at-
tache encore aux bancs du collège, ni les
priver du Matin ou 'du Journal. Mais je
crois qu'en dehors des faits divers stu-
pides dont se régalent les concierges, il
n'y a rien dans les grandes gazettes dont
se puisse nourrir une saine curiosité d'a-
dolescent. Le cinéma offre, par contre,
des avantages précieux. Il ignore la
vaine bataille des partis et ne retient de
la vie que ce qui est dramatique, comi-
que, instructif ou artistique. C'est le
plus neutre et le plus complet des jour-
naux.
Aussi bien je deman'de qu'on l'impose
aux collégiens. Le devoir cinématogra-
phique leur sera le plus léger de tous et
je ne pense pas qu'il leur sera le moins
profitable. Car la bonne pédagogie a
toujours été celle qui évite de <( raser »
la jeunesse.
Et puis, comme par le passé, les jour-
naux et les livraisons sensationnelles
s'infiltreront encore à travers les mu-
railles des collèges. C'est un phéno-
mène d'absorption contre lequel rien ne
prévaudra jamais, tant qu'il y aura des
livres et des fruits défendus...
G. DUREAU.
TOUJOURS LES UOUANES
Nos lecteurs savent combien sont exigeantes
les douanes de tous pays lorsqu'il s'agit de
taxer les films cinématographiques.
Le Ciné-Journal s'est maintes fois élevé con-
tre leurs prétentions ridicules, presque toujours
illogiques et constamment exagérées. Notre in-
dustrie souffre de ces charges sans cesse crois-
santes et des mille tracasseries qui paralysent
toute transaction internationale.
Dans un de nos derniers numéros, nous en-
visagions les tarifs douaniers de Belgique en
France. Que diront nos lecteurs lorsqu'ils sau-
ront quelles taxes sont imposées à nos collè-
gues pour le service de Tunisie en Algérie, —
qui sont pourtant deux régions françaises?
Chaque réimportation de film loué d'Alger
à Tunis est frappée d'un droit de 1 65 francs
par 100 kilos... Vous avez bien lu!... 165 fr.
Ces films étaient revêtus de marques de fa-
brique établissant nettement, — dit la douane,
— leur origine étrangère. Or, il paraît qu'aux
termes du règlement, les produits étrangers
exportés de France ou d'Algérie, après avoii
été nationalisés par le paiement des droits, son>
exclus du bénéfice de la réadmission en fran-
chise. Les films de cette espèce doivent être
taxés à chaque réimportation! Le tarif de
1 65 fr. par 1 00 kilos est inscrit au n " 469
quater, 2 e chapitre du tarif général.
Il conviendrait de faire rapporter d'urgence
pareil règlement, qui frappe avec une dureté
excessive notre commerce de location. La
Chambre syndicale de la cinématographie ins-
crira ces questions au premier ordre du jour
de ses travaux. Souhaitons qu'elle aboutisse le
plus vite possible à un dégrèvement !
G. D.
UNE ÉNIGME... dont le mot ne
se fait pas attendre.
Le 20 août dernier, M. Couchemann, di-
recteur du Splendid Cinéma Attractions d;
Boulogne-sur-Mer, adressait à notre confrère
Le Fraper la lettre suivante :
Mon cher Le Fraper,
Je suis très étonné que le Syndicat des Ex-
ploitants du Sud-Est soit dirigé par un loueur.
Cette organisation, comme la nôtre, a été
constituée dans le but de défendre les intérêts
des exploitants du cinématographe. Il semble
paradoxal de constater quelle est complète-
ment inféodée au représentant d'une Société
privée de location de films. Est-ce une illu-
sion ?
Pourriez-vous me donner le mot de il
nigme ?
Henry Couchemann,
Directeur du Splendid Cinéma At-
tractions, à Boulogne-sur-Mer.
M. Le Fraper n'ayant pas cru devoir don-
ner le mot de cette terrible énigme à notre
ami M. Couchemann, le président du Syndi-
— 5 —
cat du Sud-Est, M. Richebé, vient d'adres-
ser à notre confrère la réponse que voici :
Marseille, le 31 août 1912.
Monsieur, Ch. le Fraper,
\ k Directeur du Courrier Cinématographique,
9S, Boulevard de Magenta.
""* Paris.
Monsieur et cher collègue,
N'ayant pas reçu votre journal, il m'est com-
muniqué à ce jour votre numéro du 24 courant,
où je lis avec surprise une lettre de M. Cou-
eheinann, sollicitant de votre part des rensei-
gnements sur le Président du Sud-Est. Comme
j'écris ce jour à ce collègue que je suis très
étonné de sa question dont je ne m'explique pas
In but. plus étonné encore que vous ayez refusé
de satisfaire sa curiosité: j'ai donc promis à
M. Couchemann de lui donner satisfaction en
le priant de vouloir bien vous demander com-
munication de la lettre que je vous adresse à
vr jour. Je tiens à vous aviser, cher Monsieur,
afin que vous en preniez bonne note pour l'ave-
nir, que notre Syndicat n'est nullement dirigé
par un loueur. Sa formation est faite d'une ma-
nière régulière. Il a à sa tète un président qui
est votre serviteur.
Le président de ce Syndicat a été jusqu'à ce
jour d'une impartialité absolue dans les affaires
de sa corporation, ne cherchant que l'intérêt de
Sun Syndicat, traitant avec dédain toutes les
polémiques qui pouvaient écarter du Syndi-
cat des adhésions à son groupe.
De cette façon, il a su former un noyau qui
lui a permis d'arriver à ce beau résultat de
former le Syndicat du Sud-Est qui est une
gloire pour notre corporation. Tous les établis-
sements de Marseille, sans exception en font
partie, les départements limitrophes viennent
de jour en jour grossir ses rangs. Par notre
travail assidu, avec l'ardeur que nous y met-
ions, nous avons su défendre des intérêts lésés
jusqu'à ce jour.
Notre Syndicat a su entourer son Président
l'un bureau intelligent e\, actif, qui lui a per-
mis de résoudre des questions très ardues pour
ootre corporation. Quant à son Président, vous
ne devez pas l'ignorer et tâchez d'en informer
mis nombreux collègues qui nous ont posé cette
question, que M. Richebé. propriétaire de plu-
sieurs établissements, est un exploitant, tra-
vaillant presque avec toutes les maisons de
locations. Il y en a cependant une seule avec
laquelle je n'ai jamais rien fait : celle dont M.
Reynaud est l'agent à Marseille. Si un jour
j'établis une agence de location, elle sera con-
nue officiellement; à ce moment, je ne regret-
terai qu'une chose : que M. Couchemann se
trouve trop loin de mon centre d'action pour
lui faire mes offres de service.
Tant que la présidence me sera accordée et
que mes collègues me jugeront digne d'avoir
leur confiance, ils peuvent être certains, comme
je l'ai prouvé jusqu'à ce jour, que je ne suivrai
aucun penchant pouvant favoriser n'importe
qui. Je crois, en agissant ainsi, maintenir dans
ma main la dignité de notre corporation qui lui
permettra d'arriver aux solutions qu'elle désire
atteindre.
Je vous prierai donc. Monsieur le Directeur,
de vouloir faire insérer dans votre prochain
numéro, ma lettre, au lieu et place de la lettre
qui m'a visé.
Avec mes sentiments distingués, recevez,
Monsieur le Directeur, l'assurance de ma par-
faite considération.
L. Richebé.
>—•♦•—< .
ÉCHOS
Une étoile... filante !
Barcelone nage dans la joie, Barcelone est
dans le délire... Pensez donc, il va posséder
dans ses murs deux étoiles, deux gloires de la
Cinématographie, Max Linder et la Napier-
kowska, auxquels viendra bientôt s'ajouter une
troisième célébrité, attendue avec une impa-
tience fébrile : Bébé Abélard!...
La presse lui souhaite, longtemps à l'avance
la bienvenue.
Max Linder est porté aux nues. On va le
garder soigneusement, le choyer, le cajoler.
On organise, en son honneur, un grand ban-
quet pour le 25 septembre prochain, banquet
qui sera suivi d'une soirée artistique, au cours
de laquelle Max jouera, aux côtés de Arcge-
lita Villar, l'une des danseuses les plus aimées
du public, une « Fantasia Espanola » inédite,
tandis que Mlle Napierkowska déploiera toutes
les grâces de son talent.
Pour être heureux, que faut-il... de plus?...
Et Barcelone est heureux!
**
Reprise d'affaires
Nous apprenons avec plaisir que M. Astier
qui fut un des premiers cinématographistes-
loueurs de Paris vient d'obtenir son concor-
dat (Tribunal de Commerce du 28 août) et
qu'il compte reprendre sous peu une exploita-
tion de cinéma-théâtre.
*
Nouveau Confrère
On annonce la naissance prochaine d'un
nouveau confrère italier. Le Monde cinéma-
tographique, qui paraîtra le 1 " octobre. Ré-
daction et direction à Rome. Directeur: Gian-
nino délia Gatta. Nos meilleurs souhaits de
succès !
Exposition Internationale (es uns et Métiers
PARIS-1912
(Sectioi? des Appareils de Précision)
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NOTA.— Le Catalogue est envoyé contre fr. 50 en timbres
pour frais d'enVoi.
Remise au point
M. R. Warschavsky, directeur du Cinéma-
Office, 30, rue de Trévise, à Paris, nous écrit
que si son nom a été mêlé à l'affaire du ciné-
ma-concert National, de la rue de Glisson,
c'est parce qu'il est le constructeur et le pro-
priétaire de l'immeuble. Il devait primitivement
exploiter cet établissement, mais l'a loué de-
puis. D'où les confusions dont nous avions été
les auteurs sans savoir.
On ouvre !
On annonce la prochaine ouverture, 32,
boulevard du Temple, de « Majestic » Ciné-
ma-Palace.
On dit que cet établissement changera com-
plètement son programme deux fois par se-
maine.
*
Moulaï = Hafid
ROI DE L'ACTUALITÉ
i :; : ■ ■ ^
Moula i^Hafid, ex-sultan du Maroc
s'initie au progrès en visitant les
USINES PAT HÉ FRÈRES
La Dame de cher Maxim's ££ ££££££££££
— Oui ! c'est bien la Dame de chez
Maxim's ... le chef-d'œuvre de notre grand
vaudevilliste Feydeau . . .
— Au cinématographe ? ♦
— Parfaitement! La môme Crevette, Pe-
titpont et sa femme, tous les rôles. . . C'est la
pièce dans toute sa gaieté !
— Vous l'avez vue ?
— Je l'ai vue. . . C'est le plus grand suc-
cès de l'A. C. A. D... Ce sera un triom-
phe de l'Eclair . . .
— Pourrais-je savoir ?
— A huitaine, mon cher!... Retenez ceci :
la Dame de chez Maxim's fera le maximum...
#*
Un Globe Trotter
du Cinéma
Notre ami Moreau, qui filma pour l'Eclair
les plus beaux coins du monde, vient de ren-
trer à Paris, après un voyage de dix mois qui
lui a permis de faire le tour de nos continents :
Afrique, Asie et Amérique.
Moreau rapporte dans ses boîtes des films
rares, des films inédits qui permettront aux
clients de Y Eclair de refaire le tour du monde
dans un fauteuil, sans fatigue, avec la joie de
contempler sur l'écran les sites merveilleux
dont nous rêvons tous les jours.
Nos meilleurs compliments de retour au dis-
tingué globe-trotter cinématographiste qu'est
M. Moreau.
Une Agence directe de l'A. G. C,
A MARSEILLE
On nous communique la circulaire suivante,
que l'Agence Générale Cinématographique
envoie aujourd'hui à tous ses clients de la ré-
gion du Midi :
Monsieur,
A la suite d'une entente avec notre Conces-
sionnaire de Marseille, Monsieur G. Reynaud,
et pour répondre aux besoins toujours crois-
sants causés par le développement rapide de
nos affaires dans le Midi, nous avons décidé
d'un commun accord d'établir à Marseille une
t
AGENCE DIRECTE DE NOTRE MAISON
dont la Direction restera confiée à M. G. Rey-
naud, notre Collaborateur dévoué depuis plu-
sieurs années.
Cette Agence dont les bureaux resteront
7, Rue Suffren
reprendra toutes les affaires de V American Ki-
netograph.
Espérant pouvoir ainsi répondre à toutes les
demandes d'une clientèle sans cesse grandis-
sante, et comptant pouvoir vous donner à l'a-
venir toute satisfaction, nous vous prions d'a-
gréer M..., l'expression de nos meilleurs senti-
ments.
Astaix, Kastor h Lallement.
A&ence Générale
w ie rue de la Grange £<
TOUT le MONDE PEUT DIRE
"Nous achetons chaque semaine
2,000 mètres..., ou 5,000 mètres...,
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Le chien de l'aveugle . .
Armes et Amours. . . .
Une journée à Montevideo
. 392
' Les meilleures Mandes s
AGRAPH La poupée de Loulou. . . 307
— (2° exemp.) 307
(?i e exemp.) 307
La boite de Pandore . . . 271
DISK. . Entre ciel et feu 805
— (2 V exemp.) 805
IROSIO . Le navire aux lions ... 437
(2 e exemp.) 437
— (5 e exemp.) 437
Légende d. chrysanthèmes. 1 58
(2' exemp.) 158
ETO . . Drame de la vie animale. 140
(2 e exemp.) 140
ÉCLAIR . . Le Sphinx
(2 e exemp.)
(3 e exemp.)
•— — . (4 e exemp.)
— Tante Brigitte
Rendez-vous de (îavroche.
— (2 e exemp.)
ITALA. . . Un bon chien qui rapporte
— (2 e exemp.)
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vt: 1 ""'^/
— 10 —
proteste contre la Censure
Le cinématographe devient le bouc émis-
saire de l'augmentation de la criminalité et il
est très à la mode, en France et ailleurs, de
prendre des arrêtés municipaux interdisant la
reproduction de telles ou telles scènes. Régu-
lièrement, dans les autres villes, les moralisa-
teurs à tous crins insistent pour obtenir les
mêmes prohibitions et c'est à qui s'écrie : Que
fait M. A..., M. B..., M. Max ou M. de
Vos? Que n'imite-t-il M. Herriot, le maire
de Lyon.
Très franchement, je dirai que cette mo-
ralisation à coups d'arrêtés municipaux me
sourit fort médiocrement
Nous avons des lois, nous avons des codes
qui définissent et délimitent l'immoralité. A
M. Woeste appartient même l'immortel hon-
neur d'avoir restreint ces limites. Ces codes et
ces lois présentent le grand avantage d'être
d'application générale et de ne pas distinguer
entre la morale anversoise, bruxelloise ou lié-
geoise en Belgique.
En France, il n'en est plus ainsi. Grâce à
M. Herriot, il existe, en matière cinématogra-
phique, une morale lyonnaise et une morale
parisienne.
J'estime que l'exemple n'est pas à imiter
Nous n'avons pas assez de pommes cuites à
envoyer au bourgmestre de Roulers quand il
interdit, sous prétexte de moralité, la repré-
sentation de La Fille de Mme Angoi ou
d'une quelconque opérette et nous invoquons
a Constitution et la suppression de la cen-
sure. De quel droit irions-nous faire exacte-
ment la même chose que lui sous prétexte de
moralité cinématographique?
A Paris, suggestionné par le noble exem-
ple de M. Herriot, un conseiller municipal a
exprimé l'intention d'interpeller M. Lépine sur
l'immoralité de certains spectacles cinémato-
graphiques.
M. Lépine s'est empressé de répondre d'a-
vance à l'interpellation en faisant publier une
note publiée par le Ciné-Journal.
Et chez nous, demande un confrère clé-
rical, n'y a-t-il rien à faire?
Non, mon cher confrère, je pense qu'il n'y
a rien d'autre à faire et j'irai plus loin en di-
sant que la condition spécifiée par M. Lépine
dans ses arrêtés est parfaitement inutile, at-
tendu qu'elle est d'ordre général.
Quant au reste, M. Lépine s'exprime on ne
peut plus sensément en , disant qu'un arrêté
proscrivant certaines scènes d'un genre déter-
miné, par voie de dispositions générales, paraît
inutile et même dangereux.
Inutile, parce que le cinématographe est
assez perfectionné pour esquiver l'application
de ces arrêtés de la façon la plus spirituelle.
Des cambrioleurs, à 1 1 h. 60, l'heure du
crime, s'introduisent chez un particulier, et,
considérant qu'il a eu le mauvais goût de se
réveiller, lui décernent un coup de couteau
sous la dixième côte.
C'est un crime. Mais les assassins vont
plus loin; ils découpent la victime en petits
morceaux d'environ un centimètre cube. Cela
devient déjà grotesque.
Après le départ des cambrioleurs, le do-
mestique de la victime fait une prudente ap-
parition, exprime sa stupéfaction par une pan-
tomime vive et animée et entreprend de ras-
sembler les morceaux et de les recoller.
Cette entreprise extraordinaire réussit par-
faitement, si parfaitement que la victime se
relève et manifeste sa satisfaction par des
gambades.
Le crime, l'assassinat n'est plus qu'une
scène comique. Il n'existe pas; il n'existera
jamais lorsque la victime viendra saluer le pu-
blic après son petit accident. Le cinémato-
graphe joue sur le velours et, comme le dit
Lépine, les tribunaux s'empresseront de lui
donner raison, pour deux motifs : le premier
c'est que l'on ne peut, judiciairement, qualifier
un fait qui n'existe pas, et le second c'est que
le maire, ou le bourgmestre, auront en somme
empiété, dans leur arrêté, sur les attributions
législatives et que les tribunaux n'aiment pas
Ça.
En somme, il existe un article 384 du code
pénal qui punit la reproduction d'images con-
traires aux bonnes mœurs. Les bonnes
mœurs, contrairement à ce que beaucoup de
gens pensent, ne sont pas limitées par l'obscé-
nité. Quiconque porte atteinte à la morale et
à l'ordre public commet un attentat aux bon-
nes mœurs.
Cet article est amplement suffisant pour
armer les pouvoirs publics et il est certain
qu'un simple avertissement et la perspective de
poursuites suffiraient, dans la plupart des cas,
à arrêter les entrepreneurs de spectacles im-
moraux.
En admettant même qu'il puisse y avoir, à
ce sujet, des divergences d'interprétation, il
resterait l'intervention législative, qui pourrait
être sollicitée.
Mais il n'appartient pas à une autorité
SOCIETE GENERALE DE CINEIYIAÏOGRAPHIE
(ANCIENNE SOCIÉTÉ DELAC & C' f i
5
5
liM II) 9 . fi ^
^*Ç>U E DEPOS^^
MONOFILM
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Téléphone : 139-36
Chaîne
Drame en 2 actes, de M. Gaston LEVPR
Interprètes :
M. Albert LAMBERT, Sociétaire de la Comédie-Française
Mlle Nelly CORMON, du Gymnase
Mme DUX, de ïOdéon
Mlle Paz FERRER, de YOdéon
La grande tragédienne Rose Fleury sort de scène. Sui-
vie d'une foule d'admirateurs et d'adorateurs, elle rega-
gne sa loge, où elle reçoit l'assaut des compliments, et
les amoureuses déclarations des uns et des autres. Elle
accueille les propos qu'on lui tient avec bonne grâce, et
plaisante ceux qui lui font la cour, leur laissant enten-
dre qu'ils en seront pour leurs frais, qu'ils perdent leur
temps... C'est que Rose a donné tout son cœur au jeune
et déjà célèbre peintre Raymond Clairval. Depuis plu-
sieurs années ils vivent ensemble, mutuellement amou-
reux, tendrement unis. Mais la porte de la loge s'ouvre
C'est lui, c'est Raymond... La jeune femme se précipite
dans ses bras, et tous deux échangent un long baiser.
Restés seuls, ils causent, quand l'habilleuse annonce à
Rose qu'une dame est là qui désire lui parler. C'est la
comtesse d'Amerville, qui, accompagnée de son mari,
vient demander à l'actrice si elle consentirait à prêter
le concours de son talent à une fête de bienfaisance
qu'elle compte prochainement donner chez elle. Rose
accepte gracieusement.
Avant de se retirer, la marquise s'arrête devant un
portrait de la jeune femme, l'admire, et demande le nom
du peintre. « C'est monsieur », répond Rose en présen-
tant Clairval. Après force compliments à l'adresse de
Raymond, la marquise et son mari prennent congé, et la
porte s'est à peine refermée sur eux qui l'actrice court
se blottir dans les bras de son peintre aimé, heureuse et
fière des louanges dont il vient d'être l'objet...
Debout devant son chevalet, pinceaux et palette en
mains, Raymond travaille. Un domestique lui apporte
une lettre. C'est la marquise d'Amerville qui lui demande
s'il pourrait entreprendre de suite le portrait d'une jeune
fille de ses amies, Mlle Blanche de Grandmont, qui doit
prochainement prendre le voile, désireuse qu'elle serait
de pouvoir offrir aux parents ce souvenir de leur enfant.
La marquise ajoute qu'elle profitera de la fête de bien-
faisance qu'elle donne le lendemain chez elle pour pré-
senter au peintre son modèle qui fera ce soir-là ses
adieux au monde. Rose, qui vient d'arriver, prend à son
tour connaissance de la lettre. Elle ne peut réprimer un
geste instinctif de jalousie, mais le réfrène bien vite.
Et, comme prise d'un repentir, elle va vers Raymond,
et tendrement l'embrasse.
Le lendemain, la fête bat son plein chez la marquise
d'Amerville. Rose vient de dire avec un art infini plu-
sieurs poésies, et c'est à qui l'entourera, la complimen-
tera, cependant que Raymond, un peu plus loin, cause
avec Blanche de Grandmont, à qui il vient d'être pré-
senté. L'actrice l'aperçoit, gracieux, aimable et atten-
tionné auprès de la jeune fille, et décidément l'inquiétude
la gagne, de douloureux pressentiments s'emparent de
son esprit. Avec son instinct de femme amoureuse, elle
sent qu'un danger la menace. Toute bouleversée, elle se
lève, et, prétextant la fatigue, prend congé de la maî-
tresse de maison, laissant Raymond, qui d'ailleurs
n'insiste nullement pour raccompagner, en tête à tête
avec la jeune fille.
... Le peintre vient de terminer le portrait de Blan-
che. C'est à regret qu'il y donne le dernier coup de pin-
ceau, car il n'ignore pas que, son œuvre achevée, il lui
faudra se séparer à jamais de son modèle. Or il ne p u
se taire à cette idée. Maintenant qu'il connaît davantage
la jeune fille, qu'au cours des longues séances de pose
il a pu apprécier tout le charme de son esprit, toute la
délicatesse de sa nature, la sympathie qu'il avait res-
sentie pour elle à la première rencontre s'esl transformée
en un violent amour. Aussi, ne pouvant plus résister
aux élans de son cœur, profite-t-il des derniers instants
où il est encore seul avec elle pour lui révéler ses
ments. Mais, sans pouvoir dissimuler elle-mèm son
émoi : << Taisez-vous, je ne puis rien entendre », lui
répond doucement Blanche, et prenanl s >n manteau et
son chapeau, elle manifeste l'intention de se retirer...
Mais des visiteurs se font annoncer. C'est la marquise
d'Amerville et les parents de Blanche qui viennent voir
l'œuvre terminée de Raymond. Tous admirent, cepen-
dant qu'insensible aux louanges, le peintre s'est rap-
proché de la jeune fille et lui exprime à nouveau, avec
l'éloquence et l'ardeur que donne le désespoir, toute
l'étendue de son amour, et l'immense chagrin qu'il res-
sent à se séparer d'elle pour toujours. Contenant avec
peine son émotion, elle hoche tristement la tête pour
exprimer qu'il t'ait un rêve irréalisable, lève lentement
sur lui des yeux qui disent toute sa tendresse contenue,
et, lui tendant la main : « Adieu, oubliez-moi », dit-elle.
Puis, détachant une rose de son corsage, elle la donne
à Raymond, en gage de son affection et en souvenir
des douces heures passées...
. . . Raymond ne peut oublier Blanche. C'est en vain
qu'il cherche dans le travail un dérivatif à son amour.
C'est en vain que Rose, qui comprend sa peine, tente
de le distraire, et de ramener à elle par un redouble-
ment de tendresses ce cœur qu'une autre lui a pris.
Obsédé par le désir de revoir la jeune fille, il se rend
un après-midi chez la marquise d'Amerville. Son cœur
l'a bien inspiré, car il y rencontre son cher modèle. Le
trouble de ces deux êtres n'échappe pas à la marquise,
qui, éloignant Blanche un instant, fait comprendre au
peintre que sa liaison avec Rose Fleury lui interdit tout
autre amour. Rappelé ainsi brutalement à la réalité des
choses, et se rendant enfin compte qu'il est des chaînes
qu'un honnête homme ne peut briser, si lourdes et si pe-
santes qu'elles puissent lui paraître, Raymond se lève et
prend congé de la marquise. Rentré chez lui, il trace les
mots suivants à l'adresse de Blanche : « Blanche, pardon-
« nez-moi, je ne dois plus \ ous revoir. Mes chaînes me lient
« pour toujours. Jadis elles me lurent trop douces pour
" ( I u e je puisse les briser. Je souffre, je pleure et je vous
« aime. \ lieu. Il a à peine terminé que Rose paraît.
Elle va à lui pour l'embrasser, mais il feint de ne pas
voir le geste, prend nerveusement la lettre, et prétextant
li nécessité de s'absenter, il s'éloigne, laissant son amie
seule et désolée. Jetant alors les yeux sur le buvard
placé sur le bureau où Raymond vient d'écrire, elle re-
marque l'empreinte que les mots y ont laissée. Curieuse,
elle le présente à la glace, qui lui renvoie la lettre
adressée à Blanche dans toute sa cruelle vérité. Non
seulement elle n'occupe plus de place dans le cœur de
Raymond, mais elle lui est devenue à charge, elle est le
boulet qu'il traîne, la barrière qui s'oppose à son bon-
heur ! S'il ne rompt pas avec elle c'est uniquement par
devoir, en souvenir du passé !... Frappée ainsi en plein
cœur, la jeune femme s'effondre en sanglots. Puis, se
ressaisissant, les yeux secs maintenant, elle réfléchit un
instant, et, digne et fière, elle se dresse. Elle vient de
prendre un grand parti, comme seul en peut inspirer le
réel amour à une âme noble et généreuse. Et, s'asseyant
devant le petit bureau où, quelques instant auparavant,
Raymond a écrit à Blanche, elle trace à l'adresse de
l'aimé la lettre que voici : « Mon Raymond, ceci est la
» dernière volonté de celle qui t'a tant aimé. Ne lutte
(( plus contre ton cœur. Epouse cette jeune fille. Je te
« veux heureux. Garde mon portrait pour ne pas oublier
« tout à fait ta pauvre Rose. Adieu, Raymond, je t'aime ».
... Le soir, le peintre assiste, dans une avant-scène,
avec quelques amis, à une représentation du « Théâtre
Classique ». Rose est en scène. Elle exprime la honte, la
tristesse, l'effroi de Lucrèce et sort de son sein un poi-
gnard, le regarde un instant, superbe d'émotion. La salle
tout entière admire, applaudit. Jamais l'actrice n'a été
si belle, si vraiment tragique. Raymond, empoigné, ne
quitte pas son amie des yeux. Soudain elle le regarde, le
fixe, et après un dernier beau geste, se frappe et tombe...
Le public applaudit, la salle croule sous les ovations...
Mais tout à coup un gi'and frisson passe, des spectateurs
se lèvent, inquiets. L'actrice en effet ne s'est pas relevée.
Le régisseur, des acteurs, accourent sur le plateau et em-
portent Rose dans les coulisses, où l'on constate qu'elle
a cessé de vivre, qu'elle s'est réellement et mortellement
frappée. Raymond, affolé, survient alors, apprend la
vérité, et s'effondre en sanglots sur le corps de celle qui
vient de mourir si tragiquement pour lui.
... Raymond et Blanche sont mariés depuis plusieurs
mois. Un jour que la jeune femme pénètre dans le cabinet
de son mari, elle le surprend refermant vivement un pla-
card dissimulé sous une tenture, et lui demande ce qu'il
faisait. Comme il ne répond pas, elle se dirige vers le
placard, l'ouvre, et y découvre une grande boîte qu'elle
n'a jamais vue jusqu'ici. En soulevant le couvercle, elle
aperçoit des bagues, un collier et divers objets de femme.
Intriguée, elle se tourne, interrogatrice, vers Raymond,
qui, les yeux humides, la regarde faire sans un geste,
sans une parole. Continuant alors son examen, la jeune
femme tombe sur une lettre. Elle la lit... C'est celle que
Rose a adrssée à Raymond pour lui rendre la liberté
que son cœur désirait... Puis voici un poignard taché de
sang... Devant cette lettre, devant cette arme, devant ces
saintes reliques qui lui révèlent l'héroïque sacrifice de
Rose et lui expliquent les causes de sa fin tragique,
Blanche, au comble de l'émotion, va à son mari et se jette
dans ses bras. Et, dans un religieux silence, tous deux
s;- tiennent longuement enlacés et mêlent leurs pleurs,
n songeant à la chère morte qui s'est si noblement
dévouée, si stoïquement supprimée, pour assurer leur
bonheur...
Vue entièrement teintée et virée.
Longueur approximative : 680 mètres,
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— 11 —
communale de régler une question de mora-
lité générale. A notre sentiment, l'autonomie
communale ne peut s'étendre aussi loin, car
ce serait l'introduction, dans notre législation,
d'un véritable principe anarchique.
Malheureusement, plus nous allons, plus
augmente la confusion des pouvoirs. Qui-
conque détient une parcelle de l'autorité se
croit tout permis et croit pouvoir tout inter-
dire aux autres. Tout fonctionnaire devient
un potentat.
Constatons cependant qu'il existe d'hono-
rables exceptions parmi lesquelles je me plais
à ranger M. Lépine, dont la note mérite d'ê-
tre méditée par ceux que tenterait l'exemple
de M. Herriot. NuMA.
Du journal Le Matin (d'Anvers), du 27
août 1912.
.4».
UN DÉ FI !
II fallait s'y attendre! Le succès considéra-
ble remporté par l'Ecran Radium a fait surgir
de tous les côtés du monde cinématographique
des écrans nouveaux dont on promet mille mer-
veilles. Tous les métaux entrent en jeu, toutes
les poudres métallisées sont sorties des flacons
et l'on affirme quelque part que la précieuse
tunique de Moulaï-Haficl lui-même va se trans-
former en toile de projection...
En présence de tant de déclarations plus
mirifiques les unes que les autres, nous tenons
à faire savoir à notre clientèle que les parties
constituantes de l'Ecran Radium ne sont un
secret pour personne, mais que c'est la ma-
nière dont il est fait qui constitue le brevet
que nous avons pris pour tous pays.
De ce chef, tout écran qui n'est pas fabri-
qué par la Compagnie des Ecrans Radium,
60, rue de Provence, à Paris, ne peut être
qu'une mauvaise imitation.
Malgré nos brevets, et pour donner à la
clientèle une idée des mérites de l'Ecran Ra-
dium, nous déposons au Crédit Lyonnais, la
somme de Mille francs et nous demandons à
voir un écran de 3 m. -4 m., dont les qualités
seront égales à celles de l'Ecran Radium, c'est-
à-dire, un écran qui donnera 75 0/0 d'éco-
nomie de courant, qui donnera la même lumi-
nosité à tous les angles, qui ne s'altérera pas à
l'air et qui ne soit pas cassable en le roulant.
Nous acceptons, n'importe quel jour pour
l'expérience, mais le fabricant de l'écran de la
concurrence devra déposer également mille
francs, et cette somme sera acquise à celui qui
donnera les meilleurs résultats.
Les meilleures garanties de la supériorité de
l'Ecran Radium, sont les commandes qui nous
parviennent de toutes les parties du monde.
Celui qui a vu l'Ecran Radium n'en veut pas
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Nous sommes à une époque ou le Cinématographe subit une Critique
sans merci; il est donc dans l'intérêt de l'exploitant d'y remédier en prouvant à
leurs calomniateurs qu'ils sont dans l'erreur et se laissent influencer par des
personnes intéressées. On reproche entre autre au Cinématographe tout effet
funeste sur la vue, principalement chez l'enfant par suite de l'obturation
et son danger d'incendie.
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bien fixe et nette ne fatiguant pas la vue;
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SYNDICAT
DES
EXPLOITANTS du CINEMAT06RÂPHE
DU
Sud-Est de la France
Assemblée Générale du 19 Août I9I2
(Suite et fin)
(Voir Ciné-Jounial du .'il Août 1912)
M. Hache t Emile. — Rapport sur les prix
accordes aux membres du Syndical des Ex-
ploitants du Cinématographe du Sud-Esl de la
France.
Matériel électrique
1" Lampes filament métallique :
M. ./. Suzanne nous propose La lampe « Y. »
à 1 fr. 50 pour lu à (iU bougies, lit) vôit's et
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" Iris » à 1 fr. 25 par commande de 300 au
moins livrable dans l'année. 11 consentirait à
une ristourne de fr. 03 par lampe si l'on
atteignait le chiffre de 1.000 lampes, ce qui
mettrait la lampe à 1 fr; 20. Si le nombre de
lampes livrées atteignail 5. 0011, la ristourne
serai! de fr. 13 par lampe, le prix net sérail
ainsi de 1 fr. 05.
M. Hullencij fait la proposition suivante poul-
ies lampes « Folos » fabriquées par les usines
Grammont, de 16 à 50 bougies 110 à 140 volts:
par commandés de 500 lampes. 1 fr. 10: par
commandes de 1.000 lampes, 1 fr. 05.
La lampe « Fotos » étant, d'après des ren-
seignements que nous avons pris, tout aussi
résistante que n'importe quelle lampe à Qla-
ment métallique et son prix étant le plus bas.
c'est donc celle que nous préconiserions.
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quantités au-dessus de 100 lampes nous sérail
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Par commandes de 1.000 lampes au moins :
110 volts 1 fr. 40; 220 volts 2 fr. 15.
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ré, fabrication Philips :
Le 10 à 50 bougies 110 volls. l fr. 35.
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30 0/0 sur catalogue de la maison Anglade et
Debauge (sans hausse).
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li s prix sont rigoureusement exacts avec les
autres, 50 0/0 plus 10 0/0.
Proposition Ballency : sur catalogue Gram-
ni 50 0/0 plus 25 0/0 avec une hausse de
S fr. par millimètre carré et par kilomètre.
Nous nous sommes fait délivrer des échan-
tillons par les maisons Anglade et Debauge et
Grammont afin de vérifier la qualité de leurs
marchandises. Nous avons pu constater que
la maison Grammont serait supérieure.
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Catalogue A. Parrot 50 0/0, actuellement
5 0/0 de hausse.
Catalogue J. Suzanne, Marseille "Electric
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Maison A'. Hermann sur son catalogue 40 0/0.
Maison Pétrïer, Tissot et Baybaud, sur leur
catalogue 40 0/0.
Maison Ballency sur catalogue Grivolas, 50
<i 0; sur catalogue Frymann, 50 0/3.
Hanches 'l'incendie, Tubes, Tuyaux, etc.
M. Ballency nous propose 25 0/0 sur cata-
logue spécial Grammont.
Commutatrices
La Société A.E.a. nous fournirait les ma-
chines tournant à 2.850 tours à' 700 francs.
La Sfteiété Gramme naos fournirait le même
module mais tournant à 1.600 tours à 980 fr.
Condensateurs et objectifs
Série supérieure pour ciné et projections
fixes. M. Ballency nous fera 10 0/3 sur le cata-
logue confidentiel Pathé Frères.
Enseignes lumineuses
Nous avons reçu une lettre de la Maison
Henri piihan, fabricant d'enseignes lumineu-
ses et enseignes sous glaces, nous informant
qu'elle accorderait aux membres du Syndicat
les remises suivantes :
10 0/0 jusqu'à 100 francs de fournitures.
15 0/0 jusqu'à 500 francs de fournitures.
•20 0/0 jusqu'à 1.000 francs de fournitures
et au-dessus.
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Pour transformer le courant à 25 périodes
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volts à cage d'écureuil, 924 fr.
Pour moteurs à bagues avec rhéostat de dé-
mariage, le prix d'un groupe serait de 1.188 fr.
Délai 3 à 4 mois.
Dans les propositions ci-dessus le prix du
rhéostat d'excitation de la dynamo n'est pas
compris: dans le cas où cet appareillerait à
fournir, les prix seraient à majorer de 38 fr. 50.
Transformateur monophasé 3. 5 K.V.A. 190/G5
volts ou 110/G5 volts. 50 périodes type à air
203 fr. 50.
Délai pour un appareil, 4 semaines.
Délai pour 3 appareils, 6 semaines.
Délai pour 5 appareils, 10 semaines.
M. Richebé. — Comment sera établie la ris-
Loupne promise sur le prix des lampes?
M. Rachat. — Sur le nombre total des lampes
pria s dans l'année par lous 1rs membres du
Syndical réunis.
M. Reynaud. — A jaropos des charbons, je
vous signalerai qu'il ne-faut pas confondre les
charbons « A » avec les charbons « S.A. »,
ces derniers sont à âme métallique beaucoup
plus résistants et donnant de meilleures pro-
jections; à l'achat ils sont plus chers, mais à
l'usage ils sont bien meilleur marché.
M. Boursier. — Je suis également de cet avis
e! je me méfie du meilleur marché qui est lou-
jours le plus cher.
Puisqu'il esl question de câble, quoique n'é-
lanl pas technicien et partant peu compétenl
sur ces questions, je tiens à signaler que, com-
me nous tous sans doute, j'ai reçu une lettre
de la mairie relative aux installations nouvelles
faites sans son autorisation et m'avisant qu'elle
ne les tolérerait plus à l'avenir. Donc, si nous
prenons des cables quelconques, n'aurons-nous
pas des ennuis par la suite?
M. Richebé. . . Le maire ne parle pas de telle
ou telle installation ou de tel ou tel câble, il dit
qu'il faut le prévenir avant de faire de nou-
velles installations.
M. Boursier. — Bien, mais si nous faisons
des frais et qu'ensuite le maire n'approuve pas,
devrons-nous défaire ce qui a été fait?
M. Reynaud. — C'est l'électricien qui sera
responsable s'il y a quelque chose de défec-
tueux dans son installation.
En ce qui concerne les machines il vaul
mieux une machine plus chère mais qui tourne
moins vite: toutes les maisons sont aptes à
faire bien, il suffit de payer le prix.
M. Richebé. — J'ai acheté une machine A.E.Q.
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qui m'a coûté 900 francs el j'en suis très
contenl au poinl de vue rendemenl économie
ei de tout. Une machine qui fail économiser
environ 3 francs par jour es! intéressante.
M, Racket. — Si vous voulez du bon marché,
prenez du Fabius Hen-rion. Gramme esl arrivé
à faire tourner ses moteurs moitié moins vite
que A.E.G.
SI. Leynaud. — Je ne conseille pas d'acheter
iin limi marché. La machine qui tourne le plus
vite s'use forcément le plus vile, doue il vaut
mieux marcher plus lentement.
D'autre part, un arrêt en cours de représen-
tation peut facilement représ-enter plus de 200
francs qu'on aura pu économiser.
St. Boursier. — Je propose de remercier .M.
Rachel du volumineux et 'rès intéressant tra-
vail qu'il a bien voulu faire.
Au sujet de l'éclairage j'ai à vous faire part
d'une idée qui m'a été suggérée : Vous savez
qu'il y a deux sociétés d'éclairage. La Compa-
gnie du Gaz el de l'Electricité et la Société
Générale d'Electricité qui étaient autrefois ri-
vales et se faisaient concurrence. Nous payions
alors 2, 3 centimes; aujourd'hui. quoique
n'ayant pas fusionnées elles se sonl mis pleine-
ment d'accord, à tel point que si pour une af-
faire quelconque l'une fail 1 centimes, l'autre
fail exactemenl le même prix. Toutefois il y a
à Marseille un groupement 1res important, le
Syndicat des Magasiniers, qui s'esl ému de la
question el est en train de mener une campa-
gne acharnée contre cette association.
Grâce à leurs actives démarches et $ l'appui
de M. Chanot. ils ont pu obtenir une ristourne
sur les prix qui leur avaient été imposés. Pour-
quoi n'agirions-nous pas de même en adhérant
au Syndicat des Magasiniers de façon à arri-
ver a faire mettre les pouces à ces exploiteurs.
M. Richebé. — Evidemment nous ne voyons
pas d'inconvénient à agir en ce sens et nous
allons nous mettre en rapport avec le Syndical
des Magasiniers.
M. Boursier. — Je verrai mon ami qui m'a
parlé de la chose et qui esl membre du Syndi-
cal ; il se fera un plaisir de nous présenter,
car. eux aussi, ils ont inlérêl à être le plus
nombreux possible pour avoir plus de force.
M, Richebé. - Le bureau s'en occupera.
M. Jullien. — Revenant au rapport de M. Ra-
chel. il serait utile qu'il soil reproduit et en-
\ oyé à chacun de nous.
M. hichebé. . . Chacun pourra se le procurer
aisément puisqu'il paraîtra dans le Ciné-Jour-
tuu; du reste il esl probable que lorsque les
fournisseurs intéressés en auront pris connais-
sance el auront vu les propositions qui nous
soni faites, certains tout au moins nous ferons
de nouvelles conditions plus avantageuses en-
core.
i\i. Boursier. — Vous avez raison. Monsieur
le Président, mais on pourrait peut-être faire
les deux, c'est-à-dire tout en maintenant l'im-
pression dans le Ciné-Journal l'aire reproduire
le rapport el en mettre des exemplaires à la
disposition de ceux qui en désireraient.
M. Racket. — Afin de nous permettre de con-
trôler les quantités totales livrées à chaque syn-
diqué el qui doivent servir de hase à l'établis-
semenl el à la répartition des ristournes il sera
bon de faire des carnets de bons de livraison à
souche qui seraient remis à chaque membre el
que ceux-ci emploieraient pbUT l'aire leurs
commandes.
M. Jullien. — Xe serait-il pas à craindre que
ces bons de livraison au nom du Syndical en
gagenl la responsabilité de celui-ci? D'autre
part, chacun de nous avec la carte de memLre
que vient de nous faire l'aire le Syndicat pour-
ra réclamer au fournisseur les conditions con-
senties par lui; il me semble donc que les
bons de livraison seraient inutiles.
M. Boursier. — Xe vaudrait-il pas mieux faire
faire les commandes par le Syndical. 11 esl
vrai qu'il y aurait là toute une comptabilité à
établir el qui sérail assez, compliquée car il
faudra tenir compte des quantités prises à
chaque fournisseur par chaque membre.
M. Hichebé. — Ce sera assez facile si chacun
de nous, porteur de sa carte, exige une noie
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commande el nous remette cette note.
M. Mouttet. — Il sera plus simple de de-
mander a l'intention du Syndicat un duplicata
de chaque facture.
M. Reynaud. — Le mieux serait de faire
_ :• la ristourne sur chaque facture au mo-
ment de la livraison ainsi chaque acheteur la
toucherait lui-même immédiatement et le Syn-
dicat n'aurait ni à intervenir ni à tenir de comp-
tabilité.
M. Mouttet. — Les fournisseurs n'accepte-
ront pas puisque la ristourne n'est acquise que
si une certaine quantité totale est prise dans
l'année.
M. Reynaud. — C'est là la condition qu'ils
énoncent; peut-ètrie pourrait-on les amener
assez facilement à passer outre, étant donné
qu'ils sont tous désireux de nous fournir.
M. Richebé. — Nous allons faire appeler les
fournisseurs et nous verrons avec eux de quelle
façon nous pourrons régler cette question.
Nous avons maintenant à nous occuper du
relèvement du prix des places.
Comme suite à ce qui a été dit. votre bureau a
étudié la question et en principe il vous pro-
pose de partager la ville en deux sections :
1" Centre. — L'ne seule zone « A » compre-
nant : Rue Saint-Ferréol. rue de Rome, rue
l'aradb. rue Caunebière, rue .Voailles, Allées
il.' Meilhan.
2° Quartiers. — Divisée en 5 zones
« B •> quai du Port, Cathédrale.
• C » boulevard des Dames, Saint-Lazare,
Belle-de-Mai, Place d'Aix. rue Saint-Théodore.
» U » Chartreux, rue Tapis-Vert.
" E » Plaine Saint-Michel, Capelette. Gas-
tellane.
« F •> Bompard. Endoume. place du i-Sep-
tembre.
Et nous avons tracé un plan de la ville en
conséquence.
Nous avons reçu les réponses des établisse-
ments suivants :
Zone « A » : MM. Gaffiero et C". Gurgui
Etablissements Pathé;
Zone « B » : MM. Boursier. Pinalel. Ginelli.
Esposito, Bauza. Richebé. Lamy.
Zone « C » : MM. Richebé. G. Martel. Mûris,
Méric, Angelin. Geyer.
Zone « D » : MM. Mouttet, Richebé.
Zone « E » : MM. .Indien. Mongiano, Fouque,
Labau. Astier.
Zone >■ F » : MM. Péracchioni. Esposito,
Bauza.
Nous attendons encore les réponses de MM.
Arnaud et Astier. Robert. Rachet, D. Martel,
Poch. Sardou. Rampai. Degan. Chauvet, Gianola,
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sieurs de bien vouloir répondre au plus Lot.
Néanmoins nous pouvons continuer la discus*
mimi soi' cette question.
M. Labau. — Je dois faire remarquer que
nous n'avons guère de réponse des exploitants
du centre et ce sont cependant les plus direc-
tement intéressés.
M. Astier. — En effet, car quelle serait notre
situation si ceux de la périphérie relevaient
leurs prix alors que le centre maintiendrait les
I' 'i\ actuels.
.M. Racket. — J'ai été le dernier à diminuer
le prix des places: je ne puis me mettre à la
disposition de chacun et je me réserve de voir
ce que je ferai.
M. Richebé. — Vous pourriez tout au moins
ul'envoyer 1'' tableau avec vos prix actuels.
.M. limite!. — Je ne l'ai pas l'ait parce que
i i bureau était démoli; mais je verrai de le
faire après la réunion des exploitants du Cen-
tre.
M. Rey. — Vous pouvez le faire, d'autant pins
que cela n'engage en rien.
M. Richebé. — Je regrette que d'une façon
générale on n'ait pas répondu à notre propo-
sition cela aurait facilité l'entente par quartier.
.M. Boursier. — Nous tournons dans un cercle
vicieux; le problème est très complexe, il est
éxoessivemeni complexe, je dirai même inso-
luble si nous ne fixons pas d'abord un prix mi-
nimum que chacun pourra augmenter comme
il le voudra.
M. Reynaud. — Quelle sanction aurez-vous
contre celui qui ne voudra pas accepter le prix
minimum? Il faudrait que chacun des exploi-
tants réponde mais si l'un d'eux ne marche
pas, que lui ferons-nous? II faudrait savoir si
tout le monde est partisan de l'augmentation
.M. Richebé. — Si les loueurs ne nous aident
pas, évidemment il nous sera difficile d'arriver
à une solution; mais je crois que, comme leur
intérêt le leur commande, ils marcheront avec
nous.
M. Reynaud. — Je crois qu'il n'y a qu'une
solution : c'est que le bureau réunisse chaque
catégorie d'exploitants et leur demande s'ils
veulent augmenter ou non; si c'est oui il faudra
voir alors les loueurs et leur demander s'ils
consentent à s'engager à ne peus fournir à
ceux qui n'appliqueraient pas l'augmentation.
M. Richebé. — Je sois obligé de faire préparer
un travail que je soumettra à l'assemblée; nous
allons réunir les exploitants par quartier, mais
je veux savoir dès maintenant si ma laçon
de faire esl approuvée; c'est là le premier pomi
à trancher.
M. Boursier. — Nous parlons de quartier et
de zone, mais si un exploitant de la dernière
catégorie prend à un loueur, quitte à payer
pins cher, des premières vues, nous ne pour-
rons évidemment pas l'en empêcher.
M. Rachet. -- 11 faut que les programmes
marchent d'accord avec les prix et éviter qu'un
exploitant à prix élevé ait des vues de première
catégorie après un exploitant à prix bas.
M. Richebé. — Nous suivons une marche;
nous ne pouvons dès maintenant dire quel en
sera le résultat ; nous travaillons dans l'intérêt
général de la corporation, si nous n'aboutissons
pas. ce sera regrettable, mais avant tâchons de
faire tout notre possible pour arriver à un
résultat.
M. Jullien. — Je ferai remarquer au bureau
qu'il va se donner beaucoup de mal. Il fau-
drait tout d'abord qu'il s'assure que MM. Au-
dric et Breton, Pathé. Reynaud, l'Union des
Grands Editeurs, etc.. approuveront ce que nous
venons de dire et ne loueront pas aux dissi-
dents.
.h' suis chargé par M. Sardou de vous dire
qu'à son grand regret il ne peut accepter votre
projet d'augmentation, car son exploitation de
cinématographe se joint à une exploitation
commerciale. C'est là un cas particulier, mais
nous pourrons en rencontrer d'autres, que fe-
rons-nous?
M. Peracchioni. — 11 faudrait voir si la : ma-
jorité esl partisan de l'augmentation, si petite
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a
a;
(0
ei
<
a.
— 30
eoife-elle, ne serait-elle que de fr. 05 ou fr. 10.
La première catégorie suivra, je crois, le n Hi-
vernent; nous allons voir la deuxième cal '•.■. i-
rie où ions les exploitants se sont prononces
en faveur de l'augmentation. Il faudrait voir
s'ils n'accepteraienl pas une augmentation
avec une différence de o fr. 20 par exemple -•:>
les prix du centre.
.M. Richebé. — Noue allons réunir les ex-
ploitants par quartiers, nous verrons ensuite.
M. Reynaud. — Je répète qu'il vaudrai! mieux
d'abord réunir les loueurs, car sans eux vous
ne pourrez rien l'aire.
.\l. l. aluni. — Je crois qu'on parle un peu
Irop de mesures draconiennes, alors qu'il faut
surtout un consenlemenl mutuel; ce n'est pas
avec la peur du gendarme el en cherchant à
inspirer la lerreur que nous aboutirons. Il faut
réunir les exploitants par quartiers et démontrer
à deux qui n'en seraient pas convaincus que
l'intérêt général et particulier nous commande
d'augmenter les prix, s'il est impossible d'ar-
river par celle voie, il n'y aura qu'à y re-
noncer sans chercher à mettre tel ou tel loueur
eu mauvaise posture. Si la Maison Pathé refuse
île partager votre façon de voir, que ferez-
\oiis? et je cite Pathé parce que les directeurs
de Marseille peuvent être disposés à marcher
avec nous, mais .:n sera-t-i] de même de leur
administration centrale. Le mouvement aboutira
si lous les exploitants y mettent de la bonne
volonté, sans cela l'intention du conseil sera ca-
duque.
M. Richebé. - Toul le monde, je le crois,
veui augmenter, mais permettez-moi de vous
dire qu'il ne faut pas songer a irop augmenter
car d'après des renseignements que j'ai à Litre
confidentiel et sur lesquels je ne puis m'élendre
en ce moment, une campagne menée par les
théâtres et cafés-concerts se prépare contre
nous et nous allons avoir à soutenir une lutte
sérieuse. Nous axons travaillé jusqu'à mainte-
nanl grâce aux bas prix que nous avons faits;
nous axons îles capitaux engagés, nous devons
défendre nos intérêts, c'est entendu, mais nous
u'arivei'ons qu'en nous unissant et marchant
bien d'accord. Je vous répète que j'ai des ren-
seignements très sérieux, prenons donc garde.
il faut que nous réunissions les loueurs, nous
nous entendions axée eux et suivant leur déci-
sion le Syndical verra ce qu'il aura à faire.
M. Labau. — Mettons de côté le centre; oc-
cupons-nous d'abord des autres.
M. Richebé. — Votre quartier peut être lésé
h ui comme le centre, car un café-concert peut
1res bien se monter à côté de votre établisse-
ment.
Cet hiver il faudra nous serrer Les coudes
pour nous défendre car des combinaisons
préparées; il faut que nous empêchions les
cafés-concerts et théâtres de faire, comme ils
l' projettent, du cinéma à très lion marché.
M. Reynaud. — El même gratuit.
M. Boursier. — Puisque celle question d'aug-
mentation risque de faciliter la concurrence
que i s allons avoir à soutenir, il vaudrait
mieux rester dans le statu quo.
M. Richebé. — CependaoJ nous pouvons
menter nos prix dans une certaine mesure sans
nuire à nos intérêts.
M. Boursier. — J'estime que pour le moment
il n'y a que deux choses à faire : 1" liv
tarif minimum: ■> convoquer les loueurs.
hans le-- réunions par quartiers l'intérêt par-
ticulier primera toujours l'intérêt général; cha-
cun lutte contre son voisin tant qu'il peut; je
serai toujours d'accord axée les exploitants
d'Endoume mi de la Belle-de-Mai, je ne serai
jamais d'acord avec celui qui est près de chez.
moi ei il sera bien difficile que je m'entende
avec lui.
il faut donc je le répèle, d'abord Qxer le
prix minimum, et ensuite nous entendre avec
les loueurs dont les intérêts sonl en somme
connexes aux nôtres; sans cela nous pmir-
rons discuter mille ans nous n'arriverons à
rien.
Je suis d'autanl plus à mon aise pour dire
cela que je suis tout à l'ail impartial dan- la
question puisque moi je fais payer plus cher
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que les tarifs pratiqués el quand on fixera un
tarif minimum à fr. 25, je ferai payer l'r. 30.
Si on ne fixe pas un tarif minimum pour Le
ga-oupemenl de Marseille, d'accord avec les
loueurs, il est, absolument inutile d'agiter la
question du relèvement des prix parce que per-
sonne n'en voudra.
M. Richebé. — Le principe de la répartition
eïânt adopté, nous allons convoquer les exploi-
tants par quartier, puis nous convoquerons les
loueurs.
M. Boursier. — Je vous prierai de demander
a l'assemblée générale si on veut ad, pic un
prix minimum.
.M. Mouttet. — G'esi une idée que vous émet-
tez. Monsieur le Président ne peut mettre aux
vois une idée. Veuillez donc faire et déposer une
proposition dans ce sens.
M. Boursier. — Mais quand on voudra; Je
iii pose ma proposition verbalement.
M. hichebé. — U serait préférable de con-
naître d'abord l'étal d'esprit des exploitants
de clia [ue quartier.
M. Avgclin. — Comptez-vous convoquer d'a-
bord la première catégorie el ensuite la deuxiè-
me? on ce qui corn erne je ne dirai rien
avanl de savoir ce que les exploitants du cen
Ire feront.
M. Richebé. -- Mercredi, je vais commencer
à réunir la première i atégorie.
.M. Fougue. — J'ai dans • >nn quartier un ex-
ploitai non syndique: su u augmente pus ses
prix que il 'vrais-je faire'.'
M. Hichebé. — Ce sera noire entente avec !■■-
loueurs qui Lranchera la question.
M. Itcy. — C'est un peu impératif de voino-j
faire ciC celle queslioll d'à ugmenla 1 1011 .|i,e
question de vie ou de morl pour un exploitant.
M. Richebé. — Laissez faire le bureau; soyez
persuadé qu'il agira au mieux des intérêts c'n
i.i corporation.
M. Boursier. — Je crois le moment mal
choisi; il n'y a qu'à laisser les choses comme-
elles Sont.
M. Richebé. — ÎYous discutons une proposi-
tion de M. Pinatel, je suis obligé de la déveïqp
per; nous devons aller jusqu'au bout.
M. Boursier. -'- En ma qualité de modeste
collaborateur du bureau, je vois constamment
I;| peine el le travail q :ette question de l'aug-
mentation donne à noire président; j'estidjîe
indispensable de savoir d'une façon précise ce
que pense l'assemblée et d'avoir un chiffre de
base.
M. Richebé. — Quel prix minimum voulez-
voii fixer, fr. 20?
M. Boursier. — Ce sera là un prix de base,
laissons de côté la question de centre.
M. Richebé. — Nous allons voler un prin-
cipe, nous verrons ensuite par quartier. Je
propose donc fr. 20 sans demi-tarif.
M. Mouttet. — Je demande fr. 25.
M. Boursier. — Nous avons un travail à l'aire;
il faut de toute nécessité qu'il corresponde à
l'étal d'esprit de rassemblée: le centre n'a pas
répondu, niais il n'a jamais fait ni l'r. 20 ni
fr. 25. c'esl donc de la périphérie qu'il s'agit
surtout.
M. Richebé. — Je demande d : si l'assem-
bk'e accepte le prix de fr. 20.
Il n'y a pas d'opposition; il est adopté comme
i liiffre de base.
.Je viens de recevoir les lettres suivantes :
De M" Miane :
« Kn réponse à la lettre que je viens de
r-ei evoir de voire secrétaire-adjoint, M. Boursier,
je vous confirme ce que je vous avais dit sur
les effets de l'annulation éventuelle des arrêtés
al la lin'-, à savoir que l'annulation ne frappe
que l'arrêté déféré au Conseil d'Etat el non
pas ceux pris par d'autres municipalités qui
cunservenl leur force légale malgré l'annulation
de l'arrêté même identigue pris par le maire
d'une autre ville.
ii 11 convient donc, comme vous l'aviez pres-
senti que les exploitants intéressés défèrent
au ConseiJ d'Etal les arrêtés qui les intéressent
dans les deux mois de leur publication.
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etc., etc.
J. DEBRIE. Goustrnctear. m. Rue St-Haur. paris
Adresse Télé£r. : DEBRICINE-PARIS
Téléphone : 940-00
- 37
avez reçu de Paris le récépissé de dépôt de
noire requête contre l'arrêté de .Marseille.
" Agréez, etc..
« Signé : Miane ».
bu Syndical de la Côte d'Azur :
« M. Reynaud assistant à nuire dernière réu-
nion nous ayant communiqué votre désir de
réunir \olre Syndical avec le nôtre tout en
conservant notre autonomie. Nous n'avons pu
Énettre celle question à l'ordre du jour car
étant Ires sérieuse il faut que la majorité de
nos membres soit présents.
« Je vous demande dune, mon cher Collègue,
d ajourner nuire réponse à noire prochaine
réunion qui aura lieu le 3 septembre prochain;
à ce cornent, tous les membres seront rentres
cl nous pourrons discuter utilement.
ii Croyez, cher collègue, etc..
« Signé : (Jrimaldi ».
Du maire de Marseille communiquée par le
directeur de l'Agence Cénérale de Cinématogra-
phe) :
" En réponse à votre lettre en date du 25
juillet, j'ai l'honneur de vous l'aire eonnaitre
qu'après enquête j'estime que les films repré-
sentant l'arrestation de Garnier et de Vallet
m doivent pas passer dans les établissements
cinématographiques de notre ville.
« Agre'ez, Monsieur le Directeur, etc..
■ Pour le maire de Marseille.
« L'adjoint délégué Signé . Bayle ».
J'ai écrit aux syndiqués d'Aix, d'Avignon, je
n'ai pas eu de réponse; je leur écrirai à nou-
veau par lettre recommandée, s'ils ne répondent
encore pas. tant pis pour eux.
Ttevenanl sur ce que je vous ai dit. il
esi indispensable que nous prenions nos dispo-
sitions pour cet hiver et obtenions des loueurs
l'engagement de ne plus fournir aux cafés=-con-
ii ils des films à moiâs qu'ils fassent du cinéma
complètement et ne se contentent pas d'interca-
ler i|iielqucs vues dans leur programme de con-
cert. Si un loueur y manque le Syndicat inler-
\ iendra.
i/. Boursier. — Et ceux qui font du café-
foncerl la plus grande partie de l'année et du
cinéma pendant trois mois?
.1/. Richebé. — Ce sont des cafés-coneerts.
La règle leur. sera applicable.
Il faut défendre nos intérêts; si les eafés-
coneerts font du cinéma, si les cafés en font
aussi, dans quelle situation serons-nous?
.1/. Boursier. — Quelle sera la sanction si tous
les loueurs fournissent des vues aux cafés-
concerts et à tout le monde?
M. Richebé. — Le Syndicat les mettra à l'in-
dex, el nous serons assez puissants pour nous
procurer les vues qui nous seront nécessaires;
mais je crois que jamais un loueur ne voudra
fc:i!:enter la minorité contre la majorité.
i/. Courtier. — J'estime qu'avant de parler
du mesures draconiennes à l'égard des loueurs,
il convienl de les convoquer el de connaître
leurs intentions.
.)/. Bichebé. — Nous sommes d'accord, el
bien entendu, nous ne prendrons pas de déci-
sion avant de les avoir vus.
.1/. Gutgui. — Je sais que les loueurs ont
pu prendre des engagements du genre de celui
que nous allons leur demander.
.!/. Boursier. — 11 convienl de considérer
qu'en la circonstance leurs intérêts sont oppo-
sés aux nôtres el qu'il y a lieu de les convo-
quer tous sans exception pour leur poser la
question, car si nous parlons sans eux. ils par-
leront sans nous; ils se réuniront de leur côté
e! s'entendront.
M. Richebé. — Pour nous résumer, il esl en-
tendu que le prix minimum esl fixé à fr. 20;
nous allons procéder aux réunions d'abord
d'exploitants par quartiers, puis des loueurs
auxquels nous demanderons les engagements
nécessaires pour nous défendre contre les ca-
fés-concerts.
.)/. Jullien. — M. Grimaldi. président du Syn-
dical de la Côle-d'Azur, vient de lancer un or-
gane cinématographique; je proposerai que,
comme marque de sympathie, le Syndical s'\
ab ie. d'autant plus que M. Grimaldi esl des
nôtres.
.1/. Richebé. — Je partage entièrement votre
façon de voir, et je ne pense pas que personne
fasse d'opposition; -nous nous abonnerons dune
.1/. Angelin, — Je dois signaler que les ex-
ploitations branchées sur courant alternatif, à
Saint-Loup, à Saint-Marcel, sont exposées a se
voir couper le courant, d'après les 'conditions
des contrats, de G heures du malin à G heures
du soir. Par suite, les matinées sont compro-
mises, el il me semble qu'on pourrait obtenir
que la faculté d'interruption soif prévue seute-
ii! Mil de G heures du malin à i heures -du s»ir
au moins.
.1/. Richebé. — Veuillez m'adresser une lettre
sur celle question; le Bureau s'en occupera el
fera immédiatement le nécessaire.
La séance est levée.
Le Secrétaire: E. Mouttet.
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et à Bazeilles ; la Maison des Dernières Car-
touches; Marcel H ABEBT et ETIENNE parlent
des '• Braves Gens ".
DÉPARTS DE RENFORTS POUR LE
MAROC. — A DAKAR (Sénégal)
Ce sont les troupes noires que l'on mobilise.
A MARSEILLE
Les paquebots CHAOUIA et ANATOLIE em-
portent plusieurs milliers d'hommes, dont le
7" bataillon de chasseurs alpins. — Drapeau
offert par les dames d'Antibes au 7' chasseurs
alpins. - Le général FRANCHET D'ESPEREZ,
salué au départ par le général GUERRIER,
gouverneur militaire de Marseille, va rem-
placer au Maroc le général MOINIKR.
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Comment elle prit naissance.
Sa genèse. — Ses progrès ra=
pides. — La situation actuelle.
Récit d'après la déclaration de M. NEFF,
Président de la "Ligue Nationale " faite
au " MoVing Victure World ".
Tout effort humain, qu'il soit de caractère
religieux, politique ou industriel, petit ou
grand, prend toujours naissance chez un hom-
me, — un homme d'une idée ou, pour mieux
dire, un homme poursuivant un seul et unique
but, auquel il se consacre entièrement et qui
s'assure le succès final par son dévouement à
la cause qu'il défend.
La nature n'a pas fourni un prototype phy-
sique, en ce qui concerne les conducteurs
d'hommes, mais elle exige des hommes d'une
grande force mentale, des hommes, déterminés
et sincères; des hommes qui savent faire naître
l'enthousiasme à l'endroit de la cause pou;
laquelle ils mènent le bon combat. Pour ces
hommes-là, les difficultés ne sont jamais que
des incidents surmontables; les obstacles, des
incidents faciles à franchir et, à l'instar des
sauvages qui sont persuadés que la force et la
valeur de chaque ennemi qu'ils ont terrassé
passe en eux-mêmes, ces meneurs d'hommes et
ces lutteurs de causes ardentes, deviennent plus
forts et plus enthousiastes du fait de chaque
victoire remportée.
L'histoire du progrès politique industriel et
social des Etats-Unis nous fournit, à ce sujet,
suffisamment d'exemples et, qu'il s'agisse de la
préparation et de l'exécution d'une révolution,
de la libération d'une race ou de la formation
d'une gigantesque corporation, on trouve tou-
jours une personnalité dominante au fond de
l'affaire.
Quoique d'une importance relativement ré-
duite, en face des questions mondiales, ou en
comparaison avec les intérêts généraux de l'hu-
manité, il semble que l'organisation de l'Asso-
ciation des Exploitants de Cinématographes n'a
pas fait exception à la règle générale et que
les différentes phases de son évolution ont été
marquées par les mêmes incidents typiques qui
caractérisent le développement des grands évé-
nements.
On trouve au fond, ou plutôt en tête du
mouvement dont l'Association est issue, une
personnalité forte, puissante et enthousiaste, —
M. A. Neff, président de la « Ligue des
Exploitants de Cinématographes d'Amérique. »
Pensant que la genèse de cette organisation,
contée par M. Neff lui-même, serait de nature
à intéresser tous les lecteurs, le « Moving
Picture World » s'est efforcé de le persuader
et de le décider à relater les expériences et les
épreuves par lesquelles il lui fallut passer.
Mais ces efforts furent vains : » Je suis un
assez bon causeur, voulut-il bien admettre,
mais lorsqu'il s'agit d'écrire à propos de mes
actions, il me semble toujours que cela aurait
l'air de me rengorger et de faire le fanfaron;
et puis, après tout, je suis réellement trop
occupé pour pouvoir y consacrer le temps
voulu. »
Lorsque M. Neff nous eut énuméré, sur le
bout de ses doigts, — et il lui fallut les comp-
ter à plusieurs reprises, — tous les engage-
ments par lesquels il se trouvait lié pour la
durée de plusieurs mois, nous renonçâmes à
insister auprès de lui au sujet d'une affaire
d'aussi mince importance, mais il nous fut
néanmoins possible de lui faire passer verba-
lement en revue les principales phases de cette
genèse, ce qui nous a permis d'imprimer, pour
la première fois, l'historique de la création de
la » Ligue des Exploitants ».
M. Neff fait remonter au mois de décembre
de l'année 1908 le premier jalonnement de
cette oeuvre. Il n'y a donc que quatre années
d'écoulées, depuis, mais il ne faut pas oublier
qu'en 1908 la Cinématographie Américaine
était encore à l'état tout à fait rudimentaire. A
cette époque les conditions du marché étaient
des moins satisfaisantes et ce fut en raison de
la grande indifférence déployée par les
loueurs à l'endroit des besoins et des droits
des Exploitants que M. Neff se mit à étudier
de près la situation faite aux Exploitants et les
possibilités de l'englober dans une espèce d'or-
ganisation corporative. Il possédait déjà quel-
que expérience en la matière, ce qui lui don-
nait, au début, de grands avantages pour
amorcer utilement l'affaire.
Malgré cela il se heurta à une grande len-
teur dans la mise en marche qui s'annonçait de
façon très décourageante.
On eut recours à des expédients variés pour
faire naître l'intérêt parmi les Exploitants et
les stimuler, mais aucun des moyens employés
à cet effet, ne parut produire les résultats dé-
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sirés. Les promesses d'appui et d'assistance
furent repoussées par les exploitants et ceux-ci
se désintéressaient en quelque sorte totalement
de cette œuvre destinée à défendre et à sau-
vegarder leurs intérêts.
L'une des plus grosses difficultés que
M. Neff rencontra, résida dans l'établissement
des listes d'intéressés et dans la notation de
leurs noms et de leurs adresses. Ce ne fut qu'en
écrivant aux secrétaires de mairies qu'il par-
vint à établir ces listes.
Après avoir étudié à fond son plan d'orga-
nisation, M. Neff prit sur lui et assuma les
responsabilités de lancer un appel pour réunir
le premier Congrès des Exploitants de Ciné-
matographes, à Columbus (Ohio ) , le 12 sep-
tembre 1909. Jusqu'à cette date, tous les
efforts réalisés pour amener une coopération
des hommes que M. Neff connaissait avaient
échoué. Les Exploitants se montrèrent, en gé-
néral, d'une désespérante indifférence vis-à-vis
de ce projet. Ils n'avaient même pas le souci
du sort de leurs propres entreprises dont les
résultats devinrent très rapidement démorali-
sants. Mais le promoteur du Congrès avait la
foi et, se contentant de sourire à l'indifférence
des autres, il marcha de l'avant.
Lorsque le moment vint d'organiser le pre-
mier Congrès, M. Neff trouva que onze ex-
ploitants seulement avaient répondu à son ap-
pel. Ce petit groupe se réunit au Southern
Hôtel, à Columbus et, solennellement discuta
toutes les questions constituant un ordre du
jour des plus chargés, pour aboutir à la consti-
tution de ce que l'on convint d'appeler alors
(i une organisation temporaire ».
M. Neff fut élu président; M. W. A. Pit-
tis, de Conneaut, (Ohio) , vice-président;
M. F. A. Buesche, secrétaire; et M. W. O.
Yard, de Wellston (Ohio ) , devint trésorier.
Pas tout à fait un mois après, sans se laisser
décourager par ces débuts peu favorables, peu
propices, le petit groupe d'enthousiastes se réu-
nit au Chittenden Hôtel de Columbus.
C'était le 3 octobre. Au dire de M. Neff,
il y eut exactement huit participants à cette
réunion, la veille de laquelle le trésorier, M.
W. O. Yard venait subitement de mourir.
Mais, bien déterminés à persister dans leurs
efforts, les membres de cette minuscule con-
vention d'Exploitants décidèrent de former une
organisation définitive et permanente et on cons-
titua le bureau suivant :
Président : M. Neff; 1 ."'' vice-président,
M. W. A. Pittis; 2" vice-président, M. T. P.
Richert; trésorier, M. G. O. Dupuis; secré-
— ■
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.PARIS: 62, RUE SAWT-IiRZHRE
— 45
taire, M. C. C. Carier. Mais, pour une raison
quelconque le nombre d'adhérents ne s'accrut
nullement et une réunion extraordinaire eut lieu
à Marion (Ohio) . Y assistèrent, seulement,
MM. NefT, Pittis, Dupuis et Max Stern.
M. Richert avait été bloqué par les neiges à
Toledo.
En présence de résultats aussi peu enga-
geants, d'autres se seraient dégoûtés et au-
raient renoncé à l'affaire. Les lettres décou-
rageantes s'accumulaient sur le bureau de
M. Neff; mais celui-ci croyait fermement à la
possibilité du succès final et il persista à la
tâche, sans songer un instant à abandonner son
projet.
En dépit de l'échec apparent des efforts
qu'il avait faits pour grouper et organiser les
Exploitants de l'Etat d'Ohio, M. Neff con-
çut le projet de fonder une Ligue nationale.
Cette idée fut mise sur le tapis lors de la qua-
trième Convention d'Etat qui eut lieu à Colum-
bus, et ce jour-là il y eut suffisamment de par-
ticipants et suffisamment d'enthousiasme pour
faire entrevoir le succès.
Les exploitants présents à ce Congrès se
déclarèrent prêts à travailler à l'organisation
d'une Ligue nationale et, avant de se séparer,
toutes les dispositions furent arrêtées pour tenir
une grande assemblée à Cleveland (Ohio) , à
laquelle seraient convoqués les exploitants de
tous les Etats. Il était difficile de prévoir le
nombre d'intéressés qui répondraient à l'appel,
mais à tout hasard, on entreprit la chose. Le
Comité chargé de préparer la réunion était com-
posé d'hommes énergiques qui surent faire œu-
vre utile.
La date du I " août avait été fixée pour
ce grand meeting et M. Neff, lorsqu'il quitta
la veille de ce jour, son bureau de Cincinnati,
emportait dans sa poche un plan bien défini.
Il se rencontra à la gare de Cleveland avec
MM. C. ! M. Christenson, F. M. Kenney et
S. E. Morris et une grande partie de la nuit
fut employée à envisager et à étudier la situa-
tion générale et des arrangements furent pris
pour le travail du lendemain.
M. Neff fit savoir qu'il y avait pas ,mal de
gens, parmi les congressistes qui n'étaient venus
que dans le but de décourager les exploitants
et de les dissuader de donner leur adhésion à
la Ligue projetée. On dressa donc des batte-
ries contre ces éléments hostiles et tandis que
ces dernières se divertissaient et s'amusaient de
diverses façons, les artisans de l'œuvre se mi-
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rent d'accord et complétèrent leur union, en
la consolidant.
La tension entre les « Licensed Manufactu-
rer » et les « Indépendants » qui avait à ce
moment atteint son point culminant aida ma-
tériellement la cause des exploitants.
Le succès de la Convention de Cleveland
imprima au mouvement une grande impulsion.
Il en était résulté la création de la « Ligue
des Exploitants de Cinématographes d'Améri-
que » (Motion Picture Exhibitors League of
America) et de suite un projet fut élaboré pour
créer des sections dans tous les Etats de l'U-
nion.
Les bases ainsi établies étaient décidément
solides, la preuve en est qu'actuellement il
existe au moins quatorze sections entièrement
et complètement organisées et qui prirent toutes
naissance à la suite du Congrès de Cleveland
de l'année passée.
Les Etats qui y participèrent, furent : Ohio,
Pensylvania, Michigan, Wisconsin, New-
York, Illinois, West- Virginia, Alabama et
Indiana; mais aucun de ces Etats n'avait une
organisation d'Etat digne de ce nom, à part
l'Ohio. Aujourd'hui chacun de ces Etats pos-
sède une section active et efficace, ce qui peut
être considéré comme un résultat très satisfai-
sant pour une année.
Entre temps, l'Association de l'Etat d'Ohio
ne resta pas inactive. Ses dirigeants et les
membres de son bureau se mirent sérieusement
à l'œuvre et entreprirent une active propa-
gande pour recruter de nouveaux adhérents.
Les rivalités de métier furent oubliées et tout
le monde se mit à l'œuvre pour arriver à une
amélioration de la situation générale. Des re-
cruteurs furent mis en route par l'Association
d'Etat, avec mission de parcourir le pays et de
grouper, de rallier de nouveaux adhérents et il
en résulta que l'Association d'Ohio compte
actuellement cinq cents membres actifs. Cha-
que grande ville de l'Ohio possède sa section
locale. Cleveland est très efficacement repré-
senté par un président particulièrement actif,
M. S. E. Morris. Columbus est florissant sous
la direction de M. J. A. Maddox. L'un de ses
membres les plus actifs est M. Max Stearn,
encore tout récemment trésorier de la Ligue et
qui s'est employé pendant des années avec
ardeur et énergie en faveur de l'œuvre com-
mune. A Cincinnati presque tous les exploi-
tants ont adhéré à la Section locale.
M. Neff qui est en même temps président
de l'Association d'Ohio et de la « Ligue »
assure que la Section d'Ohio de la « Ligue
nationale », en est encore à avoir à verser son
premier dollar pour empêcher le vote de quel-
que disposition législative qui pût nuire aux
exploitants ou à leurs intérêts, et que maintes
propositions hostiles à leur industrie ont été
battues en brèche par la seule puissance et
l'influence de l'Association. C'est là un ré-
sultat dont on peut, à juste titre, se montrer
fier et M. Neff ne se lasse pas de faire ressor-
tir cette particularité qui peut servir de leçon de
choses aux exploitants des autres Etats, aux-
quels elle peut aussi servir d'exemple.
L'Association de l'Etat d'Ohio est établie
sur des bases très économiques. Tous les mem-
bres de son bureau remplissent leurs fonctions
gratuitement et dans la plupart des cas ils ont
payé de leur poche les frais résultant de l'exer-
cice de leurs charges. Le droit d'inscription est
de 5 dollars et les cotisations sont de cinquante
cents (2 fr. 50) par mois.
Pour donner à nos lecteurs une idée de l'ac-
tivité du président Neff, au service de l'Orga-
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nisation, on peut faire ressortir que, durant les
mois de juin et de juillet il a visité les Etats
de New- York, de New-Jersey, de Pensylva-
nie, d'Indiana, d'Illinois, de Missouri, d'Oklo-
hama, de Kansas, de Kentucky, de Wiscon-
sin, de Michigan, de Columbia et de la Loui-
siane. Dans chacun de ces Etats il participa au
Congrès annuel ou bien il s'employa à la for-
mation d'une nouvelle section de la « Ligu:
nationale ». De toute façon il y a là un record
remarquable.
M. Neff a été admirablement secondé dans
l'accomplissement de sa tâche par sa grande
expérience en affaires et, tout en admettant
quelques déconvenues déplaisantes il se déclare
néanmoins très satisfait de la situation actuelle
de la « Ligue nationale ».
Tandis que nous écrivions ces lignes, des
sections étaient fondées simultanément dans les
Etats du Texas, de Louisiane, de Tennessee,
d'Oklohama, de Kansas, d'Iowa, de Massa-
chussets et de Géorgie.
A l'ouverture de la première séance de la
Convention de Chicago, les fonctionnaires de la
* Ligue nationale » présents, furent :
Président : M. A. Neff, de Cincinnati
(Ohio) ;
Secrétaire : M. C. M. Christenson, de Cle-
veland (Ohio) ;
Trésorier : M. J.-J. Rieder, de Jaekson
(Michigan) ;
Vice-Présidents : MM. S.-E. Morris, de
Cleveland (Ohio) ; W.-J. Sweeney, de Chi-
cago (Illinois) ; Fred. Y. Herrington, de Pitts-
burg (Pensylvanie) ; H. -S. Dickson, de Win-
chester (Indiana) ; William Ullmann, de Dé-
troit (Michigan) ; E.-W. Waugh, de Hunting-
ton (Virginia) ; Orene Parker, de Louisville
(Kentucky) ; C.-H. Philipps, de Milwaukee
(Wisconsin) ; George H. Wiley, de Kansas
City (Missouri) ; Sidney Asher, de New- York;
H.-C. Farley, de Montgomery (Alabama) ;
Fuîton Brylawski, de Washington; L.-F. Blu-
menthal, de Jersey City (New- York) .
Ce bureau, — c'est ce qui est généralement
admis, — représente une puissance et une di-
gne représentation de la corporation.
(A suivre.)
^^^^t^^^^^d^^^^^4>^^^^^^^^^^^^^'
1
FILMS CINÉMATOGRAPHIQUES
. Dans lesquels les Objets animés ou immobiles .
Ressortant sur ricran avec un relief stéréoscopique très accentué
Afin de faciliter la propagation et le lancement de ces films
- remarquables = ===^^=
La STEREO = PHOTO COMPANY
. a fait faire un spécimen relativement court ^=
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Exploitants Anglais en vue se rallient à cette opinion.
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LETTRE BRITANNIQUE
(Correspondance particulière du « Ciné-
Journal »).
Londres, 28 août 1912.
(Suite)
Il ne faut pas perdre de vue que l'exploita-
tion d'un cinématographe nécessite une main-
d'œuvre très restreinte et qu'une séance ciné-
matographique ne mobilisera pas un personnel
aussi nombreux qu'un théâtre ou un music hall.
Donc, la privation de repos dominical du fait
de séances cinématographiques, le jour du
Sabbat, n'affecte qu'un minimum d'intéressés.
La situation n'est donc pas la même pour
les théâtres et les music halls, qui ne peuvent,
logiquement, se baser sur cet argument, pour
obtenir à leur tour le droit de jouer le diman-
che.
Nous verrons, à très bref délai, la tournure
que prendront les événements. Ce qui est inté-
ressant à noter pour l'instant, ce sont les diver-
gences d'opinions qui se font jour parmi les
adversaires de l'ouverture dominicale. La par-
faite unité de vues est loin de régner parmi les
directeurs de théâtres; certains d'entre eux sont
contre l'autorisation, d'autres, les moins nom-
breux, n'y voient aucun mal.
En ce qui concerne les directeurs de music'
halls ils ne se prononcent pas, restent sur le
qui-vive et semblent vouloir attendre les évé-
nements.
La Fédération des Artistes Lyriques semble,
de son côté formellement hostile à l'ouverture
dominicale, mais en ce qui les concerne immé-
diatement; par contre, elle ne paraît en aucune
façon vouloir formuler des objections contre
les séances cinématographiques du dimanche,
qui ne font aucun tort matériel aux artistes.
Il serait vraiment hasardeux d'émettre des
prédictions sur ce qui peut arriver. Il faut
espérer que la question sera tranchée dans le-
sens le plus favorable à la cinématographie et
que le libéralisme et la largeur de vues des
autorités prévaudra sur le Sectarisme égoïste
des Cinéphobes.
De nouveau, il se manifeste dans la presse
anglaise une tendance à faire campagne contre
le film étranger, en faveur du film britannique.
C'est assurément de bonne guerre et la cam-
pagne entreprise s'inspire de sentiments pure-
ment patriotiques.
Il me semble intéressant d'exposer ici, le
point de vue anglais, quoique les arguments
formulés, puissent en quelque sorte se deviner.
Des journalistes anglais de renom, après
avoir constaté l'état florissant de la Cinémato-
graphie et son développement rapide et merveil-
leux, déclarent qu'il est grand temps que le
public britannique qui dépense des milliers de
livres sterling par semaine pour le Cinéma,
puisse, occasionnellement (sic) assister à la pro-
jection d'un film vraiment anglais.
Ces confrères déplorent que tous les sons,
d'un bout à l'autre de l'année, les clients des
cinémas anglais ne voient défiler sur l'écran
que des films américains, italiens ou français.
Les Policemen anglais, les soldats et marins
anglais, les Amglais et les Anglaises brillent par
leur absence sur ces films et tous les drames
comme les comédies se passent dans un décor
étranger, disent-ils.
Il est malheureux que le cinéma, en Angle-
terre, donne toujours l'impression qu'il ne se
passe absolument rien de saillant dans ce pays,
à part quelque course de chevaux ou quelque
revue militaire.
Le journal Référée donne les raisons de cet
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— 56
état de choses, d'après les déclarations d'un
(( homme du métier ». L'industrie britannique
du film se heurte aux difficultés suivantes :
1° la presque impossibilité de trouver de bons
metteurs en scène ou régisseurs, capables de
travailler pour le cinéma et non pour le théâtre;
2" la difficulté de trouver de bons artistes. Les
artistes de talent moyen sont insuffisants; ils
ont tous la manie de se figurer qu'ils jouent au
théâtre; 3" l'incertitude continuelle du temps,
les conditions atmosphériques, qui poussent les
metteurs en scène à se hâter plus qu'il ne se-
rait nécessaire, afin de profiter des occasions
des accalmies.
Ce sont là, évidemment de sérieuses pierres
d'achoppement. Mais il y a autre chose encore,
et un de nos confrères le fait ressortir fort à
propos : les capitalistes anglais se montrent peu
enthousiastes pour la cinématographie ; ils ne
s'emballent pas et ne mettent pas volontiers
leurs capitaux dans une entreprise cinématogra-
phique, tandis que sur le Continent européen
et en Amérique, c'est tout le contraire qui a
lieu.
Si l'on compare les capitaux britanniques
aux capitaux européens et américains engagés
dans le Cinéma, on trouve que les proportions
sont considérables; d'autre part le marché bri-
tannique est extrêmement limité. Si ces pierres
d'achoppement venaient à disparaître...
Il ne faut pas s'étonner si les fabricants de
films anglais prennent à gage un personnel
étranger, car il est tout naturel que l'on fasse
appel aux collaborateurs dont on peut s'atten-
dre à un bon rendement et à une production
irréprochable.
Il y a tout lieu de croire que beaucoup
d'eau cassera encore sous Tower -Bridge avant
que 1? situation se modifie sensiblement et que
le film étranger ait à redouter sérieusement la
cone"Vrence britannique.
Londres, le 5 septembre.
i_' Association des Exploitants de Cinémas
^e Grande-Bretagne et d'Irlande, érigée en
Société à responsabilité limitée, s'est occupée,
dans sa section de Londres, de l'importante
question de l'ouverture dominicale des ciné-
mas. On a envisagé les mesures à prendre
pour contrebalancer et neutraliser la campa-
gne entreprise contre les cinémas ouverts le di-
manche, par les organes de la presse quoti-
dienne.
Après une discussion ardue, il fut décidé
que si jamais des délégations étaient envoyées
auprès du Conseil du Comité de Londres pour
appuyer la demande d'interdiction, l'Associa-
tion demanderait aussitôt pour ses propres
délégués une audience afin de faire valoir et
défendre ses droits.
On a émis des doutes sur la sincérité des
directeurs de music-halls et de théâtres qui
demandent à cor et à cri l'autorisation d'ou-
vrir à leur tour le dimanche, car il semble bien
probable que, sachant parfaitement que c'est
là un vœu irréalisable, ils ne cherchent qu'à
obtenir la fermeture des cinémas.
On a généralement admis que la situation
actuelle ne pourrait être maintenue que si l'on
observe très strictement les règlements imposés
à l'heure présente aux exploitants.
Malheureusement, certains exploitants ont
cherché à éluder les règlements et à se sous-
traire à leurs obligations. Si on veut sauver la
mise, il faut absolument se conformer aux
prescriptions et la section de Londres de
l'Association est fermement résolue à mener
campagne dans ce sens.
*
**
Nous ne sommes pas au bout de nos sur-
prises et la cinématographie ne cesse d'engen-
drer des types extraordinaires. En voici un,
tout à fait dernier cri, qui mérite vraiment d'ê-
tre cité comme un échantillon tout à fait rare,
sinon inédit.
C'est un révérend gentleman de Londres,
un clergyman, placé à la tête d'une des plus
pauvres paroisses de la capitale.
Il existe dans notre ville, comme à Paris,
pas mal d'associations charitables, et, parmi
elles, il en est une qui fait tous les ans beau-
coup de bien, parce qu'elle assure des va-
cances aux petits déshérités, au bord de la
mer.
Le noyau essentiel et principal des res-
sources de cette Société est constitué par les
recettes intégrales des représentations cinéma-
tographiques du dimanche.
Sachant que les membres du clergé sont
mieux que n'importe qui à même de connaître
les vraies misères, le bureau de la charitable
Association a pris pour habitude de recruter
ses protégés au moyen des pasteurs et des prê-
tres. Et on ne lésine pas, on peut le croire.
Or, ces jours derniers, le président de l'As-
sociation reçut du clergyman dont je parle ci-
dessus, et que je préfère ne pas nommer, une
lettre dans laquelle il disait en substance que,
ayant appris que les ressources qui étaient mi-
ses à sa disposition pour envoyer plusieurs en-
fants pauvres et malades au bord de la mer
provenaient des représentations cinématogra-
— 57 —
phiques dominicales, il se voyait contraint de
refuser l'acceptation du don, attendu qu'il
était un adversaire résolu de l'ouverture des
cinémas le dimanche.
Après celle-là, il faut tirer l'échelle!...
Voilà un homme que la charité chrétienne de-
vrait inspirer et qui se laisse aveugler par le
sectarisme cinéphobe, au point de priver des
malheureux des secours dont ils ont tant be-
soin et qui leur feraient tant de bien !
Ralph Screen.
NOUVELLES D'AIME
(Du correspondant particulier du « Cint-
Journal »).
Vienne, 3 septembre.
Les représentants des Agences de Locations
viennoises affiliés à l'Union des Industriels
Cinématographiques, viennent de tenir une
réunion au cours de laquelle on établit un tarif
minimum pour la location.
Il fut décidé que le prix du mètre, pour la
première semaine, serait fixé à 45 heller, pour
la deuxième semaine, à 32 heller; pour la
troisième semaine, à 25 heller et pour la qua-
trième semaine, à 20 heller. . . .
De plus, on ne pourra désormais compren-
dre des films de la première semaine dans des
programmes globaux. Un droit fixe et mini-
mum de 1 couronnes sera exigible pour cha-
que après-midi de programmes dits « d'en-
fants » .
La clientèle des loueurs va être ainsi avisée
par circulaire de ces décisions.
La section tyrolienne et du Vorarlberg de
la <( Fédération nationale des Exploitants
d'Autriche-Hongrie » vien de prendre une
résolution qui a son importance.
Les membres de l'Association se sont en-
gagés, par acte signé et approuvé, à ne jamais
plus délivrer de billets de faveur ou de bil-
lets à prix réduit, les dimanches et fêtes, à
partir du 1 " septembre.
Tous les membres se sont engagés à ver-
ser à la caisse de l'Association une amende
de 20 couronnes pour chaque infraction pre-
mière, de 50 couronnes pour une récidive et
de 1 00 couronnes pour un troisième manque-
ment aux engagements pris. Ces amendes, est-il
formellement stipulé dans les déclarations si-
gnées par les membres, pourront être exigées
judiciairement, au nom de l'Union, qui em-
ploiera les fonds, le cas échéant, pour la dé-
fense des intérêts de la branche.
Cette décision ne pourra être révoquée que
par un vote unanime de la section réunie en
assemblée générale.
**
Tous les membres de la Fédération Natio-
nale des Exploitants ont été avisés que l'on
s'attendait à ce qu'ils assistent tous, en nom-
bre imposant, à une grande assemblée géné-
rale, qui aura lieu du 1 8 au 24 octobre pro-
chain, à l'occasion de la première exposition
cinématographique organisée par notre grand
confrère viennois.
On veut produire une profonde impression
sur tout le monde officiel, par une participa-
tion imposante et active de tous les intéressés
de la cinématographie à ce congrès, de façon
à en faire une manifestation de portée consi-
dérable, d'autant plus que tous les délégués
de l'étranger y seront conviés. Beaucoup ont
d'ailleurs envoyé déjà leur adhésion.
On est en train d'élaborer un programme
des mieux compris, en vue de ce congrès.
Jean PRATER.
^ .
CINÉMAS CATHOLIQUES
Un congrès catholique vient d'avoir lieu à
Aix-la-Chapelle, au cours duquel la question
des cinémas fut discutée.
Les associations catholiques furent invitées
à s'unir pour influencer les cinématographes
et obtenir la haute main sur eux, et principale-
ment sur la fabrication et la location des
films.
Un député au Reichstag, M. Marx, fit res-
sortir qu'il s'agissait ici d'une manifestation
de la vie moderne, et que les catholiques n'é-
tant en aucune façon réfractaires au moder-
nisme (qu'en dit Sa Sainteté Pie X???), q^'
le catholicisme étant toujours moderne et la
plus moderne des religions qui existât et qui
sera encore tout aussi moderne dans mille
ans d'ici, il fallait donc s'efforcer de dominer
et de mater la cinématographie.
Pour le cas où ça ne réussirait pas, et que
l'on ne parviendrait pas à domestiquer les ci-
némas, les catholiques devront exploiter des
cinémas pour leur compte et... à leurs goûts!
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L'INDUSTRIE A5ËTYLÊNIQUE
EN ITALIE
ACETYLENE OU GAZ ACETYLENE
L'acétylène est souvent désigné en Améri-
que et en Allemagne, par le terme c< d'Ace-
tylengas ». Cette dénomination n'est pas ra-
tionnelle, car généralement le substantif précé-
dant le mot « gaz » indique la matière pre-
mière utilisée pour la fabrication :
Watergas — Wassergas — gaz d'eau;
Coalgas — Kohlengas — gaz de houille;
Airgas — Luftgas — gaz d'air, etc., etc.
L'expression « Acetylengas » est donc illo-
gique, le vrai terme à adopter pour désigner
l'acétylène conformément à l'étymologie pré-
cédente serait donc: Carbidgas : gaz de car-
bure, Le mot '( Acétylène » se suffit donc à
lui-même pour désigner le plus parfait des gaz
combustibles.
L'ACETYLENE
EN NOUVELLE-ZELANDE
Note signalant l'accroissement formidable
de la consommation du carbure en Nouvelle-
Zélande, consommation qui atteint actuelle-
ment près de 2.000 tonnes.
*
* *
UNE SOCIETE D'ACETYLENE
AU JAPON
Le Consul anglais d'Osaka annonce qu'une
société au capital de 400.000 francs, vient
d'être fondée dans cette ville par un syndicat
français pour la fabrication d'oxygène et
d'acétylène. (// s'agit de la Société d'Oxygène
et d'Acétylène du Japon, filiale des Sociétés
Air Liquide et A. D. A. A., de 'Paris.
N. D. L. R). (A. L. W. ]., juillet 1912.)
*
**
LAMPE A PROJECTION
Description d'une lanterne de la firme Ame-
rican Lava C", appelée Mirroscope. Cette lan-
terne, destinée spécialement à la projection,
donne, paraît-il, d'excellents résultats et ne
coûte que 25 francs. (Acétylène Journal, Chi-
cago, 7 juillet 1912.)
Le VIT Congrès international de l'acéty-
lène se tiendra à Rome, l'année prochaine,
pendant la semaine de Pâques.
(De notre correspondant particulier.)
Rome, 4 septembre.
Le flot monte... On signale toutes les se-
maines de nouvelles entreprises en train de se
monter, d'autres sur le point de l'être, d'au-
tres encore projetées.
Les dernières en date ont surgi, la pre-
mière à Albano Laziale, près de Rome, et on
n'en connaît pas le nom exact; la seconde,
c'est le Tebro Film.
A Albano Laziale, il s'agit d'une fabrique,
qui ne poursuivra que la production de films
de vues pittoresques. Le Tebro Film va verser
dans le grand art. Espérons la réussite finale
et souhaitons bonne chance.
*
**
En Italie, comme ailleurs, le cinéma s'in-
filtre partout et élit domicile dans les lieux les
plus auréolés de gloire. L'un des plus grands
magasins de nouveautés de Gênes ayant dû
fermer ses portes, on va y installer un cinéma
tout ce qu'il y a de plus sélect. L'inaugura-
tion aura lieu dans les premiers jours de la se-
maine prochaine.
Ainsi vont les choses...
Mais, entre temps, les vexations officielles
continuent. C'est ainsi qu'à Milan, on vient
d'interdire aux cinémas d'intercaler dans leurs
programmes des intermezzos de variétés.
On se demande — à juste titre — pour-
quoi?
*
**
Serait-ce pour faire plaisir aux tenanciers
de cafés concerts?... Ils viennent toujours d'é-
prouver une petite mésaventure qui mérite d'ê-
tre épinglée.
A Gênes, les directeurs de music-halls
étaient arrivés à faire fermer par les autorités
les deux cinémas souterrains « Trianon » et
<( Lido d'Albaro », qui leur faisaient con-
currence, selon eux...
Or, sait-on ce qui arriva?... C'est que ces
deux établissements ont rouvert leurs portes
et sont devenus, — quoi?... Je vous le donne
en mille!... Des music-halls tout simplement!
Autrement dit, un joli petit renfort de con-
currence.
Mais on n'est jamais puni que par où on a
péché!
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Le vieil usurier Antoine réclame à Nicolas l'argent qu'il lui a prêté
et le menace de saisie s'il ne s'exécute pas dans les vingt-quatre heures.
Quand il revient le lendemain, il est tout autre et disposé à la conci-
liation si Nicolas lui donne sa fille Marie en mariage. Le père refuse dédai-
gneusement, mais Marie qui a tout entendu va trouver Antoine et lui laisse
comprendre qu'elle pourrait accepter sa proposition. Elle lui offre de 1 en-
lever après lui avoir remis, naturellement, le billet de son père. Le vieil
usurier se laisse prendre à ce qui n'est qu'un piège tramé par Marie et
Paul son fiancé et malgré sa rouerie perd son argent et ne gagne pas la fille.
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LA CHAINE DOR
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Le chauffeur Raphaël aime Blanche qui remarque ses regards insis-
tants. Son mari, avec lequel elle n'est pas d'accord, décide de divorcer.
Blanche veut se venger et puisque le chauffeur est prêt à tout pour elle, elle
le charge de supprimer son mari. Un accident d'automobile adroitement
maquillé et le mari est écrasé. Le chauffeur ne tarde pas à demander à
Blanche le prix de son crime; elle croit le récompenser en lui donnant une
chaîne d'or; il la refuse, car il a d'autres intentions. Terrorisée, Blanche
lui promet que le lendemain elle se donnera à lui. Elle court, au contraire,
le dénoncer, il est arrêté. Devant les juges, Raphaël réclame en sa faveur
le témoignage de Blanche, mais il entend, avec horreur, celle-ci l'accuser.
Il ne dit mot et se laisse condamner. A l'expiration de sa peine, il revient,
surprend Blanche tandis qu'elle va se coucher et sans aucune pitié l'étrangle
avec cette même chaîne d'or qu'elle voulait lui donner pour prix de son
crime.
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LA 'BONNE SEMENCE DONNE
DU EON FRUIT
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Gaston est amoureux de l'actrice Suzette et se désespère de la voir
aussi indifférente à ses avances. Il souhaite qu'une occasion se présente de
lui prouver combien il lui est attaché. Elle ne tarde pas. Une amie de
Suzette, Lydie, est toute soucieuse, son père ne peut faire honneur aux enga-
gements qu'il a pris et sans un secours de 1 .500 francs est menacé de
faillite. Suzette qui a très bon cœur, cherche le moyen de venir en aide à
Lydie. Il n'y a que Gaston qui puisse lui prêter une pareille somme, cepen-
dant elle regarde à demander un tel service à un jeune homme qu'elle a
toujours éconduit. Enfin elle se décide à lui parler et lui promet de lui
appartenir. Le jeune homme lui donne la somme, mais refuse le gage
qu'elle lui offre, désirant qu'elle l'aime : sans y être contrainte. Touchée de
ce sentiment délicat, Suzette est vaincue et Gaston n'a plus rien à désirer.
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L'ÉLIXIR DE LONGUE VIE
Comique
Philippe, criblé de dettes, est continuellement menacé par ses créan-
ciers. Il reçoit une dépêche que son oncle est mourant. Il court auprès de
lui, dans l'espoir d'être son héritier. Le médecin lui dit que dans une heure
tout sera fini. Mais sa tante se souvient qu'elle a gardé une précieuse
liqueur et contre la volonté du médecin et du neveu, en fait boire au
malade. L'effet est surprenant, l'oncle guérit aussitôt et très altruiste, veut
faire profiter l'humanité des effets du précieux breuvage. La force est
rendue aux plus affaiblis, chacun veut en user; il s'en suit une boxe
générale où l'oncle regrette, sans doute, son généreux mouvement.
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LA CASQUETTE DE 'BIDON I
Comique
Comment une casquette doit-elle être posée sur le chef du pioupiou?
Voilà une question sur laquelle caporal, sergent, lieutenant, capitaine, com-
mandant et colonel émettent des avis différents. Bidoni doit obéir à chacun
d'eux et ne réussit qu'à attraper quelques jours de salle de police.
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NORDISK FILM
LE SECRET DU VIEUX MOVLIN
Drame
A la suite d'une malheureuse affaire d'argent, l'ex-capitaine de cava-
lerie Debré se voit obligé de quitter son bel appartement de la ville et de
s'en aller habiter la campagne avec sa fille unique Claire. Il loue une petite
maison située tout près d'un vieux moulin abandonné depuis longtemps,
et dans ce modeste logis, père et fille mènent une vie retirée et solitaire,
sans autre témoin de leur pauvreté que le moulin. Quelque temps se passe
ainsi dans la plus complète solitude, lorsqu'un jour, Claire qui est allée
chercher du lait au château de M. Thourout, rencontre son fils Robert.
Dès leur première entrevue, le jeune homme et la jeune fille se plaisent
infiniment, et. ils ne tardent pas à s'éprendre l'un de l'autre, sans que leurs
parents en sachent rien. Pendant quelque temps tout va bien, mais un soir
qu'ils se sont 'donné rendez-vous dans le parc du château, M. Thourout les
surprend. Furieux d'être ainsi joué par son fils, il dit à la jeune fille de
s'en aller par où elle est venue, mais Robert qui ne veut pas abandonner
son amie, déclare résolument à son père que si Claire doit s'en aller, il
s'en ira lui aussi. Comme son père reste inflexible, un beau jour il boucle
sa malle et s'en va s'installer chez un ami à la ville.
Claire est de nouveau seule avec son père, plongée dans une profonde
tristesse qui ne fait que s'accroître quand elle sent, un jour, qu'elle va être
mère. Elle en prévient son ami qui lui fait tout de suite une tendre réponse
dans laquelle il la prie de ne pas perdre courage en lui assurant qu'il fera
tout ce qui dépendra de lui pour que tout s'arrange. Cependant, Claire ne
pouvant plus cacher son état à son père décide de partir pour la capitale
pour y attendre sa délivrance. Sous prétexte d'aller voir une amie, elle
quitte la maison paternelle. Peu de temps après, elle donne le jour à une
as- : g
BULLETIN HEBDOMADAIRE ADBERT
petite fille. Les jeunes parents sont très heureux de leur joli bébé, et pour-
tant leur joie est mêlée d'un gros souci; ils se demandent comment il sera
possible de cacher le fruit de leurs amours au père de Claire. Rentrée chez
elle, la jeune mère a l'idée de cacher le bébé dans le vieux moulin. Elle y
passe toutes ses nuits pour retourner vers l'aube se coucher dans son propre
lit, afin de ne pas éveiller les soupçons. Mais un matin, elle oublie d'éteindre
la lampe en s'en allant; celle-ci glisse par terre, explose, et l'instant d'après
le moulin est en flammes. De tous les côtés les curieux accourent, sans que
personne pense à éteindre le feu; à quoi bon, le moulin est vieux et aban-
donné. Alors Claire arrive en courant et fait des efforts désespérés pour
pénétrer dans le moulin embrasé. Personne ne comprend ce qu'elle va y
faire, et son père fait tout ce qu'il peut pour là retenir, inutilement d'ailleurs.
Alors arrivent au dernier moment Robert et le fidèle Jean. En apprenant
que Claire est dans le moulin, ils s'y précipitent et la trouvent évanouie
dans l'escalier qui conduit au grenier où est caché l'enfant. Tandis que
Jean emporte la mère, Robert cherche l'enfant qu'il trouve aussi, mais en
se préparant à sortir avec son précieux fardeau, \\ s'aperçoit que tout le
moulin est en flammes. Il ne lui reste plus d'autre moyen que de sortir
par la lucarne pour tâcher de se sauver avec l'enfant en grimpant le long
d'une des ailes qui les descendra à terre e ntournant. Il tente un parti
désespéré; mais les beaux garçons ont des grâces d'état et Robert arrive
sain et sauf devant son père étonné et ravi. Est-il besoin d'ajouter que
devant tant d'amour et de dévouement, sa volonté fléchit enfin, et il permet
à son fils d'épouser celle qu'il aime.
Longueur 812 m. — Virage 68 fr. — 2 superbes aff. en coul.
HEPWORTH
AU DERNIER MOMENT!
Pathétique - (FILM MORAL
Daisy apprend que son père refuse son consentement à son mariage
avec Jack Welson; elle n'hésite pas un instant à promettre à celui qu'elle
considère comme son fiancé, de fuir avec lui. La nuit suivante, à l'heure
fixée, ils s'éloignent ensemble et prennent le chemin de fer à la petite gare.
A ^'embranchement suivant, où ils doivent attendre deux heures, ils s'en-
foncent dans la campagne. Des gémissements les attirent près d'un fossé,
une pauvre femme y gît. Ils s'cnpressent autour d'elle. La malheureuse
leur raconte qu'autrefois elle a C serté le toit paternel pour suivre celui
qu'elle aimait, et qu'elle a été :... adonnée par ce dernier; elle est main-
m-
&■
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERI
tenant sans ressources. Ce triste récit impressionne défavorablement Daisy
qui veut revenir chez ses parents, bien qu'elle ait grande confiance en son
Jack. Avant de revenir à la gare, Jack met quelque argent, dans la main
fr-
de la pauvre femme, et glisse sa carte dans sa poche, lui recommandant de
s adresser à lui, quand elle en aura besoin.
Daisy rentre sous le toit paternel, où son absence n'a pas été remar-
quée, mais l'émotion a été trop forte pour elle; une fièvre intense la prend,
et durant plusieurs semaines, elle est dangereusement malade.
Jack revenu chez lui ne tarde pas à être appréhendé par Ja police.
-2K
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
On l'accuse d'avoir joué un rôle dans la mort d'une pauvre femme ramassée
inanimée le long de la route, morte durant son transport à l'hôpital, sur
laquelle on a trouvé la carte de Jack Welson. Pressé de donner l'emploi
de son temps, la nuit du prétendu crime, Jack se tait, il ne veut pas, en
parlant, discréditer sa petite Daisy, et ne se départ pas du silence le plus
absolu. Il l'amène aux assises. Tout est contre lui, il va être condamné. Le
jury s'est retiré pour délibérer, il rentre en audience, au dernier moment,
un brouhaha se produit, une femme que Jack a, de suite, reconnue, se pré-
cipite vers le président, et lui explique ce qui s'est passé. C'est Daisy à
peine convalescente qui a appris par les journaux le danger que courait
Jack par amour d'elle, et, elle a entraîné son père pour délivrer le jeune
homme.
Quand la vérité est reconnue, l'affaire est abandonnée, et les deux
jeunes gens s'enlacent tendrement, sous le regard consentant des parents
de Daisy.
Longueur : 298 mètres. — Virage fr. 27.50 — Affiches
"SELIG-FILMS"
— ■ — I —————M——— — — — ———— —— I — 0— ^—
LE CHEF W ŒUVRE
Drame
John Schmitz, premier violon de l'Opéra, en dépit des ans qui com-
mencent à peser sur ses épaules, prétend se faire remarquer de la v Prima
Donna », et il parvient tout simplement à se faire renvoyer.
Il cherche inutilement une situation, et se voue entièrement à la com-
position d'un opéra. Quand son œuvre est achevée, il a épuisé toutes ses
ressources; confiant dans son travail, il le propose aux éditeurs dont il
essuie le refus habituel. Tenaillé par la faim, il va par les rues, son
manuscrit sous le bras, quand il est renversé par un auto. On le relève, i!
est transporté à l'hôpital et soigné. Quand il reprend ses sens, il réclame
son manuscrit, les infirmières ne savent ce qu'il veut dire. Il n'a certaine-
ment pas été ramassé avec le vieillard. Les jours passent, le blessé est en
convalescence, il quitte l'hôpital. Machinalement, il se dirige vers l'Opéra,
autour duquel il rôde. Une tentation le prend : utiliser à l'achat d'une place,
la pièce de monnaie qu'on lui a donnée au sortir de l'hôpital. Il y cède et
s'installe à la dernière galerie. Mais quelle œuvre représente-t-on? La
sienne, à n'en pas douter, qu'un artiste peu scrupuleux a ramassée le jour
de l'accident et s'est appropriée. L'émotion est trop forte pour le vieillard,
il s'affaisse, tué par les applaudissements qui vont à un autre.
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S, BOUC. MONTMARTRE — PARIS
Téléphone : 139-36
Chaîn
roiripuis
Drame en 2 actes, de M. Gaston LEVfiR
Interprètes :
M. Albert LAMBERT, Sociétaire de la Comédie-Française
Mlle Nelly CORMON, du Gymnase
Mme DUX, de l'Odéon
Mlle Paz FERRER, de YOdéon
La grande tragédienne Rose Fleury sort de scène. Sui-
vie d'une foule d'admirateurs et d'adorateurs, elle rega-
gne sa loge, où elle reçoit l'assaut des compliments, et
les amoureuses déclarations des uns et des autres. Elle
accueille les propos qu'on lui tient avec bonne grâce, et
plaisante ceux qui lui font la cour, leur laissant enten-
dre qu'ils en seront pour leurs frais, qu'ils perdent leur
temps... C'est que Rose a donné tout son cceur au jeune
et déjà célèbre peintre Raymond Clairval. Depuis plu-
sieurs années ils vivent ensemble, mutuellement amou-
reux, tendrement unis. Mais la porte de la loge s'ouvre
C'est lui, c'est Raymond... La jeune femme se précipite
dans ses bras, et tous deux échangent un long baiser.
Restés seuls, ils causent, quand l'habilleuse annonce à
Rose qu'une dame est là qui désire lui parler. C'est la
comtesse d'Amerville, qui, accompagnée de son mari,
vient demander à l'actrice si elle consentirait à prêter
le concours de son talent à une fête de bienfaisance
qu'elle compte prochainement donner chez elle. Rose
accepte gracieusement.
Avant de se retirer, la marquise s'arrête devant un
portrait de la jeune femme, l'admire, et demande le nom
du peintre. « C'est monsieur », répond Rose en présen-
tant Clairval. Après force compliments à l'adresse de
Raymond, la marquise et son mari prennent congé, et la
porte s'est à peine refermée sur eux qui l'actrice court
se blottir dans les bras de son peintre aimé, heureuse et
fîère des louanges dont il vient d'être l'objet...
Debout devant son chevalet, pinceaux et palette en
mains, Raymond travaille. Un domestique lui apporte
une lettre. C'est la marquise d'Amerville qui lui demande
s'il pourrait entreprendre de suite le portrait d'une jeune
fille de ses amies, Mlle Blanche de Grandmont, qui doit
prochainement prendre le voile, désireuse qu'elle serait
de pouvoir offrir aux parents ce souvenir de leur enfant.
La marquise ajoute qu'elle profitera de la fête de bien-
faisance qu'elle donne le lendemain chez elle pour pré-
senter au peintre son modèle qui fera ce soir-là ses
adieux au monde. Rose, qui vient d'arriver, prend à son
tour connaissance de la lettre. Elle ne peut réprimer un
geste instinctif de jalousie, mais le réfrène bien vite.
Et, comme prise d'un repentir, elle va vers Raymond,
et tendrement l'embrasse.
Le lendemain, la fête bat son plein chez la marquise
d'Amerville. Rose vient de dire avec un art infini plu-
sieurs poésies, et c'est à qui l'entourera, la complimen-
tera, cependant que Raymond, un peu plus loin, cause
avec Blanche de Grandmont, à qui il vient d'être pré-
senté. L'actrice l'aperçoit, gracieux, aimable et atten-
tionné auprès de la jeune fille, et décidément l'inquiétude
la gagne, de douloureux pressentiments s'emparent de
son esprit. Avec son instinct de femme amoureuse, elle
sent qu'un danger la menace. Toute bouleversée, elle se
lève, et, prétextant la fatigue, prend congé de la maî-
tresse de maison, laissant Raymond, qui d'ailleurs
n'insiste nullement pour l'accompagner, en tète à tête
avec la jeune fille.
... Le peintre vient de términ ;r 1 i portrait de Blan-
che. C'est à regret qu'il y donne le dernier coup de pin-
ceau; car il n'ignore pas (pie, son œuvre achevée, il lui
faudra se séparer à jamais de son modèle. Or il ne peut
m' faire à cette idée. Maintenant qu'il connaît davantage
la jeune fille, qu'au cours des longues séance^ le pos
il a pu apprécier tout le charme de son esprit, toute la
délicatesse de sa nature, la sympathie qu'il avait res-
sentie pour elle à la première rencontre s'esl transformée
en un violent amour. Aussi, ne pouvant plus rés
aux élans de son cœur, profite-t-il des derniers instants
où il est encore seul avec elle pour lui révéler ses senti-
ments. Mais, sans pouvoir dissimuler elle-même - m
émoi : « Taisez-vous, je ne puis rien entendre », lui
répond doucement Blanche, et prenant son manteau et
son chapeau, elle manifeste l'intention de se retirer...
Mais des visiteurs se font annoncer. C'est la marquise
d'Amerville et les parents de Blanche qui viennent voir
l'œuvre terminée de Raymond. Tous admirent, cepen-
dant qu'insensible aux louanges, le peintre s'est rap-
proché de la jeune fille et lui exprime à nouveau, avec
l'éloquence et l'ardeur que donne le désespoir, toute
l'étendue de son amour, et l'immense chagrin qu'il res-
sent à se séparer d'elle pour toujours. Contenant avec
peine son émotion, elle hoche tristement la tête pour
exprimer qu'il fait un rêve irréalisable, lève lentement
sur lui des yeux qui disent toute sa tendresse contenue,
et, lui tendant la main : « Adieu, oubliez-moi », dit-elle.
Puis, détachant une rose de son corsage, elle la donne
à Raymond, en gage de son affection et en souvenir
des douces heures passées...
. . . Raymond ne peut oublier Blanche. C'est en vain
qu'ij cherche dans le travail un dérivatif à son amour.
C'est en vain que Rose, qui comprend sa peine, tente
de le distraire, et de ramener à elle par un redouble-
ment de tendresses ce cœur qu'une autre lui a pris.
Obsédé par le désir de revoir la jeune fille, il se rend
un après-midi chez la marquise d'Amerville. Son cœur
l'a bien inspiré, car il y rencontre son cher modèle. Le
trouble de ces deux êtres n'échappe pas à la marquise,
qui, éloignant Blanche un instant, fait comprendre au
peintre que sa liaison avec Rose Fleury lui interdit tout
autre amour. Rappelé ainsi brutalement à la réalité des
choses, et se rendant enfin compte qu'il est des chaînes
qu'un honnête homme ne peut briser, si lourdes et si pe-
santes qu'elles puissent lui paraître, Raymond se lève et
prend congé de la marquise. Rentré chez lui, il traee les
mots suivants à l'adresse de Blanche : « Blanche, pardon-
« nez-moi, je ne dois plus vous revoir. Mes chaînes me lient
K pour toujours. Jadis elles me furent trop douces pour
(i que je puisse les briser. Je souffre, je pleure et je vous
<« aime. Adieu. >> — Il a à peine terminé que Rose paraît.
Elle va à lui pour l'embrasser, mais il feint de ne pas
voir le geste, prend nerveusement la lettre, et prétextant
la nécessité de s'absenter, il s'éloigne, laissant son amie
seule et désolée. Jetant alors les yeux sur le buvard
placé sur le bureau où Raymond vient d'écrire, elle re-
marque l'empreinte que les mots y ont laissée. Curieuse,
elle le présente à la glace, qui lui renvoie la lettre
adressée à Blanche dans toute sa cruelle vérité. Non
seulement elle n'occupe plus de place dans le cœur de
Raymond, mais elle lui est devenue à charge, elle est le
boulet qu'il traîne, la barrière qui s'oppose à son bon-
heur ! S'il ne rompt pas avec elle c'est uniquement par
devoir, en souvenir du passé !... Frappée ainsi en plein
cœur, la jeune femme s'effondre en sanglots. Puis, se
ressaisissant, les yeux secs maintenant, elle réfléchit un
instant, et, digne et fière, elle se dresse. Elle vient de
prendre un grand parti, comme seul en peut inspirer le
réel amour à une âme noble et généreuse. Et, s'asseyant
devant le petit bureau où, quelques instant auparavant,
Raymond a écrit à Blanche, elle trace à l'adresse de
l'aimé la lettre que voici : « Mon Raymond, ceci est la
« dernière volonté de celle qui t'a tant aimé. Ne lutte
» plus contre ton cœur. Epouse cette jeune fille. Je te
« veux heureux. Garde mon portrait pour ne pas oublier
« tout à fait ta pauvre Rose. Adieu, Raymond, je t'aime ».
... Le soir, le peintre assiste, dans une avant-scène,
avec quelques amis, à une représentation du « Théâtre
Classique ». Rose est en scène. Elle exprime la honte, la
tristesse, l'effroi de Lucrèce et sort de son sein un poi-
gnard, le regarde un instant, superbe d'émotion. La salle
tout entière admire, applaudit. Jamais l'actrice n'a été
si belle, si vraiment tragique. Raymond, empoigné, ne
quitte pas son amie des yeux. Soudain elle le regarde, le
fixe, et après un dernier beau geste, se frappe et tombe...
Le public applaudit, la salle croule sous les ovations...
Mais tout à coup un grand frisson passe, des spectateurs
se lèvent, inquiets. L'actrice en effet ne s'est pas relevée.
Le régisseur, des acteurs, accourent sur le plateau et em-
portent Rose dans les coulisses, où l'on constate qu'elle
a cessé de vivre, qu'elle s'est réellement et mortellement
frappée. Raymond, affolé, survient alors, apprend la
vérité, et s'effondre en sanglots sur le corps de celle qui
vient de mourir si tragiquement pour lui.
... Raymond et Blanche sont mariés depuis plusieurs
mois. Un jour que la jeune femme pénètre dans le cabinet
de son mari, elle le surprend refermant vivement un pla-
card dissimulé sous une tenture, et lui demande ce qu'il
faisait. Comme il ne répond pas, elle se dirige vers le
placard, l'ouvre, et y découvre une grande boîte qu'elle
n'a jamais vue jusqu'ici. En soulevant le couvercle, elle
aperçoit des bagues, un collier et divers objets de femme.
Intriguée, elle se tourne, interrogatrice, vers Raymond,
qui, les yeux humides, la regarde faire sans un geste,
sans une parole. Continuant alors son examen, la jeune
femme tombe -sur une lettre. Elle la lit... C'est celle que
Rose a adrssée à Raymond pour lui rendre la liberté
que son cœur désirait... Puis voici un poignard taché de
sang... Devant cette lettre, devant cette arme, devant ces
saintes reliques qui lui révèlent l'héroïque sacrifice de
Rose et lui expliquent les causes de sa fin tragique,
Blanche, au comble de l'émotion, va à son mari et se jette
dans ses bras. Et, dans un religieux silence, tous deux
se tiennent longuement enlacés et mêlenl leurs pleurs,
en songeanl à la chère morte qui s'est si noblement
dévouée, si stoïquement supprimée, pour assurer leur
bonheur...
Vue entièrement teintée et virée.
Longueur approximative : 680 mètres.
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N" 1804
L'Élevage de l'Éléphant dans l'Inde
...... DOCUMENTAIRE
Métrage : 105 métrés Prjx . , 65 f r . 2 5
Mot Télégraphique : Eléphant
93
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NOTES DAVANT-PREMIERE
LE MIRAGE
C'est une histoire touchante qui nous révèle l'envers du théâtre. Combien d'infortunés
ont été, sont et seront le cas de l'héroïne de cette triste aventure. Braves gens de théâtre,
hommes ou femmes qui espèrent entendre claironner leur nom glorieux aux quatre coins
du monde par la renommée au grand souffle et qui sont anéantis au contraire par une tem-
pête de déceptions. Pauvres petites théàtreuses pourquoi avez-vous tant recherché cette
gloire éphémère de la scène ? Simple effet de mirage. Que de jolis papillons 'vont ainsi se
brûler les ailes aux feux de la rampe. Un artiste a beau avoir du talent, qu'importe s'il
tombe sous les coups portés dans l'ombre des coulisses par de jalouses rivalités, ou sous
l'irrémédiable écrasement d'une « cabale » traiteusement organisée! N'était-elle pas heu-
reuse en son doux pays de cigales, notre mignonne Arlésienne? Elle adorait la musique,
elle avait une âme d'artiste et elle prit goût au théâtre, pour avoir remplacé par complai-
sance la « prima dona » d'une troupe parisienne qui devait donner une représentation de
gala au théâtre Antique de sa chère Cité. C'est la faute à son vieux papa . Il était violo-
niste à l'orchestre, et c'est lui qui proposa à l'imprésario désespéré le beau mais timide
talent d'amateur de sa fille bien aimée. Comme il a dû regretter ensuite d'avoir offert sa
petite Arleite en holocauste à l'art théâtral ! Il partit pour Paris avec son enfant au cœur
joyeux et gonflé d'illusions, et il ne ramena au pays qu'une pauvre loque humaine, une
Ariette inconsciente, une malheureuse démente. La petite Arlésienne était folle ! Ce drame
vécu tous les jours par de milliers de pauvres êtres victimes de la foi en leur destinée fra-
gile, et qui sont plus ou moins atteintes par les coups qui les frappent, fera vibrer d'émo-
tion le cœur sensible du grand Public des cinémas. Et c'est avec frénésie qu'on applaudira
le talent consciencieux et souple de tous les interprètes de ce beau film. Cette fois encore
la Société du Cinéma Eclair s'est distinguée.
Il
Q/G
f
*-
i
LE MIRAGE
Au Théâtre Antique d'Arles une représention doit avoir lieu avec le concours de
grands artistes parisiens. Mais au cours de la dernière répétition un malaise de la « prima
1
f
dona » compromet la représentation de la journée. Alors le vieux musicien Bonal offre à
T\ l'imprésario désespéré le concours de sa fille Ariette, bien qu'elle ne soit pas une artiste de
-?-
+ï
profession. Or voici qu'à l'audition la jeune Arlésienne révèle une voix divine et un admi-
rable tempérament d'artiste. La représentation fut un triomphe. Au banquet offert en
son honneur après le spectacle. Ariette reçoit les félicitations de tous les artistes pour
son succès enthousiaste. Puis, au moment de leur départ, ses camarades conseillent
encore à l' Arlésienne de les suivre à Paris, mais le père s'y oppose toujours. Cependant
Ariette subissait dès lors le mirage du succès. Elle était sans cesse en proie à des
rêveries d'artiste. Un jour qu'elle faisait de la musique avec son père, pour essayer de se
distraire, elle reçut une lettre de la divette Gaby Dablis, son ancienne camarade d'un
jour, qui lui répétait : « écoutez les conseil sincères d'un bonne camarade : le succès vous
attends à Paris où je vois pour vous un très brillant avenir». A force de supplications
et d'argumentations, Ariette finit à décider son père à l'accompagner à Paris pour
réaliser son rêve.
Elle eut le plaisir de se retrouver en pays de connaissances : ses anciens cama-
rades, l'Imprésario, lui firent le plus chaleureux accueil. On s'empressa de la présenter
à l'auteur dont elle devait interpréter l'œuvre grandiose... Bref, au début tout semblait
devoir aller à merveille, mais voici le revers de la médaille. Jalouse de voir donner à
l' Arlésienne le rôle qu'elle devait jouer, la divette Gaby Dablis en conçoit une ardente
rancœur. Et de plus en plus dépitée, cette artiste va essayer de compromettre le
1
r
à
-*■
**
succès de sa rivale. Sous prétexte de la réconforter contre le « trac» professicnnel elle va la
griser avec du Champagne d'autant plus facilement que la pauvrette savourera avec délice
cet exquis breuvage pour ainsi dire inconnu pour elle. Voici l'heure de la représentation :
on entend le régisseur crier : « tout le monde en scène ». Dans les coulisses on se presse,
ou se bouscule, mais où donc est notre « prima dona »? Elle arrive avec Gaby mais
parait un peu surexcitée. Cet état n'inquiète pas outre mesure l'administration qui l'attri-
bue à l'émotion bien juste de la débutante.
Le rideau se lève. Tout va bien, mais soudain Ariette se trouble, oublie ses répliques.
Le public proteste. Ariette surexcitée par le vacarme insulte les" spectateurs. .. Alors c'est
i
f
un bombardement de légumes, un tonnerre de sifflets, qui obligent la retraite de l'artiste
que ses camarades enlèvent de scène pour l'entraîner dans les coulisses. Violents reproches
du directeur et de l'auteur. Riposte énergique du père d'Ariette qui reproche à l'Impré-
sario de ne pas avoir laissé sa fille tranquille au pays. Ariette, dans un éclair de logique
accuse Gaby d'avoir causé la catastrophe, mais on ne l'écoute pas, on la croit trop grise
pour dire la vérité. Pour le coup la brutalité du scandale et ses terribles conséquences pour
la dignité de la pauvre Ariette ont profondément atteint sa laison. Son père la ramène au
pays du soleil et des cigales, au pays natal qu'elle n'aurait jamais dû quitter. Au rêve si
beau succède la triste réalité. La pauvre enfant a de fréquentes crises où sombre sa
raison.
Cependant la coupable Gaby, dévorée de remords, quitte Paris pour venir rôder timide-
ment autour de la demeure de son ancienne camarade, de l'innocente victime de sa jalousie.
Elle voudrait la revoir... pour racheter sa faute. Enfin ! elle se présente au père d'Ariette. Le
vieux musicien hésite à pardonner. Mais avec le concours du docteur, Gaby va tenter de
rendre la raison à la démente en évoquant le souvenir de ce qu'elle a le plus aimé : ses
:*>
débuts aux arènes d'Arles. La dernière crise d'Ariette est funeste à Gaby qui est assez mal-
menée par celle qui revient progressivement à la raison, car cette évocation et les larmes de sa
camarade font la lumière dans l'esprit de la petite Arlésienne. Pourtant, l'affection
attentive de Gaby achève de dissiper le cauchemar. Et celle qui avait put guérir fut
pirdonnée.
Méliage : Q42 mètres. Mot télcg. : Mirage.
Affiches 120 x 160 — 160 x 240
G*
ASSOCIATION
CINÉMATOGRAPHIQUE
AUTEURS
DRAMATIQUES
La Nièce d'Amérique
Comédie de 1S/L. E. RAVET
M. Jacques Talmont, banquier en Amérique, expédie à son frère Gaston, ancien dra-
pier, qui a aux environs de Paris une villa où il passe ses vacances, sa fille Betty pour lui
faire une éducation essentiellement française. Celle ci arrive et saule au coudeces derniers,
d'ailleurs ravis de la recevoir. Mais son tempérament américain reprend le dessus et elle se
livre chez ses hoteset parents à toutes sortes d'excentricités. Les époux Talmont commen-
cent à la trouver mauvaise. Son oncle entreprend alors son éducation mais devant ses trop
nombreuses distractions il prend le parti de lui donner un devoir et aussitôt Betty se met
t
f
à l'ouvrage. Mais elle entend un orgue de barbarie, se met à la fenêtre et voyant une petite
mendiante suivie de son grand-père aveugle, elle lui fait signe de l'attendre, va la chercher,
la conduit à la cuisine et somme la cuisinière de lui donner tout le déjeuner. Elle poursuit
ses dilapidations en achetant et en faisant payer à son oncle mille choses inutiles prises dans
divers magasins. Mais un jour brusquement un coup de théâtre se produit : son oncle se
trouve ruiné par son banquier ! Une dépêche de son notaire l'avise de la catastrophe. Betty
songeuse pense à les tirer d'embarras et écrit à son père à ce sujet. Dès lors elle devient
aussi raisonnable qu'elle a été éperdùment prime-sautière. Son père envoie une grosse
somme aux époux Talmont qui, émus, bénissent ce petit diable dont le bon cœur les a
sauvés de la ruine finale.
-S
Métrage : 204 mètres.
Mot telégr. : Nièce.
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*r
Willy malade... de rire
Ne voulant pas aller à l'école, Willy se dit malade. Mais le médecin lui ordonne une
purge, que Willy ne veut pas seulement sentir! A moins que toute la famille, c'est à-dire
papa, maman, grand-père, grand'mère et les domestiques ne consentissent à trinquer avec
mim
lui. C'est entendu. Or, ce démon d'enfant va verser sa drogue dans le carafon à liqueur et
met de l'eau dans son flacon pharmaceutique. On prévoit alors ce qui va arriver !.. et
pour corser l'aventure, le malicieux baby confisquera la clé des W.-C... qu'il ne rendra que
par peur du commissaire... plus tard ! trop tard, peut-être.
Métrage : 1 82 mètres .
Mot télég. : Rire
Affiches 120 x 160
q*
1
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ECLAIR-COLORIS
L'Élevage de l'Eléphant dans l'Inde
La domestication des éléphants se pratique en grand dans beaucoup de régions de
l'Inde. Ces énormes animaux sont d'une douceur et d'une docilité qui semblent provenir
de ce fait qu'ils n'ont pas conscience de leur force extraordinaire. On tire d'importants
services de ces pachydermes qui peuvent vivre cent cinquante ans, et se reproduisent cou-
ramment en captivité. On prend les éléphants en les chassant dans des enclos, au moven
de rabatteurs. On les dompte par la faim, puis on laisse entrer dans l'enceinte des indi-
vidus domestiques qui ne tardent pas à les calmer et à les rendre moins farouches. Comme
ils aiment beaucoup l'eau, les cornacs qui les conduisent ne leur ménagent pas les bains.
D'ailleurs pendant que leurs bêtes savourent les délices du bain, les conducteurs se livrent
â de plaisants exercices. Ils nous montrent comme il est facile de grimper sur un éléphant,
tantôt en se faisant un marchepied mobile de la patte du complaisant mastodonte, tantôt
en prenant sa trompe comme ascenseur ! Les indigènes ne craignent pas de se coucher sous
les pieds de l'animal tant ils ont confiance d'être enjambés avec précaution. C'est en réalité
une brave bête. — Aussi célèbre-t-on sa popularité en faisant dans le pays un important
commerce de « statuettes d'éléphants « : Oui n'a pas son petit éléphant ?
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SOMMAIRE 1DU N° ÎO
LA MODE SUR LA COTE D EMERAUDE
ITALIE- — 5 e Anniversaire de la J-onda-
tion de la brigade Ancone à Flo-
rence. — Les soldats du 69' et 70' fu-
silliers le fêtèrent joyeusement.
PARIS. — Entente cordiale. — L'Angleterre
nous délègue sa jeune génération pour
apprécier les beautés de la capitale fran-
çaise.
LE HAVRE. — Un record. — Apres 5 jours
de traversée, La Trance, venant de New-
York, entre dans le port.
PARIS. — Une plaie de sable en plein
Palais-Royal. — Avec quelle ardeur
les touts petits goûteut cette délicate atten-
tion administrative.
RIO-de-JANEIR©! — A l'occasion de la récep-
tion du célèbre écrivain français, Paul
ADAM, la brigade de police exécute de
curieux mouvements d'ensemble.
FRANCE. — Les nouvelles « tenues » s'entrai-
nent pour les prochaines grandes ma-
noeuvres.
EGYPTE- — Les ministres ont inauguré le nou-
veau pont de la route de Boulac au Caire.
ENGHIEN - Une Fête sur le Lac. — Tout
Paris applaudit aux ingénieuses combi-
naisons des barques fleuries qui, jour et
nuit, le sillonnèrent.
ETAMPES. — Accident de chemin de
fer. — Sur la ligne de Paris à Orléans,
un train de marchandises déraille et vient
s'abîmer sur la route de Chartres.
RUSSIE. — Comme en France, les courses d'.ui-
tos retrouvent la faveur passée : le dernier
Meeting de Moscou.
HORWICH — Été diluvien : Ce chef-lieu du
Comté de Norfolk a été inondé au point d'être
coupé de toutes communications avec l'ex-
térieur.
St-PÉTERSBOURG. — Exaltation du pa-
triotisme russe. — Le Tsar lui-même
passe en revue les " Potochini " troupes
composées de toutes les classes sociales
PARIS. — Encore Moulav-Hafid ! ! — La
Barbe !... de l'ex-Sultan du Maroc se pro-
mène triomphalement à celle des Parisiens
étonnés. Comment ils auraient du la voir
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69 —
Courrier d'Allemagne
LES DISSIDENTS
Berlin, 4 septembre 1912.
L'Union locale des intérêts cinématogra-
phiques de Hambourg et environs n'approuve
pas, semble-t-il, la constitution du Comité
d'agitation, chargé de défendre l'industrie ci-
némapographique contre les attaques aussi
nombreuses qu'injustes de nos ennemis du de-
hors.
Dans son assemblée du 1 2 août dernier,
par l'organe de son secrétaire, M. Ad. Jensen,
le groupement en question déplore amèrement
qu'en un cas aussi grave, éditeurs et fabricants
« qui, en somme ne vivent que de l'argent
« des exploitants, n'aient négocié qu'avec
(( quelques représentants de la presse spéciale,
« sans se préoccuper le moins du monde ctes
« principaux facteurs de la branche, c'est-à-
« dire des propriétaires de cinémas, qui, en
« fin de compte, régleront la note. »
Il n'appartient pas au représentant du Ciné-
Journal de polémiquer avec M. Ad. Jensen.
Qu'il me soit permis cependant de lui dire
combien il est absurde de vouloir dresser, dans
la branche, une échelle hiérarchique.
Certes, je suis prêt à reconnaître avec lui,
que les exploitants sont indispensables à l'exis-
tence des fabricants et éditeurs de films. Mais
qu'il nous dise donc ce que deviendraient à
son avis les dits exploitants, si les fabricants,
à leur tour, cessaient d'exister.
Ce qui est plus grave, ce sont les inexacti-
tudes matérielles que contiennent les affirma-
tions du secrétaire de l'Union locale de Ham-
bourg. Il est faux qu'on n'ait pas fait appel à
toutes les bonnes volontés. Le programme du
Comité porte la défense des intérêts de tous
lés groupes de la branche, en tant que ces
intérêts particuliers ne sont pas contraires bien
entendu au bien général.
On s'est adressé à la presse pour mener la
lutte, lorsqu'on se fut rendu compte de l'im--
puissance du Schutz verband, organisation cen-
trale des exploitants allemands, à sortir des
petites ambitions corporatives.
L'es résultats obtenus jusqu'à présent par le
Comité sont loin d'être négatifs. N'est-ce rien,
en effet, d'avoir pu arracher aux griffes de la
censure des films frappés déjà d'interdiction?
Est-ce si peu d'avoir su convaincre les cen-
seurs qu'il était hors de leur compétence de
se prononcer sur le titre d'un film, ce point
ressortissant à la loi sur la Presse? Enfr .
n'est-ce pas pour le plus grand bien des ex-
ploitants que l'intervention énergique du Co-
mité a réussi à obtenir de l'autorité supérieure
qu'un impôt inique décrété et prélevé par la
Municipalité de la Ville de Wilmersdorf, près
Berlin, fût rapporté et les montants restitués
aux intéressés.
Ce ne sont pas de maigres avantages. Nom-
breux sont les exploitants qui l'ont compris et
qui ont apporté au Comité non seulement l'ap-
pui moral de leur adhésion, mais encore une
aide matérielle et sonnante.
Nous n'en demandons pas tant à l'Union
locale de Hambourg. Mais que cette organi-
sation cesse du moins ses récréminations et
n'aille point jetant la suspicion et le doute
dans les rangs des combattants, puisque aussi
bien, comme il arrive toujours dans les luttes
économiques, elle sera des premières à profiter
des conquêtes obtenues grâce aux sacrifices et
à l'action des militants.
Les étoiles cinématographiques connaissent
aussi, comme les ténors célèbres, les joies flat-
teuses du triomphe.
Il a été donné dernièrement à Bunny, une
étoile de première... grosseur, l'occasion d'en
faire l'expérience.
Au cours d'un séjour dans la capitale de
l'Allemagne, le sympathique artiste, dont les
traits sont familiers à tous les amateurs de
cinéma, se rendit un soir dans un théâtre de
projection pour assister à la représentation.
On venait de passer un film hilarant de la
Vitagraph.
A peine entré, aussitôt reconnu, Bunny se
vit l'objet d'une ovation folle de la part cl.
public qui, dans son enthousiasme, oublieux
des réalités de poids se mit en devoir de por-
ter son héros en triomphe.
Bunny dut se soustraire par une fuite rapi-
de à ces marques flatteuses, mais un peu dan-
gereuses de l'admiration populaire.
« Le Kaiser en film », tel est le titre d'un
ouvrage en préparation chez l'éditeur Paul
Klebinger.
Le texte qui a été demandé aux personna-
lités les plus compétentes de la branche ciné-
matographique, est illustré richement d'un
grand nombre de photographies extraités de
films connus ou inédits, représentant l'empereur
et la famille impériale. ■
Une édition de luxe sera remise à Sa Ma-
70 —
jesté à l'occasion de son anniversaire, le 27
janvier prochain.
*
Nous relevons sur le Registre du Commerce
parmi les firmes nouvellement enregistrées, la
Film Verleih-Haus, de Robert Muller et C°,
Ritterstrasse, 23, à Berlin.
*
A ajouter à la liste déjà longue des vic-
times du travail cinématographique.
Un accident regrettable s'est produit der-
nièrement à Berlin, au cours d'une prise de
vue dans l'atelier d'une fabrique de films de la
Markgrafenstrasse.
Un artiste du nom de L..., avait à mimer
une lutte corps à corps avec un ours redou-
table. L'animal ayant été parfaitement dressé
dans ce but, les répétitions avaient marché sans
anicroche, quand, devant l'objectif, au moment
où l'appareil enregistreur commençait à fonc-
tionner, L. fit un faux-pas, glissa sur le plan-
cher et tomba entraînant dans sa chute la
lourde bête. La jambe gauche du malheureux
artiste fut brisée en plusieurs endroits.
*
L'extension considérable prise par les af-
faires de la Maison Pathé Frères, en Autri-
che a rendu nécessaire un agrandissement de
ses bureaux. Ceux-ci ont été transférés dans la
Dominikanerbastei, à Vienne, un vaste im-
meuble qui abrita une foule d'entreprises com-
merciales et industrielles.
Les nouveaux locaux de la Maison Pathé
ont été transformés et adaptés à ses besoins
spéciaux par les soins et sur les propres plans
du directeur de la succursale à Vienne, M.
Robert MulJer.
*
Les loueurs autrichiens ont résolu d'augmen-
ter, dans des proportions encore à fixer, les taux
des tarifs de location.
*
**
L'injustice administrative ne connaît plus
de bornes. Un exemple entre mille.
A Reichenberg, les autorités municipales
ont consenti à accorder à deux exploitants la
concession qu'ils demandaient pour un établis-
sement cinématographique, à la condition res-
trictive que, durant la saison théâtrale, les
deux cinémas ne joueraient que jusqu'à 7 heu-
res du soir.
A-t-on jamais vu défendre à un charcutier
d'exercer son métier aux heures où le boucher
du coin ouvre les portes de sa boutique?
\ Hans Bach.
Échos de Partout
Encore un sanctuaire Cinémato-
graphique.
A l'heure qu'il est, il n'existe peut-être pas
de pays en Europe où le cinéma n'ait trouvé
moyen de s'installer en maître dans une église
ou un temple désaffectés.
Voici qu'en Amérique on signale aussi un
fait de ce genre. L'église méthodiste de Ro-
sedale, dans l'Etat de Kentucky, a été trans-
formée en salle de cinéma, et la foule y af-
flue avec beaucoup plus d'entrain que précé-
demment.
Un Comble I
La douane américaine, que l'on ne suspec-
tait pas jusqu'à présent de cinéphobie, vient de
débuter dans cette voie par un coup de maî-
tre.
Qu'on en juge : un éditeur de films amé-
ricains, muni d'appareils et de films vierge»
américains, étant allé faire des prises de vues
en haute mer, sur les côtes et dans les eaux
américaines, a été forcé de payer des droits
d'entrée pour ses films impressionnés — le ta-
rif maximum — sous prétexte que le travail
avait été exécuté par des ouvriers en partie
étrangers.
Cet « en partie » est vraiment délicieux,
presque aussi délicieux que la « chinoiserie >»
cinéphobe de la douane américaine en elle-
même.
Voisinage compromettant.
A Ohama, dans l'Etat de Vebraska, un
cinéma devait être construit sur un terrain
diagonalement opposé à une église. Aussitôt
un toile général s'éleva dans les milieux bien
pensants. Le conseil municipal, convoqué en
réunion extraordinaire, fut appelé à trancher
la question. Il le fit de façon assez spirituelle
en décidant qu'à l'avenir on n'accorderait plus
de licences qu'aux cinémas situés à une dis-
tance minima de 300 pieds d'une église ou
d'un temple, — soit la distance qui, régle-
mentairement chez nous, doit exister entre...
bureaux de tabacs.
En attendant, la construction du Cinéma-
Palace d'Ohama fait de rapides progrès, au
grand désespoir des clergymen de l'endroit.
Plaignons ces pauvres gens!
Rayons X cinématograpglques.
Le docteur Hirsch, chargé du service ra-
diographique au « Bellevue Hospital » de
New- York City, a fait, à ce qu'annonce no-
71 —
tre confrère Moving Picture World, le dé-
pôt d'une invention pour laquelle il demande
un brevet, et qui consiste en un appareil de
prises de vues cinémato-radiographiques, à rai-
son de plus d'une centaine à la minute, ce qui
fait à peu près deux à la seconde.
Cet appareil serait capable d'enregistrer et
de reproduire sur l'écran les moindres pulsa-
tions du cœur, le fonctionnement des reins, du
foie et des poumons.
UN NOUVEAU PROCÈS
contre la PATENTS COMPANY
Le Gouvernement Fédéral a recours
aux Cours Fédérales.
Une requête a été adressée à une Cour Fé-
dérale de Philadelphie, aux fins de faire pro-
noncer la dissolution de la « Motion Picture
Patents C° », fondée sous le régimes des lois
de l'Etat de New-Jersey, ainsi que de la
**" Général Film Company » placée sous le
régime de la législation de l'Etat du Maine.
Tous les fabricants et éditeurs faisant partie
de la « Motion Picture Patents Company »
sont individuellement cités à comparaître.
Comme signataires de la requête, figurent
les District Attorneys des Etats J Unis, MM.
John C. Swartley et James A. Fawler, pre-
mier substitut de l'Attorney général Edwin P.
Grosvenor. Un huissier fédéral a été chargé de
remettre personnellement les citations aux inté-
ressés. Jusqu'ici, aucun des défendeurs n'a été
touché par la citation qui est pour le mois
d'octobre.
'La requête du gouvernement fait ressortir
que, bon an, mal an, de 2.500.000 à 3 mil-
lions de pieds de films sont répartis entre les
exploitants sur toute l'étendue du territoire. Le
gouvernement déclare qu'une somme bien su-
périeure à 1 00 millions de dollars a été enga-
gée dans les différentes branches de l'industrie.
De plus, les défendeurs contrôlent les affaires
dans la proportion de 70 à 80 0/0.
En vertu d'arrangements conclus, prétend-
on entre les défendeurs, tous les brevets rela-
tifs à l'industrie cinématographique ont été
transférés à la « Motion Picture Patents C° »,
et d'autres ont été acquis par cette Compagnie.
Au moyen de cette Compagnie, à laquelle le
gouvernement conteste le droit exclusif de dé-
livrer des licences aux fabricants et aux ex-
ploitants, les défendeurs, aux dires du Minis-
tère public, se sont arrogé le pouvoir de dé-
cider qui serait exclu du marché.
La requête ajoute que, grâce à la Patents
Company, les défendeurs ont acquis la faculté
de décider si de nouveaux Cinémas doivent ou
peuvent être ouverts ou non, ou s'il convient
d'en fermer certains, quoique les défendeurs
ne peuvent faire valoir aucun droit de pro-
priété, ni aucun intérêt dans ces entreprises.
Le gouvernement conteste à la « General
Film Company » le fait d'avoir acquis toute
les entreprises de location du pays, sauf une,
pour le prix de 2.243.089 dollars en espèces
et 794.800 dollars en actions privilégiées.,
Le Gouvernement ajoute que, grâce à des
combinaisons et des arrangements conclus en-
tre les défendeurs, des restrictions et des ob-
structions absolument illégales sont tellement
combinées et enchevêtrées que le fabricant, le
loueur et l'exploitant sont forcés d'employer
toutes les machines protégées par un brevet ap-
partenant à la M. P. P. C. ou de ne se servir
d'aucune.
Un autre grief de la requête gouvernemen-
tale consiste dans le fait que les défendeurs
ont empêché l'importation de films étrangers,
sauf l'autorisation accordée à deux des défen-
deurs d'en importer par petites quantités heb-
domadaires.
Ce procès est considéré par le Ministère de
la justice des Etats-Unis comme l'un des actes
les plus importants accomplis par le Gouver-
nement, en vertu de la Loi Sherman, car il
pose nettement la question et provoque la dé-
termination juridique de ce statut, en corréla-
tion avec les lois régissant les brevets.
Le procès établira la jurisprudence aui dé-
cidera si des corporations et des individus ont
le droit de grouper les monopoles qu'ils détien-
nent du fait des brevets, pour constituer, au
moyen d'arrangements et de combinaisons, un
seul monopole omnipotent.
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Le divin Grosventre 105
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La chaîne d'Or, drame, ail', en coul 466
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L'Elixir de longue vie, coin., aff en coul. 183
La casquette de Bidoni, coin. ail. en coul. 7'.)
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Gavroche et son Concierge, comique.. . lO.'i
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Les Salamandres, scientifique, alliche. . 148
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La nièce d'Amérique, c. sér. A. C. A. I).. 204
Willy malade. . . de rire, com. affiche. . 182
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L'Elevage de l'éléphant dans l'Inde, do. 1 . 105
GALLIA FILMS
Représentant : M. JANIN
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15 Septembre
La puissance de l'amour 77.~>
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Représentant: M. BROCKLISS
23, Rue de la Michodière, PARIS
IMP Films Co Of America
PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE
Betty le Barreur, coin, sport, aff. en coul. 298
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PROGRAMME du 20 SEPTEMBRE
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Jeunes Aveugles, documentaire 10.")
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Un jeune joueur fail le désespoir de sa famille. Son père lui refus
de nouveaux subsides el I engage à devenir sérieux, à se marier.
Précisément, ;hi cours d'une promenade, le père el le lils rencoi
trenl une famille riche où se trouve une jolie jeune fille.
Les jeunes gens se sont plu. Les voici fiancés, bien que le jeune
homme n'aime pas celle à qui il promel bonheur el fidélité.
Au cours du voyage de noces, le jeune époux, qui n'aime pas sa
femme el n'en veut qu'à sa fortune, forme le criminel projet de la
supprimer. Aussi, petil à petit, I lui donne des gouttes de poison.
Le docteur appelé auprès de la jeune femme, qui dépéril de jour
en jour, ne Irouve aucune cause à la maladie. Il interroge le mari el
apprend du domestique que le jeune homme n'a jamais aimé sa femme
el qu'il le soupçonne d'intentions mauvaises.
Notre époux: se seul épié. D'un autre côté, il veul hâter la fin de
son œuvre néfaste, et, impatient d'en terminer, verse loul le contenu du
flacon dans la lasse de tisane que lui réclame sa jeune femme.
•t
La dose csl trop forte. La femme tombe foudroyée, cependanl que
l'assassin, affolé, laisse choir de sa poche le flacon contenant le poison.
Le domestique le ramasse, heureux de pouvoir préciser les doutes
qu'il avait sur le mari de sa jeune maîtresse.
11 court auprès du père de la jeune femme et lui apprend l'épou-
vantable chose. Lorsque sou gendre arrive, plein de douleur et de larmes
hypocrites, le père lui présente le flacon accusateur, pendant que Jean
atteste hautement l'accusation portée contre l'assassin qui s'écroule
aux pieds de son beau-père.
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La Mâchoire décrochée
Comique
A la suilc d'un grand dîner, Monsieur Baud esl invité à faire
entendre su belle voix. Kxcité par les vins lins el le Champagne, il veul
donner à sa voix encore plus de force que d'habitude. Mais, hélas ! il
ne l'anl pas forcer la nature, et Monsieur Baud s'en rend bien compte,
car il vienl <lr se décrocher la mâchoire el il ne peut la refermer.
Le momenl de fou rire passé, toul le monde s'inquiète, car la
mâchoire de Monsieur Baud ne se referme pis.
— \ itè, un docteur! crie-t-on de toutes parts. Le maître de la
science arrive, mais rien n'y fait.
I ii spécialiste, que l'on a envoyé chercher esl égalemenl impuis-
sanl el doil se retirer; un rebouteux prend sa place et, malgré les coups
• le marteau donnés sur la tête <ln pauvre Monsieur Baud, il esl obligé de
s'avouer vaincu. El la mâchoire ne se referme pas !
— J'ai nue excellente idée! propose un farceur, essayons! Qu'on
lasse venir sa belle-mère! La belle-mère arrive, niais .Monsieur Baud ne
bouge pas.
— Introduisez voire doigl dans sa bouche? dil le farceur.
()li! miracle! Pour saisir le doigt île sa belle-mère, la mâchoire
vienl de retrouver toute sa force cl se referme si brusquement que le
doigt a failli être coupé.
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N° 212
14 Septembre 1912
Ciné=Journal
Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique
Directeur : G. DCREAC
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Paraît le Samedi
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La Cinématographie Française
possède enfin sa Chambre de Commerce!
Nous ne serons plus isolés dans
le monde industriel et
commercial.
Ainsi que nous l'avions discrètement
annoncé dans les derniers numéros du
Ciné-Journal, l'industrie cinématogra-
phique, qui cherchait depuis quelques
années une constitution légale englobant
ses diverses spécialités, est enfin parvenue
à former sa Chambre syndicale.
Nos lecteurs savent que le titre offi-
ciel du nouveau groupement a été dépo-
sé ainsi que les statuts et les noms du bu-
reau à la Préfecture de la Seine (n
2859) et que « La Chambre Syndicale
Française de la Cinémato graphie et des
Industries qui s'y rattachent » existe lé-
galement depuis le 10 juillet 1912.
Son siège social est fixé au n" 54 de
la rue Etienne-Marcel à Pans, dans le
confortable Hôtel de la Chambre syndi-
cale de la Photographie.
Le Président de la Chambre syndicale
de la Cinématographie est M. Jules De-
maria. Qu'on me permette, à ce propos,
de rappeller ici une interview parue, dans
le Ciné-Journal du 6 avril, comme la
preuve éclatante que les bonnes idées ger-
ment tôt ou tard pour la plus belle flo-
raison du progrès.
« ... La cinématographie, disait M.
Jules Demaria, me fait actuellement l'ef-
fet au point de vue corporatif, d'une im-
mense armée sans chef dont tous les ef-
forts — fussent-ils excellents — s'épar-
pillent en pure perte. Notre industrie qui
fait vivre tant de milliers d'individus,
dans toutes les classes de la société, qui
perte la responsabilité de tant de millions,
qui fait tant pour la cause du progrès, se
doit une organisation sérieuse et forte.
« L'armée est immense, depuis les
exploitants jusqu'aux fabricants. Les
chefs appelés à la conduire ne manquent
pas. Certains ont fait toutes leurs preu-
ves et leur situation les place au-dessus
de toutes les compétitions. J'ai nommé
MM. Lumière, Pathé, Gaumont, par
exemple, qui pourraient, avec d'autres
— 4 —
collègues, prendre la tête d'un tel mou-
vement.
<( Je vois la solution du problème
dans la création d'une vaste association
corporative, qui comprendrait autant de
groupes que comportent les spécialités de
notre industrie, depuis les constructeurs
d'appareils, éditeurs de films, loueurs,
jusqu'aux représentants de la cinémato-
graphie exploitation.
(( Les bureaux de ces sections seraient
indépendants. J'ai vu, dans une Cham-
bre syndicale voisine de la cinématogra-
phie, les avantages d'un groupement de
cet ordre. Mille questions qui nous di-
visaient ont été réglées ou mises au point
par l'effort de tous les membres de notre
profession. Que ne faites-vous comme
nous? »
Ainsi s'exprimait M. Jules Demaria.
L'eau a passé sous nos ponts. La bonne
parole a fait son chemin et c'est avec
plaisir que nous saluons aujourd'hui
l'avènement de notre éminent collègue
au fauteuil présidentiel de notre premiè-
re Chambre syndicale. Sa présence nous
est le gage des succès futurs et, — puis-
que MM. Lumière, Gaumont et Pathé
ont bien voulu encourager de leur sym-
pathie éclairée les débuts de la Cham-
bre syndicale en acceptant la Présidence
d'honneur, — la voie s'ouvre devant nos
efforts, large et lumineuse. Les échos
des vieilles concurrences n'y seront point
entendus et les « rivalités acerbes des in-
térêts >> n'y trouveront pas de place.
La prospérité générale de notre cor-
poration est engagée dans la vie de notre
Chambre syndicale — qui sera, je l'es-
père du moins — une Chambre d'union
ouverte à toutes les volontés loyales et à
toutes les intelligences commerciales dé-
sireuses du bien collectif.
Longue vie et joie à l'œuvre qui vient
de naître!
G. DUREAU.
RÉUNION de la CHAMBRE SYNDICALE
Samedi dernier, 7 Septembre, la CHAMBRE
SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉMATO-
GRAPHIE et des Industries qui s'y rattachent,
a tenu sa deuxième réunion préparatoire, an
siège social qu'elle a choisi : ^4, rue Etienne-
Marcel, à Paris.
M. Jules DEMARIA. Président de la
' CHAMBRE SYNDICALE ", a fait part à l'As-
semblée des démarches qu'il a faites pendant
le mois d'Août relativement à l'organisation
de la nouvelle Chambre.
Il résulte de ses déclarations que la
" Chambre Syndicale française de la Ciné-
matographie " compte d'ores et déjà comme
Présidents d'Honneur :
MM. Auguste et Lonis LUMIÈRE,
de Lyon ;
Charles PATHÉ ;
Léon GAUMONT.
Ces personnalités qui représentent si hau-
tement l'industrie cinématographique fran-
çaise, ont bien voulu assurer M. DEMARIA
de toute leifr sympathie pour l'œuvre qui vient
de se créer dans l'intérêt de la corporation.
La constitution du Bureau de la Chambre
Syndicale est presque entièrement terminée,
mais ne sera définitive qu'après une nouvelle
réunion. Elle sera portée à la connaissance
des intéressés dans notre prochain numéro,
mais nous pouvons dès maintenant déclarer
que le Bureau ccmprend les représentants
les plus autorisés des grandes spécialités
de la Cinématographie : Editeurs de Films,
Loueurs et Directeurs de cinémas-théâtres,
ainsi que des Constructeurs.
L'Assemblée a pris connaissance de plu-
sieurs demandes de renseignements et de
demandes d'arbi rage émanant du Tribunal
de Commerce ; de plus, elle a décidé d'adres-
ser à tous les Membres de la corporation
par la voie de lu Presse cinématographique
(" Ciné-Jcurnal ", — " Courrier Cinémato-
graphique " — " Jinéma " et " Cinéma-Re-
vue " une demai.de d'adhésion, à laquelle se-
ront joints un extrait des statuts et la liste
définitive du bureau de la nouvelle chambre.
Après examen de différentes questions
d'ordre général, la " Chambre Syndicale " a
décidé de se réunir dans les premiers jours
de la semaine prochaine.
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BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT
SOCIÉTÉ CINÉS
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£iV PATURE AUX LIONS
Drame
Le lieutenant Alexandre est devenu amoureux d'une actrice de cirque,
Cléa la dompteuse.
L'amant de celle-ci, le dompteur Antoine, s'aperçoit qu'elle n'est pas
indifférente aux avances du lieutenant; il en devient très jaloux.
Cléa et Alexandre doivent prendre un rendez-vous. Le clown de la
troupe propose au dompteur Antoine d'épier les deux amants et de lui
rapporter ce qu'il verra. Antoine accepte et défend à Cléa de sortir du
cirque. Elle est désespérée. Le clown, faisant semblant d'être ému par la
douleur de Cléa, capte ainsi sa confiance et lui offre son aide.
Cléa, croyant à la sincérité de l'artiste, lui confie pour Alexandre
un billet dans lequel elle lui donne un rendez-vous pour la nuit au cirque.
Naturellement le dompteur en est informé.
Le lieutenant Alexandre reçoit le billet et, la nuit venue, il va au
rendez-vous. Cléa, pressentant un malheur, veut à tout prix rencontrer
Alexandre; mais elle est saisie, bâillonnée et liée à une colonne du cirque.
Pendant ce temps, le clown invite Alexandre à l'attendre dans l'in-
térieur du cirque; il le laisse seul.
Tout à coup Alexandre recule terrifié: les lions, qui viennent d'être
mis en liberté, s'avancent, prêts à se jeter sur lui. Ils le tiennent mainte-
nant sous leurs griffes et le mutilent effroyablement.
Cléa, folle de douleur, assiste à cette scène, terrifiée et impuissante.
Le lendemain, les autorités sont appelées par le dompteur. Celui-ci ex-
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BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT
HEPWORTH
LE COUVRE=FEU
Drame
C'était à l'époque des guerres de Cromwell.
Basile, jeune officier, est fait prisonnier; jugé par la cour martiale,
il est Condamné à être pendu à l'heure du couvre-feu.
Bessie, sa fiancée, qui s'est faite infirmière pour pouvoir le soigner
s'il était blessé, est au 'désespoir et cherche en vain par quel moyen elle
pourrait le sauver. Elle supplie naïvement le vieux sacristain de ne pas
sonner le couvre-feu ce soir-là, espérant ainsi gagner du temps, mais le
fonctionnaire, vieux soldat, ne connaît que sa consigne, et, après le service
du soir, il se dispose à sonner le couvre-feu, qui sera le glas funèbre de
Basile.
Sans savoir au juste ce qu'elle Va faire, Bessie s'est glissée dans le
haut du clocher; elle arrive dans la chambre de la grosse cloche alors que
le battant commence à se mettre en branle. Elle le saisit et se pend après.
A toute volée la cloche s'ébranle et ne donne aucun son, sans que le
sacristain s'en doute, car il est sourd. Quand il juge la besogne accomplie,
la cloche avec son battant humain s'arrête. Bessie s'écroule sur le sol, les
mains ensanglantées; mais, toujours courageuse, elle se relève. Dans le
lointain, elle aperçoit une escorte, c'est Cromwell, que l'on attend. Elle
court à sa rencontre, se jette à ses genoux, le supplie pour celui qu'elle
*
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
aime. Attendri par la vue de ses mains meurtries, par sa jeunesse et la
confiance qu'elle lui témoigne, il se dirige avec elle vers la potence et
déchire l'arrêt de mort de Basile, que le prévôt, impatient, avait déjà
attaché à la machine de mort.
Longueur 306 mètres — Affiches en Couleurs.
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LE VIEUX MEUNIER
Pathétique
Dans un coin perdu de la pittoresque campagne bourguignonne vi-
vaient, il y a quelques années, le vieux meunier Dupin et sa fille Louise,
jeune fille d'une grande beauté. Les affaires marchaient, ils vivaient heu-
reux, jusqu'au jour où M. Bcntemps, un financier parisien, le roi de la
farine, voulut posséder le moulm de Dupin. Il envoya son fils entamer des
négociations, que le meunier repoussa tout net.
A son retour, M. Bontemps, furieux de Véchec de son fils, se rendit
lui-même en Bourgogne et ne fut pas plus heureux. Il décida de ruiner
le meunier têtu, en installant en face de chez lui un autre moulin.
Une fois son projet mis à exécution, il ne tarda pas à comprendre
que, même en voie de se ruiner, le meunier ne céderait pas.
Comment donc n'y a-t-il plus qu'un moulin maintenant? C'est une
histoire charmante que nous réservons au film de vous conter.
Long. 312 met. Virage 31 fr. 20. — Affiches en couleurs
MAORILAND
Plein air
Ce film 'donne une idée des merveilleux paysages de ces îles au climat
enchanteur.
Après quelques vues des bords du lac, on voit apparaître les sources
chaudes et les boues en ébullition de Yellowstone. Quelques danses indi-
gènes complètent ce sujet, d'une photographie impeccable.
Longueur : 98 mètres. — Virage 9 fr. 80
% £
!
— —
La Dame flejfiez Itaxinfs
Faire d'un vaudeville parisien, signé Fey-
deau, un film cinématographique assez heureux
pour qu'il ne soit pas une injure à notre joyeux
auteur, à son talent, à ses succès, à sa réputa-
tion, n'était pas une mince entreprise.
L'excellente Société A. C. A. D. (dans
Académique il y a déjà A. C. A. D.) s'est
parfaitement acquittée de cette tâche dont
MM. Chautard et Agnel ont été avec, une
troupe vaillante, les bons artisans.
Tous ont su, grâce à une connaissance déli-
cate des besoins cinématographiques et à une
expérience théâtrale consommée, nous servir
une oeuvre réjouissante, profondément impré-
gnée de l'esprit alerte qu'on respire sur les bou-
levards et de la franchise bon enfant, un peu
crue, un peu rapide d'expression, que le public
aime trouver sur l'écran.
Les ficelles d'un vaudeville à la Feydeau
ne sont pas très simples et beaucoup de ciné-
matographistes se demandaient comment on
pouvait les « traiter » devant l'objectif. Tout
le monde est rassuré. L'intrigue des scènes af-
folées que traverse la môme Crevette ou Petit-
pont revit avec une clarté intense dans le film
de VA. C. A. D. et les rares spectateurs qui
ne connaissent pas la Dame de chez Maxim s
seront, comme ceux qui l'ont applaudie jadis et
naguère, secoués du même rire bienfaisant.
N'est-ce pas dire que le but des metteurs en
scène est pleinement atteint et que les interprè-
tes de cette grande « joyeuseté » méritent tous
les compliments. Il fallait qu'ils fussent gais :
ils 1 ont été, sans dépasser les limites où pou-
vait naître la grivoiserie. De la fantaisie! Ils
en ont semé à pleines mains, j'allais dire à
pleines jambes, me souvenant que la môme Cre-
vette en joue avec une virtuosité pleine de
charme, sous les traits de Betty Dausmond.
Morel a réussi un Petitpont d'une bouffonnerie
très vraie, en artiste qui cherche dans la vie ses
meilleurs effets comiques et sait très bien qu'au
cinéma les gestes suppléent aux mots. Madame
Nazaire est une Madame Petitpont d'un mysti-
cisme loufoque des plus réjouissants et ses toi-
lettes sont d'un art parfait César. — le ba-
layeur — a fait une magistrale composition
de son rôle épisodique en nous offrant une
silhouette très fortement caricaturée — et très
artiste. L'ensemble se complète avec un rare
bonheur grâce au talent de Mlle Sylvaire
(Clémentine) , ingénue et plaisante, de MM.
Duquesne, très « général », familier, solennel
et humain, ainsi que de MM. Saudreau (Mont-
gicourt) , Rimbert (le duc) et Leclercq (le lieu-
tenant) .
Donc, honneur à tous les braves de ce vau-
deville cinématographique en qui revivra long-
temps le succès de la môme Crevette, dame de
chez Maxim's, ressuscitée par l'A. C. A. D.,
— des films Eclair, décidément très en forme.
Labobine.
Un Dernier Mot
M. Casanovas Arderius, nous adresse de
Barcelone, la lettre suivante :
Cher Monsieur,
Afin de clore la discussion sur l'état du
marché espagnol je vous prie de bien vouloir
insérer dans votre journal la réponse aux de-
mandes qui m'ont été faites.
« Puisque M. Costa, directeur de l'ancienne
revue La Cinematografia Espanola, qui a
cessé de paraître, il y a plus de six mois, me
demande des renseignements qu'il n'a pu avoir
malgré son voyage à Madrid et bien qu'il soit
du métier, il est vrai depuis quelque temps seu-
lement, je me fais un véritable plaisir de les lui
fournir afin que les lecteurs du Ciné Journal
se rendent compte du véritable état actuel du
marché cinématographique en Espagne.
« Parmi les cinémas qui ont plus de 1.500
places, je citerai quelques-uns qui travaillent
en ce moment :
Cinéma Imperio, Atocha, 115;
Coliseo Impérial, Concepcion Jeronino, 8 ;
Trianon Palace, Alcala.
« Parmi les maisons de location impor-
tantes j'indiquerai :
Pathé frères;
Caumont;
Cinès;
J. Curgui;
Cox ]} Ca;
J.-M. Bosch;
A lu j es;
Baixas;
Médina, Colas J) Cordo;
J. Marin, etc., etc.
« Quant aux renseignements que j'ai fournis
sur les sorties de Barcelone pour l'Amérique
du Sud, je n'ai fait que citer ce qu'écrivait la
revue Cinéma de Rosario de Santa Fé.
« Ayant répondu à tout ce qui m'a été
demandé, je considère ma mission terminée et
cette polémique complètement terminée. »
En vous remerciant à l'avance de votre ama-
bilité, je vous présente, cher Monsieur, mes
bien sincères salutations.
PROCHAIN F ME NT
as m
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
plique, le clown affirmant son témoignage, que la mort du lieutenant est
due à une imprudence inexplicable; les autorités, convaincues de la vérité
de ses dires, s'apprêtent à se retirer. Cléa, ne pouvant plus se contenir,
s'écrie en désignant Antoine: « C'est lui l'assassin, c'est lui qui l'a fait
déchirer », et en pleurant se jette sur le corps mutilé du lieutenant.
Antoine, dans un mouvement de rage, veut se précipiter sur elle
pour se venger de sa dénonciation, mais il est saisi à temps par les agents,
qui le mettent en état d'arrestation.
Long. 588 met. — Virage 46 fr. — Superbes Affiches en coul.
Mot Télégraphique : PASTO.
LES DROITS DU PASSE
Pathétique
Un vieil artiste, Antoine, seul et fatigué, avance péniblement par
l'âpre chemin. Mais en route il tombe, harassé et mourant de faim.
Un monsieur compatissant le rencontre et le conduit à l'hospice de
la mendicité, où il sera restauré et logé.
L'infirmier lui apporte l'uniforme des pensionnaires dont il devra se
revêtir. A la vue de cette livrée, Antoine songe au passé qui a été si glo-
rieux pour lui. Il se rappelle les temps heureux de sa jeunesse, ses amours.
Jadis si fêté, si choyé, Antoine pourrait-il supporter la honte de
tomber au rang des indigents ? Non, et plutôt que de subir cette dé-
chéance morale, il préfère partir; et encore plus faible, il reprend l'ancien
chemin vers l'inconnu!
Long 185 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 14 fr. 30
Mot télégraphique : PASSATC.
TONTOLINI INVULNÉRABLE
Comique
Une bohémienne donne à Tontohni une petite bouteille qui contient
la liqueur qui rend invulnérable. Pour lui prouver la véracité de ses dires,
elle lui donne un coup avec un coutelas, mais cet instrument se brise sans
lui faire aucun mal.
Chez une 'Jame, au moment où il est agenouillé à ses pieds, le mari
survient. Il tire deux coups de revolver sur Tontolini, mais ce dernier,
indemne, restitue les deux projectiles au mari, ahuri, et il s'en va, souriant.
Pour avoir défendu un enfant, Tontolini a un duel avec un vieux
militaire, mais l'épée se courbe sur sa poitrine.
%
VA
BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT
Des soldats font des épreuves de tir au canon; Tontohni saute de-
vant la pièce; le boulet le frappe au dos et rebondit dans le canon, qui
recule vertigineusement.
On met Tontohni dans un tonneau, que l'on fait tomber d'un rocher.
Parmi les débris il sort sain et sauf, laissant émerveillés et surpris des mi-
neurs qui travaillaient par là.
Mais la liqueur n'avait pas prévu « les soufflets et les égratignures ».
Tontohni sent bien ceux qu'il reçoit de deux grisettes ennuyées de son in-
sistance à les suivre.
Long. : 215 mètres. — Affiches en couleurs.
Mot Télégraphique : INVULNERATC.
L'ENGIN
Comique
Aristodème s'aperçoit que sa maison est pleine de souris! Quelques
jours après, il reçoit en cachette une petite caisse qu'un ami lui adresse.
En raison du mystère entourant cet envoi, deux citoyens ont vite
fait de créer une légende, et bientôt de nombreuses personnes suivent
Aristodème. Effrayé, il abandonne la caissette et s'enfuit.
Les curieux, croyant qu'il s'agit Je quelque engin infernal, font ac-
courir les autorités, mais personne n'a le courage d'ouvrir la caisse.
A la fin les pompiers arrivent. La caissette ne renfermait qu'un chat!
Longueur 148 m. — Virage 12 fr. 30. — AfLche en couleurs
Mot Télégraphique : DINANUSE
LES PLUMES DE PAON
Comédie
Fleurette aime Armand, qui désirerait l'épouser ; mais le jeune
homme est pauvre.
Un ami de la famille de Fleurette vient un jour lui rendre visite et
elle en profite pour lui expliquer son ennui.
L'ami fait semblant d'être dans l'impossibilité absolue d'acquiescer
à la demande de Fleurette, mais avant de partir et pour lui faire une sur-
prise, laisse mille francs sur un meuble.
Armand, qui a tout vu, s'empare du billet et l'offre à Fleurette tout
comme si c'était à lui.
Mais Fleurette s'aperçoit bientôt de la supercherie. Elle téléphone
I "T &
BULLETIN HEBDCMAEAIRE AUBERT
à Armand, rentré chez lui, que le billet est faux et qu'il doit en rapporter
un autre. Armand est désespéré. Il doit engager au Mont-de-Piété des
bijoux pour pouvoir réunir la somme nécessaire. Mais lorsqu'il la donne
à Fleurette, celle-ci lui révèle qu'il ne s'agit que d'une agréable vengeance,
et elle lui dit: « Une autre fois, tu te souviendras qu'il ne faut jamais se
revêtir des plumes de paon. »
Longueur 225 met. — Virage 18 fr. 60. — Aff. en couleurs
Mot Télégraphique : PAVONE.
SUR LES BORDS DU LAC SAÏÏADINO
Plein air
Longueur 64 mètres. — Coloris 15 fr.
NOR DISK FIL M
NINA
La Traite des Blanches. ^ IIP Partie
La représentation au music-hall « Scala » est finie. Devant le théâ-
tre le lieutenant Thompson attend son amie, la jolie chanteuse Nina. Il
n'est pas de bonne humeur, car le lendemain il doit s'embarquer sur le
torpilleur Y Aigle, et qui sait quand ils se reverront. Le lendemain,
M. Thompson part, et Nina, qui est obligée de pourvoir à l'entretien de
*
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
sa vieille mère, se rend chez son directeur pour renouveler son contrat
pour un mois encore. Mais comme ils n'arrivent pas à s'entendre sur les
conditions, le contrat n'est pas renouvelé. Alors Nina demande par la voie
des journaux un engagement au music-hall Empire, à Sair.t-Pétersbourg,
et au bout d'une quinzaine le contrat est conclu; elle part pour Saint-
Pétersbourg, le coeur gros, parce qu'il lui faut quitter sa mère, mais con-
tente de la perspective d'un gros bénéfice.
Au quai de Saint-Pétersbourg, l'agent, M. Cohn, homme d'une
mine qui n'est pas pour inspirer confiance, attend Nina, qui cependant
n'hésite pas à le suivre, d'autant plus qu'il se montre très correct vis-à-vis
d'elle. Hélas, elle ne tardera pas à comprendre qu'il n'est pas celui pour
qui il se donne. En effet, il n'est pas imprésario, mais agent au service de
la traite des blanches, et la maison où il a conduit Nina est une des mai-
sons publiques les plus mal famées de la ville. Pauvre petite Nina. Elle
doit passer par des épreuves bien dures. Les lettres qu'elle écrit à sa famille
sont saisies et brûlées, et la vieille mère, laissée seule là-bas, pleure de
n'avoir pas de nouvelles de sa fille. C'est alors qu'elle a l'idée de s'adres-
ser au lieutenant Thompson, qui est stupéfait d'apprendre que Nina a dis-
paru. Heureusement, le torpilleur YAigle touche quelques jours après à
Saint-Pétersbourg, et, à peine débarqué, le lieutenant s'empresse d'aller
trouver le chef du music-hall « Empire » pour obtenir des nouvelles de
Nina. Mais ce monsieur ne connaît personne de ce nom, et M. Thompson
comprend maintenant qu'elle doit être tombée entre les mains de quelque
malfaiteur.
Le soir, les officiers russes invitent leurs confrères à voir Saint-Pé-
tersbourg de nuit, et bien que M. Thompson ne soit pas disposé à s'amuser,
il les suit dans l'espoir de découvrir la trace de Nina; en effet, les offi-
ciers entrent par hasard dans la maison où Nina est emprisonnée. Nina
«est hors de joie en revoyant M. Thompson, et ils conviennent qu'elle s'en-
fuira avec lui pendant la nuit; mais Cohn, qui a assisté à l'entretien entre
Nina et Thompson, empêche leur projet de se réaliser et se prépare à quitter
la ville avec Nina. Malheureusement, il perd un des billets pour le vapeur,
et ce billet sert à mettre la police, alarmée par M. Thompson, sur la piste
du coquin, qui est attrapé et arrêté au moment où il met pied à bord du
transatlantique, accompagné de Nina, qui se jette avec joie dans les bras
de son ami.
Peu de temps après elle rentre chez sa chère mère, et toutes les deux
se consolent vite de la mésaventure, en se disant que tout est bien qui
finit bien.
Long. : 660 met. — Virage fr. 45.20 — 2 Affiches en couleurs
âÊ£^
m-
2K
— /
Échos de Partout
La Maison des films du Polichinelle, qui
s'efforce de conquérir sur le marché la place
prépondérante qui lui revient, a eu l'inspira-
tion heureuse de confier sa représentation en
Autriche, à M. Henri Meger, Cloredogasse,
3, à Vienne.
*
Nous lisons dans notre confrère espagnol
El Cine que des bruits fâcheux courent an ce
qui concerne le « Syndicat des Exploitants
Cinématographique de Catalogne », de créa-
tion tout à fait récente.
Il paraît que plusieurs des personnalités in-
fluentes qui ont le plus contribué à la forma-
tion du syndicat ont décidé, de façon irrévo-
cable, de se retirer.
Des divergences sont nées du fait que les
syndicalistes n'ont pu se mettre d'accord sur
1 unification des prix d'entrée dans les cinémas.
Il faut espérer que les choses s'arrangeront
et que le syndicat devienne florissant .
Un Concours Mondial.
Notre confrère, le Daily Mail a la spécialité
des grands concours et de l'organisation
d'épreuves richement dotées. La dernière du
genre consiste dans un concours général de
photographie, dit « de Vacances » et doté
de 25.000 francs de prix en espèces. Il s'agit
de fournir des instantanés relatifs aux distrac-
tions et aux jeux auxquels on s'est livré pendant
ses villégiatures. Il paraît que, de toutes les
parties du monde, depuis la Norvège jusqu'à la
Tasmanie, de Pékin jusqu'aux Antilies, les
envois ont afflué.
C'est un bon petit coup de fanfare pour les
marchands de plaques et de papiers, qui doi-
vent bénir le Daily Mail, car certains concur-
rents, qui ont envoyé par douzaines des ins-
tantanés différents ont certainement dû, pour
cela, faire des dépenses légèrement... supplé-
mentaires?
Le Cinéma à la rescousse des
Mormons.
Les Mormons viennent d'inaugurer une très
active campagne de propagande dans tous les
Etats de l'Est de l'Union nord-américaine, et
ils se servent, pour mieux faire valoir leurs
arguments et les rendre plus persuasifs, du
cinématographe, qui projette, au cours de leurs
conférences, sur l'écran, toute l'histoire et les
phases de l'existence des Mormons depuis sa
naissance jusqu'à nos jours.
C'est M. Lawrence W. Richards ,1e pré-
sident du corps des Anciens de la « Confé-
rence de Massachussett o qui a pris en main
l'affaire, pour laquelle on a dépensé plus de
250.000 francs jusqu'à présent. On pense
consacrer un million à cette œuvre de propa-
gande, et si avec ça les Mormons ne font pas
de nombreux prosélytes, il y aura décidément
à désespérer du cinéma et de ses vertus per-
suasives.
L'Éducation Artistique par îe Ci'
nématographe.
Les applications du Cinématographe sont
infinies, c'est une affaire entendue. En voici ce-
pendant une nouvelle qu'on ne connaissait pas
encore. Elle a été mise en pratique par Miss
Irène Fenwick, une charmante et talentueuse
actrice américaine.
La jeune diva a imaginé, en effet, de se
faire cinématographier au cours des répétitions,
après quoi elle fait projeter sur l'écran ses
propres faits et gestes qu'elle est à même de
juger et de critiquer, pour les modifier selon
que le besoin s'en fait sentir.
Grâce à ce système de self-critique, Miss
Irène Fenwick est à peu près certaine d'acqué-
rir, dans l'exercice de son art, une rare perfec-
tion.
Il n'y a rien de tel que de se voir soi-même
en tram de mal faire, pour vous inciter à vous
corriger, n'est-ce pas?
Le Cinéma et la Police.
La police de New-York vient, à son tour,
d'adopter la collaboration du cinématographe
pour la découverte des grands criminels.
Tout récemment un fameux bandit était
parvenu, on ne sait encore trop comment, à
s'évader de la célèbre prison des Tombs.
Des indices, à peu près certains, ayant per-
mis de supposer que le convict n'avait pu quit-
ter New- York, son portrait fut projeté dans
tous les cinémas, sur l'ordre de la police.
N'est-il pas curieux de voir le cinéma deve-
nir un auxiliaire précieux et apprécié de ceux
qui lui font la guerre avec un acharnement di-
gne d'une meilleure cause?...
Les Chœurs au Cinéma.
Le propriétaire du « Towers Hall », à
Bradford (Angleterre) , a trouvé un nouveau
moyen de corser ses attractions.
Voici ce qu'il imagina : « Ayant mis à son
piogramme le film de la découverte du Nou-
veau-Monde, par Christophe Colomb, il dé-
cida d'engager un choeur de cinquante choris-
tes mâles, pour accompagner de chants de cir-
* &^
Filn
POUR 3
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14, Rue Chauveau et 49, Rue de Chézy
NEUILLY=SUR=SEINE
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'Art Cinématographique Français
1U
constance, la projection des différentes scènes
de ce film déjà sensationnel par lui-même.
Il va sans dire qu'un orchestre complet ac-
compagnait les choeurs.
Mais, non content de cela, le directeur
offrit un prix de une guinée, soit 26 fr. 25 pour
la meilleure description du film, que fournirait
un élève des écoles élémentaires de Bradford. ..
Au fond... cette guinée offerte à propos, ne
serait-elle pas appelée à faire beaucoup, beau-
coup de petits?...
La Propagande as* Se Cinémato-
graphe.
A plusieurs reprises nous avons signalé l'ini-
tiative de certains pays, de nombreuses régions
ou villes, qui ont fait appel aux bons offices du
cinématographe pour faire, au loin, œuvre de
bonne et utile propagande.
En Amérique, ce système tend à se généra-
liser. C'est ainsi que tout dernièrement, les cités
de Lansing, Kalamazoo et Battle Creek, dans
l'Etat de Michigan; Spnngfield, Kankakee et
Jobiet, en Illinois; Elkart et Goschen, en In-
diana; Oshkosk, Marinette, Manitowoc et Me-
nominee en Wisconsin, ont conclu des traités
avec une grande maison d'éditions américaines
pour une série de prises de vues destinées à agir
efficacement en faveur de l'immigration dans
ces centres.
tinte is FJZonney !..
Il exitse à Hull une très importante fonde-
rie, qui reçoit la visite de nombreux et fréquents
visiteurs de marque, à la disposition desquels
il faut naturellement mettre un guide compé-
tent, pour les piloter dans les usines.
On ne peut, naturellement, charger de ce
rôle un simple gardien ou garçon de bureau,
et il faut distraire de ses occupations, aussi
sérieuses que coûteuses, un ingénieur ou, à dé-
faut, quelque employé supérieur.
D'où perte de temps onéreuse.
Afin de couper court et de remédier à cet
inconvénient, les directeurs de la fonderie,
MM. Rose, Downs et Thompson ont eu l'idée
de faire « filmer » tous leurs services sans
exception.
Un salon a été aménagé en salle de projec-
tion, avec tout le confort et l'élégance requis
et désormais, lorsque des visiteurs se présente-
ront, on les installera commodément dans des
fauteuils somptueux, d'où ils pourront, sans la
moindre fatigue, voir défiler sur l'écran, là for-
midable organisation qu'ils étaient venus exa-
miner, sans qu un détail puisse leur échapper.
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NOTES D'AVANT-PREMIKRE
Le Droit d'Aînesse
La Société Eclair nous donne en Le Droit d'Aînesse la matière d'une excellente
pièce cinématographique. C'est un beau drame de famille, épouvantable dans sa simplicité
et à cause de sa simplicité même. La thèse est fondée sur l'influence atavique du droit
d'aînesse sur l'esprit d'un jeune comte, chef d'une famille vivant en plein xx e siècle, et
opposera à certains moments, surtout au dénouement, le gros bon sens et la simple noblesse
de cœur des gens du peuple aux mœurs complexes, aux idées conservatrices, à l'intelligence
perturbée d'un châtelain de noblesse authentique. On sait bien que ce droit d'aînesse
tendait à empêcher la division de la propriété en même temps qu'il conservait l'unité et la
richesse dans les grandes familles, mais que d'abus ne commit-on pas en son nom! ce
principe qui avait force de loi parait remonter à la plus haute antiquité, puisque l'histoire
d'Essau et de Jacob avec leur plat de lentilles atteste le premier conflit familial de ce genre
chez les Hébreux. Cette odieuse coutume dont on trouve quelques traces en Egypte et en
Grèce, que l'historien Tacite a constaté chez les Germains, mais qu'on ne retrouve pas dans
la législation romaine, grandit en France avec la Féodalité et ne disparut qu'avec la Révo-
lution Le « sang bleu » qui fait encore battre le cœur de certains descendants de la vieille
Noblesse est presque toujours le même que celui qui circulait dans les veines de leurs
Seigneurs ancêtres du moyen âge. Le vent souffle en bourrasque dans leur poitrine et à
toutes les époques les mêmes tempêtes causèrent les mêmes désastres. Oui peut le mieux
peut le pire: nous le voyons ici par ce qui se passe dans ce monde essentiellement hono-
rable, exposé à des crises de cruauté atavique, tout en étant aussi capable de donner
l'exemple de plus belles vertus d'héroïsme et de désintéressement. Sans doute l'argent est
un de ces mobiles auxquels la pauvre humanité obéit aveuglément et qui fait commettre
des crimes au plus grand seigneur comme au plus infime roturier. D'ailleurs dans la Société
ainsi que partout, les extrêmes se touchent : quand une passion violente, de quelque nature
qu'elle soit, s'est emparée d'un cerveau humain au point d'en faire une cervelle de brute,
que le criminel soit le plus pur aristocrate ou le pire voyou ; le crime sera mèmement
spontané ou prémédité et perpétré. Dans le roman que nous voyons se dérouler sur l'écran,
la jeune et sympathique victime est la jolie Solange de Coudreux que son frère Guy va
supprimer du monde par une inique séquestration, parce qu'il a peur qu'elle se marie avec
l'ingénieur Marc Lambert. Et la comtesse de Coudreux, leur mère, subissant les préjugés
de sa caste et l'autorité tyrannique de son fils, n'accuse pas un seul mouvement de com-
passion maternelle à l'égard de la pauvre jeune fille. Aussi avec quel plaisir verra-t on
lyncher ces gens-là par les braves paysans qui. à l'instigation d'une vieille servante du
château, viendront secourir la malheureuse recluse ! Combien de larmes d'attendrissement
vont couler au spectacle édifiant qui nous montre la victime implorant la clémence du
magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bouireaux !
Ce drame d'une haute portée philosophique est talentueusement interprété par les
Artistes de la maison Eclair et vaudra un succès de plus à cette sympathique « marque».
LE MONITEUR.
J
*e
Le Droit d'Aînesse
Depuis la mort de son père, le jeune comte Guy de Coudreuxest le chef d'une famille
où l'on a le culte exagéré du droit d'aînesse: la famille se compose de Mme de Coudreux,
mère de Guy, du comte Guy et de sa sœur Solange. Si cette dernière eût voulu entrer
dans les ordres, ses parents auraient été débarrassés d'une grave inquiétude, car sa fortune
ne serait pas sortie delà famille, mais telles n'étaient point les idées de la jeune fille et on
lui en tenait injustement rigueur. Mlle de Coudreux rencontrait en effet souvent l'ingénieur
Marc Lambert qui dirigeait des travaux dans la région. C'était un bien sympathique garçon.
Ces jeunes gens se plaisaient mais n'osaient s'engager aussi vite qu'ils l'eussent désiré dans
une aventure matrimoniale.,, parcrainted'un refus de la part des aristocrates intransigeants
qu'étaient les de Coudreux.
Ne voilà-t-il pas qu'un jour le notaire vient annoncer aux de Coudreux que Solange
fait un gros héritage d'une parente éloignée. Cette nouvelle ne contribua pas peu à aug-
menter les angoisses de la famille : Si Solange se mariait jamais. . . la fortune serait
divisée. Cependant il arrivait souvent qu'après son travail, Marc rejoignait Solange et
les deux amoureux faisaient dans les bois une poétique promenade en harmonie avec leurs
sentiments de respectueuse amitié. Il arriva qu'une fois ils rencontrèrent une troupe
gouailleuse d'ouvriers et de paysannes que l'ingénieur tança convenablement. Mais ces
individus, irrités du blâme que l'ingénieur avait infligé à leur insolence, écrivirent une
lettre anonyme au frère de Solange : « Monsieur le comte, nous avons l'honneur de vous
avertir que votre sœur ébauche, avec un petit ingénieur de la région, une idylle peu hono-
rable pour votre famille si aristocratique... » A cette lecture la fureur souleva l'àme fièredu
châtelain, qui fit partager à sa mèresa violente colère. Tous les pires instincts des seigneurs
de la féodalité se réveillèrent dans le cœur du comte, qui gronda sévèrement sa jeune sœur.
Mais Solange et Marc étaient trop amoureux pour être prudents. Ils recommencèrent
leurs innocentes entrevues. . . et se laissèrent surprendre par le comte Guy. De retour au
!
château, Solange affronta une scène terrible et ses parents la contraignirent violemment à
écrire à l'infortuné Marc une lettre de rupture ainsi conçue : « Mon cher Monsieur Lam-
bert, je suis obligée de partir pour un long voyage avec ma famille ; mon frère ne consen- .
tira jamais à notre mariage. Je vous supplie d'oublier celle qui vous dit : adieu. Solange. » A
■t
*f.
Le comte Guy, dans sa colère, avait conçu un projet odieux qu'il ne devait pas tarder à
mettre à exécution : prétextant un long voyage, la famille de Coudreux congédia tous ses
domestiques, puis quitta ostensiblement le château . . . , mais revint subrepticement à la
tombée de la nuit par une porte dérobée du parc. Le martyre de la pauvre Solange va
commencer : elle sera séquestrée en dépit de ses supplications et de ses larmes. « Pour le
monde, Solange de Coudreux n'existera plus ! »
Quelque temps après, les châtelains jugeant qu'ils pouvaient donner le signal du
retour, engagèrent deux nouveaux domestiques : un valet de chambre et une vieille cuisi-
nière. Puis ils réunirent leurs amis et, au cours d'une de ces réunions intimes, le comte lut
un jour une fausse lettre de sa sœur : « Votre petite Solange se trouve très bien sous ce
t
beau climat si propice à sa santé et espère que vous l'y laisserez encore une année. » En
citant ce passage tendancieux d'une lettre fictive, le comte expliquait presque définitive-
ment l'absence de sa sœur. L'impression favorable du public fut bien celle que Guy
escomptait: il était débarrassé d'une «formalité» gênante. Mais l'ingénieur Marc Lam-
bert, qui ne pouvait oublier Solange, finit par se décider à tenter une démarche auprès de
la famille de Coudreux. Il fut éconduit sans le moindre égard pour le code des conve-
nances. Le fier comte et sa coupable mère triomphaient. Et pendant ce temps, la malheu-
reuse Solange se désespérait et perdait la santé dans son étroite et sombre prison . Un
jour, la vieille servante crut entendre de faibles lamentations émanant de la pièce contiguë
à la bibliothèque. Elle alla courageusement faire part de sa découverte au procureur, mais
celui-ci, ami des châtelains, eut bien de la peine à prendre au sérieux cette déposition.
Cependant, conscient de son devoir professionnel, le magistrat se rendit au château où
il opéra, en compagnie de la comtesse et du jeune comte de Coudreux, une vaine perqui-
sition... qui n'aboutit qu'au renvoi de la domestique trop malheureusement perspicace.
La servante chassée passant devant l'auberge du village voisin, entra pour s'informer
d'une place, et là. elle fit connaissance avec Marc Lambert, avec qui elle arrêta tout un
plan de délivrance au profit delà pauvre séquestrée.
N'écoutant que son courage et son cœur, Marc fit dresser une échelle sous la fenêtre
de la recluse et brisant le cadenas des volets et les vitres de la fenêtre, arriva auprès de
la chère prisonnière trop affaiblie pour le suivre. Au moment où il l'enlevait dans ses
bras, le comte Guy surgit devant le sauveteur. Alors Marc cracha au visage du comte toute
l'ignominie de sa conduite. Exaspéré Guy brandit un revolver dans la direction de
l'ingénieur, mais Solange eut la force d'immobiliser son bras assez longtemps pour laisser à
son précieux défenseur la possibilité de disparaître par la fenêtre Soudain, se dégageant de
l'étreinte de sa sœur affaiblie, le comte bondit à la fenêtre et tire sur l'infortuné sauveteur,
qui tombe de l'échelle dans les bras de la vieille servante qui l'aide à se traîner jusqu'à
l'auberge. C'était l'heure du déjeuner et l'auberge était envahie par une foule de travailleurs
en joyeux appétit. Quand ces braves gens rurent au courant de ce qui se passait ils se
rassemblèrent sous l'égide de la vieille servante et se ruèrent vers la demeure des châtelains
maudits. Là, tandis qu'un groupe maintenait le comte et qu'un autre encerclait la
comtesse, un troisième explora les appartements et finit par découvrir la prison de la
malheureuse Solange. On transporta au salon la pauvre enfant évanouie et tandis qu'on la
ranimait, les autres justiciers lynchaient d'importance le cruel maître de céan. Sur ces
entrefaites arriva le Procureur qui, d'un coup d'œil, jugea la situation et mit le comte en
état d'arrestat'on. A ce moment, Suzanne reprenait ses sens. Alors on vit la victime
implorer la clémence du Magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bourreaux !. . .
A quelque temps de là, le comte Guy de Coudreux usait de son droit d'aînesse à l'égard
de sa sœur, d'une tout autre façon : en mariant Solange et Marc !
Métrage : 674 mètres.
Mot tc'lézr. : Aînesse.
1
Affiches 120 X 160 — 160 x 240
^0
Gontran engendre une sombre postérité
Voilà déjà trois ans que Gontran est marié et le ménage n'a pas encore d'enfant. Cette
stérilité est insupportable à l'oncle Jupin — qui est pourtant un célibataire endurci. Le
vénérable parent perd patience et s'exprime catégoriquement en ces termes : « Mes chers
neveux, si dans un an à compter de cette minute même vous n'avez pas au moins un
enfant, il vous sera inutile d'espérer mon héritage. » Puis il sourit, salue et sort suivi des
regards navrés de Gontran et de sa femme. Plongés dans le désespoir les époux font venir
immédiatement un médecin. « Marche, hydrothérapie, suralimentation ». Ces trois mots
synthétisent absolument la formule de l'ordonnance du savant docteur qui examina
attentivement ses clients. Gontran et sa moitié observèrent scrupuleusement le régime. Ils
le firent même avec un exceptionnel entrain : longues promenades à pied à une allure très
renforcée, gymnastique suédoise, repas pantagruéliques et gargantuesques à étouffer, tout
rut observé et exécuté à la lettre. Et cependant, un an après... le résultat était le même.
Rien de nouveau ! malgré 12 mois d'efforts surhumains à la suite de véritables travaux
d'Hercule, toujours rien ! Pour compliquer la situation, à l'heure militairement exacte
arriva un télégramme ainsi libellé : « Arrive dans 10 minutes, constaterai postérité —
Oncle Jupin ». La foudre tombant sur la tête des deux époux n'eut pas davantage anéanti
leur cerveau. Après quelques instants de prostration, ils se ressaisirent et la réaction les
affola : « A tout prix il nous faut un enfant ! hurle Gontran. Et le domestique Polycarpe
est chargé de l'emplette : « Allez, mon garçon, et rapportez-nous d'urgence un nourrisson ».
-s-
Et au lieu de s'invectiver M. et Mme Gontran réfléchirent : « Du courage... l'heure est
grave ! » Or, Polycarpe eut beau courir après les jeunes mamans et les bonnes d'enfants,
il ne parvint qu'à les effrayer et à les mettre en fuite. Cependant, l'oncle est arrivé. On lui
dit que l'enfant est au parc avec sa nounou. Impatience et méfiance de l'oncle. Enfin, après
moult péripéties Polycarpe achète le rejeton d'une pauvre négresse et, costumé en nourrice,
fait irruption dans la pièce. Voilà Bébé ! quelle surprise ! un négrillon ! ! Colère homérique
de toute la famille. Comme tout le monde s'en va en s'expliquant bruyamment, le petit
négrillon, resté seul sur un pouf, profite de sa solitude pour déguerpir comiquement.
Métrage : 210 mètres. Mot te'le'g. : Postérité.
Affiches 120 x 160
<y0
ASSOCIATION
CINÉMATOGRAPHIQUE
AUTEURS
DRAMATIQUES
La partie de Cache-Cache
Comédie de Is/L. _A_. HXJG-OJST
Deux bons petits diables, Toto, mignon garçonnet de sept ans et Lili, gentille fillette
de cinq printemps, frère et sœur, en vacances chez leurs grand-parents, jouent à cache-
cache dans le parc de la villa dont grand-père et grand'mère sont les gardiens. On a invité
ce bon vieux drille de grand-papa à participer au jeu... ça lui rappelle les plaisirs d'antan.
Quand ils eurent utilisé comme cachette tous les coins et recoins, arbres et arbustes du
f
jardin, les emants se rapprochèrent du logis, tout en continuant à se cacher et à se pour-
suivre à tour de rôle. Mais ne voilà-t-il pas que Toto a l'idée de se cacher dans la cage de
l'ascenseur. Puisqu'elle était ouverte, il s'y enferme. A ce moment l'appareil descendit
lentement. Ce n'est qu'en voyant la plate- forme de l'ascenseur à un mètre au-dessus de
sa tète que le malheureux gamin comprit l'horreur de sa mort inévitable... écrasé. Il se
mit à crier désespérément. Tandis que sa petite sœur essayait en vain d'ouvrir extérieure-
ment la porte de la terrible prison, accoururent les vieux parents. Et la grand'mère n'eut
qu'à peine le temps d'appuyer sur le « bouton de montée » pour éviter l'horrible écrase-
ment du petit imprudent... dont la partie de cache-cache, interrompue par tant d'émotion,
aurait pu finir tragiquement.
Métrage : 1 58 mètres .
Mot télrg. : Cache.
S
■■v
ECLAIR-COLORIS
Récolte du Cacao
La graine du « cacaoyer » se nomme cacao, mot par lequel le désignaient les Caraïbes.
Le cacaoyer est un arbre délicat qui exige beaucoup de chaleur, de l'humidité, de l'ombre,
un sol profond, léger et riche. Il redoute le vent. Ces arbres dont la hauteur varie de
4 à 10 mètres, fleurissent au bout de deux ou trois ans et fructifient à partir de quatre ou
cinq ans. Le fruit est une baie volumineuse de la forme d'un concombre et de couleur
jaune teintée de rouge. Il con'.ient de 25 à 40 graines nichées dans une pulpe molle. Ces
graines, extraites du fruit, sont mises à fermenter au soleil, pour détruire les restes de
matière gommeuse. Après avoir grillé les graines pour atténuer leur goût amer, en les
pulvérise pour obtenir le cacao commercial. C'est en broyant ce cacao avec du sucre tt de
l'eau, qu'on obtient une pâte solidifiée dans des moules, le chocolat. La récolte que nous
avons pu cinématographier a lieu aux environs de Ceylan, mais le « cacaoyer » est-origi-
naire du Mexique, d'où sa culture s'est étendue à toute l'Amérique équatoriale. Les Espa-
gnols et les Portugais furent les premiers initiés à ses propriétés alimentaires, dont ils
gardèrent longtemps le secret. L'usage du cacao est maintenant répandu dans toute
l'Europe.
Métrage : 101 mètres Mot iélèg. : Cacao.
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qui lui sont apportées. Comprenant dans ce délai toutes l s opérations y compris
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est à la disposition de ses Clients pour les mettre en rapport avec les principaux
Agents du monde entier pour l'écoulement de leurs éditions.
Discrétion la plus absolue sur tous les travaux qui lui sont confiés.
La Société n'édite rien pour son compte.
La Société se recommande non par le bluff de réclames tapageuses mais par le
fini et la qualité de son travail.
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— 13
ÉCHOS
Une bonne nouvelle !
Le bruit court... avec persistance, que le cé-
lèbre tragédien italien Zacconi qui, jusqu'à ce
jour, était demeuré obstinément réfractaire au
cinématographe, vient de suivre le mouvement
général, à l'instar de toutes les grandes vedet-
tes artistiques.
Une des plus importantes maisons d'édition
italiennes, lui aurait, nous dit-on, fait un pont
d'or afin de se l'attacher et lui faire interpré-
ter une série de films sensationnels, dont le
premier serait, paraît-il, un vrai chef-d'œuvre
de l'art cinématographique.
Ermete Zacconi est un grand artiste, d'un
talent indiscutable et célèbre dans le monde
entier.
Sa présence dans une pièce est synonyme de
succès, son nom sur une affiche vaudra tout un
programme !
i! il
de b
eaux jours
Allons! il y aura encore
pour le cinéma!
Nous en reparlerons!
Les '" Films Eclair "
La Société Eclair a décidé de cesser la
vente de ses films en France, à partir du pre-
mier octobre.
Les films Eclair, ainsi que ceux des autres
marques de cette Société ( Eclair-Journal,
A. C. A. D. American Standard, Scientia) ne
se trouveront plus en location qu'à Y Agence
générale Cinématographique, 1 6, rue Grange-
Batelière, et à l'Union des Grands Editeurs,
I 7, faubourg Montmartre.
Distinction honorifique
M. Bérenger, propriétaire des docks du
Cinéma, à Marseille, vient de recevoir la dis-
tinction de l'ordre du Nicham pour services
rendus en Tunisie. A cette occasion, un ban-
quet réunissait autour de lui, son fidèle colla-
borateur, M. Roche et une douzaine d'amis
qui ont fêté, comme il convenait, c'est-à-dire,
largement son succès.
*
**
Nous apprenons, avec plaisir, que M. Al-
bert Carlesi Olmi, directeur au Caire, du Ci-
néma des chefs-d'œuvre, est devenu conces-
sionnaire exclusif, pour l'Egypte, des marques
« Vitagraph », « Ambrosio » et « Cinès ».
La Maison Exclusif Film, 105, rue Saint-
Lazare, a le plaisir d'aviser ses clients que par
suite d'un arrangement avec la Maison Pas-
quah, elle présentera dorénavant au Conso:tium
les échantillons de la dite marque, quinze jours
avant la date de sortie au lieu d'un mois.
1^
L'ÉCRAN RADIUM
L'Ecran Radium poursuit avec une ra-
pidité impressionnante le cours de ses suc-
cès. Tous les einématographistes de pro-
vince et de l'étranger — de passage parmi
nous — ainsi que les directeurs parisiens,
ont pu en admirer cette semaine les presti-
gieux effets au cinéma-théâtre Gaumont du
Boulevard Poissonnière, où il vient d'être
installé.
L'Ecran Radium triomphera aussi très
prochainement à Bukarest, pour le passage
sensationnel du grand film de l'Indépen-
dance roumaine, dont M. Léon Popescu
prépare le lancement.
Ajoutons que l'Ecran Radium sera re-
présenté pour la Roumanie, la Serbie et la
Bulgarie par notre ami, M. Brczeano, du
Théâtre National de Bukarest, si passion-
nément attaché à tous les progrès de la
Cinématographie.
^
Changement d'Adresse
En raison du développement de ses opé-
rations commerciales, Mlle Frieda KLUG,
la distinguée représentante pour l'Italie des
Sociétés Lux, Nestor et Psyché vient de
transférer ses bureaux dans un local plus
vaste, Galerie Nationale Scala C. à Turin.
Mlle Frieda KLUG rappelle à cette
occasion qu'elle s'occupe avec plus de soin
que jamais de l'achat et de la vente des
NECROLOGIE
C'est avec le plus vif regret que nous ap-
prenons, après le décès prématuré et subit
de M. Jean Juliat, Directeur du Cinéma-
Moderne de Levallois- Perret, celui de
M. Jaquemin, un Cinématograpbiste de la
première heure, ancien collaborateur de
M. Joly à la Société Lux.
M. Jaquemin qui était âgé de 64 ans
meurt victime d'un stupide accident — d'un
taux pas en descendant d'omnibus.
Toutes nos condoléances aux familles de
nos deux malheureux collègues.
Exploitants !
retenez bien cette date
le
20 Septembre
PATHÉ FRÈRES
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S. G. A. G. L.
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C'est encore le
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LONDRES -— PARIS
Paris, le 9 Septembre 1912.
Monsieur BREZEANO, Directeur du Théâtre National,
'BU K ARES T.
Cher Monsieur,
Nous aVons été informé que certaines Maisons ont Vendu
des Ecrans à leurs Clients en leur faisant croire que c'était
des ÉCRANS RADIUM.
Vous pouvez informer les Exploitants de Roumanie
qu'aucun Ecran Radium n'a été Vendu dans ce "Pays, et que
nous Vous nommons par la présente, notre Agent Général pour
la Roumanie, la "Bulgarie et la Serbie.
Outre /'Écran Radium, nous fabriquons d'autres toiles
métalliques bon marché mais qui ne donnent qu'une économie
minime de courant et qui certainement ne donnent pas les
résulats de /'Écran Radium.
Quant à /'Écran Radium, nous le garantissons de
100 ° o supérieur à n'importe quel écran métallique connu
jusqu'à ce jour, tels que les perlés, aluminiun, etc.
Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de nos rneiU
leurs sentiments
Vêly BEY.
Représentant Général pour la Roumanie :
M. GRÉGOIRE BRÉZÉANO
Rue Atelierulei, 21, BUKAREST
- 17
L'internationale du Cinéma
(Le Journal.)
Au cinéma. On vient de « rendre la lu-
mière ». Mes voisins causent. Devant moi,
c'est en anglais qu'ils échangent leurs impres-
sions; à droite, c'est en espagnol, à gauche, en
allemand, et il me semble bien que le couple
assis derrière moi est russe.
Nous voici, en effet, dans la saison où tous
les touristes du monde se donnent rendez-vous
à Paris, et, si chaque soir ils se pressent au
cinéma, ce n'est pas seulement parce que nom-
bre de théâtres sont encore fermés, c'est aussi
parce qu'on trouve dans cette salle le genre de
spectadle qui parle à tous les yeux, quel que
soit le coin de l'univers où ils aient vu le jour.
On a beaucoup médit de ce divertissement.
Interrogés par Serge Basest, nos auteurs dra-
matiques, comme il est naturel, le jugent sans
bienveillance. Mais, si l'on accorde que la
triomphante lanterne magique a quelques in-
convénients, n'est-il pas équitable de reconnaî-
tre qu'elle les rachète par un très réel bien-
fait? Je veux dire qu'elle crée tous les jours
de nouveaux liens entre les hommes.
Que les entrepreneurs de cinéma fassent
dans leurs programmes une part plus large aux
voyages et aux actualités. C'est le monde en-
tier qui se déroule sur l'écran, et, dans toutes
les villes du monde, c'est tout le monde qui
le regarde. Ne croyez-vous point qu'à force
de se voir ainsi, les peuples apprendront in-
consciemment à se mieux connaître, et que, se
connaissant mieux, ils éprouveront moins sou-
vent la furieuse envie de s'entr'égorger? Est-il
exagéré de dire qu'un bon film fait plus pour
la paix que la plus retentissante conférence de
La Haye?
N'en doutez point : aujourd'hui, la vérita-
ble « internationale », c'est le cinéma.
Gustave TÉRY.
->- • ♦•-<-
BIBLIOGRAPHIE
Vient de Paraître :
Les Mémoires de l'Homme -Tronc, N.-W. Ko-
belkoff, superbe volume avec couverture ar-
tistique en couleurs, nombreuses illustrations
et clichés hors texte et dans le texte.
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mandé. Adresser les commandes : Kobelkoiï,
Montbéliard "Doub»).
Sensationnel et inouï, est le roman vécu qui
vient de paraître et dont le phénomène Kobel-
koff. l'homme tronc bien connu est le héros
fantastique, « Les Mémoires de l'Homme-
Tronc » n'est pas un roman banal, sorti de
l'imagination féconde d'un auteur habile. C'est
l'œuvre la plus intéressante que l'on puisse
lire parce qu'elle dépeint dans un style clair,
amusant, émaillé d'anecdotes authentiques les
aventures extraordinaires d'un être qui privé
complètement de ses membres ayant pour tout
patrimoine une tète et un tronc a évolué à
travers le monde pendant trois quarts de siè-
cle, et est parvenu à donner à son nom le
scintillement, d'une vraie popularité, le roi des
phénomènes qui par son intelligence fut artis-
te-peintre sans bras, tireur, acrobate, impré-
sario, père de famille mil eut 11 enfants), a
par sa persévérance et son adresse démontré
que l'être le plus déshérité de la nature peut,
par ses seuls moyens se débrouiller dans la vie
ei narguer le destin. Ce livre merveilleux con-
tient une multitude de clichés pris sur le vif
démontrant l'authenticité de cette histoire in-
croyable.
Extrait de <■ La Revue des Succès », 5 juil-
let 1912. Signé : H. de Néry.
C U I 1 LU Ko • dans votre intérêt, employez
mes apparu Vous sere£ émerveillés.
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cS^ oS^ oS^ cS^ C$7 çgr ^ eSr çSr
Le Cinéma à l'Ecole
Les merveilleux résultats qui sont venus
couronner en ces derniers temps les efforts
considérables déployés sur le terrain de la ci-
nématographe instructive, n'ont pas été par-
tout accueillis avec enthousiasme, et il se trou-
ve des gens pour contester sinon Futilité, du
moins l'efficacité de ce nouveau facteur d'en-
seignement.
On a fait valoir que les effets attendus se-
raient loin d'être obtenus, car le cinématogra-
phe ne servirait qu'à amuser les enfants, sans
produire sur leur esprit une impression suffi-
samment durable pour qu'ils bénéficient réel-
lement de l'enseignement par l'image.
La question ne mérite pas, vraiment, d'ê-
tre discutée. Il est indéniable que le cinémato-
graphe instruit et éduque les grands comme
les petits et que l'enseignement qu'il donne
est d'une incontestable efficacité.
Que ceux qui cherchent la petite bête et
sortent des arguments comme ci-dessus, qu'ils
appartiennent aux milieux profanes ou à l'en-
seignement, se livrent à la petite expérience
suivante, de nature à rapidement les détrom-
per; qu'ils demandent à quelques élèves de
rédiger une petite composition sur 1 un quel-
conque des films qu'ils auront vu projeter un
ou deux mois précédemment. Ou mieux en-
core, que quelques maîtres conduisent leurs
élèves dans un cinéma au programme duquel
figurent des films instructifs, en les prévenant
que, huit ou quinze jours après, ils auraient à
rédiger leurs impressions.
Il n'y aurait pas de mal à permettre aux
enfants de prendre des notes, mais il vaudrait
certainement mieux de les laisser à la merci de
leur mémoire.
Nous sommes absolument certains que les
résultats obtenus seront étonnants et que les
compositions des enfants, même naïvement
conçues, formeront une preuve éclatante que le
cinéma est encore un des moyens les meilleurs
pour stimuler et développer l'esprit d'obser-
vation des enfants.
Pourquoi d'ailleurs, au lieu de se livrer à
une simple expérience de ce genre, ne généra-
liserait-on pas la chose et n'imposerait-on pas
aux écoliers, comme une tâche régulière, la
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— 20
description des films instructifs et éducateurs
qui sont projetés sous leurs yeux.
Il se trouverait certainement des exploi-
tants de cinémas qui prêteraient un actif con-
cours à cette œuvre éducatrice, en créant l'é-
mulation, au moyen de billets de faveur qui
seraient décernés, en guise de récompense, aux
trois ou quatre élèves ayant, chaque fois, pro-
duit la meilleure composition.
Il y a là une idée à piocher, qui, peut-être,
produira de bons, d'utiles résultats en ajou-
tant un fleuron de plus à la couronne déjà si
richement ornée de l'Œuvre Cinématogra-
phique.
Robert FLEURUS.
Les Vrais Dangers
de la Cinématographie
L'Union Amicale du Cinématographe
Société Mutuelle des Employés
de toutes Calé ories du Cinématographe
Siège social : 26, Bd de la Villette, PARIS
Informe MM. les Exploitants. Editeurs,
Loueurs, qu'elle lient à leur disposition
des employés sérieux et éprouvés.
Prière de présenter les offres d'emplois au
siège social. — Le Secrétaire : Sfhant
Ce sont ceux que courent, à tout instant,
les artistes qui exécutent les scènes souvent très
périlleuses, auxquelles le bon public assiste
commodément installé dans un confortable fau-
teuil.
Nous avons eu, à différentes reprises l'occa-
sion de relater, ici même, des accidents arrivés
à ces vaillants protagonistes de l'art cinémato-
graphique ou des périls mortels auxquels ils
ont échappé presque miraculeusement.
Cette rubrique est loin d'être close et il ne se
passe pas de semaine, ou pour mieux dire pas
de jour où l'on n'ait à signaler, sur quelque
coin du globe, un fait palpitant.
C'est ainsi que miss Gladys Wayne, une
des étoiles de la troupe de Séhg, dans l'Est des
Etats-Unis, a failli se noyer l'autre jour dans
les eaux du lac Michigan, tandis qu'elle jouait
une scène dramatique. Elle devait fuir un
« traître » et s'élancer dans le lac. Mais, ayant
FïiMliCfliNELLt
tmnmS^mmmammjmiimm
"4 e
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S
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.PARIS: 62, RUE SAINT-UAZARE
— 21 —
mal calculé son élan, elle tomba dans un trou
d'où on la retira à moitié aspkyxiée.
De même, miss Frances de Moyer, une dé-
licieuse étoile de la troupe comique de la
Compagnie Lubin, a failli périr tragiquement
la semaine dernière. Dans une scène, elle de-
vait recevoir un coup de fusil et tomber, en
arrière, dans un précipice. On avait choisi un
endroit relativement peu dangereux et deux
hommes avaient été postés de façon à recevoir
la « victime o dans leurs bras, au moment de
sa chute. Mais les deux hommes avaient trop
présumé de leurs forces. La chute ayant été
trop brusque, ils ne purent retenir la jeune
femme qui roula dans le ravin d'une hauteur
de 30 mètres, laissant entre les mains de ses
(i sauveteurs »» consternés, une partie de ses
vêtements. Heureusement qu'une forte racine
avait arrêté la pauvrette dans sa chute. Eli?
resta suspendue au-dessus d'un précipice, dans
une position extrêmement dangereuse. Il fallut
des cordages et le dévouement d'un collègue,
qui risqua la descente au péril de sa propre vie,
pour ramener la jeune femme à la surface et...
à la vie.
Une heure après, Miss de Moyer recom-
mençait la scène et, cette fois, réussit à ne pas
dégringoler dans le néant.
Un autre accident — mortel celui-là, s'est
également produit le 29 août à Budapest. Un
metteur en scène avait engagé un jeune homme
de 1 6 ans, nommé Koealik, fils d'une actrice
et fils d'adoption de l'ancien député Pazman-
dy. Le film avait pour titre : <( Le sport à
Budapest » et l'adolescent devait exécuter un
saut périlleux dans le Danube, tandis que l'opé-
rateur déroulait le film. Le jeune Koealik,
qui n'était vêtu que d'un caleçon de bain,
s'avança sur la plate-forme, placée au-dessus
du Danube, et se précipita dans le fleuve,
après avoir exécuté un double saut périlleux.
Il devait seulement exécuter un plongeon, la
tête en avant, et c'est par accident qu'il tour-
na ainsi sur lui-même, tombant sur le dos; il
dut se blesser dans cette chute et perdre con-
naissance, car il disparut immédiatement et les
canots furent impuissants à lui porter secours...
Dans des conditions à peu près semblables,
le même jour, un jeune homme de 19 ans,
nommé Leclinche, a trouvé la mort au pont d?
Billancourt, à Issy-les-Moulineaux. En simu-
lant une scène de sauvetage, le malheureux
figurant, pris d'un malaise soudain, disparut
dans les flots de la Seine. Son cadavre n'a pu
encore être retrouvé.
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Gribouille Veut se suicider
Comique — 144 mètres
PROGRAMME P U 27 SE PTEMBRE 1912
La Dernière Aventure
Comique. — Affiches. — 138 mètres
La mode Veut le bord large
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LE CAMPING CIKEMAT0GRAPH1QUE
Les expéditions lointaines avec, c'est le cas
de le dire, armes et bagages, devenues à la
mode et d'usage courant pour les troupes ar-
tistiques au service des grandes maisons d'édi-
tion américaines, offrent un triple avantage, ce-
lui de permettre d'opérer des prises de vues
dans des décors naturels, d'un romantisme im-
pressionnant et d'exécuter des reconstitutions
de scènes historiques sur les lieux mêmes où
les situent les chroniques, celui d'aguerrir en
quelque sorte les vaillants soldats de l'armée
cinématographique en les accoutumant à affron-
ter toutes intempéries et à avoir toutes les har-
diesses et finalement celui de leur procurer, au
grand air, un exercice sportif continu, dont
leur santé physique et morale ne peut que res-
sentir les meilleurs effets.
Il n'est peut-être pas sans intérêt de retra-
cer, succintement, ce qu'est, en général, ce
cai.ping cinématographique, quelle est la vie,
l'existence quotidienne mouvementée que mè-
nent ces artistes momentanément exilés dans les
solitudes rocheuses, dans les sites déserts, pla-
cés bien loin en dehors de tout mouvement et de
toute civilisation.
En Europe, on ne pourrait évidemment s'of-
frir le luxe du camping à l'américaine, — mê-
me pas dans les steppes de la Russie, — car
l'humanité s'y trouve tout de même rattachée
au monde par un réseau infini de fils qui s'en-
chevêtrent, se croisent et finissent par établir
un contact continu entre tous.
Il n'en va pas de même dans les immenses
territoires encore inhabités de l'Union Nord
Américaine où parfois des semaines se passent
avant que des nouvelles parviennent des cen-
tres animés...
Prenons un exemple entre beaucoup : celui
du Camp Hutchinson, à Siarved Rock (Illi-
nois) , dont le nom seul est synonyme de déso-
lation, — « starved rock » = roche de mi-
sère... roche de famine...
C'est là que gîtent actuellement, sous la
tente, des artistes de la « Flying A » pour
exécuter des films historiques.
Jack Nelson, l'un des jeunes premiers de
la troupe dût s'exercer à traverser la rivière
Illinois à la nage.
Au pied du roc le courant est d'une vio-
lence telle que l'on considère comme une rare
prouesse le fait de le traverser à force de bras.
Jack Nelson vit ses efforts et sa persévérance
couronnés; il réussit, et on dit qu'il est le troi-
sième nageur, de mémoire d'homme, qui soit
parvenu à réaliser cet exploit...
Miss Olive Pringle et miss Lilhan Herbert,
deux ingénues de la troupe, accomplirent de
leur côté un tour de force que nul n'avait en-
core tenté jusqu'ici : elles grimpèrent à la
force des poignets de la base jusqu'au som-
met de cete roche abrupte, hérissée de pointes
tranchantes, de crevasses béantes, et ce, sans
l'aide de personne, établissant ainsi un record.
Et tout cela, pour une prise de vues...
Un autre artiste de la troupe, Harry Lons-
dale subit une périlleuse épreuve. Personnifiant
le « père Marquette » dans ses pénibles tri-
bulations à travers l' Illinois, il devait, dans
son rôle, aborder sur les rives du fleuve, en
compagnie de cinq compagnons français, au
milieu des sauvages. Au moment où le « père
Marquette » se levait dans le frêle canot pour
bénir du geste les infidèles, le canot chavira,
dans un endroit où le courant était d'une vio-
lence extrême... Ce ne fut qu'au prix d'efforts
inouïs qu'on réussit à sauver les naufragés.
Tous les jours des incidents de ce genre
se présentent et entretiennent dans le camp
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Le Crime du Clown
Grand Drame. - Environ 1,000 mètres.
Interprété par LISSI NEBVSCHKA, du Théâtre Impérial de St-Petersbourg.
Sonia, la petite fleuriste, est remarquée par le clown du cirque, ainsi
que par le directeur. Tous deux sont épris de sa grâce et de sa beauté.
Le directeur pense qu'elle ferait très belle figure dans sa troupe et il
l'engage après avoir vaincu les hésitations de la petite, dont le père mou-
rut jadis dans un cirque au cours d'un exercice périlleux. Sonia fait son
apprentissage et devient bientôt une étoile fêtée par le public. Le direc-
teur l'épouse. Un jour elle fait la connaissance du comte de Bérac, l'un
de ses admirateurs, qui, l'aimant profondément, lui demande un rendez-
vous, aussitôt accepté. Le clown, jaloux de son idole, a surpris le nouvel
amour de Sonia; il n'hésite pas à employer le chantage et lui dit: « Si
tu n'es pas à moi ce soir, je donne à ton mari la preuve de tes relations
avec le comte de Bérac. Pour toute réponse Sonia cingle de sa cravache le
visage du traître. Mais le clown se revenge, il coupe les cordes de sûreté
qui retiennent le trapèze sur lequel Sonia chaque soir fait un exercice
terrible. A la première secousse la pauvre acrobate tombe et vient s'écra-
ser sur le sol.
— 29 —
une émotion continue. On n'a pas le temps
de s'y ennuyer.
Mais n'est-ce pas là une bonne école de
force et de courage, que le cinématographe a
fait naître, pour retremper les âmes et les
corps d'artistes habitués jusqu'ici à l'existence
veule des coulisses??
A. M.
Inventions et Marques
Nouvelles
444.395. — Evans et Mme Evans. —
Affiches coulissantes pour lanternes magiques
et projecteurs cinématographiques.
444.599. — Chéron. — Procédé de pho-
tographie en couleurs se prêtant également à
la projection et au cinématographe.
444.640. — Debrie. — Machine auto-
matique à perforer les films cinématographi-
ques et autres bandes du même genre.
Communiqué par l'Office des brevets d'in-
ventions de M. H. Boeitcher fils, ingénieur-
conseil, 39, boulevard Saint-Martin, Paris.
Téléph. 1017-66.
Inventions nouvelles dont les titres ont été
publiés par le Gouvernement belge, le 7 août
1912.
Perfectionnements à la construction des
supports pour pellicules de cinématographes
ou appareils analogues et à l'établissement des
pellicules destinées à être employées avec ces
supports ou avec des dispositifs analogues. —
246152. — The Rotary Photographie Com-
pany Limited et von Madaler (F.) , à Londres
et West Drayton (Angleterre) , 4 De Burgh
Crescent.
246228. — Perfectionnement à l'entiaî-
nement du film dans les cinématographes. —
Cousteix (P.), à Paris, rue Marc-Seguin, 33.
246254. — Dispositif pour faire marcher
en synchronismes les gramophones, cinémato-
graphes et autres machines analogues. —
Rampai (L.-F.), à Londres, 41, Elgin ave-
nue, M aida Vale.
246549. — Bandes et films cinématogra-
phiques. — Cocanan (S.), à Vieux-Dieu,
chaussée d'Anvers.
246.347. — Dispositif permettant d'obte-
nir et de projeter des images cinématographi-
ques et ayant les couleurs naturelles des objets
photographiés. — Maurich (E.), à î rieste
(Autriche) , via Sette Fontane, 2.
246366. — Surface de projection pour
virages cinématographiques et autres. — ■ Weiss
(O) , à Neusalz-sur-Oder (Allemagne) , Brei-
testrasse, 7.
246234. — Perfectionnements aux appa-
reils cinématographiques. — Lane (.C-J.),
junior, et Birts (C.-T.-J.) , à Londres, 61,
Ravent Road, Danemark Hill et 3, Powis
street, Woolwich.
246282. — Procédé et dispositifs pour la
synchronisation musico-cinématographique. —
Janssens (L.) , à Bruxelles.
246304. — Ecran de projection. — O.
Ce. Pe Original Crystall Perlenwand Ver-
triebs G. m. b. H., à Berlin.
246499. — Appareil développateur des
films à commande électrique. — - Telepanto-
graph G. m. b. H., à Brème (Allemagne).
246591. — Procédé photomécanique de
report ou de transfert de dessins sur les sur-
faces cylindriques imprimantes. — Holst (J.-
L.-R.), à Landsdowne (E.-U. d'A.) , 229,
North Lansdowne Avenue.
245399. — Phono-photo-théâtre. — Cos-
tantini (E.) , et Williams (C.-G.) , à Paris,
rue du Pas-de-la-Mule, 1 .
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Pathé Color. — Compagnie générale de
phonographes cinématographiques et appareils
de précision. Paris.
Polar-Film. — ■ Hermann Semmelhaack,
Hamburg.
B. G. — Belechtungs-Gesellschafft, M. B.
Berlin.
Kronen-Lichtspiele. — Lichtspiele. Berlin.
Komet Film. — Komet Film Compagnie
Baulus Linger, à Berlin.
O-Ce-Pe. — The original Ernstallberlen-
wand Vertnebs Gesellschafft mit beschrankter
Haftung (Berlin) .
Kinemacolor. — The natural kolor kinema-
tograph Company Limited. London.
Friesograph. — Fries-Greene Patents Ldt.
London.
Communiqué par l'Agence de Brevets et
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Le mystère du Passage Secre
Ces deux grandes œuvres, de long métrage
• ont été exécutés par l'artiste :
, Oreste GHERARDINI
33
Le Film qui vient...
Le Film qui va...
Le Film qui reste !
Rien n'est plus vrai que le dicton qui veut,
qu'en ce Bas monde tout lasse, tout casse, tout
passe. Mais tout est proportionnel, et s'il est
des choses bien éphémères, il en est d'autres,
par contre, qui ont la vie dure. Il en est, non
point de la Cinématographie, mais bien du
film, comme de toute chose terrestre: il y a le
film qui passe, mais il y a aussi le film qui reste
et ce dernier présente même cette particularité
qu'il a de grandes chances de rester, sinon tou-
jours, du moins très longtemps...
C'est du film scientifique, instructif et édu-
cateur qui je veux parler.
Nous en sommes encore à la période où ce
film, n'ayant pas encore o donné » au point de
vue du rapport, ce que l'on est en droit d'en
attendre, les exploitants tout comme les fabri-
cants ont une tendance à ne voir en lui qu'un
succédané, relativement peu intéressant au point
de vue affaires. Pour l'instant, encore, le jeu
n'en vaut guère la chandelle, à leurs yeux, et
c'est en partie vrai, car les bénéfices que ces
films ont procuré jusqu'à présent ont été ou bien
nuls ou bien peu en rapport avec les effort;
dépensés et les sacrifices pécuniaires consentis.
Mais, si l'on y regarde de près, si on réflé-
chit, on se rendra bien vite compte que l'ap-
préciation qui se justifie en ce moment en ap-
parence est absolument faussée et que le film
scientifique et éducateur est appelé à devenir
une source de jolis profits, car sa destinée, à lui,
est tout indiquée; il sera le film qui reste, et
non pas le film distrayant ou divertissant, qui
lasse, casse et passe... et qu'il faut, sans trêve
ni merci, renouveler.
On peut dire, sans hésitation aucune, que si
le film éducateur n'est pas d'un rendement im-
médiat, il promet certainement de très beaux
revenus pour l'avenir, de bien plus beaux re-
venus que ceux forunis par les films à succès
de n'importe quel autre genre, parce que le
film éducateur sera, lui, le vrai film éternel...
Il ne faut jamais demander l'impossible et
vouloir réaliser d'un coup ce qui nécessite une
incubation, une gestion et un développement
peut-être trop lents au gré des intéressés, mais
certainement suivis et assurés.
Il ne faut pas oublier que jamais le mois-
sonneur n'a le pas sur le semeur. C'est celui-ci
qui vient en premier, pour répandre la bonne
graine, à laquelle il faut laisser le temps de
germer, et c'est à celui-là de récolter, lorsque
l'heure sera venue. Or, il faut l'un et l'autre, le
semeur et le moissonneur et il n'est nullement
exclu que les deux fonctions ne se combinent
en le même personnage.
A toute chose, il faut son temps. C'est là
une loi naturelle infrangible, que l'on cherche-
rait en vain à détruire, sans neutraliser ses bons
effets.
La persévérance et la patience sont, en la
matière qui nous occupe, deux vertus primor-
diales. Celui qui les pratique peut être sûr d'en
être finalement récompensé.
Il suffit de jeter un regard sur les program-
mes ordinaires des Cinémas pendant l'année
1911. Que reste-t-il des films innombrables qus
nous y avons vu énonces :
R
îen, ou presque.
Ils sont partis sur la barque légère du souvenir,
où croupissent, en décrépitude, dans quelque
asile retiré et lointain, pour y accomplir leurs
derniers gestes d'invalides, en attendant les su-
prêmes soubresauts de l'agonie.
Ils ont tous rempli leur tâche, leur rôle quel-
que peu éphémère, ils ont disparu des écrans
et... on les a oubliés, car de nouveaux films
sont venus, qui ont chassé de nos mémoires le
souvenir des anciens, en attendant que d'au-
tres, plus nouveaux encore, viennent, à leur tour
accaparer toute notre attention... C'est dans
1 ordre normal des choses, c'est le perpétuel
va-et-vient.
Mais en est-il de même des films scientifiques
et instructifs?... Assurément non!...
Ne voyons-nous pas se renouveler sans cesse,
de nos jours, sur l'écran, les phases intéressan
tes de nombre de vues industrielles, — indi-
gènes ou exotiques, — de films instructifs et
éducateurs, qui reçurent le baptême du feu...
électrique, il y a de cela quatre ou cinq ans
déjà?...
Nous pourrions les citer par douzaines, en
restant dans les plus modestes limites d'évalua-
tion.
Eh bien! ne peut-on dire d'eux que ce sort
les films qui restent, les films qui n'ont aucune
raison pour n'être plus là, même bien longtemps
après nous, parce qu'ils n'auront pas perdu de
leur intérêt et que leur pouvoir instructif, même
s'il devait devenir du fait de la marche inces-
sante du progrès, d'un caractère rétrospectif,
restera toujours aussi efficace, aussi réel?
Ils se trouveront complétés, assurément, mais
leur remplacement par autre chose ne s'impose
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Vers le Progrès, Messieurs !
Nous sommes à une époque eu le Cinématographe subit une Critique
sans merci; il est denc dans l'intérêt de l'exploitant d'y remédier en prouvant à
leurs calomniateurs qu'ils sont dans l'erreur et se laissent influencer par des
personnes intéressées. Cn reproche entre autre au Cinématographe tout effet
funeste sur la vue, principalement chez l'enfant par suite de l'obturation
et son danger d'incendie.
Le PROJECTEUR IMPERA TCR est le seul Appareil qui remédie à ces
inconvénients :
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bien fixe et nette ne fatiguant pas la vue;
2° Ses Carters et Volet de sûreté ainsi que la construction toute
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Nous en prenons toute garantie et sommes à la disposition des intéres-
sés pour en faire l'expérience. Dans différents pays, notamment en Allemagne,
où les lois sont strictes, notre Appareil a été déclaré sans danger par les auto-
rités et sont autorisés à fonctionner sans la cuve à eau.
A ces qualités, il faut ajouter sa
fixité absolue;
Marche absolument silencieuse ;
Vsure nulle des Films dont l'image n'est jamais
en contact avec l'appareil.
Grande durabilité garantie au moins du dou-
ble aux Appareils employés à ce jour et
est de ce fait le plus économique à l'usage.
En adoptant notre Projecteur, vous réaliserez une éco-
nomie tout en donnant satisfaction à l'opinion publique.
Toutes ces déclarations, venez les vérifer et comparez ensuite avec les
Appareils de la concurrence.
De nombreuses références des principaux Établissements de Paris et
Province sont tenues à disposition.
— 36 —
pas, car ils sont documentaires, et c'est ce qui
leur assure, en quelque sorte, l'immortalité.
Un vieil adage nous enseigne que : o l'heure
sonne où le semeur et le moissonneur se ré-
jouissent de concert... » L'un travailla et atten-
dit; l'autre attendit et travailla, et tous deux
sont récompensés de leurs peines.
Bien fol assurément serait celui qui hési-
terait à semer la bonne graine, dans la craints
qu'un autre que lui pourrait récolter, n'ayant
pas l'absolue certitude de pouvoir le faire lui-
même. Il est non moins présomptueux de tou-
jours envisager des récoltes miraculeuses.
Or c'est ce qui nous semble être malheureu-
sement trop souvent le cas, à l'heure présente.
Nous vivons à une époque de fièvres et de con-
voitises et on voudrait encore et toujours, pour
un minimum d'efforts, un maximum de rende-
ment immédiat... On pourrait presque dire que
l'on a une tendance à chercher la récompense
avant même d'avoir accompli l'effort dont elle
devrait logiquement découler. C'est le régime
de l'anticipation dans toute sa beauté.
Ce qui, actuellement, en Cinématographie,
répond à ces désirs et à ces appétits, ce qui est
d'un rendement immédiat, et d'un bon rende-
ment par-dessus le marché, ce n'est, reconnais-
sons-le, que l'œuvre éphémère, le produit de la
semaille intermédiaire et hâtive, parmi laquelle
se glisse beaucoup d'ivraie. Mais il faut, à la
bonne, à la belle moisson, à celle que l'on en-
grange et qui se conserve, le temps de mûrir,
afin que plus tard on en puisse retirer un maxi-
mum de profits.
C'est dans cette moisson-là que réside la
bonté vraie, l'excellence du cinématographe,
c est cette moisson-là qui lui procurera, aux
yeux du monde entier, l'auréole de gloire à
laquelle il a légitimement droit.
Que l'on se persuade bien, dans le monde
cinématographique, qu'il y a là, tout à fait en
dehors de l'entreprise spéculative, une tâche no-
ble à remplir, presque un devoir à accomplir,
car il touche à l'émancipation des masses, à la
destruction de l'ignorance, à l'illumination des
esprits et à l'élévation des âmes. La production
du film éducateur n'est autre chose qu'un im-
mense service rendu à la société.
Nous n'avons pas la naïveté et la candeur
de suggérer à nos fabricants de faire de la
philanthropie. La lutte pour l'existence est de-
venue trop âpre et chacun doit y prendre la
part qui lui incombe et en retirer sa part de
bénéfices. Les affaires sont les affaires et toute
entreprise doit tendre à la réalisation de justes
profits.
Cela n'exclut pas la juste appréciation des
choses et des obligations, des devoirs, en quel-
que sorte, qui s'imposent parfois.
E,n développant la production du film éduca-
teur, en lui donnant l'essor voulu, les éditeurs
ne feront que payer une dette de reconnais-
sance qu'ils ont contractée vis-à-vis du public,
— de ce public qui a assuré leur prospérité, en
faisant un chaleureux accueil au film frivole et
éphémère et qui a acquis le droit d'exiger qu'on
lui offre, — au banquet cinématographique au-
quel on le convie et auquel, volontiers, il accourt
avec empressement, parmi beaucoup de mets
de fantaisie agréable, quelques plats de résis-
tance, d'une utilité solide et durable.
Ces besoins du public sont incontestables, ils
se sont manifestés nettement et si l'on veut bien
considérer la presse, prise en général, comme
un reflet de l'opinion publique, on n'aura pas
été sans remarquer que, dans les quotidiens,
comme dans les périodiques, ce sont toujours et
exclusivement les films scientifiques et instruc-
tifs ou éducateurs, qui font les frais des com-
mentaires émis.
C'est une indication, c'est un symptôme.
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LA
Prohibition des Films de Boxe aux Etats-Unis
Le fameux « Simmons Bill », qui interdit
les films représentant les matchs de boxe et
que les chambres américaines adoptèrent, a
été soumis à la signature du Président Taft.
La presse cinématographique américaine a fait
ressortir, avec insistance, le vice fondamental
de cette loi, et son caractère anticonstitution-
nel.
Aux termes du « Simmons Bill » le trans-
port par la poste ou par tout autre moyen
d'un Etat dans un autre, de films représen-
tant des matchs de boxe est formellement in-
terdit.
Si l'on admet le principe sur lequel se base
la loi prohibitive en question, il y a heu de
prévoir un grave danger. Cela peut mener loin
en effet, car il n'y a aucune raison pour que
le Congrès, une fois entré dans cette voie, ne
s'arroge le droit de prononcer l'interdiction de
films de n'importe quel genre, sous un prétexij
ou un autre. La porte est de fait ouverte à
toutes les possibilités.
Le Congrès serait appelé à émettre son opi-
nion sur tous les films sans exception, s il
plaisait à un législateur cinéphooe de soulever
la question et de la soumettre à ses pairs, et
il en serait réduit à baser ses résolutions sur
les dires des fonctionnaires plus ou moins com-
pétents chargés d'émettre leur avis, à titre
d'experts.
Et il ne s'agit pas là d'une vaine alerte,
car lors de la discussion du projet cméphob?
de l'honorable Misler Simmons, un amende-
ment fut déposé, qui tendait à classer d'autre'
films également dans la catégorie de ceux qua
lifiés, par la loi, de films de contrebande.
Cet amendement fut rejeté, il est vrai, mais
qui nous dit qu'il ne reviendra pas sur l'eau
a la prochaine session
du C
ongres :
Il y a là une question du plus haut inté-
rêt pour les fabricants et les exploitants indis-
tinctement, car il pourrait en résulter pour eux
beaucoup de mal.
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42 —
j?A?A?A?AfAfA?A?A?
LA LIGUE
DES
EXPLOITANTS DE SIHBHAS D'AMERIQUE
Comment elle prit naissance.
Sa genèse. — Ses progrès ra=
pides. — La situation actuelle.
Récit d'après la déclaration de M. NEFF,
Président de la " Ligue Nationale " faite
au " MoVing Victure World ".
(Suite et fin)
(Voir Ciné-Journal du 7 Septembre 1ÏH2)
Ligue des Exploitants
de Chicago-
Il y a, en ce qui concerne certains détails
relatifs à l'histoire des débuts de la « Ligue
des Exploitants de Chicago », des divergences
d'opinions que nous croyons nécessaires de re-
produire toutes, indistinctement, car le présent
article pourra, plus tard, être considéré comme
une documentation digne de foi.
Une version veut que les origines remontent
à un meeting tenu au « Noon Day Club », le
1 6 janvier 1911. Ce Club n'avait qu'une entité
nominale étant composé d'exploitants et de
personnes s'occupant d'échanges et qui se réu-
nissaient dans un café à l'heure du déjeuner.
D'autres meetings furent tenus dans les locaux
de ce Club en janvier, février et mars 1911.
La plupart des membres de ce Club ainsi que
d'autres exploitants se rencontrèrent le 10 avril
au « Standard Film Exchange » et la créa-
tion de la Ligue fut décidée et réalisée ce
jour-là.
L'autre version, qui mérite plus de créance,
est en contradiction avec la précédente. D'a-
près elle, le premier meeting eut lieu au
» Standard Film Exchange » et ce, bien avant
le 16 janvier 1911, et que ce furent MM. F.-
J. Flaherty et Joseph Hopp qui en prirent
l'initiative. Une réunion publique eut lieu le
25 avril 1911, et c'est là qu'on décida la
formation de la Ligue des Exploitants de Chi-
cago.
Actuellement, la section locale de Chicago
compte 360 membres et comprend des exploi-
tants des localités extra-muros suivantes : Au-
rora, Joliet, South Chicago, Freeport, Rock-
ford, Decatur et Evanston.
*
Exploitants de l'État de
New=York.
La Ligue des Exploitants de l'Etat de New-
York, a une histoire quelque peu mouvementée.
Il y eut une première organisation au début de
1907, sous la présidence de M. Nicola Sera-
phine, formée dans le seul but de faire échec
à l'attitude du maire Mac Clellan, qui voulait
d'un trait de plume supprimer toutes les licen-
ces des cinémas. Depuis, il y eut successive-
ment plusieurs associations, créées et dissoutes
selon les circonstances et les besoins du mo-
ment.
Au mois de décembre 1907 il y eut une le-
vée de boucliers générale à la suite de l'ordon-
nance du maire Mac Clellan, de fermer en bloc
tous les cinémas dans New-York. Une nouvelle
Association fut formée qui réunit des capitaux
considérables pour entreprendre la campagne
et soutenir la lutte contre l'arbitraire munici-
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43
pal en justice. Cette Association fit preuve de
plus ou moins d'activité durant l'année 1908.
Mais ce n'est qu'en 1909 que l'on entreprit
une action énergique pour lutter contre le?
vexations officielles.
Un second essai d'organiser les exploitants
de New-York eut lieu en 1910, sous la pré-
sidence de M. Will. C. Smith. Cette Associa-
tion n'eut qu'une existence éphémère et ce
n'est qu'en septembre 1911 que les exploitants,
stimulés par de nouvelles prescriptions légales
draconiennes se constituèrent en Ligue.
Actuellement la section de New-York
compte 200 membres et dispose d'une caisse
très abondamment garnie. Elle a l'air d'être
définitivement et solidement assise.
*
**
Les Exploitants de l'État
de West=Virginia
Les premiers efforts pour créer une Ligue
d Exploitants de la Virginie occidentale re-
monte au 28 février 1912. Elle se constitua
sous la présidence de M. M. Weir et s'affilia
de suite à la « Ligue nationale ».
OKîohama
Le 13 juin 1912 a eu lieu, à Oklohama,
une réunion d'exploitants qui aboutit à la cons-
titution d'une Association, sous la présidence
de M. Clark Vichols.
La Ligue de San Francisco
Après plusieurs tentatives infructueuses
d'organisation, les exploitants de San Fran-
cisco finirent par constituer une Association, au
mois d'août 1908, sous le titre de « San
Francisco Motion Picture Exhibitor's Associa-
tion », sous la présidence de M. Martin
Kurtzig.
Tous les cinémas de San Francisco, sauf
deux, font partie de l'Association. Jusqu'au
1" janvier 1912 l'Association de San Fran-
cisco fut purement locale, mais à partir de ce
jour on décida de l'étendre à l'Etat de Cali-
fornie tout entier, afin de posséder la faculté
d'affiliation à la ci Ligue nationale ». Le pre-
mier mai 1912 on mit en route des recruteurs
qui rapportèrent, en quelques semaines, 60
membres nouveaux. Actuellement des recruteurs
parcourent toutes les villes de l'Etat et font de
nombreux prosélytes. On estime que 90 0/0
des exploitants de Californie ont, à l'heure
actuelle adhéré à la « Ligue nationale ». La
Convention annuelle aura lieu les 17, 1 8 et 19
septembre prochain.
#*
Les
Exploitants du Connecticut
C'est le 29 novembre 1911 qu'ils se sont
groupés, au nombre de 29. Depuis l'Associa-
tion n'a pas fait parler d'elle.
*
* *
La Ligue de New=Jersey
La Ligue de New-Jersey a pris naissance
dans le courant de l'été de 1908, à la suite
des mesures draconiennes édictées par des au-
torités cinéphobes. Mais elle ne vécut pas. La
Ligue actuelle est de formation plus récente et
ne remonte qu'au mois de mai dernier. Ce fut
M. Neff qui réussit à la remettre solidement
sur pieds. Elle est actuellement présidée pai
M. G.-A. Robinson.
*j
**
La Ligue de Michigan
La première Convention annuelle de la
« Ligue des Exploitants du Michigan » eut
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45 -
lieu à Détroit, du II au 13 juillet 1911. Il y
eut une centaine de participants. La Ligue prit
rapidement une grande extension; elle s'affilia
à la « Ligue nationale ». La seconde Con-
vention d'Etat eut lieu le 9 juillet 1912 et la
date de la prochaine a été fixée au 8 juillet
1913, à Saginaw.
La Ligue est présidée actuellement par
M. Cari Ray.
* #
Les Exploitants de Pensylvanie
Plusieurs tentatives pour former une Asso-
ciation d'Exploitants échouèrent successivement,
jusqu'au dernier Congrès de Pittsburg, les 24
et 25 juin dernier.
Il existait depuis environ quatre années, une
Association locale à Philadelphie et une autre
Association également locale à Pittsburg. Cette
dernière entama une procédure pour s'attribuer
légalement le titre de « Ligue des Exploitants
de Pensylvanie ».
Un conflit fut sur le point d'éclater à ce
propos entre les deux Associations. Mais l'ha-
bile intervention de M. Neff aplanit les diffi-
cultés et aboutit à la fusion des deux groupes
qui formèrent le noyau de la Ligue actuelle.
*'*
La Ligue de l'Etat d'Indania
Cinquante-cinq exploitants, réunis à India-
nopolis le 12 décembre 1912, jetèrent les
bases de cette Ligue qui n'a cessé de progresser
rapidement. La Convention d'Etat d'Indiano-
polis eut lieu le 23 juillet dernier avec le con-
cours de très nombreux adhérents.
A Washington
Une Ligue est en formation sur l'initiative
de M. Neff. Les Exploitants du district de
Columbia ont formé une Association tempo-
raire.
*
**
Les Exploitants du Wisconsin
Elle a pris naissance à Milwaukee le 19 sep-
tembre 1911, avec un noyau de 60 adhérents.
La première Convention eut lieu les 19 et 20
juillet 1912.
# *
La Ligue
des Exploitants du Missouri
Quoique dans l'Etat de Missouri la situa-
tion cinématographique soit extrêmement floris-
sante, les Exploitants de la région n'ont pas
été particulièrement empressés de se grouper.
Saint-Louis manifesta jusqu'ici une très grande
inertie et ce fut le rôle de Kansas City de pren-
dre l'initiative d'une Association, au début du
mois de février 1912, avec 22 membres.
Actuellement la Ligue compte 36 membres
représentant 42 cinémas.
*
La Ligue
de l'État de KentucRy
C'est au début de l'année courante que la
Ligue des Exploitants de l'Etat de Kentucky
reçut son baptême. La premièer réunion cons-
titutive eut lieu le 4 avril, sous la présidence de;
M. Neff.
Le 8 avril eut heu la première assemblée
générale et le 25 du même mois la première!
Convention fut tenue à Lexington. La Ligue,
très florissante, compte actuellement un nombre
très respectable d'adhérents.
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Aphorisme Cinématographique
L'expérience et de longues années d'obser-
vation, ne permettent-elles pas d'affirmer que,
dans le monde entier, dans le monde où l'on
se distrait et où l'on s'amuse, le public ne
trouve à aussi haute dose de sujets de satisfac-
tion et de contentement que dans un cinéma??
C'est un fait : les exploitants ont toujours
eu à cœur de faire de leur mieux pour gâter
leur clientèle. Les exploitants reconnaissent
tout le sérieux, toute la portée de ce que nous
pouvons bien appeler « leur mission » et cela
permet de bien augurer de l'avenir.
Les millions et les millions de francs enga-
gés dans la cinématographie et ceux qui sont
sur le point d'y être engagés constituent le té-
moignage le plus éloquent de la solidarité des
fondations de l'œuvre cinématographique.
On n'aurait jamais pu atteindre de pareils
résultats s'il s'était agi, comme beaucoup de
cinéphobes le disent, d'un simple bluff!
LISIBILITÉ DES AFFICHES
Quelles sont les affiches qui offrent le plus
de lisibilité à la plus grande distance? Cette
question, qui revêt pour cette forme de publi-
cité une nouvelle importance depuis le vote de
la loi contre les panneaux-réclames, intéresse
aussi nos confrères d'Angleterre, qui procèdent
à des expériences de combinaisons d'encres et
de papier pour trouver la bonne formule.
Voici à ce sujet quelques détails que nous
empruntons à The Priniing Machiner^ Record:
« C'est la maison Scheldons Limited, de
Leeds, une des plus réputées pour l'impression
des affiches, qui procéda à ces expériences, les-
quelles démontrèrent que les affiches tirées en
noir sur papier jaune étaient celles que l'on
pouvait lire à la plus grande distance.
« Cette classification fut ainsi obtenue : sur
un grand panneau en bois, placé à l'extrémité
d'un champ et bien exposé à la lumière du
soleil, on fixa des affiches imprimés avec des
encres et sur des papiers de couleurs différen-
tes. Sur chacun de ces affiches figuraient deux
lignes de texte, la première ne renfermant que
des caractères bien distincts, la seconde des let-
tres plus difficiles à distinguer de loin, tels que
I, J, etc.
« Des piquets, soigneusement repérés, étaient
placés de distance en distance dans la direction
du panneau pour servir à établir, d'après les
observations faites par de nombreuses person-
nes, le degré de lisibilité de chacune des affi-
ches.
Après pointage, on trouva la classification
suivante :
1" Encre noire sur papier jaune;
2" Encre verte sur papier blanc;
3" Encre rouge sur papier blanc;
4" Encre bleue sur papier blanc ;
5" Encre blanche sur papier bleu;
6' Encre noire sur papier blanc;
7" Encre jaune sur papier noir;
8" Encre blanche sur papier rouge;
9" Encre blanche sur papier vert;
10" Encre blanche sur papier noir;
1 1" Encre rouge sur papier jaune;
12 Encre verte sur papier rouge;
1 3" Encre rouge sur papier vert.
« Il est à remarquer qu'une affiche impri-
mée en blanc sur papier bleu peut être lue à
une plus grande distance qu'une affiche impri-
mée en noir sur papier blanc.
c A remarquer également que l'effet obtenu
par la combinaison de deux couleurs dépend
beaucoup de la prépondérance d'une couleur
sur l'autre, ce qui est clairement démontré en
comparant les classifications données au rouge
sur blanc et au blanc sur rouge, ou vert sur
blanc et blanc sur vert.
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52 —
LE 2 e CONGRÈS NATIONAL
DE LA
Ligue des Exploitants le Cinématographes
D'AMÉRIQUE
Le, deuxième Congrès national des Exploi-
tants d'Amérique n'a commencé à faire œuvre
effective que le troisième jour de sa réunion,
lorscjue M. Paul Le Marquand, de Winnipeg,
fut admis à poursuivre son projet d'organiser
le Canada de la même façon que les diffé-
rents Etats de l'Union et à le placer sous les
règlements de la « Ligue des Exploitants
d'Amérique ».
Les journées précédentes s'étaient passées en
promenades, banquets et nomination de com-
missions et sous-commissions.
Nous avons déjà dit que M. Neff avait été
à l'unanimité, réélu président de la u Ligue
Nationale ».
Le Corigrès décida d'augmenter sensible-
ment les honoraires des membres du bureau,
sans exception, puis on vota une taxe de deux
dollars par an, pour chaque membre, comme
contribution spéciale à l'œuvre de propagande
de la Ligue.
Une question très importante devait être dis-
cutée, mais elle ne le fut pas, en raison de
l'absence du rapporteur, subitement empêché.
Elle vaut néanmoins la peine d'être mention-
née :
La Ligue a perfectionné et mis en pratique
un système d'assurances pour ses membres qui,
confondant leurs assurances incendie et leurs
assurances accidents, équivalut au principe de
la contre-assurance mutuelle. C'est un système
qui, depuis une trentaine d'années, est appliqué
dans les grandes industries américaines, avec
les meilleurs résultats, et une notable économie.
Il s'agit maintenant d'étendre ce système d'as-
surance mutuelle à tous les membres de la Li-
gue et à le généraliser.
New- York fut désigné comme siège de Ja
prochaine Convention Nationale et on se sépira
après avoir voté une résolution aux termes d'j
laquelle les exploitants élimineront de leu^s
programmes, tous les films comportant des scè-
nes de lit de mort.
La quatrième journée amena la formation
définitive des Associations d'Exploitants des
FILMS CINÉMATOGRAPHIQUES
. Dans lesquels les Objets animés ou immobiles =
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Etats de Iowa, Nevada, Tennessee et Minne-
sota, qui s'affilièrent aussitôt à la « Ligue
Nationale ».
On estime que le nombre des assistants, tout
compris, ce jour-là, se montait à 2.500 per-
sonnes.
Il est assez difficile de fournir un compte
rendu détaillé et précis sur ce qui s'est passé
exactement à la Convention, car la presse en
avait été strictement exclue et on n'a pu se
baser que sur des rumeurs et des bruits de
couloir. L'exclusion de la presse n'a pas été
piécisément un moyen de disposer favorable-
ment les journaux à l'endroit des congressiste;
qui, d'ailleurs, paraît-il, n'ont pas été unanimes
dans ce vote d'ostracisme. Des organes corpo-
ratifs importants, tels que le Moving Picture
World et le Moving Picture Netos, dont les
repiésentants n'allaient certainement pas au
Congrès par pure curiosité, ont dû, comme les
autres, rester devant les murs « derrière les-
quels il se passait quelque chose!... »
Le Congrès a traité longuement la question
de la Censure, celle du service intérieur dans
les cinémas, celle de l'organisation corporative.
Il résulta de la mise à l'index des journa-
listes, que, sur la fin, les journaux de Chipago
se mirent à raconter des histoires abracadabran-
tes sur des dissensions intestines et des discus-
sions orageuses et violentes, qui n'avaient nul-
lement eu heu.
Il est très regrettable que les décisions prises
par la Convention aient été drapées dans un
tel secret, que rien ou presque n'a transpiré,
car il y a de fortes raisons de croire que des
choses très intéressantes pour la branche en
général, ont été discutées et que des résolu-
tions prises auraient pu surgir pour la géné-
ralité d'utiles suggestions.
Les Fabricants et les Loueurs
La (i Convention Nationale » de Chicago a
fourni aux fabricants et aux loueurs un prétexte
et une belle occasion de faire étal de toutes
leurs nouveautés, de tout ce qu'ils pourraient
offrir de mieux dans leur genre.
Ce fut, en quelque sorte, une vaste foire, à
l'instar de celle de Leipzig, où tout, tout, tout
ce qui se rattache à l'industrie et à l'exploita-
tion cinématographiques se trouvait représenté,
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pliqués jusqu'aux désinfectants et purificateurs
de l'atmosphère...
Grains de bon sens
Quelques Pensées profondes glanées dans
les discours prononcés
à la Convention de Chicago.
De M. Macley Hoyne, délégué pour le re-
présenter, par M. Harrisson, maire de Chi-
cago, retenu au dehors par la grève générais
des tramways :
« ...La Cinématographie est décidément une
« grande » chose, il faut le reconnaître, et
durant tout le temps que vous serez ici, n'im-
porte ce qui pourra être fait par les fonction-
naires de la ville pour vous être utile et vous
rendre le séjour parmi nous agréable, sera fait,
nous serons très heureux de pouvoir vous prê-
ter assistance et vous trouverez toujours et en
tout temps, quelqu'un à l'Hôtel de Ville qii
sera prêt à vous aider... »
De l'honorable John J. Lentz, conseiller ju-
ridique de la Ligue Nationale :
« ...Ce fut le rêve d'un grand littérateur
d'effectuer le tour du monde en 80 jours...
Vous autres, vous nous le faites faire en 80
minutes!... et vous pouvez même le faire, si
vous voulez, en 80 secondes! »
» ...Cet hiver, vous allez, pour un nickel
(0 fr. 25), faire l'éducation de la jeunesse,
garçons et filles..., des hommes et des femmes
des Etats-Unis, les élever à un plus haut degré
d'intelligence et avec plus d'efficacité, que
n'auront jamais pu le faire, en ce monde, le
plus savant évêque et le plus puissant des
« Le temps est venu où tous, hommes
et femmes, doivent être reconnus par les fai-
seurs de lois de ce pays, comme une puissance
avec laquelle il ne s'agit pas de plaisanter, et
où vous ne permettrez plus aux Jean-Jacques
eu Pierrre d'une petite municipalité quelcon-
que, de mettre des obstacles au développement
et au progrès de la Cinématographie, qui est le
plus lumineux flambeau de la vie actuelle... »
h ...Si chaque église, dans ce pays, voulait
se consacrer, chaque dimanche, à la Cinémato-
graphie, je crois bien que, tous tant que nous
sommes, nous irions à l'église, tout au moins
plus volontiers. Je crois fermement que nous
irions tous... De braves gens comme vous ne
pourraient se tenir à l'écart. Bien plus, j'irais
moi-même si je savais y trouver le film. Ce se-
rait un moyen d'attraction capital pour l'église
et l'on ne verrait plus paraître dans les revues
et les magazines, des tas d'articles sur ce su-
jet : <i Pourquoi les hommes ne vont-ils pas
« à l'église et pourquoi les femmes commen-
ii cent-elles à laisser des vides sur les bancs
(i dans les temples? » Pourquoi?... Mais par-
ce qu'ils n'y trouvent pas le cinématographe!...
Les gens d'église sont en retard, très en retard,
ils ne sont pas de notre époque... »
« ...J'ai dit, à Dayton, en m'adressant à
notre a Ligue d'Etat » que j'étais persuadé
que le temps n'était pas très éloigné où vous
prendriez la place qui vous revient dans les
écoles publiques, et que vous inculqueriez, dans
l'espace d'un seul hiver, aux garçons comme
aux filles, toute l'histoire, toute la géographie
toutes les connaissances utiles aux entreprises
humaines, tout ce qui concerne le gouvernement,
la religion, la science, toutes choses qu'ils n'ap-
prennent qu'au cours de nombreuses années
d'études... Pourquoi ne pas gagner du
temps?... »
<i ...Je ne vois pas pourquoi nous ferions de
l'éducation et de l'enseignement une chose dé-
sagréable, insipide. La Cinématographie peut
faire d'un enfant de quinze ans un aussi grand
savant que celui qui a fréquenté l'université
jusqu'à l'âge de vingt-six ans... Pourquoi ne le
ferions-nous pas?... »
h ... Je puis le dire et le proclamer haute-
ment, en ne m'en tenant qu'au seul Etat d'Ohio
où il existe plus de mille cinémas, que toutes
les écoles et toutes les églises réunies n'ont pas
fait autant pour le développement mental de la
masse, en l'espace de ces deux dernières an-
nées, que ce qu'a réalisé le cinéma!... »
ii ... Songez un peu!... Vous haïssez quel-
qu'un parce qu'il est juif et que vous êtes chré-
tien, vous haïssez quelqu'un paice qu'il est
catholique et que vous êtes protestant; vous
haïssez quelqu'un parce que vous n'êtes ni juif,
ni catholique, ni protestant... Or, il faut être
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— 58 -
rudement patate (sic) pour vous tracasser l'es-
prit à ce propos... Il y a beaucoup d'animaux
d'ordre inférieur qui tuent pour manger, pour
se nourrir; il y en a beaucoup qui tuent pour
protéger leurs petits, mais c'est à l'homme qu'il
appartient de tuer physiquement, intellectuelle-
ment, moralement, socialement et profession-
nellement leurs rivaux en ce monde. Pourquoi?
Hélas!... par pur esprit de rivalité!... »
Du Président Neff :
« ... Mesdames et Messieurs, je ne vais pas
faire de grands discours... Comme vous le sa
vez tous, je suis sur pied depuis quatre jours...
Je n'ai guère dormi, depuis mon arrivée dans
votre ville, mais j'ai fait, par contre, un petit
peu de travail pour nous tous... pour la ciné-
matographie... »
<( ... Je me souviens qu'il n'y a même pas
deux ans à peine de cela, je convoquais, à Co-
lumbus, la première Convention. Nous étions
tout juste... dix!... Depuis ce » Conseil des
dix » nous avons mené le bon combat pour le
bien des exploitants... Et nous sommes fiers
de pouvoir dire que nous n'avons pas perdu la
bataille. Et nous sommes fiers aussi, de pou-
voir vous dire ici, qu'il n'est pas un seul péril
que nous n'ayions conjuré dans l'Etat d'Ohio,
pas un seul grief que nous n'ayions réussi à
faire valoir, pas un seul tort que nous n'ayions
fait redresser à notre entière satisfaction jus-
qu'à présent!... a
(i ... Un mot encore, un seul. Plusieurs
d'entre vous sont venus me demander: « Qu'al-
k lez-vous faire à ce Congrès? » Eh bien!
mes amis, pour qu'il n'y ait pas de méprise,
pour que nous nous comprenions tous, dès le
commencement, sachez que nous sommes ici, non
seulement dans le but d'établir une législatioi
pour l'exploitant de cinémas, mais aussi pour
apprendre à nous connaître réciproquement,
pour coopérer loyalement à l'œuvre commune,
afin de créer une situation qui assure aux hom-
mes comme aux femmes engagés dans notre
branche, les moyens de faire valoir leurs droits
et d'imposer à tous la justice à laquelle ils or.t
droit!... »
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AINSI FONT... FONT... FONT!...
Ils savent y faire, décidément, les Améri-
cains... Oyez plutôt :
« Tout fait prévoir qu'une foule énorme sa
portera sur « Rex-Théâtre », de Sait Lak?
City, la soirée du..., lorsqu'aura lieu, au cours
d'une des séances, le tirage du numéro qui
procurera à son heureux propriétaire un voyage
d'agrément gratuit à travers Yellowstone Park,
à titre d'invité du » Rex-Théâtre... »
Si cette annonce n'est pas faite pour attirer
du monde et emplir la salle la plus vaste, ii
y a vraiment de quoi renoncer...
Le petit jeu durait à peine une semaine, et
déjà le chiffre des billets délivrés, s'élevait à
1 3. 1 02, aux adultes, les enfants n'étant pas
admis au bénéfice de l'aubaine.
Mais ce n'est pas fini et cela durera vrai-
semblablement quelque temps encore, avant que
le fameux numéro ne sorte de l'urne, pour faire
un seul et unique heureux. Celui-ci est obligé
de se trouver présent à la séance, lors du tirage
et réclamer en personne, le bon qui lui échoira
et lui donnera droit à ce mirifique voyage, dc-
Salt-Lake City à Yellawstone et retour, er
première, — Pullman car, wagon-lit, etc., etc.,
s. v. p! — traversée en carrosse de gala du
parc de Yellowstone, treize repas copieux et
succulents, quatre nuits de séjour dans un
« Palace Hôtel », sans compter les petits
agréments secondaires, mais nullement à dédai-
gner.
Or, le « Rex-Théâtre » de Sait Lake City
ne peut contenir que 1.700 spectateurs. C'est
déjà joli, dira-t-on. Oui, mais puisque le ga-
gnant devra être présent et qui, dès la pre-
mière semaine, il y eut 13.102 numéros de
délivrés, comment fera-t-on, comment les cho-
ses se passeront-elles?...
Ne vous inquiétez pas pour si peu!...
Les Yankees ne sont jamais embarrassés...
On a tout prévu. Ceux qui ne pourront entrer
au théâtre, le jour du tirage, resteront dehors...
Tout simplement. Mais ils ne seront pas frus-
trés de leur droit pour cela. Que non pas!...
On extraira le bienheureux numéro de l'urne, à
9 heures du soir... Un contrôle sévère sera
établi pour éviter toute fraude et assurer la par-
faite loyauté de l'opération. Le numéro sorti
sera d'abord proclamé à l'intérieur du théâtre,
puis des hérauts, à voix de stentor, iront le pro-
clamer dehors, aux quatre points cardinaux...
De celte façon chacun pourra le connaître...
Et, s'il ne se présentait pas de gagnant dans
les dix minutes suivant la proclamation, un
autre numéro serait tiré et ainsi de suite, le
cas échéant, jusqu'à ce qu'un gagnant se fasse
connaître et vienne chercher, en personne, sur
la scène, le fameux bon...
Ah! ils s'y entendent, en réclame, les Amé-
ricains!...
PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQUE
Un conflit vient d'éclater entre Buffalo
Bill et PaWnee Bill d'une part et la Buffalo
and Pawvee Bill C" d'autre part. Les deux
protagonistes des films qui portent leur nom,
ont fait paraître dans les journaux, des annon-
ces pour mettre en garde les exploitants, contre
les poursuites auxquelles ils pourraient s'expo-
ser, en projetant ces films.
Or, MM. P.-A. Powers et P.-P. Craft,
directeurs des sociétés éditrices des films en
question, viennent d'actionner la o Buffalo Bill
Wild West Show C" », en cent mille dollars
(500.000 francs) de dommages-intérêts, pour
le préjudice que leur ont causé ces annonces.
Le Sénat américain a voté une loi qui place
les films cinématographiques sous le régime de
la protection littéraire artistique spéciale, syn-
thétisée par le « Copyright » des Etats-Unis.
Désormais, au lieu d'une amende pour chaque
film faisant une concurrence illégale a un au-
tre film, la loi prévaut, en cas d'infraction in-
volontaire, une amende globale, et des domma-
ges-intérêts qui ne pourront être supérieurs à
100 dollars (500 francs).
La Compagnie Lubin vient d'acquérir le
domaine de Bclzwood, de 250 acres, ayant
appartenu à feu M. Betz, pour la somme de
cent mille dollars, soit 500.000 francs.
Betzwood est situé dans la banlieue de Phi-
ladelphie. C'est, une des plus belles propriétés
de la région. Elle servira à la Compagnie Lu-
bin, non seulement pour ses prises de vues,
dans un décor merveilleusement varié et pitto-
resque, mais aussi de villégiature estivale pour
les six cents employés de la Maison.
Il paraît que lorsque l'aménagement du do-
maine sera achevé conformément aux plans
établis, on se trouvera en présence d'une dé-
pense de un million de dollars en chiffres ronds.
Les Américains font grand.
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de COPENHAGUE
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BULLETIN HEBDOMADAIRE ADBERT
SOCIÉTÉ CINÉS
EN VA TURE A UX LIONS
Drame
Le lieutenant Alexandre est devenu amoureux d'une actrice de cirque,
Cléa la dompteuse.
L'amant de celle-ci, le dompteur Antoine, s'aperçoit qu'elle n'est pas
indifférente aux avances du lieutenant; il en devient très jaloux.
Cléa et Alexandre doivent prendre un rendez-vous. Le clown de la
troupe propose au dompteur Antoine d'épier les deux amants et de lui
rapporter ce qu'il verra. Antoine accepte et défend à Cléa de sortir du
cirque. Elle est désespérée. Le clown, faisant semblant d'être ému par la
douleur de Cléa, capte ainsi sa confiance et lui offre son aide.
Cléa, croyant à la sincérité de l'artiste, lui confie pour Alexandre
un billet dans lequel elle lui donne un ren'iez-vous pour la nuit au cirque.
Naturellement le dompteur en est informé.
Le lieutenant Alexandre reçoit le billet et, la nuit venue, il va au
rendez-vous. Cléa, pressentant un malheur, veut à tout prix rencontrer
Alexandre; mais elle est saisie, bâillonnée et liée à une colonne du cirque.
Pendant ce temps, le clown invite Alexandre à l'attendre dans l'in-
térieur du cirque; il le laisse seul.
Tout à coup Alexandre recule terrifié: les lions, qui viennent d'être
mis en liberté, s'avancent, prêts à se jeter sur lui. Ils le tiennent mainte-
nant sous leurs griffes et le mutilent effroyablement.
Cléa, folle de douleur, assiste à cette scène, terrifiée et impuissante.
Le lendemain, les autorités sont appelées par le dompteur. Celui-ci ex-
k pé
&-
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
plique, le clown affirmant son témoignage, que la mort du lieutenant est
due à une imprudence inexplicable; les autorités, convaincues de la vérité
de ses dires, s'apprêtent à se retirer. Cléa, ne pouvant plus se contenir,
s'écrie en désignant Antoine: « C'est lui l'assassin, c'est lui qui l'a fait
déchirer », et en pleurant se jette sur le corps mutilé du lieutenant.
Antoine, dans un mouvement de rage, veut se précipiter sur elle
pour se venger de sa dénonciation, mais il est saisi à temps par les agents,
qui le mettent en état d'arrestation.
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Mot Télégraphique : PASTC.
LES DROITS DU PASSE
Pathétique
Un vieil artiste, Antoine, seul et fatigué, avance péniblement par
l'âpre chemin. Mais en route il tombe, harassé et mourant de faim.
Un monsieur compatissant le rencontre et le conduit à l'hospice de
la mendicité, où il sera restauré et logé.
L'infirmier lui apporte l'uniforme des pensionnaires dont il devra se
revêtir. A la vue de cette livrée, Antoine songe au passé qui a été si glo-
rieux pour lui. Il se rappelle les temps heureux de sa jeunesse, ses amours.
Jadis si fêté, si choyé, Antoine pourrait-il supporter la honte de
tomber au rang des indigents ? Non, et plutôt que de subir cette dé-
chéance morale, il préfère partir; et encore plus faible, il reprend l'ancien
chemin vers l'inconnu!
Long 185 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 14 fr. 30
Mot télégraphique : PASSATO.
TONTOLINI INVULNERABLE
Comique
Une bohémienne donne à Tontolini une petite bouteille qui contient
la liqueur qui rend invulnérable. Pour lui prouver la véracité de ses dires,
elle lui donne un coup avec un coutelas, mais cet instrument se brise sans
lui faire aucun mal.
Chez une 'iame, au moment où il est agenouillé à ses pieds, le mari
survient. Il tire deux coups de revolver sur Tontolini, mais ce dernier,
indemne, restitue les deux projectiles au mari, ahuri, et il s'en va, souriant.
Pour avoir défendu un enfant, Tontolini a un duel avec un vieux
militaire, mais l'épée se courbe sur sa poitrine.
#
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
Des soldats font des épreuves de tir au canon; Tontohni saute de-
vant la pièce; le boulet le frappe au dos et rebondit dans le canon, qui
recule vertigineusement.
On met Tontohni dans un tonneau, que l'on fait tomber d'un rocher.
Parmi les débris il sort sain et sauf, laissant émerveillés et surpris des mi-
neurs qui travaillaient par là.
Mais la liqueur n'avait pas prévu « les soufflets et les égratignures ».
Tontohni sent bien ceux qu'il reçoit de deux grisettes ennuyées de son in-
sistance à les suivre.
Long. : 215 mètres. — Affiches en couleurs.
Mot Télégraphique : INVULNERATC.
L'ENGIN
Comique
Aristodème s'aperçoit que sa maison est pleine de souris! Quelques
jours après, il reçoit en cachette une petite caisse qu'un ami lui adresse.
En raison du mystère entourant cet envoi, deux citoyens ont vite
fait de créer une légende, et bientôt de nombreuses personnes suivent
Aristodème. Effrayé, il abandonne la caissette et s'enfuit.
Les curieux, croyant qu'il s'agit Je quelque engin infernal, font ac-
courir les autorités, mais personne n'a le courage d'ouvrir la caisse.
A la fin les pompiers arrivent. La caissette ne renfermait qu'un chat!
Longueur 148 m. — Virage 12 fr. 30. — Affiche en couleurs
Mot Télégraphique : DINANUSE
LES PLUMES DE VA ON
Comédie
Fleurette aime Armand, qui désirerait l'épouser ; mais le jeune
homme est pauvre.
Un ami de la famille de Fleurette vient un jour lui rendre visite et
elle en profite pour lui expliquer son ennui.
L'ami fait semblant d'être dans l'impossibilité absolue d'acquiescer
à la demande de Fleurette, mais avant de partir et pour lui faire une sur-
prise, laisse mille francs sur un meuble.
Armand, qui a tout vu, s'empare du billet et l'offre à Fleurette tout
comme si c'était à lui.
Mais Fleurette s'aperçoit bientôt de la supercherie. Elle téléphone
m
BULLETIN HEBDCMAEAIRE ALBERT
à Armand, rentré chez lui, que le billet est faux et qu'il doit en rapporter
un autre. Armand est désespéré. Il doit engager au Mont-de-Piété des
bijoux pour pouvoir réunir la somme nécessaire. Mais lorsqu'il la donne
à Fleurette, celle-ci lui révèle qu'il ne s'agit que d'une agréable vengeance,
et elle lui dit: « Une autre fois, tu te souviendras qu'il ne faut jamais se
revêtir des plumes de paon. »
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La Traite des "Blanches. & III e Partie
La représentation au music-hall « Scala » est finie. Devant le théâ-
tre le lieutenant Thompson attend son amie, la jolie chanteuse Nina. Il
n'est pas de bonne humeur, car le lendemain il doit s'embarquer sur le
torpilleur YAigle, et qui sait quand ils se reverront. Le lendemain,
M. Thompson part, et Nina, qui est obligée de pourvoir à l'entretien de
fc- 3
tfc
■m
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
sa vieille mère, se rend chez son directeur pour renouveler son contrat
pour un mois encore. Mais comme ils n'arrivent pas à s'entendre sur les
conditions, le contrat n'est pas renouvelé. Alors Nina demande par la voie
des journaux un engagement au music-hall Empire, à Saint-Pétersbourg,
et au bout d'une quinzaine le contrat est conclu; elle part pour Saint-
Pétersbourg, le cœur gros, parce qu'il lui faut quitter sa mère, mais con-
tente de la perspective d'un gros bénéfice.
Au quai de Saint-Pétersbourg, l'agent, M. Cohn, homme d'une
mine qui n'est pas pour inspirer confiance, attend Nina, qui cependant
n'hésite pas à le suivre, d'autant plus qu'il Sr montre très correct vis-à-vis
d'elle. Hélas, elle ne tardera pas à comprendre qu'il n'est pas celui pour
qui il se donne. En effet, il n'est pas imprésario, mais agent au service de
la traite des blanches, et la maison où il a conduit Nina est une des mai-
sons publiques les plus mal famées de la ville. Pauvre petite Nina. Elle
doit passer par des épreuves bien dures. Les lettres qu'elle écrit à sa famille
sont saisies et brûlées, et la vieille mère, laissée seule là-bas, pleure de
n'avoir pas de nouvelles de sa fille. C'est alors qu'elle a l'idée de s'adres-
ser au lieutenant Thompson, qui est stupéfait d'apprendre que Nina a dis-
paru. Heureusement, le torpilleur Y Aigle touche quelques jours après à
Saint-Pétersbourg, et, à peine débarqué, le lieutenant s'empresse d'aller
trouver le chef du music-hall « Empire >> pour obtenir des nouvelles de
Nina. Mais ce monsieur ne connaît personne de ce nom, et M. Thompson
comprend maintenant qu'elle doit être tombée entre les mains de quelque
malfaiteur.
Le soir, les officiers russes invitent leurs confrères à voir Saint-Pé-
tersbcurg de nuit, et bien que M. Thompson ne soit pas disposé à s'amuser,
il les suit dans l'espoir de découvrir la trace de Nina; en effet, les offi-
ciers entrent par hasard dans la maison où Nina est emprisonnée. Nina
est hors de joie en revoyant M. Thompson, et ils conviennent qu'elle s'en-
fuira avec lui pendant la nuit; mais Cohn, qui a assisté à l'entretien entre
Nina et Thompson, empêche leur projet de se réaliser et se prépare à quitter
la ville avec Nina. Malheureusement, il perd un des billets pour le vapeur,
et ce billet sert à mettre la police, alarmée par M. Thompson, sur la piste
du coquin, qui est attrapé et arrêté au moment où il met pied à bord du
transatlantique, accompagné de Nina, qui se jette avec joie dans les bras
de son ami.
Peu de temps après elle rentre chez sa chère mère, et toutes les deux
se consolent vite de la mésaventure, en se disant que tout est bien qui
finit bien.
Long. : 660 met. — Virage fr. 45.20 — 2 Affiches en couleurs
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BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
HEPWORTH
LE COUVRE=FEU
Drame
C'était à l'époque des guerres de Cromwell.
Basile, jeune officier, est fait prisonnier; jugé par la cour martiale,
il est condamné à être pendu à l'heure du couvre-feu.
Bessie, sa fiancée, qui s'est faite infirmière pour pouvoir le soigner
s'il était blessé, est au fiés-espoir et cherche en vain par quel moyen elle
pourrait le sauver. Elle supplie naïvement le vieux sacristain de ne pas
sonner le couvre-feu ce scir-là, espérant ainsi gagner du temps, mais le
fonctionnaire, vieux soldat, ne connaît que sa consigne, et, après le service
du soir, il se dispose à sonner le couvre-feu, qui sera le glas funèbre de
Basile.
Sans savoir au juste ce qu'elle va faire, Bessie s'est glissée dans le
haut du clocher; elle arrive dans la chambre de la grosse cloche alors que
le battant commence à se mettre en branle. Elle le saisit et se pend après.
A toute volée la cloche s'ébranle et ne donne aucun son, sans que le
sacristain s'en doute, car il est sourd. Quand il juge la besogne accomplie,
la cloche avec son battant humain s'arrête. Bessie s'écroule sur le sol, les
mains ensanglantées; mais, toujours courageuse, elle se relève. Dans le
lointain, elle aperçoit une escorte, c'est Cromwell, que l'on attend. Elle
court à sa rencontre, se jette à ses genoux, le supplie pour celui qu'elle
je-
ft
BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT
aime. Attendri par la vue de ses mains meurtries, par sa jeunesse et la
confiance qu'elle lui témoigne, il se dirige avec elle vers la potence et
déchire l'arrêt de mort de Basile, que le prévôt, impatient, avait déjà
attaché à la machine de mort.
Longueur 306 mètres — Affiches en Couleurs.
€€
SILLIG-FILMS
33
LE VIEUX MEUNIER
Pathétique
Dans un coin perdu de la pittoresque campagne bourguignonne vi-
vaient, il y a quelques années, le vieux meunier Dupin et sa fille Louise,
jeune fille d'une grande beauté. Les affaires marchaient, ils vivaient heu-
reux, jusqu'au jour où M. Bontemps, un financier parisien, le roi de la
farine, voulut posséder le moulm de Dupin. Il envoya son fils entamer Jes
négociations, que le meunier repoussa tout net.
A son retour, M. Bontemps, furieux de l'échec de son fils, se rendit
lui-même en Bourgogne et ne fut pas plus heureux. Il décida de ruiner
le meunier têtu, en installant en face de chez lui un autre moulin.
Une fois son projet mis à exécution, il ne tarda pas à comprendre
que, même en voie de se ruiner, le meunier ne céderait pas.
Comment donc n'y a-t-il plus qu'un moulin maintenant? C'est une
histoire charmante que nous réservons au film de vous conter.
Long. 312 met. Virage 31 fr. 20. — Affiches en couleurs
MAORILAND
Plein air
Ce film (donne une idée des merveilleux paysages de ces îles au climat
enchanteur.
Après quelques vues des bords du lac, on voit apparaître les sources
chaudes et les boues en ébulhtion de Yellowstone. Quelques danses indi-
gènes complètent ce sujet, d'une photographie impeccable.
Longueur : 98 mètres. — Virage 9 fr. 80
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UNION INTERESSEE
Drame
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Interprété par
Mme Christiane MENPELV5
fl\. Qaston B&RNIER, des Nouveautés -$
m. DEscH^mps » » y
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UNION INTERESSEE
I n jeune joueur fait le désespoir de sa famille. Son père lui refuse
de nouveaux subsides el l'engage ;'i devenir sérieux, à se marier.
Précisément, au cours d'une promenade, le père el le fils rencon-
trent une famille riche où se trouve une jolie jeune fille.
Les jeunes gens se sont plu. Les voici fiancés, bien que le jeune
homme n'aime pas celle à qui il promel bonheur et lidélilé.
Au cours du voyage île noces, le jeune époux, qui n'aime pas sa
femme el n'en veut qu'à sa fortune, forme le criminel projel de la
supprimer. Aussi, petit à petit, il lui donne des gouttes de poison.
Le docteur appel»'' auprès de la jeune femme, qui dépéril de jour
en jour, ne trouve aucune cause à la maladie. Il interroge le mari et
apprend du domestique que le jeune homme n'a jamais aimé sa femme
et qu'il le soupçonne d'intentions mauvaises.
Noire époux se sent épié. D'un autre côté, il veut hâter la lin de
son œuvre néfaste, et, impatient d'en terminer, verse tout le contenu du
flacon dans la lasse de tisane (lue lui réclame sa jeune femme.
La dose esl Lrop forte. La femme tombe foudroyée, cependanl que
l'assassin, affolé, laisse choir de sa poche le llacon contenant le poison.
Le domestique le ramasse, heureux de pouvoir ^ïJè'cïSer les doutes
qu'il avait sur le mari de sa jeune maîtresse.
11 courl auprès du père de la jeune femme el lu! apprend l'épou-
vantable chose. Lorsque son gendre arrive, plein de douleur et de larmes
hypocrites, le père lui présente le llacon accusateur, pendant que Jean
atteste hautement l'accusai ion portée contre l'assassin qui s'écroule
aux pieds de son beau-père.
Longueur approximative: 218 mètres
prix: 272 fr. 50
Supplément pour virage : 20 fr.
La Mâchoire décrochée
Comique
A la suite d'un grand dîner, Monsieur Baud es! invité à faire
entendre sa belle voix. Excité par les vins lins el le Champagne, il veut
donner à sa voix encore pins de l'orée que d'habitude. -Mais, hélas ! il
ne Tant pas forcer la nature, el .Monsieur Baud s'en rend bien compte,
car il vient de se décrocher la mâchoire el il ne peut la refermer.
Le moment de fou rire passé, lonl le monde s'inquiète, car la
mâchoire de .Monsieur Baud ne se referme pas.
— Vite, un docteur! crie-t-on de toutes paris. Le maître de la
science arrive, mais rien n'y fait.
In spécialiste, (pic l'on a envoyé chercher est également impuis-
sant el doil se retirer; un rebouteux prend sa place el. malgré les coups
de marteau donnés sur la tête i\i\ pauvre Monsieur Baud, il est obligé de
s'avoiier vaincu. Et la mâchoire ne se referme pas !
— J'ai une excellente idée! propose un farceur, essayons! Qu'on
fasse venir sa belle-mère! La belle-mère arrive, mais Monsieur Baud ne
bouge pas.
— Introduise/, voire doigt dans sa bouche? dit le farceur.
t )h ! miracle! Pour saisir le doigt de sa belle-mère, la mâchoire
vient de retrouver toute sa force el se referme si brusquement que le
doigt a failli être coupé.
Pauvre belle-mère !
Longueur approximative: 119 mètres
Prix: 148 fr. 75 - Supplément pour virage: 11 fr.
De Kharbine a Yokohama
Voyage
1" Dépari d'un Transsibérien, gare de Pohhvistnejvo.
2° Kharbine.
!>" Montreurs d'ours.
I" Yokohama; Grande Rue.
5° Le port.
6° Chargement de charbon.
7" Départ d'un navire pour l'Amérique.
S" Jeux, à bord.
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Union Amicale du Cinématographe
SOCIÉTÉ MUTUELLE DES EMPLOYÉS r
L'Union Amicale du Cinématographe
(Société Mutuelle des Employés), Siège
Social : u 2(), Boni, de La Villette, Paris,
informe ses adhérents qu'une réunion d'As-
semblée Générale se tiendra le Dimanche
lô Septembre à 9 heures précises du malin
au Café du Théâtre des Folies Dramatiques,
40, Rue de Bondy. L'ordre du jour, très
varié et très important impose à tous les
Membres l'obligation d'assister à l'Assem-
blée générale.
Le Secrétaire : SERANT.
ERRATUM
C'est par suite d'une erreur seulement
que l'annonce de la Compagnie Cinémato-
graphique Brésilienne n'a pas paru dans le
n" '211. Nos excuses à M. A. Xevière.
M M tâ tâ M tà M îGM tâ tâ ï£ tâ
J&\ Jfrt JW JW JW -JW Jtft Jtf\ Jtrl J>r> _Xft Jtft Jtft
SOCIÉTÉ ANONYME AMBROSIO-TDRIN
RUSÉ DE MÈRE
DRAMATIQUE
Les événements de ces derniers temps, pen-
dant lesquels la race Manche, soit en Tripoli-
laine, soi! au Maroc a donné de nouveaux mar-
tyrs à la cause de la civilisation rendenl mal-
heureusement d'actualité' le sujet de cette émo-
liunnanle cinématographie qui nous fait assister
à un épisode de 1' « Infamie arabe ». féroce
expression de barbarie indomptable.
Un chef arabe s'éprend éperdumenl de la
l'iuiue du Consul français, et comme celle-ci
naturellement le repousse il jure de se venger
el lui vole sa fillette.
L'héroïsme maternel se montre à la hauteur
de la terrible épreuve et pendant que le Consul
i'l ses amis induits en erreur par un stratagème
poursuivent bien le chef infidèle mais non la
lillelte qu'il a confiée, à un complice, la femme
blanche, guidée par un fidèle chien et plus en-
cure par l'invincible instinct maternel, saule en
selle sur les traces de son enfant. Et elle la
trouve, en effet? mais en quel pitoyable étal!
La fillette gît évanouie dans une cabane où le
complice l'a abandonnée, la croyant morte.
Au contraire, sous les caresses maternelles la
fillette reprend ses sens, mais la joie de la
pauvre mère dure peu : deux lions attirés par
la présence d'êtres vivants, grattent à la porte
de la cabane et cherchent à la forcer. Déjà la
porte crie et menace de céder sous la poussée
des griffes léonines; le moment est terrible;
quand la mère adressant une suprême prière à
Dieu trouve un moyen de salut.
L'infamie arabe, la ténébreuse trahison pré-
parée par les rusés ûls du désert contre les do-
minateurs blancs deviendront, grâce à un bien-
faisant destin, le moyen de sauver la femme et
l'enfant sans armes. En effet, au milieu de la
cabane est creusée une profonde fosse; c'est
une cachette où les Arabes ont déposé des
armes qui devaient leur servir pour une rébel-
lion ! Or, les lions, quand ils auront enfoncé la
porte el se lanceront d'un bond dans la cabane
doivenl par force tomber dans le piège.
Voilà ce que pressent la femme et Ce qui
arrive en effet. De sorte qu'elle et son enfant
sont enfui sauvés de la double menace des Ara-
bes el des lions!
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L'ESPRIT ET LA LETTRE
Petite Histoire Américaine i
Une grande maison d'éditions de films, ayant
pour spécialité les scènes indiennes et voulant
aussi fidèlement que possible reproduire les
mœurs et les coutumes des Peaux-Rouges,
équipe une expédition et l'envoie loin, très loin,
à Ynez Canyon, près de Santa Monica, à
vingt-cinq lieues de Los Angeles, au diable,
quoi!... Il n'y a là que des déserts, des roches
nues, des gouffres et des précipices. Rien d'aus-
si terriblement romantique et pittoresque que ces
solitudes rocheuses... Beaucoup de soleil, une
chaleur tornde et... pas d'eau!... Et ça s'ap-
pelle « The Golden State », c'est-à-dire
1' a Etat d'Or ».
Que faut-il de plus, pour être heureux?...
Croyez-vous que cela embarrasse un ciné-
matographiste, qu il soit d'Amérique ou d'ail-
leurs?...
Nullement!... On creuse des tranchées, on
établit des canalisations, on amène de l'eau de
loin, bien loin, et dans quel but, je vous le
demande?...
Pour boire?... Ah! c'est bien là le moindre
souci d'un cinématographiste digne de ce nom.
Pourquoi donc, alors?...
Mais tout simplement pour créer des casca-
des artificielles destinées à corser le décor fan-
tastiquement sauvage dans lequel se déroulent
les scènes...
On boit après, ...quand on a le etmps.
Parce que cette eau ne doit pas uniquement
servir aux cascades, mais aussi à l'arrosag;
abondant des lieux où l'on joue les scènes, afin
d'anéantir la poussière...
Et on boira... après!
Le camp est installé selon les règles et les
principes traditionnels. De véritables cowboys
et des Peaux-Rouges authentiques s'y meuvent
vivant de leur vie habituelle, sans fard, ni gri
mage...
Les Indiens ont été fournis à la maison d'é-
ditions par l'Agence gouvernementale de Pine
Ridge, dans le Dakota du Nord. Ce sont tous
des gaillards choisis, triés sur le volet, des types
splendides de la race qui se meurt...
Ils n ont jamais fait de la Cinématographe,
mais c'est justement là une raison pour eux,
de prendre leur rôle au sérieux, tellement au
sérieux même, qu'ils confondent... l'esprit avec
la lettre... Il faut les surveiller, les gars, il ne
faut pas les perdre de vue un seul instant, et
c'est parfois bien malaisé...
Dites-leur de jouer, dans une scène de com-
bats, le rôle de vaincus... Ils protestent, ils se
révoltent, ils ne veulent pas être blessés ou
morts, même pas par persuasion. Il faut dé-
penser, à leur endroit, des trésors de patience
persuasive, il faut les cajoler, les » embobi-
ner ».
Bref, c'est une oeuvre capitale que de les
décider à faire ce qui ne leur plaît pas...
Voilà qu'au beau milieu d'une scène, un
« Visage pâle >< tombe en leur pouvoir.. Ah!
messeigneurs, quelle belle occasion... Nos mo-
dernes i' flics » parisiens trépigneraient d'aïs:
à la vue du passage à tabac auquel les Pea.x-
Rouges soumettent le blanc... La scène est in-
terrompue. On accourt, on écarte les << der-
niers Mohicans » et on arrache de leurs meur
trières étreintes, le pauvre acteur blanc, qui.
dans un fort piteux état, a tout juste le temp*
de s'évanouir...
Ces braves Indiens!... Ils sont tellement
amoureux, qu'il faut leur cacher leurs coutela=
et leurs « tomhawaks >> et c'est avec un soin
vigilant qu'on cache les balles et les cartou-
ches, qu'on n'en laisse pas traîner, car il est
sûr et certain que, s'ils en trouvent, ils s'er.
serviront, au cours d'une de leurs scènes d'at-
taque, pour donner, à leur /eu, le réalis'r.e le
plus complet.
Dame! n'y a-t-il pas sur les collines en\ i-
ronnantes, groupées en spectatrices, leurs bru-
nes épouses, leurs e squaws » qui applaudis-
sent frénétiquement à leurs exploits, les excitent
de la voix et du geste, et leur lancent, dan.-
leur jargon, le fameux : « Tue!... Tue!...
que nous légua la Saint-Barthélémy?
Ah! respect de la réalité, que de choses ne
fait-on pas en ton nom!...
A. M.
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Cinê=Journal !
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Le SUPPLICE d'une MÈRE
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Eclipse. Un tour de clef 333
— Pointe esclave de la
consigne 103
Milano. Le Noctambule 153
Eclipse. De Trondjhiemâ Chris-
tiania 119
Milano .
La fuite des Anges 595
2° Les Meilleures Bandes de toutes les Marques
Vitagraph. La haine de l'autre. . 310
— Un chien qui a du flair 230
— d- 2 e exempt. 230
Biograph. L'Hypothèque 315
— d 2 e exempt . 315
La Genèse de l'homme 32<S
Pasquali. L'Enigme 077
d- 2 e exempt 077
WeU. La vallée de Salzach. . . . 100
Cabot. Un jour à Montseny . ... 130
Eclair. Après le naufrage 310
— Gontran redore son blason 214
Gavroche et son concierge 105
— Les Salamandres 148
Ambrosio. Le Sifflet de la sirène 315
(2 L ' exemp.). 315
(3 e exemp.). 315
— Robillard s'est coupé
nn doigt 144
Lux. Cnnégonde déménage. ... 150
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JOURNAL
Le plus parfait des Journaux Ciqématograpliips
SOMMAIRE 1DU N° 1 1
J-RANCE. — LA MODE. — Robes et Man-
teaux. — Création Liberty.
PARIS. — Les Etudiants Autrichiens. —
Une cinquantaine d'entre eux visitent
la Sorbonne.
SALERNE (Italie).— Aucours de la fêteleCIer-
gé a procédé à la bénédiction des animaux,
RUSSIE. - Réçates à Varsovie. — Jolie
réunion sportive à laquelle assistait tout le
Varsovie sportif.
1ÎRESIL. — Une grande catastrophe vient d'avoir
lieu sur le Grand Central (6 morts, 3o
blessés).
CJ-EN. — La Saint-Etienne. — La Hongrie
a célébré sa Fête Nationale . Archevêque,
Ministres et Députés participèrent au
Cortège.
ANGLETERRE. - Après l'Inondation —
Ce n'est pas une secousse sismique qui a
éventré ces maisons, mais la seule force
des eaux débordantes !
TEMPLEHCF.
Grande Revue d'Au-
tomne, (à vol d'oiseau) — 5o.ooo hom-
mes de troupe et l'enthousiasmedela foule
donnèrent un éclat inaccoutumé 'à cette
revue... passée par l'Empereur Guillaume
. . . (cinématographié sur sa propre de-
mande en présence de S. M. l'Impératrice.
LE MANS. — Grandi Meeting de Sep-
tembre. — Le premier jour était réservé
à la Coupe Internationale de Motocyclettes.
Le second jour avec le Grand Prix de
France ; l'Automobile a vu le plus beau
Meeting de vitesse de l'année.
PARIS — Le Traité Franco-Hispane-
Marocain ! — On dit que Monsieur
Fallières rêve de Toison d'Or ! Jasons.
PARIS. — Le Marathon Parisien. — Les
professionnels de course à pied se sont
mesurés sur l'immense boucle du Tour
de Paris.
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— 75 —
LETTRE BRITANNIQUE
(Correspondance particulière du « Ciné-
Journal »).
i
Londres, 1 2 septembre.
Dans une de mes dernières correspondances,
j'avais fait ressortir les points principaux d'où
résultent les infériorités de la production an-
glaise, au point de vue du théâtre cinémato-
graphique.
Parmi ces points, il y en avait un qui n'est
pas le moins important : le manque d'artistes
capables d'oublier qu'ils ne sont plus sur le
plateau et qu'ils ont à jouer pour le cinéma-
tographe.
Nos confrères anglais, le Bioscope en tête,
veulent bien reconnaître que les reproches, ou
pour mieux dire les réflexions que j'avais for-
mulées, sont dans une large mesure justifiés.
Mais ils ont cru devoir aller au fond des
choses et examiner d'un peu plus près la situa-
tion actuelle.
C'est ce qui les fait arriver à cette conclu-
sion que, dans le courant des douze derniers
mois, une grande amélioration s'est produite
dans cette question des acteurs cinématographi-
ques anglais.
Il paraît que l'on fait de sérieux efforts pour
remédier au mal constaté.
L'acteur anglais a, jusqu'en ces derniers
temps, mis une certaine affectation à traiter le
cinématographe avec le plus profond mépris.
Cela n'a pas peu contribué à rendre le recru-
tement d'acteurs cinématographiques anglais
assez difficile. On s'efforce ,de tous côtés, à
faire revenir ces messieurs à de meilleurs sen-
timents, à les décider à prêter à l'art nouveau
un concours de nature à relever le niveau de
la production britannique, qui laisse encore tant
à désirer.
Comme le fait ressortir notre confrère le
Bioscope, de Londres, les directeurs de théâ-
tres et de music-halls ne furent pas pour peu
de chose dans l'extension d'une mentalité qu'ils
s'efforcèrent d'entretenir soigneusement chez
leurs pensionnaires. Ceux-ci étaient fermement
persuadés que leur participation à des scènes
cinématographiques équivaudraient à une dé-
chéance morale et que le fait de paraître sur
l'écran ne pouvait constituer qu'un brevet de
vulgarité.
On est arrivé cependant à modifier légère-
ment cet état d'esprit et les acteurs finissent par
comprendre et se rendre compte qu'il n'y a,
en somme, rien de déshonorant à paraître dans
des scènes cinématographiques.
Il y a donc une nouvelle tendance qui se
dessine et elle mérite, a mon avis, d'être signa-
lée, car du jour où l'artiste anglais se résoudra
à faire son éducation cinématographique, il est
évident que la production anglaise s'en res-
sentira dans le sens du mieux et qu'elle ne
sera plus quantité négligeable, comme c'est le
cas à l'heure présente. Il faudra s'attendre à
une concurrence britannique que nous ne con-
naissons pas encore, tout au moins dans toute
l'acception du mot.
Jusqu'à présent, c'est surtout le drame ciné-
matographique qui semble avoir amené, dans
l'opinion des artistes anglais, un revirement. Ils
se rendent compte que le cinéma a donné nais-
sance à un art tout à fait nouveau, avec des
horizons inconnus et illimités. Ils commencent
à comprendre que le jeu pour le cinéma doit
être tout autre que celui de la scène ordinaire.
C'est tout un apprentissage à faire.
S'y résoudront-ils, voudront-ils s'y résigner?
That is the question!...
Il est agréable et consolant, cependant, de
voir que les appréhensions et les préjugés qui
ont animé jusqu'ici les milieux de l'art drama-
tique anglais, s'atténuent petit à petit et tendent
à disparaître définitivement. Les acteurs du
« plateau » ne voient plus en leurs confrères
du cinéma des « Outlaws » de l'art dramati-
que, des « réprouvés » de la profession. Ils y
viennent eux-mêmes, et c'est tant mieux.
Ce sont les femmes, — et parmi elles, les
plus charmantes de nos actrices, — qui, une
fois de plus, ont donné le ton et il faut espérer
que leur exemple sera suivi par de nombreuses
recrues nouvelles de l'art cinématographique.
Ralph SCREEN.
EN ITALIE
(De notre correspondant particulier.)
Rome, 1 I septembre.
Je ne puis m'empêcher, en envisageant la
situation actuelle de la Cinématographie ita-
lienne, de me remémorer un vers de Victor
Hugo :
Dors-tu?... Réveille-toi!... etc..
Ce n'est cependant pas la léthargie qui pré-
cède une mort imminente, dont est atteinte la
Cinématographie des pays italiques.
Non, il y a sa belle vigueur, sa force, sa
merveilleuse vitalité; en un mot, qui est là pour
nous démontrer tout le contraire.
Mais alors?... Comment expliquer l'engour-
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dissement qui semble d'inexplicable façon, tenir
sous son joug et réduire à l'impuissance, les
intérêts combinés de la Cinématographie, alors
que de tous les côtés les périls surgissent et les
dangers la menacent?...
Il n'y a pas de cohésion dans l'ensemble ci-
nématographique italien. Il y a trop de ques-
tions de clochers et même des rivalités de per-
sonnes. Ce qu'il nous faudrait ici, ce serait un
M. Neff, dans le genre du grand organisateur,
du président de la « Ligue Nationale améri-
caine » dont j'ai lu, dans le Ciné-Journal, avec
le plus vif intérêt l'œuvre accomplie.
Pourquoi ne surgirait-il pas ici également,
l'homme dévoué, désintéressé, plein d'énergie,
tenace à toute épreuve, ayant la volonté d'a-
boutir et la patience de persévérer et qui grou-
perait autour de lui quelques hommes de cou-
rage et d'action, pour mener le bon combat
pour la juste cause?...
Ce ne sont pas toujours les grandes armées
qui ont gagné les grandes batailles et remporté
les grandes victoires, qu'on ne l'oublie pas ici
et que l'on se pénètre bien de cette idée, que
la patience et la persévérance ont souvent fait
bien plus pour l'acquisition de la gloire que la
violence et la force.
Je ne puis que souhaiter que les efforts de
certains de nos confrères, entr'autres de la
Vila Cinématografica aboutissent à la forma-
tion du «Syndicat Cinématographique Italien»,
car cela mettrait peut-être un frein à l'impé-
tuosité et à l'audace sans cesse croissante des
Cinéphobes qui, décidément, dépassent la me-
sure.
Seulement, mes confrères me permettront
peut-être une petite observation. Avec le ca-
ractère italien, tel que je le connais, surtout
dans nos provinces méridionales, je ne crois pas
à l'efficacité absolue des campagnes de presse.
Elles sont insuffisantes et pour une fois, je
trouve qu'un proverbe latin connu, se vérifie
à l'inverse. Ici, l'on ne peut pas dire : Verba
volant, scripia maneni. Non, je crois bien plu-
tôt en l'efficacité des paroles, de bonnes paro-
les éloquentes et persuasives, je crois en l'effi-
cacité d'une campagne de conférences, énergi-
quement menée. Il faut chercher les intéressés
chez eux, les secouer, les arracher de leur tor-
peur, leur faire comprendre, non pas qu'ils ont
des intérêts à défendre, — ils le savent fort
bien, — - mais que l'heure est venue où ces in-
térêts ont besoin d'être défendus parce que sé-
rieusement menacés.
Le plus bel article du monde ne fera pas,
sur l'Italien, le même effet, qu'une belle se-
monce verbale, qu'une parole claironnante qui
résonnera longtemps à son oreille.
Un bel article, il le lira, il le trouvera très
bien, il l'appréciera à sa juste valeur, — puis
il mettra le journal ou la revue de côté, et
n'y pensera plus. Les phrases écrites sortiront
de sa mémoire aussi rapidement qu'elles y au-
ront pénétré. Tandis que la phrase entendue, la
phrase marquée au coin du bon sens, la phrase
lapidaire qui impressionne, qui fait naître la
réflexion et la discussion, celle-là portera, et
produira ses effets.
Je ne sais si je fais erreur, mais je ne le
crois pas...
Dans une de mes dernières correspondances,
j'avais entretenu les lecteurs du Ciné-Journal
de la campagne que se proposait d'entrepren-
l'un des leaders de la « Ligue des Artistes
Dramatiques d'Italie » M. Antonio délia
Guardia.
Le Congrès des « Artistes Dramatiques »
a eu heu à Milan et l'œuvre préparatoire de
M. Délia Guardia, pour partir en guerre con-
tre le Cinéma et obtenir des pouvoirs publics
une restriction, une limitation du nombre de ces
établissements rivaux du théâtre et du Café
concert, a été généralement approuvée par
l'Assemblée qui a promis au promoteur de cette
nouvelle campagne cinéphobe tout l'appui mo-
ral et matériel de la « Ligue ».
Ne voilà-t-il pas un exemple frappant, sai-
sissant que l'on devrait, à coups de grosse
caisse faire résonner aux oreilles de tous ceux
qui font partie de la grande famille cinémato-
graphique?... Nous nous trouvons là en pré-
sence d'un corps constitué, d'un bloc compact,
d'une solidarité ferme qui va marcher contre
nous comme un seul homme.
Qu'avons-nous à lui opposer?... Rien, si ce
ne sont des forces éparpillées, dont les faibles-
ses réunies formeraient incontestablement un
faisceau d'irrésistible résistance.
Je suis heureux de constater de semblables
manifestations cinéphobes. Elles valent mieux
que le travail souterrain qui mine lentement et
nous surprend à l'improviste.
Les Artistes Dramatiques ne nous ont pas
mâché leurs mots. Nous savons ce qu'ils veu-
lent. A nous de déjouer leurs plans. Mais nous
n'y parviendrons que si, de ce côté-ci de la
barrière, on parvient à faire naître l'Union qui
crée la Force...
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PARIS-BERLIN
Dû Nouveau ïojage d'Etudes eu Allemagne
te premier voyage Paris-Berlin, organisé par
le Journal d'Allemagne, organe de langue el
d'énergie françaises, paraissant à Berlin, a eu
plein succès.
Près de- douze cenls voyageurs y mil pris
part, industriels, négociants, artisans, profes-
seurs, juristes, médecins, journalistes, avocats,
fonctionnaires, architectes, ingénieurs, etc., qui
Lroiïverenl là de quoi réunir les notations les
plus utiles en sus il» agréments divers qui
leur furent offerts. Tous s'en sonl retournés
enchantés.
El de fait, que! que suit le molif qui décide en
pareil cas : qu'on pense contribuer par là. pour
sa part, à l'œuvre de conciliation internationale,
ou qu'un se propose d'étudier de plus près celte
formidable Allemagne, dont mille écrits nous
entretiennent journellement en France « appro-
cher du monstre el voir ce qu'il a dans le
ventre ». un semblable voyage ne peut être
que profitable à tous égards.
Le Journal d'Allemagne fait œuvre utile en
organisant un second voyage du 22 au 29 sep-
tembre. Rappelons les conditions tout à fait
exceptionnelles de ce voyage en Allemagne :
li:> francs par personne en troisième classe.
166 francs en deuxième classe, 215 francs en
première classe, tous frais de logement, de re-
pas avec boissons, d'excursion à Potsdam, le
Versailles allemand, de guides, de théâtres, de
music-halls, y compris.
A l'aller, les voyageurs visiteront Cologne; au
retour, ils s'arrêteront un jour à Dusseldorf sur
le Rhin, ville de grand intérêt, pour y voir l'Ex-
position des grandes villes d'Allemagne, qui
réunit tous les efforts de l'industrie et du com-
merce des grands centres allemands.
La vente des billets a été confiée à l'Agence
des Voyages Pratiques, V rue de Rome. Paris.
11 est toujours bon de voir de près ce que fait
h' voisin et de s'inspirer de ses méthodes de
travail. Espérons que tous ceux qui prendront
pari à ce voyage, en retireront quelques leçons
avantageuses à nos intérêts nationaux.
Courrier d'Allemagne
UNE CONVENTION
La Convention préparée, par l'Association
des fabricants de films cinématographiques en
Allemagne est sur le point d'aboutir.
Quelques questions de détail restent encore
à régler. Vingt-six maisons parmi les premières
de la branche, ont apporté leur adhésion; on
attend encore de nouvelles signatures, de sorte
que le mouvement comprendra avant peu, la
presque totalité des fabriques allemandes ainsi
que des maisons étrangères travaillant en Alle-
magne.
L'Association s'est donné pour tâche de ré-
glementer les prix de vente de s'opposer à l'ex-
portation des films pratiquée par les loueurs
et de combattre par tous les moyens les ma-
nœuvres de la concurrence tendant à avilir les
prix.
Aux termes de la nouvelle Convention qui
doit entrer en vigueur au I 1 octobre prochain,
le prix minimum de vente est fixé à 1 fr. 25
par mètre, plus fr. 10 le mètre pour virage
et teintage.
Les prix seront décomptés absolument nets,
sans escompte, rabais ou bonification d'aucune
sorte.
Les fabricants s'engagent, sous peine de
délits importants, à ne fournir de films que
ceux des loueurs qui auront accepté et qui res-
pecteront le tarif de location élaboré par l'As-
sociation, à savoir :
30 0/0 du prix d'achat
20 0/0 —
17
0/0
14
0/0
12
0/0
10
0/0
9
0/0
8
0/0
7
0/0
6
0/0
5
1/2 %
5
0/0
4
0/0
3
1/2 %
3
0/0
I " semaine
2" —
y —
4' —
5" —
6" —
7" —
8' —
9- —
10' —
IL —
12' —
13' —
14' —
15' et autres
Le doublage est frappé d'un droit de
33 1/3 0/0 pour la première semaine et de
25 0/0 pour la seconde. Les suppléments, à
partir de la 1 3" semaine coûtent 44 centimes
par semaine. Le prix minimum d'un programme
la quinzième semaine écoulée, est de 12 fr. 50.
Une des causes les plus graves de la crisi
que traverse actuellement l'industrie cinémato-
graphique allemande réside, sans contredit,
dans la longueur démesurée des crédits accor-
dés aux clients. Il y a donc lieu de savoir gré
à l'Association d'avoir essayé de remédier à
cet état de choses en imposant le paiement au
comptant ou par chèque, à six jours, et en
contraignant les fabricants à refuser toute four-
niture, — si ce n'est contre règlement au comp-
tant ou contre remboursement, — aux maisons
connues du bureau, comme ayant dépassé les
délais prescrits.
Il est bien entendu qu'une firme mise à l'in-
dex ne trouvera à s'approvisionner chez aucun
des signataires de la Convention.
Un contrôle sévère sera exercé par le bu-
reau pour assurer la stricte observation des
divers paragraphes de la Convention. Des amen-
des pouvant aller jusqu'à 6.250 francs, en cas
de récidive seront infligées aux contrevenants.
Telles sont les grandes lignes de cet accord.
Parmi les maisons françaises qui l'ont signé.
La Maison A. KANJONKOFF & C ie l
MOSCOU (Russie)
Lancera au Mois d'OGTOBRE prochain
Deux Grands Succès
Le Torrent du Printemps
3
m
m
Grand Drame en deux Parties
AMOUR se VENGE
»
m
mt nifivun vu i laiivn-i
il ou il
z\\
Dans les Filets de la Danseuse
Drame poignant
Joué par des Scarabées ~ s
Le rôle d'Isadora Duncan sera interprété par
une Libellule
REPRESENTANT
M. GUTMAN, 5, Rue Nouvelle= Stanislas
PARIS
»
83
je citerai les Etablissements Léon Gaumont, la
Société des Films et Cinématographes Eclair,
la Société des Phonographes et Cinématogra-
phes Lux et le Film d'Art.
**
Si la plupart des fabriques importantes et
des grosses maisons de location se sont jointes
au mouvement, il en est quelques-unes, non
sans notoriété, qui n'ont pas cru pouvoir y
adhérer. De ce nombre est la maison Pathc
frères.
D'autre part certains loueurs ont refusé d'ac-
cepter les conditions proposées.
Deux groupes distincts vont donc, désormais,
se partager le marché, d'un côté les fabricants
et les loueurs liés par la Convention, de l'autre
les indépendants. La situation pour être plus
claire n'en est pas moins épineuse.
Il faut craindre que les deux groupements
adverses ne se livrent bientôt, à coup de con-
currence, une lutte sans merci et sans précé-
dent.
La lettre que vient d'adresser à sa clientèle
la maison Pathé et que nous publions plus loin,
ne montre rien moins que des sentiments paci-
fiques.
Il semble que de ce côté de la barricade or
s'attende à une chaude escarmouche et qu'on
s'y prépare avec soin.
En tous les cas, l'Association des fabricants
se trouve, dès maintenant, en face d'un dilem-
me : ou elle respectera la Convention qu'elle a
signée et elle court le risque d'être battue en
brèche par la concurrence libre, ou elle décré-
tera la réduction des tarifs élaborés et, infidè-
le à son but, elle n'aura plus de raison d'être
Les exploitants jubilent, espérant tirer quel-
que profit de cet état de choses.
Certes les loueurs, devant l'abaissement pro-
bable des prix d'achat, se verront contraints de
réduire encore leurs tarifs de location. Ce sont
eux qui porteront les plus graves blessures. Les
exploitants, néanmoins, auraient tort de triom-
pher, car le jour où l'industrie des intermédiai-
res, tuée par une effrénée concurrence, ne nour-
rira plus son homme, les propriétaires de ci-
néma auront alors quelques raisons, obligés de
traiter directement avec les fabricants, de re-
gretter ces loueurs-tampons, si je puis m'ex-
pnmer ainsi, régulateurs des cours.
*
**
La Maison Pathé frères adresse à ses clients
la lettre-circulaire suivante :
Friedrichstrasse 191.
Nous avons l'avantage d'informer notre ho-
norable clientèle que dans l'intérêt des exploi-
tants de théâtres cinématographiques, la Mai-
son Pathé frères n'adhérera pas à l'Association
libre des fabricants de films et qu'il lui est im-
possible d'accepter complètement les conditions
de l'Union des loueurs allemands.
Etant donné que ce sont les exploitants qui,
bien qu'indirectement, forment la «clientèle des
fabriques, nous avons préféré la lutte immi-
nente, comptant sur l'appui de tous les exploit
tants d'Allemagne.
La Maison Pathé est toujours en mesure de
fournir, chaque semaine, des programmes com-
plets à succès, sans compter les films humoris-
tiques et les paysages. Enfin, plusieurs loueurs
s'étant déjà déclarés prêts à ne traiter, doréna-
vant, qu'avec la Maison Pathé et ceux des fa-
bricants qui n'appartiennent pas à l'Association
tout théâtre sera désormais à même de passer
des programmes bon marché et sans concur-
rence.
Espérant que notre attitude sera appréciée
de tous les exploitants allemands, nous vous
prions d'agréer... etc..
*
Un des acteurs les plus célèbres de l'Alle-
magne, le favori du kaiser, Ferdinand Bonn,
passe au cinéma.
Il vient de signer un engagement des plus
avantageux avec la Nordisk Film Compagnie,
que nous félicitons de son acquisition.
A la suite de l'initiative du Comité d'agita-
tion de la presse cinématographique, une dépu-
tation de fabricants s'est rencontrée, la semaine
dernière à la Préfecture de Police de Berlin,
avec les fonctionnaires chargés d'exercer la
censure des films cinématographiques.
Des vues (au figuré!) intéressantes ont été
échangées de part et d'autre.
Berlin possède une entreprise nouvelle de
fabrication et d'exploitation de films : la mai
son Hermann Rosenblum G. m. b. H., Frit
drichstrasse, 10.
Le capital est de 39,000 francs, la direction
de l'affaire est entre les mains de Mlle Wla-
dyslawa Cusielka, pour Berlin, de M. Moritz
Lewin, pour Charlottembourg et de M. Jean
Sébastian, pour Hambourg.
Hans Bach.
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Les droit du Passé, path. aiï. en coul. . . 185
Tontolini invulnérable, com. ail*, en coul. 215
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Les plumes de Paon, corné, afï. en coul. 225
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Une Réhabilitation, aff. en coul 104
L'Homme sans Tête, comique 82
La défense des Dardanelles, pi. air. . . . 124
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La nièce d'Amérique, c. sér. A.C. A.D.. -<>i
Willv malade. . . de rire, coin, affiche. . 1 8*2
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L'Elevage de l'Eléphant dans l'Inde, doc. 105
PROGRAMME du 27 SEPTEMBRE
La .Morsure, drame, affiche. 200
La Polonaise, Comédie A. C. A. 1) 202
Gavroche épouse une bossue, com. aff. 102
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Philtre d'Amour, comédie 196
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Le 1)\ tique. Scientifique 1U7
Géo JANIN, Représentant
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27 Septembre
PHAROS
Le Chantage Mondain 1000
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Un genre malin 320
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Chevauchée de la mort 825
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IMP Films Co Of America
PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE
Betty le Barreur, coin, sport, aff. en coul. 298
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La fosse du vivant, drame, affiche. ... ('20
11 voulut voir et s'en repentit, com. ail'.. 170
Gribouille veut se suicider, comique. ... 1 \ i
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La mode veut le bord large, com. ail*. . . 112
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Comtesse Charlotte, drame réaliste.... 100
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Un bienfait n'est jamais perdu 155
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Le Mal de Mer, comique l5o
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Bigadin au " Matrimonial Club " coin. 205
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noplastie, série instructive 145
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Le Collier disparu 255
La vie des Cow-Bovs aux Etals-Unis,
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L'escapade de Lulu, comédie sentiment. 155
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Nouveautés pour le 25 Octobre
A. et B. La main noire, drame 309
— Pour un habit, comique 163
l'our marier Bobert, comique. 151
Kalem. Le Soupçon, drame 293
— La filledu vieux musicien, patb. 207
— Le dévouement d'un frère, dr. 315
Lubin. Le doigt coupé, drame 333
— Comment Fannie trouva un ma-
ri, comique 321
— Les deux ménages, comédie... 170
— Au pays des rêves, coin, enfant. 160
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Pochard puni, comique. 93
Salambo, drame, affiche 335
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PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE
Un conseil d'ami, comique, affiche 173
La Table à rallonges, comédie, alf 308
L'Exilée, sentimental, afliche 240
Le Sultan malgré lui, comique, ail' 294
La Fille du Mexicain, dramatique, ail'. . 237
PROGRAMME.DU 27 SFPTEMBRE
L'Espionne Française, drame militaire,
afliche 140 X*200 887
L'envoyée du Ciel, sentimental, afliche. 254
L'Œil du mort, dramatique, afliche. . . . 310
Les cinq tilles du consul, coin. ad'.». . . . 287
Fatal rendez-vous, dramatique, aftiehe. 290
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L'élégant vicomte de la Mure reçoit de ta
baronne et du baron d'Esmont une invitation a
Leur soirée où le ténor Barusco prêtera son
concours; C'est un drôle de personnage que ce
vicomte : doit-on le considérer comme sympa-
thique ou comme antipathique, il nous parait
à la fuis l'un et l'autre! Peu importe. Noua
avons le temps de faire plus ample connaissai
avec lui au cours de la soirée ultra mondaine
à laquelle il ne manquera certainement pas d'&s-
sistef. En effet, lorsque le ténor vient d'achever
son dernier morceau, nous retrouvons notre no-
ble invité au premier rang des admirateurs de
i artiste. Le chanteur a conquis tout l'auditoire,
mais surtout la baronne d'Esmont. (Jette char-
mante jeune femme au type italien s'est pro-
bablement sentie doublement impressionner pur
le chanteur et par le compatriote. Toujours est-
il qu'elle se fait accompagner par le ténor pour
aller faire une promenade dans le pare. .Mais
pourquoi le couple est-il suivi discrètement du
vicomte que celle aventure semble vivement
intéresser, sinon réjouir. Nous voilà en plein
mystère : bercée par des poétiques rêves, la
baronne s'est endormie sur un liane derrière
lequel surgit une forme humaine dont la tête
est coiffée d'une cagoule. Quel est ce person-
nage énigmatique qui s'élance sur la malheu-
reuse femme, l'étrangle, non sans peine, car elle
se débat et le mord, puis lui vole ses bijoux
avant de disparaître? Pendant que cette scène
tragique se passait dans le parc où le clair de
lune projetait des ombres sinistres, quelques
messieurs, parmi lesquels se trouvait le baron
d'Esmont, jouaient gaiement aux caries dans le
petit salon. On apporte un télégramme à l'am-
phitryon qui apprend que le ténor italien cache
la personnalité d'un dangereux bandit. Conster-
A. C. A. D.
Comédie de
Orpheline, la jeune Polonaise Yéra de Sobo-
lowa a décidé de quitter son château et de se
rendre à Paris, au grand désespoir de ses pa-
rents nourriciers, pour se consacrer à l'art. Afin
de mieux protéger sa liberté, Yéra part de son
pays revêtue d'habits masculins et sous le
nom de son frère de lait 'Boris, dis des fermiers
qui l'ont élevée. A Paris. Yéra a pour collègue
d'atelier le peintre Verdier, un fort aimable gar-
çon. Et comme, sous son costume masculin, elle
n'eu a pas moins conservé son cœur de femme,
elle est jaloues de Nine, le joli modèle. Or. la
jalousie de Véra, lui révèle son amour : Elle
simule un retour au pays pour oublier Verdier.
Mais ce pseudo-retour au pays n'a pas rendu
\r calme à Yéra : elle veut revoir Verdier! Pour
cria elle a re cours au stratagème suivant : elle
écrit à Verdier celle lettre : « Ma cousine Véra,
nation générale : le bruit se propage parmi les
invités, hommes el dames, qui le commentent
avec Inquiétude-, bans )<• jardin, un groupe de
joli» s femmes se promenaient en caquetant)
lorsqu'en passant derrière un massif cFarbustes,
elles aperçoivent la baronne endormie sur un
liane. Elles s'approclièrenl doucement pour l'é-
veiller... et reculèrent soudain épouvantées : la
baronne d'Esmont était glacée... morte, sans
doutel A cette nouvelle, l'affolement but son
plein. Les uns accourent auprès de ta victime,
les autres se lancent à la recherche de l'assas-
sin. On essaie en vain de ranimer la baronne. Le
ténor à qui l'on montre le télégramme accusa-
teur est accusé malgré ses protestations d'inno-
cence. Les gendarmes qu'on était allé prévenir
entraîne de force le prénommé coupable. On
transporte la victime au salon... elle remue fa-
cilement les yeux <d doucement reprend ses
sens. On rappelle les gendarmes qui reviennent
avec le ténor. La femme regarde autour d'elle,
rassemble ses pensées... Le ténor la supplie.
Elle lui prend les mains, se rappelant avoir
cruellement mordu son agresseur, elle les serre
brusquement : « Ce n'esl pas lui l'assassin! »
déclare-l-elle avec assurance. Alors, elle voit
le vicomte, l'air mal à l'aise, tenant obstinément
une de ses mains gantées derrière le dos. La
baronne s'avance vers lui et le regarde bien en
fi 11 baisse la tête : « Donnez-moi les
mains! >> En hésitant, le vicomte tend sa main
gauche, mais continue à cacher la droite que
la baronne saisit violemment, si fort, que L'hom-
me pousse un cri de douleur. Vile on le dé-
gante et l'on voit à son doigt la marque d'une
morsure profonde... « C'est lui l'assassin! »
Métrage : 266 mètres. — Mot télégr. : 'Morsure.
Affiches : 120-160
I+/L POLONAISE
M. Ly Quy
ma Qancée, part pour Paris. Elle veut faire exé-
cuter son portrait, je vous l'adresse à vous, mon
meilleur ami et si grand artiste. Signé : Boris. »
Cependant Verdier venait d'obtenir la médaille
d'honneur au Salon. Dans une des salles d'expo-
sition, il rencontre une cliente inattendue dans
le visage de qui l'heureux Verdier est stupéfait
de retrouver les traits de Boris. 11 exécute donc
le portrait de Véra, mais voilà-t-il pas qu'il
s'éprend de sa cliente! Et pourtant Verdier ne
voudrait pas trahir son ami Buris... un jour.
enfin, le peintre reste confondu d'entendre Véra
lui répétéer une à une chaque phrase de la
lettre de Boris... Tout s'explique : l'image de
Boris ne persistera pas entre eux... ils vont pou-
voir s'aimer en toute liberté!
Métrage : 20-2 mètres. — Mot télég. : Polonaise.
Dans le cabinet de M'' Laraffle, notaire d'Isi-
gny-sur-Orge, tous les héritiers éventuels de
l'eu Tarlenipion sont réunis solennellement pour
i,i lecture du testament. Parmi eux nous retrou-
vons une ligure de connaissance, c'est notre ex-
cellent ami Gavroche. Que va-t-il faire encore
pour nous amuser? Le tabellion se lève et lit
religieusement : « Je lègue toute ma fortune à
mon ami Gavroche, mais... mouvement d'émo-
tion dans l'assistance)... mais à la condition qu'il
épouse sa cousine Marie Doron... » Conster-
nation générale, car si les collatéraux de Ga-
vroche sont navrés d'être évincés du testament,
notre camarade ne se sent pas le courage d'é-
pouser sa cousine... affligée d'une gibbosité aussi
grosse que la dot! Cependant, en présence de la
condition sine qua mm formulée par M e Laraf-
fle : « Pas de femme... pas d'argent! » Gavro-
che surmonte ses hésitations : il épouse! Le len-
demain, quand le sacrifice est accompli, il n'a
plus que ce refrain à tous les couplets d'amour
que sa moitié voudrait entonner en duo : "Ah!
si tu n'avais pas ta bosse! »
Ça devient une hantise... Il n'a qu'une idée.
87
la faire disparaître par tous les moyens. Il va
d'abord essayer de l'user par le frottement en
traînant sa femme sur le dos derrière une auto
faisant du 100 kilom. à l'heure. Ayanl échoué,
il a5or.de des lavandières au bord d'un étang, el
leur emprunte leur battoir pour lâcher d'aplalir
le gênanl relief de son épouse. C'est encore une
peine inutile, Un peu plus loin, il avise un
câble horizontal traversant une espèce de car-
rière profonde, et servant de rail transbordeur
terminé par un crochet : « Oh ! si l'on pouvait
l'arracher! » Et aussitôt Gavroche a l'idée —
qu'il exécute toul de suite — de suspendre l'ex-
croissance de sa moitié au dil crochet, puis il se
cramponne aux jambes de sa victime, pour en
augmenter le poids. Et notre couple acrobatique
file à iO mètres de hauteur... Et toul cela pour
rien! Décidément Gavroche aurait été bien em-
barrassé et aurait peut-être renoncé à son pro-
jet de « dégonflage » s'il n'avait rencontré,,
chemin faisant, un cylindre à vapeur qui écra-
sait les cailloux de la route, Un instant de
réflexion lui suggère cette exclamation : « Tant
pis... écrasons-la! » Et il fait passer le rouleau
sur la légitime bosselée qui sort de là... sans
plaie ni bosse. Chic, chic... ohé! ohé!... el voilà
désormais un heureux ménage qui ne pensera
plus qu'à « se payer des bosses de rire! »
Métrage : 102 mètres. — Mot télégr. : Bossue.
Affiche : 120-100
ÉCLAIR-COLORIS
PHILTRE D'AMOUR
Pendant que les deux amoureux Adèle el
Félix devisaient tendrement dans une atmo-
sphère de printemps, vint à passer la sorcière
du village. Les jeunes gens se moquaient dou-
cement un pouvoir magique de la fâcheuse pas-
sante : " Prenez garde, leur dit-elle, en les me-
naçant du doigt... prenez garde à n'avoir jamais
recours à mon art! » Et les tourtereaux lui
liaient au nez encore plus fort, Mais Félix avait
un rival, oh 1 pas très dangereux! C'était un
beau "gars nommé François qu'Adèle se chargeait
d'ailïe,ârs, de gifler gentiment... Quand Félix
n'apportait pas au congé l'appoint de son pied
au bas des reins de l'usurpateur. Mais ce Fran-
çois avait toutes les audaces. N'osa-t-il pas, en
effet, demander au père Martin, la main — si
leste — de sa fille Adèle! Il se heurta, bien
entendu à un refus catégorique du bonhomme.
Il est vrai qu'une demande analogue tentée pa-
rallèlement par le brave Félix, n'eut pas plus
de succès, puisque le vieux paysan répondit à
l'amoureux éconduit : « En attendant la main
île ma fille... Prends mon pied! »
Cependant comme François ne se découra-
geait pas facilement et qu'il ne reculait devant
aucun moyen pour atteindre son but, il se ren-
dit chez la sorcière à laquelle il fit un cadeau
pour- être heureux en amour : >• Tenez, mère
Bouclai, prenez ce beau lièvre, mais faites-moi
épouser la fille à Martin. » Comment l'ensorcela
la vieille, nul ne le sait, mais toujours esl-il
que le jour même il se présenta au vieux fer-
mier. El alors, avec une éloquence qu'il ne se
connaissait pas, François amadoua le père
d'Adèle, tandis que de leur côté les deux pau-
vres amoureux passaient tout leur temps à
pleurer... en attendant mieux. Mais si dans la
vie c'est ordinairement l'astucieuse déloyauté
qui triomphe de la naïve bonté, au Cinémato-
SCÏENTIA
En nous promenant l'été au bord d'un clair
ruisseau, il nous est arrivé maintes fois de sus-
pendre le l'ours de nos pensées pour regarder
curieusement les mouvements rapides de cer-
tains gros insectes plongeurs dont la bizarrerie
nous intriguait. En observant ses mœurs nous
avons étudié l'animal : il s'agit du « dytique ».
c'est une espèce de coléoptère, carnassier et
aquatique. Sa larve, allongée en fuseau a une
l'orle tête plate avec de grandes mandibules en
faucilles. L'appareil respiratoire n'est pas banal.
ear il est situé' à la partie postérieure de la
queue et lient en suspension une bulle d'air
déghrhe par de minuscules branchies. Toujours
à l'affût, elle fond sur sa victime, et la dévore
en la maintenant avec ses solides mandibules.
Le dytique dont l'étymologie est un mot grec
qui signifie ., plongeur », est un des insectes
les plus favorisés par la nature : il nage, il
vole, il marche, vivant aussi bien dans l'eau,
graphe qui doit être une école de morale en
action, les choses ne se passent pas toujours
ainsi. A peine ce tricheur de François s'étàit-il
lancé dans le jeu de l'amour, en quittant la sor-
cière, pour tâcher de gagner son mariage, que
la mère Bouclai prenant son lièvre pour cuisi-
ner, s'aperçoit que ce n'était qu'un vieux lapin.
Elle fondit alors en imprécations contre l'odieux
mystificateur et jura de le punir de sa méchante
action. A ce moment précis, Félix et Adèle se
dirigeaient tout en larmes vers l'antre de la
sorcière pour se confier à ses consolations en-
chanteresses en s'excusant d'avoir jadis raillé
son art dans un moment de mauvaise humeur
pardonnable à des amoureux troublés dans leur
isolement. La visite s'adaptait bien à l'étal
d'âme de la magicienne qui manifesta son plaisir
à prendre une bonne revanche, par l'empresse-
ment qu'elle miL à venir en aide aux infortunés
ainanls. Elle remit à Adèle un amour de petil
flacon qui ne contenait pas du tout un philtre
(t'amour, niais une drogue infernale dont le
résultat devait être merveilleusement favorable
aux futurs fiancés qui s'éloignaient le cœur
gonflé de joyeuse espérance. Profilant d'un mo-
ment où François était attablé avec le père
Martin, en grande conversation, Adèle mélangea
subrepticement le « remède » au breuvage de
l'antipathique prétendant qui ne tarda pas, au
cours d'une partie de cartes, à ressentir l'effet
île la potion : il fut pris d'un violent accès de
colère, comme s'il était en état d'ébriété... Cher-
chant chicane à son futur beau-père qu'il vou-
lait battre, si l'on n'était venu les séparer... r ■
toujours, car Martin, vexé d'avoir pu choisir
un tel gendre, s'empressa de le remplacer par
Félix, à la grande joie d'Adèle... qui riail sons
cape de l'aventure.
Métrage : 190 mètres. — Moi télégr, : Filtre.
qu'en l'air et sur terre. Le mâle se distingue de
la femelle par l'aspect de ses élytres qui sont
lisses au lieu d'être striées — il est juste, en
effet, que la « dame » ait des plis à sa robe.
La tète du dytique est encore plus terriblement
armée que celle de sa larve, tant la puissance
des mandibules en augmente la robustesse. La
première paire de pattes, munies de cupules
adhésives, lui sert à maintenir sa proie. Quant
aux pattes postérieures elles comportent un
empennage précieux pour la natation. Les ély-
tres abritent des ailes membraneuses aussi par-
faites que celles de l'insecte au vol le plus ra-
pide. Dans le film que l'on verra se dérouler, il
faut l'oreille de l'imagination pour entendre les
lamentations douloureuses de l'infortuné triton
pris dans les mandibules du dytique, dont rien
ne peut troubler l'horrible festin. En résumé ce
n'est pas une bête sympathique.
Métrage : 197 mètres. — Mot télégr. : Dytique.
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Le Cocher se Venge
En plus de 8 Scènes Comiques, Dramatiques, Documentaires dues à
, l'inégalable production de la S. C. A. G. L., IMPÉRIUM FILM, VULGA-
RISATION SCIENTIFIQUE, SÉRIE INSTRUCTIVE, PATHÉCOLOR.
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Téléphone : 934=95
5 Année. — N° 213
21 Septembre 1912
Ciné=Journat
Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique
Directeur : G. DUREAC
flBOtinEMEMTS :
FRANCE
Un an 10 fr.
S ÉTRANGER
Un an. ..... 12 fr.
Le Numéro : 25 cent.
Paraît le Samedi
Rédaction & Administration
30, Rue Bergère
PARIS
TÉLÉPHONE -te<l-S* >
ON DEMANDE
une Morale
qui soit la même pour tous
La censure qui sévit depuis quelques
mois contre le cinématographe nous
plonge tour à tour dans des abîmes de
stupeur, d'irritation et de fantaisie dro-
latique. Elle s'exerce, en effet, sous les
formes les plus variées et change de ci-
seaux selon les villes, les départements,
les nations (provinces et Etats) et les
continents. On dirait qu'un dieu malin
s'est glissé sous les robes un peu trop
plates d'Anastasie pour lui faire perdre
la tête et lui inspirer des décisions in-
cohérentes. La censure cinématographi-
que règne au pays de Babel.
En France, les maires qui veulent se
signaler à l'attention bienveillante des
grandes feuilles quotidiennes ont pris,
pendant quelques semaines, des arrêtés
de prohibition spéciale. Les uns réprou-
vent les scènes dites « d'agissements
criminels » ; les autres frappent ce qu'ils
appellent on ne sait pourquoi des films
licencieux, alors qu'il n'en est pas sur le
marché régulier. Au nom de quelle mo-
rale parlent tous ces maires? Bien ma-
lin qui le saurait dire. Je crois découvrir
à travers leurs desseins zélateurs une mo-
rale qu'on pourrait, selon l'expression à
la mode, qualifier d'arrondissementière:
elle est parfois de Lyon avec M. Her-
riot — devenu depuis peu le collègue
de M. Bérenger la pudeur. Elle est
aussi bien de Tarascon, de Hyères, de
Lille. Mais son esprit particulier est jus-
tement de ne point dépasser les bornes de
la commune. S'il arrive qu'elle les fran-
chisse, c'est pour se modifier, tant et si-
bien qu'en notre beau pays de France,
où fleurit la liberté, tous les citoyens jie
sont pas soumis à la même morale et
qu'il y a presque une morale par maire.
Tant d'individualisme m'étonne et
me ravirait peut-être s'il n'y avait dans
cette dispersion ridicule des morales dé-
partementales une gêne profonde pour
l'industrie du cinéma. Editeurs et loueurs,
auteurs et exploitants, ne savent plus
exactement ce qui est permis et ce qui ne
l'est pas. Un film paraît, qui se croit
très innocent. Il remporte sur maints
écrans un succès de bon aloi. Une clien-
tèle bourgeoise ne le trouve pas dange-
reux ou risqué. Le voici maintenant dans
une autre ville. M. le maire juge qu'il est
subversif: on lui barre la route aux por-
tes de l'octroi. Quelle est cette confu-
sion? En quel pays de décentralisation
morale vivons-nous? Sommes-nous sous
le régime du bon vouloir municipal ou
sous la haute protection des lois d'Etat?
Je ne le sais plus pour ma part.
En Allemagne, même incohérence.
Les pouvoirs publics — en l'espèce les
représentants de la police — sont d'une
— 4 —
exquise <( jésuiterie ». Ils ne défendent
rien, mais ils vous prient gentiment de
couper 200 mètres dans une œuvre de
400 mètres ou de faire disparaître une
image sur trois... A part ça, vous pou-
vez représenter tous les films qu'il vous
plaira.
Voyez en quel embarras se trouve
ainsi plongée notre industrie! Nos édi-
teurs de films ne savent plus quoi faire:
selon le caprice d'un policier qui a plus
ou moins bien déjeuné, telle scène que
vous estimez anodine apparaît comme
criminelle. Il y a des suicides qui pas-
sent comme lettre à la poste et d'autres
qui choquent le sens du censeur. Tels
tableaux d'une sensualité un peu forte
sont tenus pour obscènes à Berlin et pour
très artistiques à Dresde. M. le com-
missaire a la conscience aussi inquiète
que l'estomac: il a la digestion capri-
cieuse.
Je ne suis pas de ceux qui demandent
la restauration de la censure. Mais il est
bien évident que nous aimerions mieux
la voir ressusciter plutôt que d'être sou-
mis à l'arbitraire de quelques magistrats
municipaux ou policiers. Car si l'austère
Anastasie réapparaissait avec ses vieilles
lunettes et ses ciseaux, nous saurions au
moins ce qu'elle veut voir ou ne pas voir,
couper ou ne pas couper, le propre du
droit étant de définir ce qui est défendu.
Mais, pour Dieu, qu'on nous le dise
une bonne fois. Il y a trop de morales
légales aujourd'hui: une seule nous suf-
firait — même si elle n'était pas la per-
fection. G. DUREAU.
Chambre Syndicale de la Cinématographie
£IÈGE SOCIAL : 54, Rue Etienne-Marcel, PARIS
Pour répendre au désir de tcus les Cinématcgraphistes français qui
se hâtent, en rangs serrés, de prendre place dans la Chambre Syndicale
de notre corporation, nous nous faisons un devoir de publier dès
aujourd'hui la liste des Membres du Bureau.
MM. LUMIÈRE Frères, Cl?. PATHÉ et L. GAUMCNT ont
accepté — ainsi que nous l'avons dit la présidence d'honneur et
M. Jules DEM ARIA la Présidence effective.
Voici quelle est la Composition du Bureau.
( PrJïiJ:nt : AI. Jules DEMAR1A, chevalier de la Légion d'Honneur, Construc-
teur d'Appareils.
Vice-Présidents : MM. JOURJON, Editeur de Films;
L. AUBERT, Représentant et Loueur de Films.
Secrcta'.rc : M. KAHN, Directeur de Cinéma-Théâtre.
Jréjcrier : M. LALLEMENT, Représentant et Loueur de Films.
JVOTA. — Un troisième Vice-Président sera désigné parmi les Directeurs
de Cinéma-Théâtres.
AVIS. — Une Réupiop du Bureau aura lieu Samedi prochain
21 Septembre, à 2 h. 1J2 précises au Siège Social, 54, Rue Etienne-
Marcel, PARIS. — LVèeijce.
Chambre Syndicale Française de la ÇinéiTiatographie
=- et des Industries qui s'y rattachent =
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Chevalier de la Lésion d'Honneur
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LE ROI DE L'ACIE
Reproduction de l'Affiche
2 m. x 2 m. 80, pour
LE ROI DE L
1ER
PIÈCE SENSATIONNELLE en Trois Actes
de\a " VI7AGRAPH "
— 10 —
ÉCHOS
Itala for Ever !
La nouvelle était vraie!
Nous sommes heureux de pouvoir l'annon-
cer à tous nos lecteurs.
C'est aujourd'hui chose faite!
Zacconi, le célèbre Zacconi, vient d'être
engagé par la Société Itala-Film de Turin !
On nous dit que l'Italia a fait des sacri-
fices énormes pour décider l'éminent artiste à
consacrer son merveilleux talent au Cinéma
et nous prépare un film de début absolument
sensationnel!
Poussons l'indiscrétion jusqu'à annoncer
que ce film (le premier d'une série hors pair)
paraîtra dans les premiers jours de décembre !
Amateurs de beau, de grandiose, réjouis-
sez-vous !
A bientôt de plus amples détails.
s*
Le Cinéma au Havre
On nous annonce l'ouverture pour octobre
d'une salle de cinéma dans l'ancien conect
National, 22, rue de Paris, au Havre. Cette
salle, considérablement agrandie, dont on ter-
mine la décoration, pourra contenir environ
1 .000 personnes. Une très belle scène a été
aménagée pour intermèdes. Le Kursaal-Ciné-
ma, tel est son tire, sera dirigé par M. Gustave
Dubois.
Le Cinéma Scolaire
Une Ligue Populaire du Cinéma Scolaire
(L. P. C. S.) vient de se fonder à Paris, au
33 de la rue Bénafd (XIV") , œuvre philan-
thropique de vulgarisation scientifique pour la
jeunesse.
Le Secrétaire en est M. André de Reusse.
Nos meilleurs souhaits de bienvenue et à hui-
taine plus amples détails.
Nos représentants
au Caire
Nous apprenons avec plaisir que M. Albert
Carlesi Olmi, Directeur au Caire du Cinéma
des Chef s-d' Œuvre, est devenu concessionnai-
re exclusif pour l'Egypte des marques Vita-
graph, Ambrosio et Cinès. Tous nos compli-
ments.
Les Grandes Manoeuvres
La Société des Etablissements Gaumont
met en vente cette semaine une très intéressante
actualité sur les Grandes Manœuvres, d'une
longueur approximative de 1 25 mètres, livrable
à partir du jeudi 19 septembre.
*
4*
Cinéma Comptoir
de Marseille
M. E. Tisson, directeur du Cinéma-Con;p-
loir, de Marseille, 30, rue de l'Académie,
vient de rentrer en France après un excellent
voyage d'affaires en Allemagne qui lui a per-
mis de s'assurer la propriété de nouveaux films
exclusifs.
Ce qu'il faut lire...
1" De la musique d'accompagnement en
matière cinématographique (procédé de M.
Janssens) .
2° La Ciné-Encyclopédie (enseignement par
le cinématographe) .
On ouvre !
On nous écrit de province :
CARPENTRAS. — C'est le 26 septembre
la date fixée par les propriétaires du Modem'
Cinéma de Carpentras, MM. Font et Auzière.
Après deux mois de réparations, cette salle
va faire sa réouverture, complètement trans-
formée et agrandie. D'après les plans de MM.
Font et Auzière, Carpentras va posséder un
établissement, modèle du genre pour la pro-
vince. La longueur du nouveau Modem' est de
35 m. sur 12 50 avec promenoir de 35 m.
sur 5. Elle est entièrement construite en fer
et ciment armé et possède tout le confort dé-
sirable : Chauffage central, ventilation, pas-
sages spacieux, nombreuses portes de dégage-
ment, salle de pas perdus, promenoirs et buf-
fets. La décoration est due au pinceau du maî-
tre Wolf, de Marseille; elle sera certainement
très remarquée. Une scène y étant aménagée
les troupes de passage pourront y séjourner un
ou plusieurs jours, sauf le samedi et diman-
che qui seront entièrement consacré au ciné-
ma dont les vues seront puisées dans toutes
les maisons du monde. Cette salle contiendra
plus de 1.000 places réparties en loges, fau-
teuils de parquet, premières et secondes avec
fauteuils à toutes les places.
11 —
Le Roi de l'Acier
On parle beaucoup en ce moment, dans le
mystère des salles de projection, où s'élabo-
rent les succès de demain, d'une oeuvre puis^
santé, d'un style extrêmement original et qui
serait appelée à faire sensation sur le marché
cinématographique. Nous pouvons, — sans
être indiscrets, — dire qu'il s'agit d'un grand
film de la Vitagraph C\ qui s'appellera Le
Roi DE L'ACIER. Episode dramatique de vie
moderne aux Etats-Unis, cette bande met en
scène un trusteur, roi de l'acier, un jeune di-
plomate, un pilote d'hydroplane, une déli-
cieuse jeune fille autour desquels évolue tout
un monde équivoque acharné à perdre la pa-
trie pour relever le cours des aciers.
Le crime de ces bandits est prévenu à la mi-
nute suprême, au moment où la guerre est im-
minente entre l'Amérique et l'Europe, grâce
à l'intervention d'une jeune fille aidée d'un
aviateur... et la paix du monde est sauvée!
Œuvre profonde, romanesque, dramatique,
sociale, Le Roi de l'Acier se présente comme
un chef d'oeuvre cinématographique.
ADJUDICATION
en l'étude de M' DUPONT,
notaire à Montmorency, le
Samedi 28 Septembre 1912, à i heures, d'une
Exploitation Cinématographique avec Brasserie
à ENGHIEN-les-BAINS, 38, Grande-Rue,
connue sous le nom d' " ENGHIEN-CINE-
MA-PAL/VCE ". — Salle pouvant con-
tenir 800 personnes. — Situation excel-
lente ; Matériel en très bon état ; Bail expirant
le i" avril 1930; Loyer : 5.oco pendant 6 ans
et 5.5oo ensuite.
Mise à prix : 20.000 francs
S'adresser pour visiter : Au Fonds.
LA FUGITIVE
Parmi les films édités par la Savoia, La
Fugitive, qui paraîtra le 1 1 octobre pro-
chain, se classera au rang des meilleurs pour
l'excellence de l'interprétation et la qualité
dramatique des scènes. C'est l'histoire navrante
d'une jolie ouvrière entraînée par un viveur
loin de son foyer. Séduite, trompée et folle-
ment éprise, la malheureuse fille retourne un
jour, après la trahison de celui qu'elle aime,
auprès de son vieux père. Elle le trouve ago-
nisant et se perce le cœur après avoir été mau-
dite.
Union Mutuelle des Opérateurs
CINÉMATOGRAPHISTES
( Prise de Vues et Projection Réunie;- )
Siège Social : 50, Bd de Strasbourg, Paris
Assemblée Générale du 8 Septembre 1912
Les opérateurs cinématographistes ont tenu
leur assemblée générale mensuelle dimanche
dernier 8 septembre.
Après avoir constaté la bonne marche de
l'Union, plusieurs nouvelles adhésions sont ac-
ceptées.
M. E. Lecarpentier, opérateur projection-
niste, est nommé secrétaire de l'Union, ce
poste se trouvant actuellement vacant.
Lecture est faite ensuite d'une circulaire
qui sera incessamment envoyée à MM. les
exploitants; par cette circulaire, ces Messieurs
sont informés que l'Union se met à leur dis-
position pour leur procurer des opérateurs ca-
pables et éprouvés, l'Union n'acceptant dans
son sein que des hommes justifiant leur qualité
d'opérateurs professionnels en présentant au
Conseil d'administration de l'Union des réfé-
rences de travail très sérieuses et en subissant
un examen approfondi de leurs capacités.
Dans ce but, nous arriverons à éliminer de
la corporation une multitude de jeunes gens
qui se disent opérateurs, parce qu'ils savent
plus ou moins bien placer un film dans l'ap-
pareil et tourner une manivelle. Cette horde
envahissante d'opérateurs d'occasion, formés
du jour au lendemain, porte un préjudice
énorme à une des premières branches du ci
nématographe et diminue la valeur des opéra
teurs professionnels. Pour arriver à combatt :
ce fléau, le seul remède c'est le brevet de ca-
pacité, et le Conseil d'administration de
l'Union donne tous ses efforts afin d'arriver à
l'obtenir. Nous demandons aux sommités ci-
nématographiques, à tous ceux qui s'intéres-
sent au cinématographe et à tous ceux qui en
font leur métier, de nous aider dans notre tâ-
che, afin d'arriver à la solution d'une question
qui doit intéresser tous les vrais, cinématogra
phistes. Le brevet de capacité à l'opérateur,
c'est une nouvelle force pour l'industrie ciné-
matographique; pour l'opérateur, c'est la sau-
vegarde de son avenir, de ses intérêts, ainsi
que le respect de son métier.
George Mariani,
Président de l'Union Mutuelle
des opérateurs cinématographistes
de France.
La Société Cinématographiqu
30, Rue Louis- le Or<
dir
M. Pierre DECOURCEL
La S. G
prépare en ce moml
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14
Ligne Populaire do Cmema Scolaire
L. P. C. S.
Siège Social provisoire : 33, Rue Bénard, Paris
PROJET DE STATUTS
Article premier. — Entre tous les adhérents,
annuels et futurs, aux présents statuts, il est
formé une association amicale et philanthropi-
que, ayant pour but l'organisation continue, au
moyen de conférences et de projections scient i-
liques (fixes et animées; de « leçons de choses »
dans les établissements scolaires, et, en parti-
culier, dans les écoles primaires des communes
privées de cet enseignement, d'un résultat si
puissant, à cause de sa forme attrayante, que
peut et doit être le Cinématographe.
Art. 2. — L'association prend pour titre :
Ligue Populaire du Cinéma Scolaire
Œuvre philanthropique de vulgarisation scien-
tifique pour la jeunesse
Art. 3. — La Ligue donnera, selon ses res-
sources et le nombre de ses sections, dans tous
les établissements à elle ouverts, des séances
périodiques, gratuites pour les élèves, et ex-
clusivement instructives, éducatrices et morales
(conférences-causeries avec projections fixes et
animées). Toutefois, mais simplement si l'expé-
rience en démontre la nécessité, le programme
de ces séances pourra comporter un court en-
tracte récréatif (film amusant) destiné à dé-
tendre, un instant, l'attention portée par les en-
fants, aux sujets sérieux traités devant eux.
Art. 6. — Pour réaliser son but, la Ligue
créera des sections comprenant chacun :
1° Un groupement d'environ 250 établisse-
ments (ou localités, lorsqu'une salle ad hoc
permettra d'accueillir, à une même leçon, les
élèves des différentes écoles d'une ville com-
prise dans la section). Ces établissements (ou
localités) bénéficieront, chacun, d'une séance
mensuelle pendant huit mois, soit huit séances
par 'établissement (ou localité) au cours de
l'année scolaire. En tout, environ 2.000 séances
annuelles par section.
2° Huit « tournées » d'enseignement, se com-
posant chacune d'un professeur-conférencier et
d'un opérateur.
a) Tous les frais de ces « tournées » sont à
la charge de la Ligue, qui ordonnera seule,
l'itinéraire de chacune d'elles et la date de pas-
sage.
b) Chaque établissement (ou localité) devra
mettre gratuitement à la disposition des « tour-
nées » la salle nécessaire à la séance.
Art. 7. — La Ligue étendra ses opérations au
fur et à mesure de l'accroissement de ses res-
sources et de ses moyens d'action. Elle créera,
en ce sens, de nouvelles sections chaque fois
et aussitôt que cela lui deviendra possible.
Art. 8. — Les ressources de l'œuvre sont
constituées par :
1° les droits d'admission, cotisations et dons
de ses membres;
2° les souscriptions recueillies par eux:
3° les dons, legs et autres acquêts lui parve-
nant d'autres parts;
4° le produit des fêtes, représentations et con-
férences extraordinaires, bénéfices quelconques,
tombolas, quêtes, etc., à son profit;
.5° la vente des publications (brochures, pro-
grammes, bulletins, etcO, qu'elle pourra éditer
ou patronner;
6" le revenu de ses réserves, biens et valeurs
de toute nature.
Art; 10. — La Ligue se compose :
I " de membres d'honneur fondateurs. Ce
muiI les personnes versant à la Ligue une coti-
sation de 500 francs, somme représentant les
Irais exacts pour un établissement (ou localité.
d'une annuité scolaire de huit séances. (Cette
somme, sur désir exprimé du donateur, pourra
sauf cas d'impossibilité matérielle comme itiné-
raire ou époque, être affectée à l'établissement
"ii localité, désigné par ledit).
2° de membres honoraires. Ce sont ceux
qui versent à la Ligue une cotisation annuelle
de 23 francs, somme représentant le 1/20 des
Irais, pour un établissement (ou localité, d'une
annuité scolaire de huit séances.
•'!" de membres actifs. Ce sont ceux qui ont
pour mission d'aider de tous leurs efforts au
développement de l'œuvre en recueillant, en son
nom. les adhésions, souscriptions et dons divers
dont ils sont les instigateurs. Ils ont à acquitter
un droit fixe d'admission de un franc et une
cotisation annuelle de trois francs. Ils sont, de
droit, exonérés du paiement ue cette cotisation
par une production personnelle et annuelle de
souscriptions atteignant le double de ce chiffre,
iVst-à-dire six francs.
Art. J. — Les élèves, professeurs, instituteurs
qui adhéreront à la Ligue en demandant à cette
dernière des listes à faire remplir, deviendront
membres actifs de la L. P. C. S. sans être tenus
au versement de 2 fr. 50 (minimum de sous-
criptions recueillies par leurs soins.
Art. 12. — Toute personne, sans distinction
d'âge, de sexe, de profession, d'opinion ou de
nationalité, peut, sur simple demande, et en se
conformant aux obligations de la catégorie
choisie, être membre de la L. P. C. S.
Art. 14. — Tous les membres des 3 catégories
de la Ligue prennent part aux assemblées gé-
nérales. Mais, seuls, ceux âgés d'au-moins 21
ans et de nationalité française y ont voix déli-
bérative el droit d'éligibilité au Conseil.
Art. — La Ligue est administrée par un
Conseil, dénommé Comité d'initiative, élu en
assemblée générrale pour une durée de 3 ans.
Art. 19. — Les membres d'un Comité arri-
vant à expiration de pouvoir sont constamment
rééligibles. Leurs fonctions sont gratuites, sauf
exceptions prévues à l'art. 21,
Art. 32. — .L'assemblée générale, ouverte à
tous les membres, a lieu :
1° régulièrement, en fin d'exercice scolaire.
c'est-à-dire en août;
2° extraordinairement, sur convocation du
président.
Les votes par correspondance sont admis.
La première assemblée générale, qui aura à
voter les statuts sous leur forme définitive et
à nommer le premier comité d'initiative aura
lieu le jeudi 19 septembre 1912, au siège pro-
visoire de la Ligue : 33, rue Bénard.
Pour le Comité provisoire,
Le secrétaire général :
André de Reusse.
Abonnez- Vous
au " Giné» Journal "
C'EST VOTRE INTÉRÊT à
— îô-
zn. Gregorio BREZEANO
(VOIR page 31).
Nous sommes heureux d'offrir à nos lec-
teurs la photographie d'un des plus vaillants
pionniers du cinématographe en Roumanie, M.
Gregorio Brezeano, dont le nom est aussi po-
pulaire à Bucarest que le cinéma lui-même.
Jeune, ardent et audacieux, patriote comme
on sait l'être là-bas, M. Brezeano a conçu le
beau projet de doter son pays d'une « litté-
rature cinématographique originale» s'il est per-
mis d'associer notre art aux belles-lettres. C'est
dans l'histoire même de la Rounanie qu'il a
puisé les éléments de son œuvre et c'est avec
ses compatriotes qu'il l'a mise sur pieds. Son
premier succès, tout le monde le connaît. C'est
le grand film de la Gueire Russo-Roumaine
qu'il offre, en bel hommage d'un Roumain
devenu libre, à la foi nationale de sa pairie.
Ses collaborateurs furent ses bons artisans.
Citons MM. Demetriade, Toneano, Vidrasco
et M. Popesco, l'heureux propriétaire du film.
M. Brezeano — ■ à qui le roi de Roumanie
vient de conférer très justement le ruban du
Bene Merenti — se propose de créer à nou-
veau des œuvres cinématographiques capables
d'affirmer la valeur artistique de son pays.
Il sera le bon ouvrier de la gloire roumaine.
Le monde cinématographique est fier de lui
et toutes les sympathies de ceux qui cherchent
des « hommes d'avant-garde » lui sont ac-
quises. G. D.
Importante Maison de Location de Films
TRÈS SÉRIEUSE
Cherche Correspondants asso-
ciés, pour les régions de l'Est
(LYON), Sud-Est ( MARSEILLE),
Sud-Ouest (BORDEAUX), pour
combinaison avantageuse qui
sera ultérieurement indiquée
aux postulants pouvant justi-
fier d une clientèle suffisante,
d'un passé technique sérieux
et de certaines ressources fi-
nancières.
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31, Rue de Saint-Quentin, PAniS
NECROLOGIE
Nous apprenons avec regret que M. Bré-
/.illon, le sympathique président du Syndi-
cat français des Directeurs de Cinémas-thé-
âtres vient d'être frappé d'un deuil cruel.
M. Brézillon à perdu son père.
Qu'il veuille bien agréer ici l'expression
de nos vives condoléances.
SYNDICAT FRANÇAIS
Directeurs de Cinémas-Théâtres
Tous les exploitants syndiqués sont priés
d'assister à la réunion, qui aura lieu mer-
credi prochain, 25 septembre, au siège social
du Syndicat, rue S' Martin, n° 198.
Cette réunion aura lieu à 2 h. 1/2 de
l'après-midi.
L'ECRAN RADIUM
Entre tous les écrans qui se disputent la
suprématie du marché, l'Écran Radium
tient incontestablement la première place.
11 est re que le Radium est pour les autres
métaux, le plus précieux. Faut-il donc s'é-
tonner que les Etablissement Gaumont s'en
soient assuré le monopole pour la Belgique
et la Suisse et quelle consécration vaut
celle-là ?
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17
LE CHAPITRE
DU CINÉMATOGRAPHE
ÉDUCATEUR
Pour Ba Jeunesse.
A Montréal (Canada) , il s'est créé une
société philanthropique sous le titre de : « The
Child Welfare Moving Picture Committee »,
ce qui signifie : Comité pour assurer la pros-
périté de l'enfant, et qui poursuit le but loua-
ble d'enseigner, au moyen du cinématographe,
aux citoyens et aux citoyennes de la ville, l'art
et la manière d'élever leurs rejetons, pour leur
assurer santé, vigueur, ainsi que les moyens de
vivre heureux.
Ces projections ont heu gratuitement dans
un parc concédé par la municipalité, trois fois
par semaine. Dès la première semaine, plus de
40.000 personnes ont assisté aux séances et
dans le public on remarquait un nombre égal
d'hommes, de femmes et d'enfants.
Quelle propagande plus intelligente et plus
efficace pourrait-on rêver ?...
Rouir la propagation de L'ensei-
gnement biblique.
Une autre société, intitulée « In His Name
Society », c'est-à-dire la Société Au Nom
du Père, récemment fondée à Trenton (Etat
de New Jersey) , a décidé de propager les
Ecritures et l'enseignement de la Bible, au
moyen de projections cinématographiques, dans
toutes les contrées non civilisées.
Une idée très américaine.
L'administration des Travaux Publics de
Pittsburg a décidé d'organiser dans tous les
parcs de la ville, les dimanches soirs, de gran-
des séances de cinématographie, populaires et
gratuites, dont les programmes ne comporte-
ront que des sujets instructifs et scientifiques.
Pour atténuer dans une certaine mesure le
caractère profane de ces représentations domi-
nicales, des ministres de tous les cultes — pas-
teurs, curés et rabbins — inaugureror.t les
séances par un petit sermon bien senti, qui ser-
vira de préambule sanctifiant...
C'est-il américain, ou çà ne l'est-il pas ?...
Pour " l'eugénisme ".
L'une des plus ardentes propagatrices des
théories eugéniques, Mme La Moyne L. Li-
vingstone, cousine du célèbre explorateur, est
en train d'entreprendre, à travers les Etats-
Unis, une tournée de conférences, pour expo-
ser ces théories et faire du prosélytisme. Elle
a eu soin d'appeler à son aide le film cinéma-
tographique en faveur de cette question si con-
troversée.
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Notre confrère le Bioscope, de Londres, se
fait l'interprète d'un M. R. Denley James, de
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21
" Le Lalliam Loop Paient"
Une Victoire des
Indépendants aux
Etats=Unis.
La deuxième Cour d'appel des Etats-Unis
(United Stades Circuit Court Appeals for the
Second Circuii) vient de se prononcer, en der-
nier ressort, dans un procès engagé par la
« Motion Picture Patents Company » contre
la (( Indépendant Movinig Picture Company of
America », en violation du brevet n° 707.934
délivré le 26 août 1902 à Woodville Latham,
concernant des appareils de projection.
Les arrêts de cette Cour d'appel sont tou-
jours définitifs en matière de brevet;, car elle
juge en tout dernier ressort et aucun recours
en cassation n'est possible. C'est pour cela
qu'on attendait avec une curiosité compréhen-
sible l'arrêt, qui donna pleinement gain de
cause aux « indépendants » en leur reconnais-
sant le droit de se servir de l'appareil de pro-
jection en question.
Dans tous les milieux intéressés, on considé-
rait ce procès comme une question de principe,
en quelque sorte comme une pierre de touche.
Le propriétaire du brevet prétendait que ce
brevet englobait tous les appareils de projec-
tion, ainsi que tous les appareils de prises de
vues dans le commerce.
Cette prétention se trouve réduite à néant pai
1 arrêt de la Cour.
Il y a environ six mois de cela, le tribunal
de première instance s'était prononcé dans le
cas. Alors, déjà le jugement avait déclaré que
les défendeurs n'avaient commis aucune infrac-
tion au brevet Latham.
Dans ce procès de principe, les demandeurs
avaient poursuivi un détenteur d'appareil de
prises de vues, plutôt que le détenteur d'un ap-
pareil de projection; parce qu'il était essentiel
d'établir que le brevet Latham couvrait aussi
bien les appareils de prise de vues que les ap-
pareils de projection.
La raison essentielle de l'établissement de ce
principe résidait dans le fait que ce furent
Armât et Jenkins (et non pas Latham) qui
introduisirent avec succès le mécanisme d'ali-
mentation dans un appareil.
Le juge de première instance Hand, dans
un arrêt longuement motivé, avait conclu qup
le brevet ne couvrait nullement les appareils
de prises de vues et qu'il n'y avait donc aucune
violation du brevet. Mais, dans ses conclu-
sions, il établit également ce fait que le brevet
ne se rapportant qu'à un appareil de projec-
tion, se trouvait annulé du fait des droits
préemptoires d'Armat et de Jenkins.
Sur appel des demandeurs, la « Ch-cuit
Court of Appeals », à la majorité des voix
confirma purement et simplement la décision
du juge Hand, à tous les points de vue adop-
tés par ce dernier.
Voilà donc un cas très intéressant, nettement
tranché. Il résulte de ce jugement qu aucun
appareil de prises de vues ne peut constituer
une infraction au brevet Latham. Mais, en
dehors de cela, l'arrêt a une portée bien plus
grande, car il implique a priori, la caducité
anticipée de toute poursuite qui pourrait être
intentée à un détenteur d'appareils de projec-
tion, en vertu du brevet Latham, car du fait
de l'arrêt en question, ledit brevet se trouve,
en raison de la préemption de Armât et Jen-
kins, ainsi que du brevet français de Joly, ipso
facto, nul et non avenu.
On peut donc considérer le brevet Latham
en quelque sorte comme inexistant.
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Lettre d'Amérique
APRÈS le CONGRÈS de CHICAGO
Les Exploitants sont puissamment organisés
(Netv-York, 13 septembre.)
Le Congrès de Chicago condamne plusieurs
choses qui avaient été une source d'ennuis et
d'embarras pendant plusieurs années. Le futur
s'annonce sous des aspects brillants.
Maintenant que le deuxième Congrès an-
nuel des exploitants américains a vécu et que
les délégués envoyés à Chicago ont tous re-
joint leur home respectif, il serait peut-être in-
téressant de parler des quelques points im-
portants qui ont été approuvés durant les ses-
sions de la Ligue:
I. New-York City nouveau lieu de réunion.
Le choix de New-York City comme place
de rendezvous pour le torisième Congrès an-
nuel est un de ces points intéressants. Déjà la
Ligue des Exploitants de Greater New- York,
après en avoir référé à toutes les autres ligues
locales, s'est occupée d'engager le Grand Cen-
tral Palace pour le Congrès qui commencera
le 7 juillet 1913.
2. Projet d'extension.
Afin d'arriver à ce que chaque exploitant
devienne un membre de la « Motion Picture
Exhibitor's League of America », le Congrès
a décidé de créer un bureau-National-orga-
nisateur, chargé d'étudier les moyens propres
pour arriver au but fixé. Ce bureau aura pou-
voir de nommer dans chaque Etat ou localité
un ou plusieurs délégués-organisateurs.
Le bureau en question sera sous la direction
du Président de la Ligue, et les délégués-
organisateurs devront obéir au bureau-Natio-
nal-organisateur. Ce dernier ne recevra aucune
compensation, si ce n'est 60 0/0 de l'admis-
sion que chaque nouveau membre sera tenu
de payer; si un membre est obtenu par suite
des efforts d'un délégué-organisateur, celui-ci
aura droit aux deux tiers des 60 0/0, et le
surplus reviendra au National-organisateur.
3. A propos de la censure.
Une autre action importante prise par le
Congrès consiste en la clause suivante:
« Que chaque organisation soit requise,
aussi rapidement que possible, de prendre telle
ou telle action pour faire passer par la légis-
lature une loi prescrivant un bureau de cen-
sure officielle, lequel sera composé de cinq
personnes: trois exploitants, un pasteur et un
journaliste. »
Le seul fait que les exploitants ont constitué
une Association nationale prouve que les con-
ditions avec lesquelles ils ont à compter sont
également d'un caractère national. Ceci est
surtout vrai en ce qui concerne la moralité des
films, ceux-ci devant être distribués dans tou-
tes les parties du pays. Et il ne peut y avoir
une censure satisfaisante, à moins qu'elle n'ait
aussi un caractère national.
Cela ne veut pas dire qu'un bureau de cen-
sure municipal ou d'Etat soit inutile dans cer-
taines parties du pays. Mais comme celui-ci
devient de plus en plus nombreux, il est indis-
pensable que sa façon devoir soit uniforme,
afin que le fabricant soit certain que sa pro-
duction sera acceptée partout, s'il se conforme
aux indications du Bureau National.
4. Deux demandes.
Les exploitants ont demandé — et paraît-
il obtenu: — 1" l'abolition des deux dollars
que chacun d'eux est tenu de verser chaque
semaine à la Patents Co pour se servir des
films licenciés; 2" l'autorisation d'exploiter les
27
« grands films » mis en vente par les fabri-
cants ne faisant pas partie de la Patents Co.
5. Conclusion.
Voici nos braves exploitants parfaitement
organisés et décidés à conserver la puissance
qu'une telle organisation leur donne et à s'en
servir. Que va-t-il se passer? Est-ce là le pre-
mier pas vers un marché ouvert? On ne sau-
rait trop dire. Dans tous les cas on peut af-
firmer que l'ère des conditions arbitraires a
vécu: il ne suffira plus d'appartenir à telle ou
telle combinaison, à tel ou tel trust, pour
vendre un film, mais il sera indispensable que
ce film soit parfait: Magister dixit... et celui-
ci c'est l'exploitant.
*
**
1 . Harry R. Raver, secrétaire et manager
de la Film Supply Company d'Amérique, an-
nonce qu'il est maintenant le représentant pour
l'Amérique des films Itala. Une Société itala-
américaine va être constituée à New- York et
il en sera le secrétaire et le directeur. Signor
Carlo Sciamengo, récemment dans nos murs,
a pris lui-même les dispositions nécessaires.
2. Les films Ambrosio sont vendus par
l'Universal Film Manufacturing Co. Mr. Ste-
vani, de la Cinès, est le représentant direct de
la marque en question et il a signé un contrat
avec l'Universal, lequel a été approuvé par
M. Gandolfi, de la Cie Ambrosio, actuelle-
ment à New-York.
3. Herbert Blaché, de la Cie Gaumont
d'Amérique, et George Magil, de la Solax
Film Co, dénient les bruits qui s'étaient ré-
pandus au sujet de joindre l'Universal Film
Manufacturing Co. M. Blaché, qui est le Pré-
sident de la Film Supply Company d'Améri-
que, a affirmé qu'il n'avait nullement l'inten-
tion de changer son fusil d'épaule. Du reste,
M. Gaumont est en ce moment à New- York,
et l'on saura d'ici peu de quel côté le navire
Gaumont se dirigera.
4. L'Eclair Film Co reste alliée à l'Uni-
versal Film Manufacturing Co. Elle est très
satisfaite des conditions actuelles du marché.
Les films sont en grande demande et elle se
prépare à lancer un quatrième réel, qui sera
composé de films en couleur et scientifiques.
Une telle combinaison de sujets assure dès
maintenant le succès du nouveau-né.
5. Les films Bison reviennent sur le tapis,
en ce sens que l'Universal Film Manufactu-
ring Co a reçu copie d'une Injonction accor-
dée par le juge Buckles, de Los Angeles, Col.,
défendant à Fred. J. Balshofer et la New-
York Motion Picture Co de servir du sturio
d'Ynez Canon, Col., et des accessoires qu'il
renferme. Pendant ce temps, Wm. H. Swan-
son s'occupe de la production d'une série de
films (i Bison » pour le compte de l'Univer-
sal Co.
6. Une nouvelle fabrique de film sajous
à la liste déjà nombreuse. La marque sera
connue sous le nom de « Kleervue 0. Le ca-
pital de la Compagnie est de 75.000 dollars
et son siège sera à Elyria, Ohio. Les direc-
teurs, R. G. Morris, C. G. Thomson et au-
tres, espèrent vendre, dès le début, de 20.000
à 30.000 pieds de films par semaine, et il
paraît que leur fabrique peut produire envi-
ron 200.000 pieds chaque semaine.
7. Le gouvernement s'attaque à nouveau au
trust cinématographique. Il dit qu'une combi-
naison entre plusieurs Compagnies et plusieurs
individus n'est autre qu'un monopole absolu-
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fini et la qualité de son travail.
1^?
^
- 20
ment illégal. Attendons-nous à certaines ré-
vélations curieuses; mais n'espérons un ré-
sultat bien grand. De même que les autres
trusts qui ont dû se dissoudre, le trust ciné-
matographique, s'il est obligé d'en arriver là,
obéira à la loi... puis se reconstituera sous une
autre forme, et vogue la galère.
L'Art de préparer un Congrès
Le Congrès des Exploitants de Cinémas
d'Amérique vient à peine de se terminer à
Chicago, après avoir décidé que le prochain
Congrès, l'année prochaine, aurait lieu, à
New- York, que les exploitants de cette der-
nière ville se mettent déjà énergiquement à la
besogne pour préparer ce prochain Congrès.
Chez nous — et ailleurs — on dirait:
(( Rien ne presse, nous avons grandement le
temps ! »
Allez donc dire cela à « ceux de New-
York » ! Vous seriez bien reçus.
On s'est dès maintenant préoccupé de trou-
ver un local assez vaste et bien approprié, et
l'on n'a pas seulement envisagé les commodités
et le confort des congressistes, mais aussi les
moyens d'attirer et de captiver l'intérêt du
public.
Les exploitants de New-York estiment fort
judicieusement qu'il est du plus grand intérim
de la cinématographie d'opérer en communion
d'idées avec le public, et tous les moyens vont
être employés pour préparer longtemps à l'a-
vance ce public, pour éveiller sa curiosité et le
forcer à l'intéresser à l'événement.
On va initier le public à tous les mystères
de la cinématographie, pendant le Congrès, et
on n'aura cesse de le lui faire savoir pendant
les longs mois qui nous séparent encore de la
h Convention ».
Le public est badaud et curieux de son na-
turel; il est avide d'apprendre quelle merveil-
leuse occasion de l'aguicher, d'exciter ses ins-
tincts de curiosité en le préparant tout douce-
ment pour le grand jour?
Le public saura à l'avance qu'on lui mon-
trera, pendant le Congrès, dans ses moindres
détails, ci l'art et la manière de fabriquer un
■film cinématographique.
Tout un plan d'action est déjà élaboré à
cet effet. Le public pourra assister à tout:s
les phases de la venue au monde d'un film. J
assistera à la rédaction d'un scénario, à la ré-
paitition des rôles, à la mise en scène, aux ré-
pétitions, aux prises de vue, au développe-
ment du film impressionné, au virage, au sé-
chage, au tirage des positifs; bref, à toutes les
manipulations.
Et on a bien soin de ne pas en faire un
mystère. On ne veut pas lui réserver des sur-
prises, comme c'est chez nous l'habitude. On
va faire au contraire l'impossible pour qu'il
sache qui l'attend, afin de lui donner la frin-
gale d'aller voir si ce qu on lui promet se
trouve effectivement réalisé.
Eh bien, n'y a-t-il pas dans cette façon de
procéder américaine une enseignement dont
nous pourrions tirer profit?
PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQUE
A Los Angeles (Californie) , on a créé une
nouvelle société, sous la raison sociale de :
« The Ellaye Motion Picture Company » au
capital de 50.000 dollars.
A Indianopolis, MM. Bolyard, Bakh,
Randall et Sutton, ont créé : « The Muni-
cipal and Commercial Film Manufacturing
Company ».
*
**
A Saint-Louis (Missouri) , la « Missouri
Film Company » a vu le jour. Et dans cette
même ville sont venus élire domicile, des suc-
cursales du « Universal Film Exchange » de
New- York City et de la « Hoblitt Compa-
ny » également de New- York City.
*
*#
L'usine actuelle de la u Selig Polyscope »
à Chicago est en train d'être presque doublée.
Les agrandissements seront terminés vers la fin
du mois d'octobre.
La succursale de la « General Film Com-
pany » à ALbany a été détruite dernièrement
par un incendie. Les pertes se sont élevées à
plus de 125.000 dollars.
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battre le record de la hauteur et qu'il offre à
l'Armée.
Le dernier chapeau à la Mode
Jalouse des lauriers du maître DETAILLE,
une modiste parisienne Mme MONNA CANDA
crée un casque pour nos jolies mondaines.
ISO kilomètres sur route
Le grand prix cycliste municipal de l'Union
Vélo.ip pique de la Préfecture de la Seine
est gag îe par Arsène ALLANCOCRT.
Aux Morts pour la Patrie
Obsèques du lieutenant RENAUD qui l'ut avec
l'ingénieur BRINGAU l'une des premières vic-
times des massacres de FEZ.
Tout Paris se découvre au passage de la dé-
pouillé mortelle de Mme Jacqueline FEUIL-
LET, Infirmière générale des " Femmes de
France " qui vient de mourir au Maroc en
soignant les blessés.
RAMBOUILLET (S.-et-O.)
L'Amiral de JONQUIERES, inaugure à COI-
GNT .KES le mausolée élevé à l'endroit même
de la chute au lieutenant aviateur BYASSON.
IVRY-sur-SEINE
Le feu détruit une usine de libres de bois.
CHEPTAINVILLE (S.-et-O.)
Une plaque commémorative est apposée sur
la maison où le chansonnier populaire Pierre
DUPONT a composé ses plus belles (envies.
MARSEILLE
L'Ex-Sultan MOULAI 11AF1D regagne le Ma-
roc à bord du paquebot " Mongolia ".
MAIDENHEAD (Angleterre)
Explosion d'une usine électrique. Des débris
sont retrouvés à .'Î!I0 m. de l'endroit,
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Le 211' congrès eucharistique.— Réceptif 11 du
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tomne à la tè'e de la Compagnie qui garde
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Après avoir procédé à la pose de la première
pierre du monument qu'on doit élever au
poète Juan MARAGALL. l'Evèque de YICH
nénit des bouées de sauvetage offertes par le
Roi ALPHONSE XIII.
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Traversée de VIENNE à la nage.
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CRUELLE FATALITÉ
Mitzi, jeune soubrette au service du rentier Wallner, est
fiancée au garde-forestier Fitz Baum, dont elle a déjà bien
souvent excité la colère et la jalousie par sa coquetterie.
Elle flirte tantôt avec le jardinier, tantôt avec son maître
qui, ne pouvant résister aux charmes de la captivante
soubrette, l'embrasse. Le rentier est surpris par sa femme
qui, à partir de ce mo-
ment, est en proie à
de vives inquiétudes.
Un soir, Madame
Wallner, ne voyant
pas son mari rentrer,
se dirige à pas de
loup vers la chambre
de Mitzi. Il n'y a
personne dans la
chambre, mais aper-
cevant une échelle à
la fenêtre donnant
sur le jardin, elle
est persuadée que
son mari a fixé ren-
dez-vous à Mitzi.
Mitzi, cependant,
n'est pas avec le ren-
tier Wallner , mais
avec le jardinier.
Le garde-forestier
s'aperçoit encore de
cette nouvelle infi-
délité de sa fiancée et, au paroxysme de la colère, il
l'étrangle au moment où elle rentre dans sa chambre.
Mme Wallner, que l'a cuisinière avait vue pénétrer dans
la chambre, est accusée du crime et arrêtée.
Dans la prison où se trouve Mme Wallner, un incendie
éclate et c'est par miracle qu'elle réussit à se sauver. Elle
arrive chez elle épui-
sée de fatigue.
La police vient
pour l'arrêter une-
seconde fois, mais au
moment où l'on va
l'emmener, on ap-
prend que le garde-
forestier, blessé mor-
tellement dans la fo-
rêt par un braconnier
a, avant de mourir.
fait par écrit l'aveu
de— son — c rime . Ma-
dame Wallner est
immédiatement relâ
chée et, pleurant de
joie, tombe dans les
bras de son mari.
Ce drame, admira-
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LA GUERRE DÉCLARÉE
Le Gouvernement
Américain contre
= = le " Trust " = =
Nous avons signalé, en la résumant briève-
ment, l'action intentée par le Gouvernement des
Etats-Unis contre le « Trust » du Cinémato-
graphe, représenté par la « Moving Pictures
Patent Company ».
Maintenant que nous avons pu prendre con-
naissance du texte intégral de l'exposé des
motifs, nous croyons utile de fournir à nos
lecteurs quelques renseignements complémentai-
res de nature à les intéresser.
On sait que le Gouvernement américain veut
faire prononcer la dissolution légale de cette
compagnie, qui est considérée, par les pouvoirs
publics, comme se trouvant en infraction à la
loi Sherman, pour avoir organisé le « Trust »
du commerce et de l'industrie cinématographi-
ques.
Voici d'ailleurs les Sociétés et les personnes
directement visées par l'action gouvernemen-
tale :
Motion Picture Patents Company, de New»
York City; General Film Company, de New-
York; the Biograph Company, de New- York;
Thomas A. Edison In'corporated, de New-
Jersey ; Essanay Film Manufacturing Com-
pany, de Chicago; Kalem Company, de
New- York; George Kleine, de Chicago; Lu-
bin Manufacturing Company, de Philadelphie;
Melies Manufacturing Company, de New-
York; Pathé Frères, de New- York; Selig
Polyscope Company, de Chicago; Vitagraph
Company of America, New- York ; Armât
Moving Picture Company, de Washington,
D. C. ;Frank L. Dyer, président de la Patents
Company; Henry N.Marvin, vice-président de
la Biograph Company; J. J. Kennedy, tréso-
rier de la Patents Company ; William Pelzer,
secrétaire de la Patents Company; Samuel
Long, trésorier de la General Film Company;
J. A. Berst, de la Maison Pathé Frères; Sieg-
mund Lubon, directeur de la General Film
Company; Gaston Melies, directeur de la Ge-
neral Film Company; Albert E. Smith,
directeur de la Général Film Company; Geor-
ge K. Spoor, directeur de la General Film
Company; W. N. Selig, directeur de la Ge-
neral Film Company.
Le général Wickersham, commissaire géné-
ral du Gouvernement, reproche aux personnes
poursuivies, non seulement des infractions à la
loi Sherman, en entravant la liberté du com-
merce, mais aussi de « complot ».
Les grifes du gouvernement portent sur huit
points différents :
1" Entraves à la liberté du commerce et
création frauduleuse d'un monopole.
2" Dissolution de la « Motion Pictures Pa-
tents Company » et de la « General Film
Company » pour avoir combiné des plans dans
le but d'entraver le commerce intérieur et exté-
rieur de tout ce qui se rattache à l'industrie
cinématographique en monopolisant le marché!
3° Etablissement de façon légale, au moyen
d'un arrêt de Cour, que les deux sociétés en
question se sont constituées uniquement dans le
but d'agir illégalement et frauduleusement pour
accaparer le commerce du film et pour imposer
des contrats léonins au marché.
4" Que la Cour déclare inexistants et an-
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nulle légalement tous ces contrats léonins im-
posés à leur clientèle par les deux sociétés en
question.
5° Que la Cour, par voie d' « Injunction »
arrête le trafic des dix Compagnies licencécs
et de la « General Film Company » sur le
marché intérieur jusqu'à ce que le jugement
à intervenir soit rendu et que la dissolution soit
prononcée.
6° Que la Cour déclare que l'accaparement
des brevets constitue une manœuvre illégale et
frauduleuse, dans le but d'entraver la liberté
du négoce et que la a Patents Company » soit
empêchée d'exercer le moindre contrôle, direc-
tion, surveillance ou influence sur le marché
intérieur et le commerce des autres défendeurs,
en vertu des brevets détenus par la « Patents
Company ».
7° Qu'il soit interdit formellement à tous
les défendeurs d'entrer ou de rester dans une
combinaison similaire ou d'agir de concert pour
empêcher toute concurrence sur le marché in-
térieur.
8° Que la Cour prenne toutes les disposi-
tions pour envisager toutes les éventualités et
en empêcher la réalisation.
Nous avons exposé dernièrement les motifs
qui font agir le gouvernement. La requête du
commissaire général divise le marché cinémato-
graphique en trois catégories d'intéressés :
1 ° Les fabricants d' appareils cinématogra-
phiques de toute nature; et de films; 2° les
loueurs; 3° les exploitants.
Le gouvernement de Washington estime
qu'actuellement plus de 100.000.000 de dol-
lars sont engagés dans l'industrie cinématogra-
phique.
Nous extrayons de la « plainte » officielle
les quelques détails caractéristiques suivants :
« En 1 908 et antérieurement, il y avait aux
Etats-Unis dix importateurs et fabricants de
films. Il y avait à cette époque de 125 à 150
agences de location de films et un peu plus de
6.000 exploitants dans l'Union.
<( Dans cette industrie des films positifs, les
fabricants, à cette époque, se faisaient concur-
rence pour fournir les loueurs, et ces deniers
à leur tour, se faisaient concurrence pour ali-
menter les exploitants. Il y avait aussi un cer-
tain nombre de fabricants d'appareils de pri-
ses de vues et de machines qui rivalisaient com-
mercialement.
« A cette époque, la concurrence s'affir-
mait très activement et le commerce comme
l'industrie cinématographiques, litres de toute
entrave, se développaient normalement; un
propriétaire ou un exploitant de cinéma p Devait
acheter un appareil de projection où bon lui
semblait, à la « Biograph Company », à
1' « Armât Company », ou à ^'autres fabri-
cants. Il pouvait acheter des films étrangers,
importés par Kleine ou par la Compagnie
Georges Meliés, ou des films américains à n'im-
porte lequel ou à tous les producteurs de filnis.
Le commerce intérieur comme le commerce in-
ternational du film, des appareils, projecteurs,
etc., était libre de toute entrav; er ne dépen-
dait d'aucune « combinaison *, d'aucun mo-
nopole. A cette époque, les bliïis n'étaient pas
donnés en location, mais vendus par les fabri-
cants aux agents de location et ces derniers, à
leur tour, les louaient et n? les vendaient pas
aux exploitants. . »
C'est à cet état de choses que le Gouverne-
ment américain veut en reven'r, c e->t cette si-
tuation qu il veut voir rétablir par un jugement
ayant force de loi.
Il sera curieux de voir k quel point de vue
se placera la Cour. Nous le -amers fin octobre.
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LE FILM CINÉMATOGRAPHIQUE
ET LES USINES DE GREPPIN
Si l'on considère que la Cinématographie a
pris, au cours des dix dernières années, un
développement inattendu, personne n« s*~$
surpris de ce qu'une firme, dont les produits
photographiques, tels que révélateurs, produits
chimiques et plaques sèches ont acquis depuis
longtemps une réputation universelle, ait en-
trepris également la fabrication de films vier-
ges pour la prise et la multiplication de vues
cinématographiques.
Tout photographe sérieux,, chaque négo-
ciant de la branche, connaît et apprécie les
produits « Agfa » (Société par actions pou»
la fabrication de l'Aniline) et la marque
« Agfa » pourrait être certaine que ses films
cinématographiques, positifs et négatifs ren-
contreraient le même bon accueil, si ses quali-
tés atteignaient les perfections requises et at-
tendues.
En raison des difficultés que présente la
production de films de bonne qualité, la So-
ciété « Agfa » se préoccupa très sérieusement
des travaux et essais préléminaires à effectuer,
et ce ne fut qu'après que plusieurs millions de
mètres de films eurent donné pleine et entière
satisfaction aux essais entrepris dans l'usine
expérimentale de Berlin, que l'on décida, au
siège social, la construction d'une nouvelle
grande usine destinée exclusivement à la fabri-
cation du film cinématographique.
Une petite promenade à travers les établis-
sements de Greppin, pourvus du mécanisme le
p.îius moderne et le plus complet, fera l'objet
des lignes qui suivent et que nous dédions à
notre aimable clientèle, ainsi qu'à tous ceux
qu'elles peuvent intéresser.
A quelques minutes de la station de Bitte, -
feld, sur la ligne de Berlin-Halle, se trouve la
station des Usines de Greppin, d'où des voies
de raccord conduisent dans la manufacture
même des films cinématographiques « Agfa ».
Du hall couvert de la gare, le visiteur entre
de plein pied dans l'agglomération complexe
de bâtiments qui constituent les Etablissements
de Greppin, bâtiments reliés tous ensemble par
des corridors couverts et hermétiquement clos
de façon à empêcher, dans la mesure du pos-
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ciale, plusieurs centaines de mille mètres cu-
bes d'air pur, d'une température toujours exac-
tement pareille sont introduits dans les ate-
liers et locaux de l'usine, de façon continue,
heure par heure, le jour comme la nuit.
Si nous suivons les ouvriers et les ouvrières,
au moment où ils quittent le quai de la garo
pour se rendre à leur travail, nous remarque-
rons qu'ils se séparent immédiatement, les fem-
mes et les hommes prenant la direction des
ateliers qui leur sont respectivement destinés.
En tout premier lieu, dans des locaux spé-
cialement affectés à cet usage, ils échangent
leurs habits de ville contre des vêtement- da
travail. Ces derniers leur sont fournis à inter-
valles rapprochés et réguliers par le service
spécial de blanchisserie de l'usine, établi sur
des bases chimiques. L'échange de vêtements
effectué, le personnel se rend dans des salles
de toilette où chacun est tenu de se laver les
mains avec le plus grand soin avant de se met-
tre au travail. On passe devant l'horloge en-
registreuse, puis les différents groupes se répar-
tissent dans leurs salles de travail.
L usine se divise en quatre grandes sections
principales :
1 " Le service de production du film cellu-
loïdique brut.
2° La production de la substance sensible
à la lumière, dénommée « Emulsion ».
3" Le service de sensibilisation du film brut
au moyen de l'émulsion.
4° Le découpage et la mise à l'épreuve des
films émulsionnés, pour reconnaître les erreurs
mécaniques.
A côté de cela, il y a :
5" Les laboratoires d'épreuve pour la qua-
lité du film brut.
6° Les laboratoires d'épreuves pour la qua-
lité de l'émulsion.
Sous la manufacture proprement dite se
trouvent les laboratoires de chimie, dans les-
quels sont exécutés tous les travaux, toutes les
expériences destinées à assurer le perfectionne-
ment constant du matériel et la simplification
de la production et dans lesquels on procède
à la constitution, à l'essai de toutes les for-
mules nouvelles, de révélateurs, de fixateurs,
pour les tons, les couleurs, etc., conformément
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aux moindres désirs exprimés par la clientèle
dont les moindres desiderata sont l'objet de la
plus minutieuse attention.
De plus, les établissements de Greppin ont à
leur disposition les laboratoires scientifiques de
la section photographique de la Société « Ag-
fa », laboratoires dans lesquels sont employés,
à l'heure présente, dix-huit chimistes de va-
leur, quatre ingénieurs et un très nombreux
personnel d'aides.
En visitant les ateliers de fabrication du
film brut, on passe à travers un vaste entrepôt
recelant les dissolvants dans lequel sont remi-
sés plus de 150.000 litres de liquides et acides
dissolvants pour le camphre, la nitro-cellulose,
la cellulose d'acétyle (pour les films ininflam-
mables) ainsi que d'autres matières premières
en grand nombre, qui sont apportées par trains
entiers dans l'usine même, où, dans des mar-
mites rotatives sont dissous les éléments ser-
vant à fabriquer le film brut.
De l'atelier de dissolution, la substance
épaisse et gélatineuse est forcée, sous une haute
pression hydraulique dans l'atelier où elle se
répartit dans les diverses machines après avoir
traversé de grandes cuves-collecteurs.
Dans 1 5 de ces ateliers, après deux an-
nées de fonctionnement de l'usine seulement,
70 millions de pieds de film sont produits an-
nuellement, ce qui démontre suffisamment l'ex-
cellence du firm <( Agfay ».
Après une préparation spéciale de la surface
du film brut, préparation qui assure l'adhé-
rence parfaite de l'émulsion sur la couche géla-
tineuse, avant, pendant et après la manipula-
tion du film, les bandes sont livrées soigneuse-
ment empaquetées, au service de l'émulsion.
Dans le laboratoire où les filins sont émul-
sionnés, on voit, à la lumière des lampes rou-
ges, soigneusement choisies et réglées, une ran-
gée de grande cuves, munies de malaxateurs,
dans lesquelles est produite l'émulsion sensible
à la lumière, une dose déterminée de bromure
d'argent mêlée à une solution gélatineuse.
Un certain nombre de cuves réfrigérentes
reçoivent le liquide tout chaud et le refroidis-
sent graduellement en le transformant en min-
ces tablettes gélatineuses.
De grandes machines à découper divisent la
gélatine en morceaux plus petits de façon à
ce qu'après un assez long séjour dans l'eau
les sels destructifs qu'ils contiennent se trou-
vent éliminés.
L'émulsion une fois parachevée est placée
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dans les grandes chambres réfrigérantes, dans
lesquelles il y a toujours de 5 à 6 mille litres
d'émulsion toute prête à servir au revêtement,
à la sensibilisation d'environ 600.000 pieds
de film.
Pour maintenir dans ces locaux la tempé-
rature froide voulue, on dispose de trois ma-
chines fonctionnant indépendamment l'une de
l'autre et dont la plus grande a une puissance^,
telle qu'elle correspond à la production de
5.500 livres de glace à l'heure.
Ces machines fonctionnent sans interruption
jour et nuit.
Dans l'atelier des émulsions, l'émulsion gé-
latineuse, refondue, après avoir été soigneu-
sement filtrée, est portée sur la bande de cel-
luloïd après quoi on la laisse sécher.
Une atmosphère absolument exempte de
poussière et un séchage scrupuleusement mé-
thodique assurent une production d'une égalité
et d'une régularité qu'il serait bien difficile de
perfectionner encore.
De fait, les acheteurs du film « Agfa » re-
connaissent volontiers que le film cinématogra-
phique « Agfa » a atteint un degré remarqua-
ble de perfection, en ce qui concerne l'invaria-
bilité de ses qualités.
Chaque jour on émulsionne ainsi, dans ce
laboratoire, une moyenne de 1 50.000 à
200.000 pieds de film, ce qui prouve une fois
de plus l'accueil favorable qui a été réservé
au film « Agfa », et c'est concluant, si on
considère qu'il y a à peine deux ans que l'usi-
ne fonctionne et que la production est en mar-
che.
Le film, en larges bandes, revêtu de l'émul-
sion, passe- maintenant dans la chambre noire
de découpage, où il est débité en étroites ban-
delettes, telles qu'on les connaît couramment.
Les machines de découpage sont d'une telle
précision qu'elles règlent leur fonctionnement
au demi-millimètre. Les films sont divisés
en rouleaux de quatre cents pieds de lon-
gueur, qui passent dans un autre labora-
toire, où ils sont soumis aux plus sévères
épreuves et à la plus rigoureuse des inspec-
tions afin que les petites irrégularités, toujours
inévitables lorsqu'il s'agit d'une fabrication en
gros, ne puissent être mises entre les mains des
clients. On y contrôle aussi strictement la lon-
gueur des rouleaux, au moyen d'appareils de
mesurage spéciaux, après quoi les marchandises
sont emballées.
Un pourcentage du produit est envoyé du
laboratoire d'essais, dans le laboratoire d'é-
preuves, pour qu'il y soit examiné au point de
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vue de la qualité. Dans ce dernier laboratoire,
le film est soigneusement examiné et éprouvé,
au point de vue de sa consistance, de ses qua-
lités matérielles, de sa résistance, de sa sou-
plesse, on le fait passer plusieurs fois dans des
appareils de projection etc., puis on l'examine
au point de vue de ses qualités photographi-
ques : sensibilité, graduation .rapidité de dé-
veloppement, etc.
Si le produit est trouvé parfait à tous les
points de vue, il est enfin emmagasiné avec la
mention « Prima » pour être expédié au fur
et à mesure aux clients de tous les produits.
Afin de pouvoir répondre aux demandes de
la clientèle désirant des films perforés, un
atelier de perforage a été installé dans l'usine et
l'on y procède avec le plus grand soin à la
perforation des films positifs.
En revenant sur ses pas, de retour du corps
de bâtiment central de l'usine, on passe une
fois de plus par la salle de toilette des ouvriers.
On y remarque une propreté merveilleuse, de
belles cuvettes, des installations de bains ultra-
modernes; puis, à côté, deux grands réfectoi-
res très confortables, égayés d'une décoration
florale abondante. On voit que la Société se
préoccupe du bien-être de ses ouvriers et de
ses ouvrières.
En quittant les bâtiments qui forment l'en-
semble de l'usine, on peut faire une rapide
visite aux installations qui s'y rattachent.
On remarque tout d'abord le siège généra-
teur de la force motrice, d'où partent d'innom-
brables câbles électriques formant un réseau
compliqué d'une étendue considérable, et qui
fournissent non seulement la force, mais aussi
la lumière. Us alimentent tout l'ensemble de îa
vaste usine.
Il y a là également une dynamo à turbines
moderne, des pompes hydrauliques aspirantes
et refoulantes, ainsi qu'une foule d'autres ma-
chines qui fonctionnent sans interruption nuit
et jour. Mais, comme si cela ne suffisait pas,
et par mesure de précaution, un gros câble relie
toute cette machinerie à la station centrale dy-
namique de l'usine que la Société possède à
une lieue de là, pour la fabrication de l'Aniline,
de sorte que si la moindre interruption venait à
se produire dans le fonctionnement des machi-
nes génératrices d'électricité de Greppin, l'u-
sine mère de la Société « Agfa » assurerait
aussitôt la fourniture de l'énergie électrique né-
cessaire pour faire fonctionner normalement
tous les services.
Près du centre producteur d'énergie électri-
que se trouve un grand filtre permutateur ainsi
qu'un vaste bassin de filtrage à sable et gravier
pour assurer l'alimentation en eau pure. I! y
existe aussi un service soigneusement organi-
sé pour la production de l'eau distillée.
En poursuivant son chemin, on arrive, après
la blanchisserie mécanique, aux ateliers de
charpente et dans les bureaux techniques, puis
on aperçoit le hall dans lequel se tient toujours
prêt à toute éventualité un service d'incendie
parfaitement organisé.
On peut ainsi se promener pendant plusieurs
heures dans l'ensemble de cette vaste usine et
de cette promenade, on remporte la forte et
réconfortante impression que tout, en ces lieux,
est prévu et organisé de telle façon, que les
exigeances et les moindres vœux de la clien-
tèle y trouvent pleine et entière satisfaction.
Rien n'a été négligé pour assurer le succès
de l'entreprise et rien que le fait qu'il faut con-
tinuellement ériger de nouvelles bâtisses et pro-
céder à des agrandissements, démontre de la
façon la plus frappante, la plus indéniable,
l'accueil favorable qu'a reçu partout le
Film cinématographique « Agfa »
Il est certain, aujourd'hui, que les Etablis-
sements de Greppin, pour la production du
film, ont réussi, avec leur
Film cinématographique « Agfa »
à répondre pleinement et entièrement à ce que
l'on pouvait attendre d'un nouveau produit pho-
tographique de la marque « Agfa ».
Tous les efforts de l'usine tendront sans
cesse à maintenir la supériorité reconnue et la
réputation justifiée de ses produits.
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me Conférence consacrée à la Cinématographie
par le Syndicat des Auteurs et Gens de Lettres,
nous entrons dans le domaine de la fantaisie et
du merveilleux. Il s'agit en effet du chapitre,
sinon le plus important, du moins le plus re-
marquable de la Cinématographie. par l'ingénio-
sité des moyens aussi bien que par l'ampleur
el par la variété des effets réalisés.
L'auteur y décrit, aussi complètement que
possible, les' moyens souvent très simples qui
permettent d'exécuter les plus fantastiques con-
ceptions et de tenir les assistants sous le charme
des émotions les plus complexes.
Ces moyens sont de trois ordres distincts :
moyens optiques, moyens mécaniques et moyens
chimiques. Les movens optiques semblent le?
plus fertiles en trucs sensationnels; il est vrai
qu'ils comportent toutes les ressources que
l'on peut demander aux miroirs plans et cour-
bes, aux glaces sans tain, droites ou inclinées,
etc. La revue des trucs classiques de la magia
noire et de la prestidigitation n'est pas la partie
la moins impressionnante de la brochure; elle
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qui vend nos Postes payables en 15 mois.
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EXPLOITANTS
Attention à la Projection !
Vous aVez à ce jour fait les plus grands sacrifices pour l'em=
tellissement de Vos salles à l'effet de donner le plus de confort pos-
ible au public, ce dont on ne peut que Vous féliciter.
Portez maintenant Votre attention sur le point capital que
constitue la projection pour laquelle on ne saurait assez faire d'efforts
Rendez=Vous compte par Vous=même dans Votre salle et Vous
constaterez le bruit ênerVant produit par Votre "Projecteur et son sein*
illement fatiguant la Vue. Il est donc de Votre intérêt d y remédier en
idoptant " L'iMPÉRATOR" qui est le seul Projecteur dont la
narche est totalement silencieuse. Aucun bruit n'est perçu dans la
mile ce qui rehausse la Valeur de la Projection.
En outre, nous le garantissons sans scintillement, fixité abso-
ue, grande durabilité, au moins du double aux appareils employés
'i ce jour.
Détérioration nulle des Films dont l'image proprement dite ne
'ient pas en contact aVec le mécanisme. En un mot, il est l'idéal des
ippareils. Faites=nousle plaisir de Venir Ver i fier notre déclaration et
e le comparer aux Projecteurs de Va concurrence. Vous serez édifié'
Voici une attestation qui fait foi.
Référence du Cinéma=Palace et Electric=Palace :
A Monsieur le Directeur de la Scciété H. Erneinnnn, Paris.
Monsieur,
Nous avens le plaisir de vous déclarer que les Appareils Imperptor que vous nous
f ez livrés et qui fonctionnent depuis plus d'une année, sans interruption et journellement
>ns nos cabines, n'ont jamais subi de réparations. Ils sont toujours comme au premier four,
.1 excellent état.
Ils nous donnent donc satisfaction à tous les points de vue. Ce que nous admirons
«ns votre Appareil, en dehors de sa résistance et de sa fixité, c'est l'absence totale de sein-
■ lement et sa marche silencieuse.
Agréez, Monsieur le Directeur, nos salutations empressées.
Signé : Société Universelle Cinéma.
NEVHCF.
52 -
". effrayant des scènes de carnage,
, assacre.
! a mi les premiers rôles de cette troupe
tout à fait nature, on compte M. Alex Arbre-
.1 William Cygneblanc, M. et Mme
Oursbrun (en voyage de noces) , M. Feu-
Olambant, un chef sioux s. v. p. ainsi que le
grand, le célèbre Adam Tonnerre, qui passe
pour le plus fameux des chefs encore exis-
tants.
On ne pourra pas dire d'eux qu'ils font
clu... chiqué?...
" Grandiosité " américaine.
La K Globe Amusement Company », de
Los-Angeles, est décidément atteinte de ce que
l'on pourrait appeler le délire de la magnifi-
cence. Elle édifie palais sur palais, elle en
possède quinze, dans Los-Angeles et tout au-
tour et ces cinémas sont plus fastueux les uns
que les autres. Mais voilà-t-il pas que, cela ne
suffisant plus, elle a acquis l'un des plus su-
perbes cinémas de Californie, installé sur une
jetée promenade dont la construction coûta en
chiffres ronds, un million de dollars, soit cinq
millions de francs.
Si cela continue, il n'y aura bientôt plus que
des cinémas à Los-Angeles. Il est vrai que la
cinématographie y est... aux anges!
*
**
Un exe r.ijjle à suivre.
Les autorités scolaires de Wankegan, aux
Etats-Unis, ont décidé de distraire les élèves,
pendant les heures de récréation, au moyen de
C'est en quelque sorte une continuation de
projections cinématographiques en plein air.
l'enseignement, puisque naturellement on ne
projettera que des films instructifs, mais la mé-
thode ne peut avoir que du bon, car l'éduca-
tion se fera... en jouant, c'est le cas de le dire...
**
Cinématographie municipale.
Le conseil municipal d'Ilkley, en Angle-
terre, a décidé de faire l'acquisition d'un poste
complet de projection qui sera installé dans
la salle de fêtes communale, le « Kings Hall »
et de demander à l'industrie privée l'électricité
nécessaire, en attendant que les services élec-
triques municipaux soient en état de fonction-
ner.
Jusqu'en ces derniers temps les séances ci-
Itala=Film
PROGRAMME P U 27 SE PTEMBRE 1912
La Dernière Aventure
Comique. — Affiches. — 138 mètres
La mode Veut le bord large
Comique. - Affiches. — 112 mètres
PROGRAMME DU 4 O CTOBRE 1912
Serment pieux
Drame. — - Affiches. — 460 mètres
Au Cinéma, regardez... mais de touchez pas
Comique. — Affiche. — 123 mètres
Gribouille cherche un duel
Comique — Affiche. — 142 mètres
Adresser les Commandes à PCLUl HODEL,
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Télép. 149-H Adr. télég. : ITALAF1LM-PARIS
66
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Programme du 27 Septembre
L'Ecole des Marins à Brest
Scène documentaire. - Long, approx. : 163 met.
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La main Sanglante
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Le 4 Octobre
CINÊM A=ÉCLAIR
8 S Rue Saint=Augustin, PARIS
W
— 55 —
nématographiques de « Kings Hall » étaient
affermées à des exploitants.
Voici leur municipalisation accomplie...
D'autre part, la municipalité de Bradford,
désireuse de « remonter le moral » (sic) de la
cité, préconise la création d'un « Cinéma Po-
pulaire Municipal », qui fonctionnerait surtout
ie dimanche de 2 à 5 heures de l'après-midi
et de 6 h. 30 à 9 heures du soir.
Il ne serait projeté que des films instructifs
et des drames.
On verra ce que ce projet deviendra... Mais
il était intéressant de le signaler.
*
Le Recrutement par le
Cinématographe,
On parle de nouveau en Angleterre, d'uti-
liser le cinématographe dans tout le Royaume-
Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, pour
recruter les jeunes soldats dont l'armée terri-
toriale a grand besoin. On s'arrangerait de
façon à faire figurer dans chaque programme
de tous les Cinémas de Londres et des villes
de province, des films représentant les scènes
les plus intéressantes de l'existence militaire
(sous ses côtés les plus attrayants, naturelle-
ment) , afin de produire sur l'esprit des jeunes
gens une impression suffisamment forte pour les
décider à s'enrôler en grand nombre dans les
forces de terre.
Cette propagande par l'image pourrait être
d'une réelle efficacité, car tous les soirs les
Cinémas regorgent de jouvenceaux que les
agents de recrutement arrivent bien difficilement
à joindre en d'autres lieux.
La réalisation de ce projet est poussée pa-
raît-il, avec la plus grande activité.
*
Les Droits d'auteurs au Canada.
Certains Canadiens, gens pratiques, ne s'em-
barrassent pas de grands scrupules. Ils pren-
nent leur bien où ils le trouvent, et lorsqu'ils
ne le trouvent pas, ils vont le chercher... chez
le voisin.
Les droits d'exclusivité n'existent pas pour
eux, et c'est avec la plus grande désinvolture
qu'on les traite par dessous la jambe.
De véritables bandes noires se sont organi-
RIEN NE TOURNE
Le convertisseur se
n et en marche au=
tomatiquement dès
que les charbons de
la lampe entrent en
centact. La surveil=
lance de la lampe
est la même que
d'habitude
Le CONVERTISSEUR
Cooper Hewitt transfor=
me le courant alternatif
en courant continu. Ne
comportant aucune piè=
ce en mouvement, il ne
demande ni la surveiU
lance, ni l'entretien coû =
teux que nécessitent les
groupes moteur généra=
teur.
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POUR LE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 1912
LES DEUX AMOU
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ÉCLIPSE. Robe et mannequin ... 365
— Julct a le sourire 1 1 9
VITAGRAPR La Fille du Mexicain . . .287
_ _ ( 2 mc Exemp.) . 287
— L'Exilée 240
— Vn conseil d'ami 175
— — \2 me Exemp. ). 175
— Sultan malgré lui 294
B10CRAPH . Vne trêve temporaire . . . 475
— — (2 me Exemp.). 475
— Le biplan sauveur 228
KALEM • • Les ravages de la guerre. . 313
IMP. . ■ • Betty le barreur 298
KINETO • • Etudes de la vie aquatique . ...
ECLAIR • • Le Mirage 642
_ _ ( 2 me Exemp.) . 642
MILANO . La pudeur de Boniface
ÉCLIPSE. L'Ile de Beauté . . . ,
J
ECLAIR. . Willy malade de rire .
— Elevage de l'Eléphant .
NORDISCK. Gar-el-fiama
_ _ ( 2 me Exemp.), I
AMBROSIO • Neïfy la dompteuse ....
_ — ( 2 me Exemp.).
_ _ (7™ Exemp.).
— Robinet s'entraîne p r le Tour
de France
ITALA. • La fosse du vivant ....
— -r- <2 me ExempJti
— Il voulut voir et s'en repen-
tit
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mmâm
„ILLE, 5, place de Gand. I BRUXELLES, 48, rue des Chartreux.
urs la publication de notre Liste d'Mchats, qui leur- parvenait
les deux Listes des 20 et 27 Septembre.
Liste des Achats
PCUR LE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 1912
iES B&UDES EXCUUSWlES :
Le DÉMON du FOYER
FILM D'ART. - 840 mètres.
CLIPSE. L'homme sans tête 82
La défense des Dardanelles . 1 2 i
ASKALA Le détective féminin . . . .820
MILANO Bcniface maçon 108
Les Exploits de Nat Pinkerton : RÉHABILITATION
ECLIPSE. = 404 mètres.
ES ^EUiUEURES BMIDES :
\mun L'envoyé du Ciel 251
\ — L'œil du mort 3 1
(2" e ExempJ. 310
— Les cinq filles du Consul . . 287
— <2 XW ExempJ. 287
Le secret du vieux moulin. . 812
Le forçat traqué 308
— (2 mv ExempJ. 308
C'Brien, l'invincible boxeur. 142
(2 me Exemp.) . 142
Une poursuite en locomotive . 3 2 '■>
La fiancée du détective . . . 343
Les monstres du Nil ... 30
MD1SK.
BCRAH.
Il IN.
k.em
ÉCLAIR • • La morsure
Cavroche épouse une bos-
sue
— Le dytique
AMBROSIO • L'honneur de la famille .
Robinet fait le Tour d'Italie
ITALA. • • La mode veut le bord large
(2 me Exemp.)
— La dernière aventure . . .
— (2 me Exemp.)
PASQUALI . Polidor contre sa belle-mère
(2 me Exemp.)
LUX. • . . Ecole des apprentis marins ,
2bG
F©
lt f>»«yi
58 —
sées là-bas pour mettre sur le marché, au ra-
bais, des films exclusifs.
Pour ne citer que deux exemples (parce qu'il
s'agit de films connus) on trafique sans ver-
gogne avec La Dame aux Camélias et Mada-
me Sans-Cêne — c'est là un « sans-gêne »
scandaleux, hein? — au grand dam des dé-
tenteurs des droits d'exclusivité. Mais il en va
de même pour de nombreux autres films et il
serait grand temps que des poursuites énergi-
ques soient exercées contre ces pirates du film.
*
**
f.e Kaiser se laisse tm filmer* ".
Guillaume II finit par y venir, comme tout
le monde, comme le commun des mortels. Il se
laisse filmer, sans trop rechigner, et c'est
beaucoup, avec le caractère qu'on lui connaît.
Le Kaiser, c'est entendu, est un enthousias-
te du cinématographe, vu sous un angle spé-
cial, mais il s'était jusqu'ici montré passable-
ment réfractaire aux prises de vues qui avaient
pour objet son auguste personne.
L'air pur de la Suisse a dû faire fondre
chez lui la répugnance que lui inspirait l'ob-
pectif cinématographique, car c'est avec la
meilleure grâce du monde qu'il s'est laissé
h filmer • > en compagnie du Président Forrer,
lois de son récent voyage en Helvétie.
La Charité cinématographique.
Le Lord-Maire de Manchester vient d'a-
dresser un appel à tous les exploitants de Ciné-
mas de la ville et des faubourgs, pour qu'ils
consentissent à consacrer loules les semaines
les recettes d'une séance à un but charitable :
l'entretien des malades du » Salford Hos-
pital ».
C'est avec empressement qu'il a été répondu
à cet appel, par tous les Exploitants de la ré-
gion.
Quelle vilaine chose, tout de même, que le
Cinématographe !...
* *
Le Cinéma rappelle awx vieux sol-
dats Se temps de i&ur Jeunesse.
Les Editeurs du Film « The Relief of
Lucknow » (La délivrance de Lucl(noiv) ont
eu la généreuse idée de convoquer dans leur
SOCIÉTÉ ANONYME
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Bovisa près Milan {Italie)
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Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK "
59 —
salle de projection privée, tous les vétérans in-
valides, héros de la lutte acharnée qui se dé-
roula aux Indes, lors de la révolte des Ci-
payes, et de leur offrir une séance gratuite.
On sait que la mutinerie indienne, suivie
d'une répression sanglante, eut lieu en 185 7.
Les événements d'alors, reconstitués par le
film et projetés sur l'écran sous les yeux des
vénérables survivants de cette période tragique,
a produit sur ceux-ci une profonde impression.
Ils se sont trouvé rajeunis, reportés au temps
de leur adolescence, où, jeunes garçons imber-
bes, ils chargeaient furieusement les troupes
hindoues révoltées... ,
Le Cinématographe rajeunit... il fait revivre
le passé...
*
Les petits cadeaux entretiennent
l'amitié.
A l'occasion du dernier Congrès des Exploi-
tants, tenu à Chicago, la plupart des grandes
maisons d'édition de films se sont ingéniées à
trouver des cadeaux plaisants à faire aux con-
gressistes et à leurs amis.
C'est ainsi que, — pour ne citer que quel-
ques exemples — la Compagnie Essanay a eu
l'idée originale de faire fabriquer quantité de
boutons de manchettes, d'épingles de cravates
et d'épingles de chapeau pour dames, repré-
sentant la tête d'Indien qui constitue la mar-
que de fabrique bien connue de la maison.
La marque Selig offrit des boutons et des
broches en forme d'un S, serties de simili-
diamants; la American Film Manufacturing C"
donna de jolis canifs, bref, tout le monde y
alla de son petit cadeau, et tout le monde fut
content de part et d'autres, car rien n'est plus
vrai que cela : les petits cadeaux, ma cbère!
entretiennent l'amitié!...
Grandes Manœuvre et Prise de
Vues,
Qui eût crû que les grandes manœuvres
pouvaient influer sur les prises de vues ciné-
matographiques et réduire à l'inaction un nom-
breux personnel d'artistes?
C'est cependant ce qui vient de se pro-
duire dans l'Etat de Californie, Etats-Unis,
où le gouvernement, ayant appelé les milices
sous les drapeaux pour une période d'exerci-
ces et de manœuvres militaires, priva les trou-
pes cinématographiques actuelement occupées
en très grand nombre près de Los-Angelos, à
à jouer des scènes belliqueuses, de leur prin-
cipal contingent de figurants et d'acteurs.
Pour cinématographier des combats et des
batailles il faut des soldats, et quand il n'y
a plus de soldats, plus moyen de filmer ces
sortes de spectacles.
Voilà pourquoi les grandes manœuvres in-
fluent sur le travail cinématographique.
Exposition Internationale?
Une revue de Milan c< L'Illustrazione Ci-
nematografica » annonce ,dans une corres-
pondance de Marseille, qu'une Exposition in-
ternationale d'Art cinématographique aurait
lieu dans cette ville, vers la fin de l'année
courante.
L'organisation de cette exposition serait urc
des personnalités les plus en vues de la cité
phocéenne.
La durée de l'Exposition serait d'un moi.,
et demi et de grandes fêtes diurnes et noctur-
nes auraient lieu à cette occasion...
BIOGRAPH
LUBIN
B. C.
»;
/
WELT
EMPIRE
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KALEM
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Toutes nos Vuex
Ecrire pour les Notices de Nouveautés
ni hu prexxiot mes l'.ii-lusivcmeul s«> '"F<
!! ; ,il(s Frs'irtrn Kcdil. '
11 OCT
Exploitants !
Un Drame émouv,
= = = interprété, qui 1 !
il faut
Histoire
903 met. ■ 2
de ta NORVll
l_. AUBERT, ii
)BRE
*i vous voulez
, admirablement
ra sensation = = =
tmander
l'une
Mère
tffich. 1/2,25
m FILMS c°
?ue Richer, PARIS
62 -
Courrier d Allemagne
Les Exploitants contre la Convention
L'opposition des exploitants cinématogra-
phiques aux dispositions de la convention pu-
bliée par l'Association des fabricants de
films ne cesse de grandir, de s'étendre, et ga-
gnera bientôt l'Allemagne tout entière.
Après l'Union des exploitants de Ham-
bourg et environs, après l'Union des exploi-
tants du Bade, c'est au tour du Scbutzver-
band de mêler ses protestations indigènes à
celles des deux autres groupements et de re-
commander à ses membres de ne plus désor-
mais couvrir leurs besoins que chez les loueurs
qui ont refusé d'adhérer à la Convention.
On peut objecter que, sur les quelques mil-
liers de cinémas actuellement en exploitation
en Allemagne, 250 à peine sont affiliés au
Schutzverband. On peut remarquer encore que
les tarifs de la Convention ne s'éloignent que
fort peu des prix votés par le même Schutz-
verband dans sa séance du 27 juin dernier.
(Voir Ciné- Journal du 6 juillet 1912, nu-
méro 202.)
Les griefs des exploitants sont de deux
sortes.
Ils reprochent tout d'abord aux fabricants
un manque de correction, en ce sens qu'au-
cun d'eux ne fut convié aux délibérations qui
ont précédé la signature de la Convention.
Les fabricants, disent-ils, ont voulu faire la
réforme sans nous; une preuve, et la meil-
leure, qu'elle était dirigée contre nous.
Ils protestent, en outre, contre les taux du
nouveeau tarif, beaucoup trop élevé, et qui
sera de nature à rendre l'existence impossible
à nombre de petits établissements.
D'autre part, fabricants et loueurs préten-
dent que cette augmentation pourrait fort bien
être éludée par les théâtres, si ces derniers
consentaient de façon générale à relever le
prix des places.
Il y a là, certes, un moyen à étudier, mais
qui, probablement, ne saurait être sans diffi-
culté, mis pratiquement à exécution.
Il ne faut pas oublier, en effet, que beau-
coup d'exploitants, pour faire face aux im-
pôts nouveaux, dont certaines municipalités
serrent avec une ardeur féroce la vis meur-
trière, se sont déjà vus contraints d'augmen-
ter leurs entrées, et que le bon vouloir du pu-
blic dans cet ordre d'idées ne peut être consi-
déré comme indéfini.
Les grands cinémas, dont les places attei-
gnent presque aux prix des théâtres, n'auront
pas trop de mal à rejeter sur leur clientèle
élégante le surplus des frais de programme;
mais les petits théâtres de quartier, dont le pu-
blic populaire n'est pas riche, ne pourront que
rarement augmenter les entrées sans éloigner
d'autre part de leurs guichets quantité de
spectateurs.
Dans les milieux cinématographiques, une
opinion va, s'affirmant chaque jour davan-
tage.
On dit: S'il ne s'était agi que de réglemen-
ter la question du crédit ou à mettre un frein
aux rabais, escomptes et bonifications exagé-
rés, bienfaisante aurait été l'action des fabri-
cants; mais vouloir, par une réglementation
des tarifs, imposer de force à la clientèle une
augmentation allant jusqu'à 30 0/0 des an-
ciens taux, c'est tout au moins une prétention
téméraire. Et l'on rapproche cette convention
d'une tentative du même genre, dont fut l'ob-
jet, il y a quelques années, l'industrie photo-
graphique, concernant les prix du papier. On
constate qu'aujourd'hui, comme autrefois, le
bras droit du syndic se trouve être M. Dei-
lers, ce qui suffit sans doute à expliquer l'a-
nalogie des deux projets. On se demande si la
Convention cinématographique n'aura pas le
même sort que sa sœur et ne succombera pas
devant le boycottage prononcé par les divers
groupements d'exploitants. Car si ces groupes
ne sont pas la majorité, il n'en est pas moins
vrai que maint indépendant regardera à deux
fois avant que d'adhérer à une Convention de
fabricants, dont un tiers au moins de ces der-
niers se tient éloigné.
**
Les loueurs autrichiens ont résolu, de leur
côté, à ne payer en location plus de 40 heller
pour la première semaine, de 30 pour la
deuxième, de 25 pour la troisième, 20 pour
la quatrième etc.
**
Où s'arrêtera l'impudence des autorités en
matière cinématographique?
La municipalité de Freistadt (et ça signi-
fie: ville libre!!!), non contente d'exercer
avec sévérité une censure arbitraire, se permet
d'imposer aux exploitants de cinémas le choix
de leurs programmes.
Suivant arrêté du 7 septembre, les proprié-
— ().'i
taires de théâtres cinématographiques sont te-
nus de réserver dans leur spectacle la moitié
du programme à des projections instructives
et éducatrices, c'est-à-dire prises dans le do-
maine de la géographie, de l'histoire natu-
relle, de l'ethnologie, de l'architecture, etc.
Faute de quoi, les exploitants se verront pu-
rement et simplement retirer leur concession.
Un Bottin cinématographique, analogue à
l'Annuaire destiné au monde des théâtres, est
en préparation à Berlin. L'ouvrage contien-
dra, en outre, des adresses des éditeurs de
films, fabricants de pellicules, loueurs, exploi-
ta:.::, de cinémas, etc., une liste très complète
des artistes et auteurs dramatiques qui tra-
\ aident pour le cinématographe.
Sous le nom de Biorama Filmsbyra, M. O.
1 i.c.nar.ier vient d'ouvrir à Stockholm une
c tre x.se de vente de films.
La Deutsche Bioscop-Gesellschaft M. B.
H., qui possédait déjà les plus grands ate-
liers de pr;se de vues d'Allemagne, s'est ren-
due tout récemment acquéreur, à Neubabels-
berg, près Postdam, d'un terrain de 44.000
mètres carrés, où elle élèvera une seconde
usine, la première étant devenue insuffisante.
A l'achè/ement de ces locaux, réservés spécia-
lement à la fabrication des films de la série
Anna Nielsen, la production de la Bioscop
atteindra 36.000 mètres par jour.
* *
Parmi les maisons françaises ayant donné
leur adhésion au Comité de l'Exposition ci-
nématographique qui va ouvrir ses portes à
Vienne le mois prochain, nous relevons les
noms de:
Léon Gaumont et Pathé frères et Cie, dans
la section Appareils de prise de vues et de
projection, articles cinématographiques.
Hans Bach.
Inventions et Marques
Nouvelles
Inventions nouvelles dont les titres ont été pu-
pliés par le gouvernement belge, le 24
août 1912.
246916. — Dufay (L.) , à Chantilly
(France) . — Réseaux pelhculaires à éléments
polychromes juxtaposés pour la photographie
des couleurs et leurs procédés de fabrication.
246966. — Cocanari (S.), à Rome
(Italie), via Leone, Quarto 5. — Séries d'i-
mages à l'usage cinématographique sous forme
de feuilles à découper ou à utiliser entières.
246638. — Philippe (P.), à Paris, boule-
vard Diderot, 90. — Commande simultanée
de cinématographe et d'un phonographe.
246965. — De Grignart (A.), à Lacken.
— Procédé pour produire l'illusion complète
du relief dans les vues animées ou non.
243842. — Uhle (J.-F.), à Petrikow
(Russie). — Procédé pour faire des portraits,
vues, etc., en écrivant la biographie ou l'his-
toire correspondante au sujet à représenter.
246734. — Munie (F.), Weeck (T.) et
Weeck (H.) , à Bruxelles. — Procédé de
production de films cinématographiques.
Communiqué par l'Agence de Brevets et
Marques de Fabrique Jacques Gevers & C",
à Anvers, rue Saint-Jean, 70.
O
44491 1 . — Senfï. — Mécanisme de suret;'
pour les théâtres cinématographiques.
44866. — Semât. — Système de cinéma-
tographie stéréoscopique pour projections en
noir et blanc, en monochronome ou plusieurs
couleurs donnant la sensation des couleurs na-
turelles.
444888. — Société Farbenfabriken. —
Châssis ou hasple en lattes pour le séchage et
pour le traitement des films au mouillé.
Communiqué par l'Office de brevets d'in-
vention de M. H. Boettcher, ingénieur-conseil,
39, boulevard Saint-Martin, Paris. Télépho-
ne : 1017-66.
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EASTMAN KODAK
67 —
Psychologie du Cinéma
Le succès du cinéma reste incompréhensi-
ble à bien des gens cultivés: ils boudent à ce
théâtre populaire qui les choque par les scéna-
rios mélodramatiques et les grosses farces. La
vérité a qu'il est surtout contre lui d'être un
art de reproduction; et les raffinés n'aiment
guère ces procédés, notamment que la photo-
graphie se mêle de rivaliser avec le dessin ou
le phonographe avec le chant. Aussi dissi-
mule-t-on le plaisir qu'on est étonné d'éprou-
ver parfois au cinéma, et je connais plus d'un
littérateur distingué qui aime les spectacles de
l'écran, mais s'y rend en cachette.
Je voudrais essayer d'expliquer ce goût
nouveau et chercher quelles raisons peuvent le
justifier.
*
Le cinéma est bien des choses à la fois.
D'abord un moyen d'information; et quand
il montre des pays inconnus, une rue vivante
du Japon, un intérieur hindou, lorsqu'il vous
narre par des tableaux un événement récent, il
vous donne de tout cela des impressions de
réalité qu'aucune autre traduction ne saurait
vous apporter aussi précisément. Dans ce sens,
il sera un instrument historique incomparable.
Il est instructif dans des matières qui
échappent à l'observation du public: en rac-
courcissant le temps il fait assister aux mou-
vements d'une fleur, au développement d'une
plante. Il peut montrer les infiniment petits,
le grouillement de la vie microscopique, des
microbes. Plus simplement il permet de re-
garder le « comportement » des animaux,
leurs habitudes, leurs actes, leurs gestes, la
manière dont ils se nourrissent et luttent. Et
déjà ces scènes sortent du cadre des notions
élémentaires. Lorsqu'on assiste aux combats
féroces que des espèces différentes se livrent
sous l'eau tranquille, il est sûr que cela émeut
le sentiment et que cela excite la réflexion du
spectateur le moins ouvert à la philosophie de
la nature.
Toutes ces reproductions de scènes aux-
quelles nous ne pouvons assister et qui sont si
éducatives pour les curieux de tous les âges
sont bien le domaine propre du cinéma. Je ne
sais si c'est de l'art, ni dans quel ordre on
peut classer ces spectacles ; mais ils sont in-
téressants, instructifs et suggèrent — par le
mouvement de la vie — des pensées qui dé-
passent vraiment le champ de la simple lan-
terne magique.
Avec ses scénarios, le cinéma est encore
un véritable théâtre. Et ce théâtre est spécial,
— d'abord, par les trucs photographiques, qui
permettent de produire des scènes irréelles.
On peut ainsi faire apparaître et disparaître
des personnes, leur faire accomplir des actes
impossibles dans la vie réelle, des ascensions,
des chutes, les mettre en apparence en pré-
sence d'animaux sauvages ou les situer dans
les lieux où elles n'auraient pu se trouver. Il
y a là des combinaisons susceptibles de tra-
duire les imaginations les plus diverses, depuis
la féerie jusqu'à la comédie fantastique. Mais
jusqu'ici reconnaissons qu'on n'a tiré de ces
moyens que des scènes assez naïves.
La projection cinématographique a sur le
théâtre r avantage d'évoquer devant les yeux
du public des scènes, des sites, des êtres, qu'il
serait impossible d'amener sur le « plateau ».
Lui seul peut donner des décors authentiques,
une villa sur la Corniche, une rue de Lon-
dres, une futaie de Fontainebleeau. Et ces ca-
dres ont parfois une couleur, une lumière mer-
veilleuses, auprès desquelles le talent des pein-
tres décorateurs de nos théâtres paraît bien
froid. Ici, c'est le cinéma qui est le vrai et le
théâtre artificiel.
On a le moyen de représenter sur l'écran
des spectacles impossibles à réaliser au théâ-
tre, soit à cause de leur danger, soit parce que
la succession des images est trop rapide pour
la machination d'un théâtre. Ainsi, on a abon-
damment combiné des fantaisies qui amusent
beaucoup le public populaire, une poursuite
faite à travers mille obstacles qui sont succes-
sivement renversés, — étalages mis à terre,
échafaudages écroulés, plafonds éventrés. En
vérité, tous ces éléments n'ont encore été em-
ployés que dans des scénarios d'un art assez
fruste. Mais ce sont des moyens nouveaux,
yui étendent le pouvoir de ce théâtre spécial,
dont il faut considérer moins ce qu'il a fait
que ce qu'il est capable de faire.
**
La reproduction cinématographique plaît
d'abord dans la mesure où elle est — comme
la photographie — une reproduction, c'est-à-
dire un aspect inaccoutumé qui éveille 1 inté-
rêt de l'esprit. C'est par cela que la photogra-
phie d'un être cher que l'on a près de soi de-
meure captivante.
Il y a autre chose. Un paysage peint sé-
duit; et cependant on peut le voir au naturel.
C'est ainsi qu'en le composant et par le choix
des éléments l'artiste a exprimé sa pensée et
ajouté à la nature. Mais le cinéma choisit
aussi et un artiste peut s'y révéler. Comme les
autres arts, il est donc une expression intellec-
Il n'en existe p
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tuelle; et c'est pourquoi nous pouvons nous
attacher plus de curiosité, plus d'intérêt à un
paysage de cinéma qu'à un paysage vrai, de
même à un groupe d'arbres peints qu'au jar-
din qui a servi de modèle.
Mais la reproduction altère les traits des
personnes? Cette difficulté a été avantageuse,
car elle a forcé à un choix rigoureux des ac-
teurs. Cela paraît singulier à dire, mais les
plus beaux visages féminins se voient au ci-
néma; car seuls les plus purs, les plus agréa-
bles peuvent lutter contre les déformations de
l'écran. Et la beauté féminine joue dans tous
les films — surtout d'origine américaine —
l'attrait essentiel.
Il n'y a pas, la parole et le scénario est ré-
duit à la mimique? Mais la mimique est un
langage qui — moins intellectuel que l'autre
— est tout aussi émouvant. N'oublions pas
que la parole n'est qu'un signe, comme le
geste. Elle nous sert plus que les autres pour
les pensées, mais non pour les sentiments. Ave;
les gestes, on ne saurait expliquer un problème
mathématique, mais on peut traduire la plu-
part des problèmes moraux. Et le théâtre est
un art d'émotion, de passion. La mimique,
qui est l'expression du sentiment, se renforce
à être seule: elle en devient plus aiguë comme
chez l'aveugle le toucher. Et c'est pourquoi
les scénarios du cinéma sont souvent plus émo-
tionnants qu'une pièce de théâtre.
Du point de vue de l'hygiéniste, il est —
comme moyen de récréation — à la fois plus
dérivatif des préoccupations obsédantes et pius
reposant pour notre attention intellectuelle, qui
n'a pas à suivre de conversation dans un lan-
gage dramatique, toujours un peu inaccou-
tumé.
* *
Enfin le cinéma est, pour le curieux des
choses sociales, infiniment supérieur au théâtre
ordinaire. Pour ma part, j'avoue être un ha-
bitué de ce spectacle, qui est pour moi un
champ d'observation. Ces petits scénarios,
composés dans tous les pays, renseignent assez
exactement sur les coutumes, les préjugés, les
pensées directrices des sentiments et l'exté-
rieur des divers milieux, si l'on fait la part de
ce qui est art et moyens conventionnels des
artistes et des metteurs en scène cinématogra-
phiques.
On pénètre alors l'âme populaire yankee
ou italienne, comme nos voisins peuvent pren-
dre avec nos films français une information de
nos moeurs. Que de renseignements, que d'en-
seignements! L'amour italien y paraît natu-
rel, sombre, tragique,. sans partage, se plaçant
au delà de toutes les conventions légales; l'a-
mour américain y est, au contraire, une chose
plus intellectuelle, soumise d'abord au statut
collectif et constituant un élément ordonné de
vie sociale.
Le plus intéressant est l'expression des émo-
tions, qui est le langage universel par quoi tous
les peuples communiquent. Le cinéma est l'ico-
nographie la plus vivante du sourire à travers
les peuples. Une comédie jouée par des Ja-
ponais dans leur intérieur en apprend plus sur
la physiologie de leurs sentiments que toutes
les descriptions que nous en avons. En ce sens
les films les plus caractéristiques sont ceux pris
dans les milieux bien représentatifs. Je vou-
drais qu'on nous donnât des drames rustiques
joués par des paysans, les Pastorales de Pro-
vence, par exemple; et, puisque le courant est
à la décentralisation, on aurait là un moyen
de donner de la vie à des manifestations d'arts
locaux dont on pourrait ainsi garder quelques
documents.
A l'inverse, les grands centres civilisés nous
offrent des tableaux où l'uniformité de la vie
sociale fait le monde bien petit. Cette rue
moderne, à des milliers de kilomètres de Pa-
ris, nous la voyons dans notre quartier. Ces
toilettes qui s'y exhibent, nos femmes les por-
tent encore. Mais cette uniformisation, qui
rapproche les peuples par le dehors avant de
les rapprocher par le dedans, n'est pas une
chose moins saisissante.
Par tout cela le cinéma constitue des ar-
chives d'histoire, de sociologie, de faits-divers,
de théâtre, qui seront bien curieux pour nos
descendants. Quelle curiosité n'éprouverions-
nous pas à regarder un retour de campagne
de Napoléon, une scène tragique mimée par
Talma, ou, tout simplement, un bal chez
Mme Récamier.
Le cinéma est, en définitive, autre que le
théâtre, qu'il ne détruira évidemment pas, mal-
gré son bon marché et la facilité de son ins-
tallation. Mais — outre son rôle d'informa-
teur et d'éducateur — il tient la place d'un
art dramatique plus réaliste par le décor et la
traduction extérieure des moeurs, plus puis-
sant par l'émotion et par cela plus général, car
tous — cultivés ou non — nous nous rap-
prochons par les sentiments et les émotions
primaires.
C'est sans doute le théâtre sobre et synthé-
tique de demain, populaire dans le sens où
l'était Sophocle, social pour traduire l'âme
moderne. Mais aucun dramaturge n'a encore
trouvé la forme qui s'adapte parfaitement à
ces moyens nouveaux.
Docteur Toulouse.
(Le Figaro.)
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75
= E6LAIR
JOURNAL
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SOMMAIRE 1DU N° 12
FRANCE. — La Mode. — Un joujou bien
parisien : le Bébé.
FRANCE. — Records Mondiaux de durée
de l'Espace. — L'Aviateur FOURNY
couvre i.oio kilomètres en i 3 heures sans
escale .
FRANCE. — Excelsior ! — L'Aviateur GAR-
ROS part livrer à l'armée l'avion avec
lequel il vient de s'élever à 5 . ooo mètres.
NEW-YORK. — Chaleur. — On distribue de
la glace gratuitement aux indigents.
PARIS. — Une usine dlvry a été la proie des
flammes .
PARIS. — Un Hôte Illustre. — Le Grand-
Duc Nicolas et son Etat-Major de Géné-
raux Russes ont etè accueillis chaleusement
par la foule.
RUSSIE. — Un faits divers. — Un grand
Incendie a éclaté pendant la nuit à Ekate-
rinbourg .
BRESIL. — Le Chemin de fer de Santa
Barbara. — Le Président de la province
des Mines et les Ministres. . . inaugurent
la nouvelle ligne .
ITALIE. — La Miraculeuse Statue de
Naples. — Toute d'argent et couverte de
pierreries, elle a franchi les portes de la
cathédrale pour sa sortie trad tionnelle .
IT \LIE. — Les *' Apaches à Gè s " ! —
Des funérailles imposant,:'* q uivit la
population tout entière, o t r aites à
leur; victimes .
FRANCE. — Aux Grandes Mai œuvres. —
Toutes les armes y étaie it représentées :
Infanterie et Cavalerie, Artillerie et Génie,
■ Aérostiers et Aviateurs.
MARSEILLE. — ■ Le transport Bien-Hoa ramène
en France le corps de Mme FEUILLET,
Infirmière en Chef de la Croix-Rouge au
Maroc.
PARIS. — Un Camion Automobile dans
la Seine II fallut le gr*.i s efforts
pour l'en sortir.
BELGIÛUE. — Concours d'Hydrcaérc-
planes à Tamise. — Toute une se-
maine, l'Escaut a vu les oiseaux-poissons
se rire de sa crue.
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jusqu'à ce jour, tels que les perlés, aluminium, etc.
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leurs sentiments-
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81
PETITES NOUVELLES ITALIENNES
Les Cinémas souterrains
Les Cinémas en Caveaux continuent à être
l'objet des rigueurs administratives. On les
ferme sans pitié et quelques rares délais ont
seulement été accordés, tant à Gênes qu'à Mi-
lan et Turin.
Cinématographie... et vitriol !...
Voici que le vitriol se met de la partie...
C'est peut-être pour la première fois qu'il joue
un rôle actif en cinématographie, et qu'il fait
une victime.
Malheureusement, pour un début, le cor-
rosif a fait oeuvre impie et impitoyable.
C'est une des plus charmantes et gracieuses
figures de la cinématographie italienne qui a eu
le triste privilège de créer un précédent lamen-
table. Elle se nomme Prola Franca... jeune,
souriante et radieuse, elle attirait les admira-
teurs, invinciblement... Et l'épouse de l'un
d'eux, une dame Angiolina Serra, mordue au
cœur par la jalousie, accomplit le geste tragi-
que qui défigura à jamais la belle et rayon-
nante jeune femme, dont les yeux admirables
sont à jamais clos à la lumière du soileil...
Pourquoi aussi être si belle!...
Nouvelle Marque
On annonce la fondation, à Albano Lazia-
le, d'une nouvelle fabrique, sous la raison so-
ciale de H Ars » qui ne s'occupera, pour
l'instant, que de la production de négatifs.
On s'agrandit !
La (i Psiche » vient d'agrandir considéra-
blement ses locaux de fabrication.
La direction artistique a été confiée à M.
Giuseppe Pinto, qui avait jusqu'ici rempli les
fonctions de premier metteur en scène.
La Tripoli=Film
Lorsque se constitua cette société, on avait
annoncé que, comme son nom l'indiquait as-
sez clairement d'ailleurs, l'entreprise n'envisa-
gerait que la production de films ayant trait
à la campagne tripolitame.
Mai5 la guerre, même si elle se prolonge, ne
peut durer éternellement et il faut bien qu'à
un moment donné elle arrive à son terme.
C'est ce qui justifia la question qui se posa
tout de suite : « Et après? »
La réponse à cette question, après s'être
fait atttendre longtemps, vient cependant d'être
donnée : lorsque la paix sera conclue, et qu'il
n'y aura plus de batailles à filmer, la « Tri-
poli Films », au lieu de se dissoudre purement
et simplement comme on l'avait annoncé, con-
tinuera à produire, mais en consacrant son
activité à d'autres sujets d'actualité.
Une Nouvelle Firme
Sous la raison sociale de « Società Cine-
matografica Romana », il vient de se fonder
à Rome une nouvelle entreprise ayant pour
objet la location, l'achat et la vente de films
et d'appareils cinématographiques.
Inaugurations
A Gênes vont s'ouvrir très prochainement
deux nouveaux cinémas ultra-modernes, au ceiv
tre de la ville.
L'un d'eux occupera les anciens locaux des
grands magasins « Città di Vienna ».
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Au Pays des Hidalgos
Barcelone en Fièvre
Je crois bien que depuis l'affaire Ferrer, il
n'y a plus eu une aussi grosse émotion que
celle qui règne actuellement dans la capitale
de la Catalogne, à la suite de la venue de
Max Linder, dans les murs de l'antique cité...
Accueil enthousiaste, ovation, banquet
monstre au grand Hôtel Tibidabo, représen
tation de gala, où Max lui-même joue son
propre honneur... Rien n'y manque, absolu-
ment rien et si notre sympathique ami n'est
pas content, c'est qu'il sera rudement dilfi-
cile.
Le programme?... Extraordinaire, épatant,
mirobolant : treize numéros, — chiffre fati-
dique. — Les artistes?... Les Napierkowska,
Mari Marini, Esther d'Aragon, Jane Lise,
— - du Jardin de Paris s. v. p.! — Mlle
Celia Galley (étoile du l'Olympia, de la Sca-
la, du Petit Casino, de Marigny, de Paris, de
l'Alhambra de Londres, du KlaW-Theatre
de New-York et des pricnipaux théâtres de
Berlin, Vienne Munich, Rome, Madrid, Mi-
lan, Monte-Carlo, Nice, etc., etc., [dit le pro-
gramme tout au long) , Angelina Villard, une
diva andalouse, etc.
On jouera?... De tout, et on dansera aussi.
« Pédicure par Amour », « Mariage au
Téléphone », « La Danse de l'Ours »,
■« Danses Orientales »... Bref c'est fantas-
tiques.
Heureux Max Linder!...
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Le Savetier a gagné à la Loterie, corn. . 122
La détective, drame policier, affiche... 393
La Vie à Tripoli, plein air 118
PROGRAMME DU 11 OCTOBRE
Le Musicien, dramatique, affiches] 280
La promesse du ministre, al'liches 2(>ï>
Comment on travaille le plâtre 146
Bobinet contre un Robinet, gr. affiche . . 117
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En pâture aux Lions, drame ail', en coùl. 588
Les droit d;i Passé, path. ail', en coul. . . 18,")
Tontolini invulnérable, coin. ail', en coul. 215
L'Engin, comique, ait. en couleurs .... 148
Les plumes de Paon, corné, aff. en coul. 225
Sur les bords du Lac Sabadino, pi. air. 64
PROGRAMME N» 63
La Cible, comédie affiche I- 6
Le Léonal. comique affiche en coul 117
Corneto Tarquinia plein air 106
Œil pour (Eil, drame afliche 899
Le Gourmand, comique 150
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Filiale de Paris
Représentant : Louis AUBERT
Amour, drame 2 al'liches <i.~)H
L'Histoire d'une mère, drame 2 al'liches. 903
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Qui va à la chasse, comédie al'liches. . . 223
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L'Epreuve, drame affiches 314
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Le Neveu déshérité, pathétique 320
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Cousine Jeanne, comédie 233
La fin de la Révolution Américaine, dr. 300
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Le coup de Fusil, drame afliiche coul. . 310
Paris à vol d'oiseau 144
Mort aux Rats, comique Il"
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La Morsure, drame», -affiche 266
La Polonaise, Comédie A. C. A. 1) 202
Gavroche épouse une bossue, coin. aff. 162
ECLAIR-COLORIS
Phfllre d'Amour, comédie 196
SCIENTIA
Le Dytique, Scientifique 197
PROGRAMME du 4 OCTOBRE
Le droit d'Aincsse, drame 2 afliches. . . . ti"i
Contran engendre une sombre postérité
comi'ue affiche 210
La partie de Cache Cache, coin A. CAD. 158
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Récolte du Cacao, documentaire loi
Géo JANINY Représentant
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27 Septembre
PHAROS
Le Chantage Mondain 1000
ESSANAY
Un genre malin . H_o
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Chevauchée de la mort 825
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Dans les Bas-Fonds de New-York, drame
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Serment pieux, drame afliiche 460
Au cinéma regardez.. ..mais ne touchez
pas, comique affiche 123
Gribouille cherche un duel, comique, ail'. 112
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Bébé se noie, comique (agrandis.) 156
Le Devoir et l'Amour, drame 223
Une vertu qui l'échappe belle, corné, agr. 210
Onésisme et le chien bienfaisant, coin.. 155
Les Jardins de Paris, panorama 123
La pèche aux éponges, document 98
LES GRANDS FILMS ARTISTIQUES "GAUMONT
Le Pont'sur l'Abîme, (drame.de " La vie
telle qu'elle esl ". affiche 545
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et Cinématographes " LUX "
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PROGRAMME du 27 SEPTEMBRE
Le pont de bois, draine afliche 2(>K
L'Orphéon des patineurs, comique HO
Fabrication des pipes "Gambier", doc. 129
Le médecin improvisé A.C. G. F.com. ail'. 242
FILMS « NESTOR »»
L'Espionne, drame 297
FILMS "FLYING A"
La Fille du Trappeur, drame 290
La sœur du forçât, drame afliche 304
WESTERN IMPORT
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Un dael à l'Américaine, drame 306
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Je meurs où je m'attache 215
Le Viveur, drame aftiches 710
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PROGRAMME N° 32
Un voyageur encombrant, comique joué
par le géant Antonich, affiche MO
Monte-Carlo et ses environs, pi. air. ... 70
La garçonnière de Rigadin, comiqne. . . 170
Le Corsage de M" 18 Pénard, comique . . . 180
Comment naissent les montagnes, instr. 105
La vengence du domestique, comique. . 225
L'oasis de Gabès (Tunisie), plein air. . . 9J
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Le portrait fatal, drame 290
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Lubin. Un mariage clandestin, coméd. 337
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— Le Base-Bail, jeu améric doc. 321
Kalem. Lin drame dans le port, dr. . . . 306
— Le repentir de l'escroc, drame. 315
— Le concours hippique com. dr. 312
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PROGRAMME du 4 OCTOBRE
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Une vieille connaissance, comique 153
Le gardien de la roulotte, tragique, ail'. 105
Le lac maudit, dramatique, affiche. . . 275
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La Camargo
Interprété par :
M. DEHELLY, Sociétaire de la Comédie Française
MUe DIDIER, del'Odéon
M. TALLIER, de l'Athénée
Le scénario de La Camargo a été tiré du poème dialo-
gué d'Alfred de Musset, Les Marrons du Feu, composé
en 1829, et publié dans le recueil de ses « Premières Poésies ».
L'auteur, qui n'était alors qu'un adolescent, a présenté son
œuvre au public dans un prologue plein de verve et d'es-
prit :
« Mesdames et Messieurs, c'est une comédie,
« Laquelle, en vérité, ne dure pas longtemps.
« La pièce, à parler franc, est digue de Molière.
« Qui le pourrait nier ? Mon groom et ma portière,
« Qui Vont lue en entier en ont été contents.
« Le sujet vous plaira, Seigneurs. . .
« N'allex pas nous jeter surtout des pommes cuites,
« Pour mettre nos rideaux et nos quinquets ît bas.
« Nous avons pour le mieux repeint les galeries.
« Surtout considère^, illustres Seigneuries,
« Comme l'auteur est jeune, et c'est sou premier pas. »
En présentant aujourd'hui La Camargo au public, le Film
d'Art croit pouvoir lui dire à son tour :
Le Film vous plaira . . .
sans avoir à partager pour l'écran les craintes du poète pour
les rideaux et les quinquets, car, si, avec Les Marrons du Feu,
Musset faisait son «premier pas», et ressentait de ce fait l'in-
quiétude naturelle aux débutants, il n'en saurait être de même
pour le Film d'Art, qui, lui, poursuit une carrière depuis
longtemps fertile en succès, et ne doute pas d'en remporter
un nouveau avec La Camargo.
Résumé de La Camargo
La représentation terminée, « La Camargo », la célèbre
danseuse, a regagné précipitamment son hôtel pour y retrou-
ver celui qu'elle aime, le jeune et séduisant seigneur Véni-
tien Rafaël Garuci... Mais lui, inconstant et léger, ne
répond guère aux élans de la belle, qui amèrement s'en
plaint :
« Rafaël, avoue; que vous ne m'aime\ plus, . . »
Non, Rafaël jne J'aime plus, car 'c'est sur un ton dégagé
et 'moqueur qu'il répond aux reproches" qui * lui ^sont
adressés. . .
{f; Mais, au dehors, une sérénade se fait entendre. C'est le
sémillant abbé Annibal Desiderio, grand admirateur de la
danseuse, qui vient à cette heure tardive soupirer sous ses
fenêtres :
« Pour tant de peine et tant d'émoi,
« Où vous m'ave^ jeté, Clymène,
« Ne me soyez pas inhumaine,
« Et, s'il se peut, secourez-moi,
« Pour tant de peine. . . »
L'abbé attend . . . Rien ne bouge. Les fenêtres restent
closes. . Impatient, il passe au second couplet :
« De tant de peine mou amour. . . »
Mais il n'a pas le temps de poursuivre. La porte de l'hôtel
vient de s'ouvrir, et apparaît le seigneur Rafaël, qui, ironi-
quement, applaudit, lentement descend les marches du per-
ron, et continue la chanson commencée en feignant de s'ac-
compagner sur une guitare imaginaire. Furieux , l'abbé
s'avance vers son rival, qui, sans s'émouvoir davantage, lui
déclare que si la belle lui tient tant au cœur il lui cédera
très volontiers la place :
« Je vous laisse la place.
« Sur ma parole, elle est bonne à prendre, et, de plus,
« Toute chaude. »
C'en est trop. . . L'abbé dégaine. Toujours riant, Rafaël en
fait autant. Les deux hommes croisent le fer... Maisl'épéed'An-
nibal vient de tomber à terre. Loin de profiter de l'avantage,
Rafaël s'avance, ramasse l'arme, la rend à son adversaire, et,
lui tendant la main, lui avoue que se battre à une pareille
heure lui semble ridicule, et que bien mieux vaudrait aller
souper :
« Donc, si vous m'en cro\c\, nous souperons ensemble. . . »
L'abbé convient que l'idée est excellente :
« Parbleu ! marquis, je le veux, et j'y vais. . . »
Et les deux gentilshommes, oubliant toute querelle, se
dirigent gaiement vers l'hôtellerie voisine, où, à coups de-
pierres dans les vitres, ils réveillent l'hôtelier et son person-
nel endormis, et exigent qu'on leur serve sur-le-champ un
fin souper, arrosé des vins les plus fameux.
. . . Une heure après, les deux amis, qui se sont adonnés
à force libations, se livrent fraternellement les secrets de
leur cœur. Rataél avoue qu'il a assez de La Camargo, qu'il a
d'autres amours en tête, et qu'il a décidé de ne plus la revoir.
Mais voici l'hôtelier, Maître Palforio, qui lui présente une
lettre. Le parfum du papier suffit à lui en révéler la prove-
nance. C'est La Camargo qui le supplie de la venir re-
joindre, et de ne pas la laisser passer seule la nuit :
« Que le Ciel la confonde.
« DU es que je n'irai, certes, pas >>.
déclare Rafaël. Puis, après réflexion :
« Attende^.
« Si, c'est cela, parbleu ! je, non, si fait. reste\.
« Dites que l'on m'attende ».
Et, se tournant vers Annibal, à moitié endormi dans un
coin :
« Hé ! voulez-vous avoir
« La Camargo, l'ami ? »
L'abbé, à cette question, a un sursaut :
« Tête et ventre ! ce soir ?
« Ce soir même ».
répond Rafaël. Et il lui montre la lettre qu'il vient de rece-
voir de la danseuse, et l'invite à l'aller rejoindre à sa place
en endossant son habit. Annibal ne se le tait pas dire deux
fois. Il revêt l'habit de Rafaël, lui passe le sien, et prend
congé pour voler chez La Camargo, non sans avoir toute-
fois recueilli ce dernier conseil :
« L'abbé, si vous voulez
« Qu'on vous prenne pour moi tout à Jait, embrasse^
« La servante en entrant ».
et entendu cet ordre :
« Holà, marauds, qu'on dise
« A quelqu'un de m' aller chercher la Cydalise ».
. . . La Camargo est seule dans son petit salon. Impa-
tiente et nerveuse, elle attend le retour de Rafaël... Mais
on a ouvert la porte. Le voici. Dans la pièce, faiblement
éclairée, il pénètre et vient à elle. Il est dans ses bras...
Mais elle pousse un cri :
« Main forte.
« Au secours! ce n'est pas lui ».
Sous les vêtements de celui qu'elle aime, elle a reconnu
Annibal, qui lui avoue comment il a été amené à s'introduire
chez elle sous un autre habit que le sien, tandis que celui
qu'elle attendait soupe à côté avec la Cydalise. . .
Cydalise ! répète la danseuse, Cydalise ! ... A ce nom, son
visage devient blême, la jalousie l'étreint, et comme l'abbé
l'assure de son fol amour et de son entier dévouement :
« Lève-loi.
« As-tu le poignet ferme ? »
lui dit-elle, puis :
« Abbé, je veux du sang. J'en suis plus altérée
« Qu'une eorueille au vent d'un cadavre attirée.
« Il esl là, dis-tu ? cours-y donc, coupe-lui
« La gorge, et tire-le par les pieds jusqu'ici.
« Tords-lui le cœur, abbé, de peur qu'il n'eu réibappe,
« Coupe-le eu quatre, et unis les morceaux dans la nappe.
« Tu me l'apporleras, et puisse mêcraser
« La foudre, si lu n'as par blessure un baiser . . . »
Devant le crime que la belle lui demande de commettre,
Annibal a un recul. Non, non, il ne fera pas cela. Mais la
danseuse sait vaincre les hésitations de celui qu'elle sait fol-
lement amoureux d'elle :
« Mon cher amour, j'implore
« Votre protection. — Voyez qu'il se fait lard. —
« Me refuserez- vous ? — Tiens, tiens, prends ce poignard.
« Qui te verra passer ? Il fait si noir . . . »
Et devant la promesse que La Camargo lui fait d'être à lui,
toute à lui, quand il aura vengé son affront, Annibal promet
de tuer l'infidèle. . .
... Le seigneur Rafaël sort de l'hôtellerie. Il titube.
Annibal, qui le guettait, va à lui, le bras armé du poignard
que lui a remis La Camargo, et le frappe mortellement.
Puis, triomphant, il court annoncer à la belle que son désir
est accompli, n'attendant plus que la récompense promise.
Mais, devant le fait accompli , la danseuse sent tout son
amour renaître. Affolée, elle sort précipitamment de l'hôtel,
se jette sur le corps de celui qui n'est plus, Pétreint éperdu-
ment et jette à la face du bourreau tout son mépris et toute
sa haine pour avoir su obéir à l'ordre que, seule, sa jalousie
de femme amoureuse lui avait dicté. . . Et l'abbé de com-
prendre et de conclure ainsi :
« J'ai tué mou ami, j'ai mérite te feu.
« J'ai taché mou pourpoint, et Fou me congédie.
« C'est la moralité de cette comédie. »
Bande entièrement teintée et virée
Longueur approximative : 590 mètres
Fac-Simile de l'Affiche de MICH
120 X 160 c/m., en cinq couleurs
===== En Vente 0.75 cent, pièce ==
Imp. F. BARROUX, 18, rue Saint-Sauveur
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BULLETIN pBDOB(ADAlItE
L. AÏÏBERT
Compagnie Générale in Cinématographe
PARIS = 19, Rue Richer, 19 PARIS
Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS
14, Rue Victor-Hugo. LYON. — 70, Rue de Taris, LILLE, Têlêp. : 25-13
12, Rue Moustier, MARSEILLE . 17, Avenue du Roi, "BRUXELLES
PROGRAMME N° 63
SOCIÉTÉ CINÉS
LA CIKLE
Comédie
Ada, en villégiature avec des amies et leurs frères dans sa villa, sait
que Léopold l'attend au fond du jardin. Elle cherche une excuse pour
s'éloigner; mais une amie la suit et, Après l'avoir épiée quelques instants,
vient retrouver ses camarades et leur raconte ce qu'elle a vu. On veut
faire une plaisanterie aux jeunes gens. Ada, qui entend quelqu'un s'appro-
cher, fait cacher Léopold. Alors les invités d'Ada décident de tirer à la
cible, et, naturellement, choisissent le lieu où est caché Léopold. Ada est
désespérée et Léopold épouvanté. Et quand l'on met la cible devant sa
cachette, il n'hésite pas à fuir. On le poursuit, faisant semblant de le pren-
dre pour un voleur. Bientôt il est rattrapé et, confus, bien obligé d'avouer
son flirt.
Long 196 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 16 fr. 60
Mot Télégraphique : BERSAGLIO
LE LEON AL
Comique
Le pharmacien-chimiste, Coniglietti, a inventé un générateur de for-
ces, qu'il a appelé « Léonal ». En famille, il parle de sa découverte, qu'il
faut utiliser à petites doses, autrement l'effet sera désastreux.
Sa femme et son fils veulent en essayer, ils en prennent une trop grande
^iiiiiifiiifffiiiiiiiiiiiiiiiiifi$iiiffii$f$ifififif$ifif$^
-
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
quantité et deviennent de véritables hercules. Epouvanté et- affligé, Coni-
giietti jette le régénérateur par la fenêtre, un chien en boit et se transforme
en lion. Coniglietti court à la recherche de l'antidote, qui doit ramener
bêtes et gens aux proportions normales.
Longueur 117 met. — Virage 9 fr. 20. — Aff. en couleurs
Mot Télégraphique : LEONAL.
CORNETO TARGUI NI A
PLEIN AIR TRÈS INTÉRESSANT
Longueur : 106 mètres. — Virage 2 fr. 90
Mot télégraphique : CORNETO.
ŒIL POUR ŒIL
Drame
Le baron de Lago, hôte du banquier Aroldi, essaye, vainement, de
conquérir Claire, la femme de ce dernier.
Aveuglé par cet amour, le baron charge son fidèle serviteur, Joseph,
de surveiller Claire. Il apprend bientôt qu'elle aime un jeune homme du
nom de Paul.
Le baron jaloux prépare alors une terrible vengeance.
Un soir que Claire et Paul ont un rendez-vous, le banquier est tué
par Joseph, et Paul, accouru aux cris de la victime, est arrêté comme
assassin présumé.
Devant le Tribunal, Paul ne sait pas se défendre utilement et ne
pouvant fournir un alibi, il est reconnu coupable et condamné à 1 5 ans
de travaux forcés.
Les années ont passé, le baron est devenu l'esclave de son complice,
dont les exigences n'ont plus de borne, tandis que Paul, sorti du bagne,
songe à se venger. Paul déguisé, parvient à entrer au service du baron,
et un jour, il surprend un entretien entre le baron et Joseph, qui lui four-
nit la preuve de leur culpabilité. Le baron devient morphinomane.
Joseph a une fille : Anne. Paul va la trouver et lui révèle le crime
de son père, mais par pitié pour la jeune fille, après avoir obtenu de Joseph
l'aveu écrit de son crime, Paul favorise sa fuite.
Puis il va chez le Procureur et lui montre la preuve de son innocence,
en demandant qu'on lui donne le moyen de démasquer le baron. Des
agents lui sont fournis. Quand le baron les voit arriver, il est frappé de
folie, juste châtiment de son crime affreux.
Long. 899 met. — Virage 74 fr. 90 — Affiches en coul.
Mot Télégraphique : SPADA.
£ ^ i ^ -
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
LE GOURMAND
Comique
Anstodème est employé aux colis postaux, mais il est tellement gour-
mand, qu'il ne peut résister à la tentation de les entamer. Le chef de ser-
vice reçoit continuellement des réclamations à ce sujet et finit par soup-
çonner Aristodème. Pour avoir la preuve de sa faute, il cherche à le
prendre la main dans le sac, et met une trappe dans un panier à fruits.
Aristodème, encore une fois, ne résiste pas à la gourmandise, mais le panier
lui est fatal.
Long. : 150 met. — - Virage 10 fr. 70 — Affiches en couleurs
Mot Télégraphique : GOLCSO.
NORDISK FILM
AMOUR
Drame
Le fils du capitaine Armand vient d'être nommé lieutenant, et à celte
occasion, les meilleurs amis de la famille, le chef du bureau Agne), sa
femme et sa fille Eve, sent venus féliciter le jeune homme et ses parents.
Peu après arrivent ses camarades, et les jeunes gens sortent ensemble pour
s'amuser un peu. Ils entrent au cirque de la ville, et c'est là que le jeune lieu-
tenant Roger Armand rencontre la jeune écuyère Mlle Mirza. Pour le
jeune lieutenant, c'est le coup de foudre, et il paraît que le bel officier
n'est point indifférent à Mlle Mirza. Quelques jours après, il la rencontre
aux courses avec son fiancé, le cemte de Katanga, qui est écuyer au même
cirque que Mlle Mirza, et tous les trois se rendent dans un restaurant très
mondain, cù la jalousie du comte est éveillée au point qu'il provoque le
lieutenant. Le lendemain matin, le duel va avoir heu dans un bois aux
environs de la v;lle. Mirza, qui l'a su, prévient immédiatement la mère
de Roger, qui se rend tout de suite avec Mirza sur le terrain. Malheureu-
sement elles arrivent trep tard. Le comte de Katanga a blessé Roger à la
jambe, et s:i mère et ses amis n'ont qu'à le ramener à la maison, où il est
très mal reçu par son père, qui a de la peine à lui pardonner sa légèreté.
Quelque temps se passe. Roger est guéri, mais sa jambe est devenue
raide à jamais, et sa carrière militaire est brisée par ce fait. Il en est dé-
solé. Cependant il lui tarde tant de revoir Mirza qu'un beau jour il décide
de partir à sa recherche, et il boucle sa malle et quitte le pays sans pré-
venir sa famille. Au bout de quelque temps, il trouve la piste de Mirza,
et un soir, il entre au cirque où Mirza et son fiancé sont engagés. Il invite
Mirza à fuir avec lui, et elle y consent, mais un clown, qui les a guettés,
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
prévient le comte, qui se rue sur Roger et le blesse dangereusement. En
même temps le feu éclate au cirque, et Mirza a la figure couverte de brû-
lures. Au lieu de fuir ensemble, ils sont conduits l'un et l'autre à l'hôpital,
tandis que le comte est arrêté.
Un jour, le capitaine Armand apprend par un journal que son fils
a été l'objet d'une agression meurtrière, et cette nouvelle l'impressionne si
fort qu'il tombe foudroyé d'apoplexie et meurt. Alors la mère de Roger
et Eve, qui aime depuis longtemps le jeune homme, se rendent auprès de
lui, et la joie du fils et de la mère de se revoir est profonde. Quand il est
assez bien portant pour pouvoir supporter le voyage, il rentre à la maison
avec sa mère et Mirza, qu'il a supplié sa mère de prendre chez elle, parce
qu'elle est souffrante et seule au monde, sans parents ou amis.
Ils sont de nouveau chez eux. Cependant Mirza, qui comprend
qu'Eve est éprise de Roger, ne veut pas empêcher son bonheur. Aussi
décide-t-elle de mettre fin à ses jours, mais au moment d'exécuter sa funè-
bre résolution, elle en est empêché par le comte qui, relâché de la prison,
s'est mis à sa recherche.
Roger a remarqué que Mirza a du chagrin, il l'interroge, et un soir
ils s'enferment dans sa chambre, qu'ils ornent de fleurs, après quoi ils vont
ensemble vers la mort. Peu après Eve entre dans la chambre, et les trou-
ve étroitement enlacés, souriant à la mort, comme s'ils avaient enfin
trouvé le bonheur qui leur avait été refusé dans la vie.
Longueur 653 mètres. — 2 affiches l m x2 m 25
L'HISTOIRE D'UNE MÈRE
Drame
Louis Buisson est devenu buveur, il a perdu la place qu'il avait à
l'étude du notaire Chénn, et la misère règne à la maison. Presque tout son
mobilier a été saisi, et il ne voit plus aucun moyen de gagner le nécessaire
pour l'entretien de sa famille. Tout cela n'empêche pas qu'il passe toutes
ses journées au cabaret, et c'est là qu'il voit un jour, dans un journal,
une annonce dans laquelle M. le conseiller Darras et sa femme, qui ont
perdu leur fils unique, demandent à adopter un petit garçon. Alors cet
alcoolique, ce père dénaturé conçoit l'idée monstrueuse de vendre son
enfant, et le lendemain il l'y amène. M. et Mme Darras trouvent le petit
garçon si ravissant qu'ils consentent tout de suite à l'adopter, et ils paient
une somme assez ronde à Louis Buisson, à qui ils font signer en même
temps un contrat par lequel il renonce à tous ses droits de père.
Cependant, Mme Buisson ne trouvant pas son bébé en rentrant, con-
çoit un soupçon qui la remplit d'épouvante, et elle ne tarde pas à constater
que son enfant lui a été enlevé à jamais. Ayant appris où il est, elle se
rend auprès des Darras et les supplie de lui rendre son enfant. Avec beau-
* l : SI
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
coup de ménagements ils refusent, et quand elle voit le petit couché dans
son dodo bien blanc, elle fait la réflexion très sensée qu'elle aurait tort de
le ramener à son misérable intérieur, et le cœur saignant, elle renonce à
son tour à son cher petit bébé.
Cependant, l'émotion a été trop forte pour la pauvre femme, qui
tombe gravement malade, de sorte qu'il faut la conduire à l'hôpital. Après
son rétablissement, elle y trouve un emploi d'infirmière, grâce à la sympa-
thie et à la confiance qu'elle a su inspirer au médecin en chef. On la
charge de soigner les petits enfants, dont elle se fait beaucoup aimer.
Un jour, le petit Gaston, son fils, tombe sérieusement malade, et les parents
adoptifs s'adressent alors à l'hôpital pour avoir une garde, c'est ainsi qu'elle
vient à soigner son cher enfant si amèrement regretté.
Cependant Louis Buisson s'est enfoncé de plus en plus dans le vice;
il ne travaille plus, et un jour, il essaie d'extorquer de l'argent à M. Dar-
ras. Sa tentative ayant complètement manquée, il décide de voler son
propre enfant, dans l'espoir d'arriver de cette manière à son but. Mais la
chose est plus difficile qu'il ne le pense, car à plusieurs reprises sa femme
l'empêche d'exécuter son coupable projet. A la fin il y réussit pourtant, et
amène le bébé au fond d'une grande forêt, où il vit parmi une bande de
vagabonds.
Quand Mme Buisson apprend ce qui s'est passé, elle se promet de
remuer ciel et terre pour retrouver son enfant, et après maints efforts, elle
parvient en effet à le ramener chez ses parents adoptifs.
Les années s'écoulent. La mère de Gaston commence à vieillir, et
doit céder sa place à l'hôpital à une personne plus jeune. Pour vivre, elle
s'établit marchande de gâteaux et s'installe tout près de la villa du conseil-
ler Darras. Tous les jours elle peut voir son cher Gaston, qui ne se doute
pas que la vieille marchande est sa mère. Il grandit, fait sa première com-
munion, et ses parents a£optifs l'envoient faire son éducation à l'étranger.
Les années d'absence de son cher fils sont bien dures pour la pauvre
Mme Buisson; mais un jour elle voit dans un journal qu'il se marie le
jour même avec une jeune personne très riche. Alors elle n'y tient plus :
elle veut revoir son garçon adoré, et bien qu'elle se sente très souffrante
et faible, elle se rend à l'église pour assister à son mariage et jouir du plai-
sir de le voir heureux. Vers la fin de la cérémonie, elle s'affaisse, et il
est évident pour ceux qui l'entourent qu'il ne lui reste que peu de moments
à vivre. A son ht d'agonie, elle n'a qu'un seul désir : revoir son fils, On
envoie prévenir les nouveaux mariés qui en apprenant ce qu'il en est,
se hâtent à son chevet. Ils arrivent juste à temps pour lui fermer les yeux.
Ce fut la première et la dernière fois qu'il fut donné à Gaston de
témoigner son amour filial à sa mère.
Film remarquablement joué par les Meilleurs Artistes Danois
Long. : 903 mètres. — 2 Affic. en coul. I m x2 m 25
&-
sa
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBEBT
HEPWORTH
QUI VA A LA CHASSE...
Comédie
Trois jeunes gens, compagnons d'atelier, courtisent trois jeunes blan-
chisseuses employées chez la même patronne. Ils doivent aller ensemble
au prochain bal de la corporation, prennent les billets et apportent leurs
chemises blanches à repasser, puis s'en retournent à leur travail. Chemin
faisant, ils rencontrent trois jeunes modistes, dont les regards provocants
jettent le trouble dans leur cœurs. Ils les suivent et ne tardent pas à ou-
blier les blanchisseuses, à tel point qu'ils offrent les billets de bal aux
modistes. Une des petites blanchisseuses les surprend, s'éloigne sans rien
dire et, d'accord avec ses compagnes, fait disparaître>leS chemises de leurs
trop volages amis. Quand le moment de s'habiller arrive, chacun des jeunes
7Z
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
gens cherche son unique chemise blanche et se rappelle qu'elle est à la
blanchisserie; ils s'y rendent ensemble et ne sont pas peu étonnés de voir
leurs amies délaissées se consoler de leur abandon avec trois superbes
pohcemen, avec lesquels elles se rendent au bal. Quant aux chemises,
impossible de les obtenir, impossible d'accompagner les modistes... Qui va
à la chasse...
Longueur 223 mètres — Affiches en Couleurs.
eâfyrforfoçforfarfor^rfopfor&jr&jrÊiyr&yrà^
€€
SELIG=FILMS"
L'EPREUVE
Drame
Au Far- West, deux compagnons de travail aiment une jeune fille de
la Ville, l'un d'eux confie à l'autre qu'il a décidé de mettre un terme à
son attente et va demander la main de la jeune fille, il lui confie le télé-
gramme annonçant son arrivée.
Le rival l'emporte sur l'ami, et au lieu de s'acquitter de la commis-
sion, il envoie à la jeune fille une dépêche lui donnant rendez-vous, au
nom de son compagnon, dans un endroit éloigné.
La jeune fille s'y rend sans méfiance, laissant un mot à ses parents,
pour les avertir qu'elle va rejoindre celui qu'elle aime.
Quand son fiancé arrive chez elle, il ne rencontre que ses parents,
fort en colère, qui le mettent à la porte.
De son côté, la jeune fille est toute apeurée de se trouver seule avec
le compagnon de son fiancé qu'elle n'aime pas, qu'elle redoute même. Et
cela finirait par la pire des tragédies, si un domestique chinois, par son
dévoûment ne permettait à l'amour sincère de triompher.
Long. 314 met. Virage 31 fr. 40. — Affiches en couleurs
se m
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
BARKER
LE NEVEU DESHERITE
Pathétique
L'usurier se trouve chez Bert Allerton, lui réclamant le paiement de
ses billets, quand le jeune homme apprend par les journaux « la nais-
sance de Harry Allerton fils, de Mr. et Mrs. John Allerton! » Quel coup
de massue pour le jeune viveur, qui, depuis longtemps, escomptait l'héri-
tage de son oncle John, dont il était jusqu'alors l'unique héritier.
Malgré tout, il s'en va le féliciter et reçoit de lui quelques subsides,
les derniers, lui laisse-t-on entendre.
Cinq années passent sans assagir le jeune homme qui, dépourvu de
crédit, est sans ressources. L'usurier le talonne et, mauvais génie, se plaît
à lui faire remarquer que son cousin, le jeune Harry, est le seul obstacle
à son bonheur, mais si frêle!... Un enlèvement... L'idée germe. Bert
Allerton s'empare d'Harry pendant une de ses promenades, et la nurse
n'a plus qu'à avouer à ses maîtres ce qui s'est passé. On prévient la police.
Mais Tom, le jeune valet de chambre des Allerton, tout dévoué à son
jeune maître, est intrigué par les allures du chien qui cherche à l'entraîner
au dehors. Il enfourche sa bicyclette et suit l'intelligent animal qui s'élance
sur la route. A toute vitesse, ils gagnent le repaire où les bandits cachent
l'enfant. Quand Tom s'est assuré de sa présence, sans être vu, il rédige
un billet, l'attache au collier du chien et le renvoie à la maison. Il y arrive
au moment où ses maîtres partaient eux-mêmes à la recherche de leur
enfant. Il leur sert de guide et quelques heures après, les parents du petit
Harry pressent leur enfant sur leur coeur, tandis que les bandits sont con-
duits en prison.
Longueur : 320 mètres. — Virage : 100 mètres
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8, Rue Saint -Augustin, 8
PROGRAMME N° 40
Livrable le 4 Octobre 1912
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N° 181 1
LE DROIT D'AINESSE
DRAME
Métrage : 674 métrés Prix : 886 fr. 50
Mot Télégraphique : Aînesse
2 Affiches 120 x 160, 160 x 240
N° 1812
Qontran engendre une sombre postérité
COMIQUE
Métrage : 210 mètres Prix : 262 fr. 50
Mot Télégraphique : Postérité
Affiches 120 x 160
N° i8n
A. G.A.D.
La partie de Cache-Cache
COMEDIE DE M. A. HUGON
Métrage : 158 métrés Prix : 207 fr. 50
Mot Télégraphique : Cache
ECLAIR-COLORIS
N° 1814
RECOLTE DU CACAO
DOCUMENTAIRE
Métrage : 101 métrés Prix : 159 fr. 85
Mot Télégraphique : Cacao
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NOTES DAVANT-PREMIERE
Le Droit d'Aînesse
La Société Eclair nous donne en Le Droit d'Aînesse la matière d'une excellente
pièce cinématographique. C'est un beau drame de famille, épouvantable dans sa simplicité
et à cause de sa simplicité même. La thèse est fondée sur l'influence atavique du droit
d'aînesse sur l'esprit d'un jeune comte, chef d'une famille vivant en plein xx e siècle, et
opposera à certains moments, surtout au dénouement, le gros bon sens et la simple noblesse
de cœur des gens du peuple aux mœurs complexes, aux idées conservatrices, à l'intelligence
perturbée d'un châtelain de noblesse authentique. On sait bien que ce droit d'aînesse
tendait à empêcher la division delà propriété en même temps qu'il conservait l'unité et la
richesse dans les grandes familles, mais que d'abus ne commit-on pas en son nom ! ce
principe qui avait force de loi paraît remonter à la plus haute antiquité, puisque l'histoire
d'Essau et de Jacob avec leur plat de lentilles atteste le premier conflit familial de ce genre
chez les Hébreux. Cette odieuse coutume dont on trouve quelques traces en Egypte et en
Grèce, que l'historien Tacite a constaté chez les Germains, mais qu'on ne retrouve pas dans
la législation romaine, grandit en France avec la Féodalité et ne disparut qu'avec la Révo-
lution Le « sang bleu » qui fait encore battre le cœur de certains descendants de la vieille
Noblesse est presque toujours le même que celui qui circulait dans les veines de leurs
Seigneurs ancêtres du moyen âge. Le vent souffle en bourrasque dans leur poiirine et à
toutes les époques les mêmes tempêtes causèrent les mêmes désastres. Oui peut le mieux
peut le pire : nous le voyons ici par ce qui se passe dans ce monde essentiellement hono-
rable, exposé à des crises de cruauté atavique, tout en étant aussi capable de donner
l'exemple de plus belles vertus d'héruïsme et de désintéressement. Sans doute l'argent est
un de ces mobiles auxquels la pauvre humanité obéit aveuglément et qui fait commettre
des crimes au plus grand seigneur comme au plus infime roturier. D'ailleurs dans la Société
ainsi que partout, les extrêmes se touchent : quand une passion violente, de quelque nature
qu'elle soit, s'est emparée d'un cerveau humain au point d'en faire une cervelle de brute,
que le criminel soit le plus pur aristocrate ou le pire voyou, le crime sera mèmement
spontané ou prémédité et perpétré. Dans le roman que nous voyons se dérouler sur l'écran,
la jeune et sympathique victime est la jolie Solange de Coudreux que son frère Guy va
supprimer du monde par une inique séquestration, parce qu'il a peur qu'elle se marie avec
l'ingénieur Marc Lambert. Et la comtesse de Coudreux, leur mère, subissant les préjugés
de sa caste et l'autorité tyrannique de son fils, n'accuse pas un seul mouvement de com-
passion maternelle à l'égard de la pauvre jeune fille. Aussi avec quel plaisir verra-t on
lyncher ces gens-là par les braves paysans qui. à l'instigation d'une vieille servante du
château, viendront secourir la malheureuse recluse! Combien de larmes d'attendrissement
vont couler au spectacle édifiant qui nous montre la victime implorant la clémence du
magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bouireaux !
Ce drame d'une haute portée philosophique est talentueusement interprété par les
Artistes de la maison Eclair et vaudra un succès de plus à cette sympathique « marque ».
LE MONITEUR.
1
*
*f.
Le Droit d'Aînesse
Depuis la mort de son père, le jeune comte Guy de Coudreux est le chef d'une famille
où l'on a le culte exagéré du droit d'aînesse: la famille se compose de Mme de Coudreux,
mère de Guy, du comte Guy et de sa sœur Solange. Si cette dernière eût voulu entrer
dans les ordres, ses parents auraient été débarrassés d'une grave inquiétude, car sa fortune
ne serait pas sortie delà famille, mais telles n'étaient point les idées de la jeune fille et on
lui en tenait injustement rigueur. Mlle de Coudreux rencontrait en effet souvent l'ingénieur
Marc Lambert qui dirigeait des travaux dans la région. C'était un bien sympathique garçon.
Ces jeunes gens se plaisaient mais n'osaient s'engager aussi vite qu'ils l'eussent désiré dans
une aventure matrimoniale.,, parcrainted'un refus de la part des aristocrates intransigeants
qu'étaient les de Coudreux.
Ne voilà-t-il pas qu'un jour le notaire vient annoncer aux de Coudreux que Solange
fait un gros héritage d'une parente éloignée. Cette nouvelle ne contribua pas peu à aug-
menter les angoisses de la famille : Si Solange se mariait jamais. . . la fortune serait
divisée. Cependant il arrivait souvent qu'après son travail, Marc rejoignait Solange et
les deux amoureux faisaient dans les bois une poétique promenade en harmonie avec leurs
sentiments de respectueuse amitié. Il arriva qu'une fois ils rencontrèrent une troupe
gouailleuse d'ouvriers et de paysannes que l'ingénieur tança convenablement. Mais ces
individus, irrités du blâme que l'ingénieur avait infligé à leur insolence, écrivirent une
lettre anonyme au frère de Solange : « Monsieur le comte, nous avons l'honneur de vous
avertir que votre sœur ébauche, avec un petit ingénieur de la région, une idylle peu hono-
-*-
■V
rable pour votre famille si aristocratique... »A cette lecture la fureur souleva l'âme fïèredu
châtelain, qui fit partager à sa mère sa violente colère. Tous les pires instincts des seigneurs
de la féodalité se réveillèrent dans le cœur du comte, qui gronda sévèrement sa jeune sœur.
Mais Solange et Marc étaient trop amoureux pour être prudents. Ils recommencèrent
leurs innocentes entrevues. . . et se laissèrent surprendre par le comte Guy. De retour au
château, Solange affronta une scène terrible et ses parents la contraignirent violemment à
écrire à l'infortuné Marc une lettre de rupture ainsi conçue : « Mon cher Monsieur Lam-
bert, je suis obligée de partir pour un long voyage avec ma famille ; mon frère ne consen-
tira jamais à notre mariage. Je vous supplie d'oublier celle qui vous dit : adieu. Solange. »
Le comte Guy, dans sa colère, avait conçu un projet odieux qu'il ne devait pas tarder à
mettre à exécution : prétextant un long voyage, la famille de Coudreux congédia tous ses
domestiques, puis quitta ostensiblement le château . . . , mais revint subrepticement à la
tombée de la nuit par une porte dérobée du parc. Le martyre de la pauvre Solange va
commencer : elle sera séquestrée en dépit de ses supplications et de ses larmes. « Pour le
monde, Solange de Coudreux n'existera plus ! »
Quelque temps après, les châtelains jugeant qu'ils pouvaient donner le signal du
retour, engagèrent deux nouveaux domestiques : un valet de chambre et une vieille cuisi-
nière. Puis ils réunirent leurs amis et, au cours d'une de ces réunions intimes, le comte lut
un jour une fausse lettre de sa sœur : « Votre petite Solange se trouve très bien sous ce
beau climat si propice à sa santé et espère que vous l'y laisserez encore une année. » En
citant ce passage tendancieux d'une lettre fictive, le comte expliquait presque définitive-
ment l'absence de sa sœur. L'impression favorable du public fut bien celle que Guv
escomptait : il était débarrassé d'une «formalité» gênante. Mais l'ingénieur Marc Lam-
bert, qui ne pouvait oublier Solange, finit par se décider à tenter une démarche auprès de
la famille de Coudreux. Il fut éconduit sans le moindre égard pour le code des conve-
nances. Le fier comte et sa coupable mère triomphaient. Et pendant ce temps, la malheu-
reuse Solange se désespérait et perdait la santé dans son étroite et sombre prison . In
jour, la vieille servante crut entendre de faibles lamentations émanant de la pièce contiguë
à la bibliothèque. Elle alla courageusement faire part de sa découverte au procureur, mais
celui-ci, ami des châtelains, eut bien de la peine à prendre au sérieux cette déposition.
Cependant, conscient de son devoir professionnel, le magistrat se rendit au château où
il opéra, en compagnie de la comtesse et du jeune comte de Coudreux, une vaine perqui-
sition... qui n'aboutit qu'au renvoi de la domestique trop malheureusement perspicace.
La servante chassée passant devant l'auberge du village voisin, entra pour s'informer
d'une place, et là. elle fit connaissance avec Marc Lambert, avec qui elle arrêta tout un
plan de délivrance au profit de la pauvre séquestrée.
N'écoutant que son courage et son cœur, Marc fit dresser une échelle sous la fenêtre
+t
de la recluse et brisant le cadenas des volets et les vitres de la fenêtre, arriva auprès de
la chère prisonnière trop affaiblie pour le suivre. Au moment où il l'enlevait dans ses
bras, le comte Guy surgit devant le sauveteur. Alors Marc cracha au visage du comte toute
l'ignominie de sa conduite. Exaspéré Guy brandit un revolver dans la direction de
l'ingénieur, mais Solange eut la force d'immobiliser son bras assez longtemps pour laisser à
son précieux défenseur la possibilité de disparaître par la fenêtre Soudain, se dégageant de
l'étreinte de sa sœur affaiblie, le comte bondit à la fenêtre et tire sur l'infortuné sauveteur,
qui tombe de l'échelle dans les bras de la vieille servante qui l'aide à se traîner jusqu'à
l'auberge. C'était l'heure du déjeuner et l'auberge était envahie par une foule de travailleurs
en joyeux appétit. Quand ces braves gens lurent au courant de ce qui se passait ils se
rassemblèrent sous l'égide de la vieille servante et se ruèrent vers la demeure des châtelains
maudits. Là, tandis qu'un groupe maintenait le comte et qu'un autre encerclait la
comtesse, un troisième explora les appartements et finit par découvrir la prison de la
malheureuse Solange. On transporta au salon la pauvre enfant évanouie et tandis qu'on la
ranimait, les autres justiciers lynchaient d'importance le cruel maître de céan. Sur ces
entrefaites arriva le Procureur qui, d'un coup d'oeil, jugea la situation et mit le comte en
état d'arrestat'on. A ce moment, Suzanne reprenait ses sens. Alors on vit la victime
implorer la clémence du Magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bourreaux !. . .
A quelque temps de là, le comte Guy de Coudreux usait de son droit d'aînesse à l'égard
de sa sœur, d'une tout autre façon : en mariant Solange et Marc !
Métrage : 674 mètres.
Affiches 120 x 160
Mot te lé g r
160 x 240
Aînesse.
1
<2/ô
â
Gontran engendre une sombre postérité
Voilà déjà trois ans que Gontran est marié et le ménage n'a pas encore d'enfant. Cette
stérilité est insupportable à l'oncle Jupin — qui est pourtant un célibataire endurci. Le
vénérable parent perd patience et s'exprime catégoriquement en ces termes : « Mes cbers
neveux, si dans un an à compter de cette minute même vous n'avez pas au moins un
enfant, il vous sera inutile d'espérer mon héritage. » Puis il sourit, salue et sort suivi des
regards navrés de Gontran et de sa femme. Plongés dans le désespoir les époux font venir
r
immédiatement un médecin. « Marche, hydrothérapie, suralimentation ». Ces trois mots
synthétisent absolument la formule de l'ordonnance du savant docteur qui examina
attentivement ses clients. Gontran et sa moitié observèrent scrupuleusement le régime. Us
le firent même avec un exceptionnel entrain : longues promenades à pied à une allure très
renforcée, gymnastique suédoise, repas pantagruéliques et gargantuesques à étouffer, tout
rut observé et exécuté à la lettre. Et cependant, un an après... le résultat était le même.
Rien de nouveau ! malgré 12 mois d'efforts surhumains à la suite de véritables travaux
d'Hercule, toujours rien ! Pour compliquer la situation, à l'heure militairement exacte
arriva un télégramme ainsi libellé : « Arrive dans 10 minutes, constaterai postérité —
Oncle Jupin ». La foudre tombant sur la tête des deux époux n'eut pas davantage anéanti
leur cerveau. Après quelques instants de prostration, ils se ressaisirent et la réaction les
affola : « A tout prix il nous faut un enfant ! hurle Gontran. Et le domestique Polycarpe
est chargé de l'emplette : « Allez, mon garçon, et rapportez-nous d'urgence un nourrisson ».
^
-*•
-î-
Et au lieu de s'invectiver M. et Mme Gontran réfléchirent : « Du courage... l'heure est
grave ! » Or, Polycarpe eut beau courir après les jeunes mamans et les bonnes d'enfants,
il ne parvint qu'à les effrayer et à les mettre en fuite. Cependant, l'oncle est arrivé. On lui
dit que l'enfant est au parc avec sa nounou. Impatience et méfiance de l'oncle. Enfin, après
moult péripéties Polycarpe achète le rejeton d'une pauvre négresse et, costumé en nourrice,
fait irruption dans la pièce. Voilà Bébé ! quelle surprise ! un négrillon ! ! Colère homérique
de toute la famille. Comme tout le monde s'en va en s'expliquant bruyamment, le petit
négrillon, resté seul sur un pouf, profite de sa solitude pour déguerpir comiquement.
Métrage : 210 mètres. Mot télcg. : Postérité.
Affiches 120 x 160
^0
*-
•V
ASSOCIATION
CINÉMATOGRAPHIQUE
AUTEURS
DRAMATIQUES
La partie de Cache-Cache
Comédie d.e Js/L. _A_. HTJG-03ST
Deux bons petits diables, Toto, mignon garçonnet de sept ans et Lili, gentille fillette
de cinq printemps, frère et sœur, en vacances chez leurs grand-parents, jouent à cache-
cache dans le parc de la villa dont grand-père et grand'mère sont les gardiens. On a invité
ce bon vieux drille de grand-papa à participer au jeu... ça lui rappelle les plaisirs d'antan.
Quand ils eurent utilisé comme cachette tous les coins et recoins, arbres et arbustes du
jardin, les enrants se rapprochèrent du logis, tout en continuant à se cacher et à se pour-
suivre à tour de rôle. Mais ne voilà-t-il pas que Toto a l'idée de se cacher dans la cage de
l'ascenseur. Puisqu'elle était ouverte, il s'y enferme. A ce moment l'appareil descendit
lentement. Ce n'est qu'en voyant la plate- forme de l'ascenseur à un mètre au-dessus de
sa tête que le malheureux gamin comprit l'horreur de sa mort inévitable... écrasé. Il se
mit à crier désespérément. Tandis que sa petite sœur essayait en vain d'ouvrir extérieure-
ment la porte de la terrible prison, accoururent les vieux parents. Et la grand'mère n'eut
qu'à peine le temps d'appuyer sur le « bouton de montée » pour éviter l'horrible écrase-
ment du petit imprudent... dont la partie de cache-cache, interrompue par tant d'émotion,
aurait pu finir tragiquement.
Métrage : 158 mètres.
Mot télég. : Cache.
■S
-*• - «e
ECLAIR-COLORIS
Récolte du Cacao
La graine du « cacaoyer » se nomme cacao, mot par lequel le désignaient les Caraïbes.
Le cacaoyer est un arbre délicat qui exige beaucoup de chaleur, de l'humidité, de l'ombre,
un sol profond, léger et riche. Il redoute le vent. Ces arbres dont la hauteur varie de
4 à 10 mètres, fleurissent au bout de deux ou trois ans et fructifient à partir de quatre ou
cinq ans. Le fruit est une baie volumineuse de la forme d'un concombre et de couleur
jaune, teintée de rouge. Il contient de 25 à 40 graines nichées dans une pulpe molle. Ces
graines, extraites du fruit, sont mises à fermenter au soleil, pour détruire les restes de
matière gommeuse. Après avoir grillé les graines pour atténuer leur goût amer, on les
pulvérise pour obtenir le cacao commercial. C'est en broyant ce cacao avec du sucre et de
l'eau, qu'on obtient une pâte solidifiée dans des moules, le chocolat. La récolte que nous
avons pu cinématographier a lieu aux environs de Ceylan, mais le « cacaoyer » est origi-
naire du Mexique, d'où sa culture s'est étendue à toute l'Amérique équatoriale. Les Espa-
gnols et les Portugais furent les premiers initiés à ses propriétés alimentaires, dont ils
gardèrent longtemps le secret. L'usage du cacao est maintenant répandu dans toute
l'Europe.
Métrage : 101 mètres Mot télés. : Cacao.
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' ' 1 1 1 'I « I 1 1 1 1 1 1 1 I I
Godefpo9 de Qouillon
Godefroy de Bouillon vienl de prendre Tortose. 11 prie devanl sa
tente, lorsque <!•'* voix célestes lui ordonnent de se mettre en route pour
aller délivrer Jérusalem.
Devanl le palais d'Aladin, roi de Jérusalem. Un sorcier lui donne
le conseil de pénétrer dans le temple catholique, de s'emparer lui-même
de l'image de la Vierge el d'aller la placer dans la Mosquée. S'il accom-
plit cela, il sera maître des destinées du monde. Il obéil donc.
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Le Grand Prophète, qui ne sait pas l'acte commis par Aladin et
qui trouve dans la mosquée musulmane une image catholique, crie à la
profanation, s'empare à son tour de celle image impie el la déchire.
Aladin, apprenanl la destruction de l'image sainte, qu'il avail lui-
même placée dans la Mosquée, croil à la culpabilité des Chrétiens. Une
vierge sainte, Sophronie, pour éviter le martyr des chrétiens, s'accuse
elle-même, ainsi qu'un noble chevalier. Aladin ordonne leur emprison-
nemenl immédiat. Mais il apprend d'une jeune guerrière que Godefroy
de Bouillon esl lonl pnissanl el que, s'il peul s'allier avec lui, il
I riomphera.
Il se rend donc au camp de Godefroy, mais celui-ci repousse les
ouvertures du roi Aladin. voulanl agir seul.
Il prépare son armée el se mel en roule pour la conquête île
Jérusalem.
w
vçg
On assiste aux combats sous les murs de la ville sainte et à l'assaut
donné sur ses murs.
Godefroy de Bouillon, vainqueur, parcourl le champ de bataille
et se signe pieusement devanl les morts.
Longueur approximative : 331 mètres.
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Comique
II s'agil d'un malheureux à qui il arrive un las de désagréments
provenanl d'un malencontreux parapluie dont le manche à crochel est
cause de nombreuses péripéties.
A la fin, cependant, ce crochel sert à arrêter un apache el la 'mal-
heureuse victime que visait cet apache. veut récompenser le porteur du
parapluie en lui accordant sa main. Le parapluie, cause de tant de
bonheur, rsl installé dans l'appartement, en souvenir de celte mémora-
ble journée.
Longueur approximative: 117 mètres
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SÉJOUR A KYOTO fVoyageJ
l. Le transbordeur d'écluse.
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*2. Kyoto par un temps de pluie
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Supplément pour virage : 10 fr.
IMPIUMEHIE .1. I.AMC, OU, Ul'E [ E D; NKEtlOLE, PARIS
5 Année. — N° 214
28 Septembre 1912
Cinè=Journal
Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique
Directeur : G. DUREAC
flBOnnEMEriTS :
fRANCE
Un an 10 fr.
1 ÉTRANGER
Un an 12 fr.
Le Numéro : 25 cent.
Paraît le Samedi
Rédaction & Administration
30, Rue Bergère
PARIS
lÉLtPHONE -ie-l-5* >
Plaisanteries démodées
RlP, qui règne sans conteste sur les
scènes où l'on joue des revues et qui sait
l'art d'amuser les lecteurs d' Excelsior en
leur offrant chaque semaine une page
drôle, à coups de plume très littéraire et
de croquis très enlevés, consacre une
bonne colonne de son Mercredi au pau-
vre Cinématographe... l'art triomphateur
de ce commencement de siècle, l'art que
l'on aime et que les jaloux dénigrent au-
tant qu'ils le redoutent.
Mais RlP débine le cinéma avec une
verve si franche, si jeune, — et parfois
si juste, — que je ne résiste pas au plai-
sir de citer ses critiques, d'ailleurs inno-
centes. Elles prouvent au surplus que le
cinéma n'est pas des choses que l'on dé-
daigne et je trouve que parler de lui c'est
encore le servir.
Voici le ton de l'humour cher à RlP :
Monsieur, me dit Athanase, je ne connais
rien de la vie: j'étais jusqu'à ce jour pension-
naire dans un lycée de province, d'où je ne
suis jamais sorti. Or, voici qu'on m'envoie à
Paris pour étudier: je voudrais bien savoir...
— Comment on s'y amuse?
ATHANASE. — Vous l'avez dit. Mais il
parait que Paris n'est plus ce qu'il était au-
trefois.
ATHANASE. — ... Et qu'on s'y ennuie à
crever. Est-ce vrai? C'est du moins ce que
m'affirma mon oncle Cardefeu, un vieux Pi.
risien qui a fait la noce dans le temps avec.
mon grand-père.
— Laissez dire les vieilles gens. Nos grands-
pères n'ont jamais su s'amuser. Le Paris d'au
jourd'hui est autrement attrayant que le leur.
Nos distractions y sont d'un ordre plus élevé:
elles dénotent, cez le Parisien moderne, un goût
artistique et une éducation littéraire du meil-
leur aloi.
« D'abord, monsieur, du temps de nos
dieux, le cinéma n'existait pas. Voire oncle
Cardefeu ne connut pas, en son printemps,
cette nourriture de l'esprit, diuéranl en cela
de nos citadins, exclusivement nourris de Pa-
llié (car, pour employer la forte expression du
fabuliste: « Cinéma... c'est Pâté frères! »
Que sont, je vous le demande, les misérable*
productions dramatiques auxquelles se cor.
jouirent nos ascendants, en comparaison des
chefs-d'œuvre scéniques du cinématographe.'
Quel dramaturge valut jamais le merveilleux,
l'inépuisable Max Linder? Quel vaudevilliste
eut jamais plus fertile imagination, idées plus
originales et plus variées? Allez au cinéma,
mon jeune ami. Vous y verrez la superbe
aventure du monsieur qui tombe dans l escaliei
et qui, poursuivi par tous les locataires, ren-
verse sur son passage une nourrice, un ag<'til.
un peintre avec son échelle, et pique finalement
une tête dans un panier d'œufs obligeamment
placé au milieu du trottoir par un crémier con
descendant... Vous y verrez encore l'histoire
infiniment drôle de la dame qui a peur de r<t-
— 4
ter le train : dans sa précipitation, elle fournit
dans la rue une course folle et, poursuivie par
tous les passants, elle renverse une nourrice, un
agent, un peintre avec son échelle, et pique fi-
nalement une tête dans un panier d'œufs obli-
gea.nment placé au milieu du trottoir par un
cré nier aussi condescendant que le premier...
Per-t-être même aurez-vous la chance d'assis-
té, aux exploits du cambrioleur qui, surpris au
moment où il force un coffre-fort, saute par la
fenêtre, et, poursuivi par la foule, renverse en
s'enfuyant une nourrice, un agent, un peintre
avec son échelle...
ATHANASE. — Ne me dites pas la suite!
Je veux avoir la surprise.
— Au surplus, le cinéma sait joindre l'utile
à l'agréable. Il vous épargnera la peine de voya-
ger, car il vous mènera partout. Et combien
plus pittoresques les paysages cinématographiés!
La perspective détruite est une réjouissance
pour l'œil; les gens et les objets se déforment
à plaisir. Et que dire de ce frétillement uni-
versel, de celte joyeuse trépidation! — La
danse de Saint-Guy dans un tremblement de
terre. — Est-il rien de comparable comme im-
pression d'art?
ATHANASE. — Merci mille fois! Excusez-
moi; mais je me sauve... Je cours d'abord au
cinématographe... Où y en a-t-il un?
— Partout... M. Lumière, l'inventeur de
cet engin, est le maître de la ville... Il lui a
même donné son nom!...
Ainsi parle notre délicat humoriste,
roi du Prince sans rire (si j'ose m'expn-
mer dans des termes aussi fantaisistes) .
Je ne veux pas faire à Rip une peine,
même légère, mais je suis obligé de cons-
tater qu'il retarde et qu'il cherche au ci-
néma une querelle de midi à quatorze
heures, comme on dit sur les indicateurs
de chemins de fer. Il y a belle lurette que
les (( poursuites », jadis très en faveur
près du public, sont tombées en désué-
tude. Les éditeurs qui se respectent n'o-
sent plus en présenter sur l'écran et
j'avoue que les grands artistes qui tour-
nent aujourd'hui pour eux y feraient pi-
teux effet. La tenue des œuvres cinéma-
tograhiques s'est élevée. Si quelque pitre-
rie s'attarde encore dans nos scènes, elle
y paraît déplacée et cause une sorte de
gêne aux spectateurs qui ne savent plus
rire en voyant la belle-mère tomber dans
un panier d'œufs. Les fanatiques de la
projection animée connaissent trop les
films pour accepter encore ce genre de
plaisanterie : ils protesteraient si on leur
en servait encore.
Quant à la trépidation que Rip a cru
remarquer en voyant passer des films
de voyages, elle tenait sans doute à quel-
que défaut de perforation ou à la mau-
vaise qualité de l'appareil projecteur. On
en peut plus, aujourd'hui, reprocher aux
films le manque de fixité comme une tare
fondamentale de la cinématographie. La
faute existe parfois. Mais elle n'est qu'ac-
cidentelle et n'a pas de valeur générale.
Les croquis de Rip sont quelquefois mal
tirés dans Excelsior : c'est pur accident
et l'on ne saurait en faire grief pas plus
à Excelsior qu'à lui-même.
Accuser le cinéma de limiter son co-
mique aux « poursuites » et d'avoir la
danse de Saint-Guy, c'est faire d : e l'his-
toire ancienne, et Rip a trop le sens de
l'actualité pour ne pas le savoir. Mais les
humoristes s'amusent longtemps des mê-
mes choses et remettent vingt fois sur
leur métier le même ouvrage. Le ventre
de M. Fallières, les pellicules de Camille
Pelletan servent encore de motifs aux
chansonniers de Montmartre. La drôle-
rie en est surannée... et ces pellicules de
notre ancien amiral civil ne sont plus
vierges.
Rajeunissons donc notre humour. Le
cinéma n'a pas le don d'échapper à la
critique des fantaisistes. Encore faudrait-
il qu'on le blaguât pour ses travers, ô
Rip dont nous aimerions tant voir fleu-
rir l'esprit comique dans un scénario écrit
pour le cinéma lui-même.
G. DUREAU.
— 5
Le Cinéma ne peut
se passer de Musique
mais il en veut une pour lui
Nos lecteurs savent déjà, par les numéros
du Ciné- Journal des 20 janvier, 27 janvier et
24 février 1912, ce que sont les brevets de
M. L. Janssens, directeur-fondateur de l'Of-
fice du Développèrent Belge à l'Etranger, sur
la synchronisation musico-cinématographique.
Nous sommes heureux d'apprendre que les
efforts de notre distingué collègue sont au-
jourd'hui couronnés de succès et que son in-
vention ouvre aux cinématographistes un champ
nouveau et fertile.
A ce propos, le Ciné-Journal commença
aujourdhui la publication d'un article sur « la
musique appliquée aux films » qui éclairera
tout à fait la question. Nous publions d'autre
part une étude technique de notre confrèra
Max Ridel sur la musique « motrice » dont
tous les spécialistes apprécieront la valeur et
l'opportunité.
Les idées de M. Janssens sont en marche.
G. D.
Tous les gens de goût — il en est encore
qui vont au cinématographe — souffrent en
silence ou à haute voix de la pitoyable musique
dont certains de nos imprésarios font accom-
pagner la projection des films. Il leur semble
douloureux d'entendre le piano, l'orchestre ou
quelque vague orchestrion lancer dans l'obs*
curité des salles, si joliment recueillie, des
phrases musicales parfois justes, quelquefois
exquises en elles-mêmes, mais trop souvent dé-
placées et qui jurent sur les scènes du film
comme un coquelicot sur un drap mortuaire
ou l'Ave Maria sur le passage d'un bataillon
de chasseurs à pied.
La musique est nécesaire dans nos cinémas-
théâtres. Elle rehausse merveilleusement le
prestige des films. Par son charme personne!,
les faiblesses d'une scène se trouvent excusées:
on les remarque à peine tant l'oreille se trouve
flattée d'entendre la mélodie qui passe. Mais
que le film soit pathétique, troublant, poignant:
la musique en soulignera tous les effets. Elle
1 élèvera à sa hauteur pour donner au public
une émotion complète dans laquelle se fondent
instinctivement l'attrait du spectacle et l'har-
monie des sons.
Nous sentons tous son pouvoir et nous vou-
drions tous doter les films qui sont projetés sur
l'écran d'une musique écrite pour eux. Hélas!
mille difficultés surgissent devant nous. L.c
pianiste n'est pas toujours capable d'impro-
viser des phrases en parfaite concordance avec
les scènes rapides et très diverses qui défilent
sous ses yeux. Quant à l'orchestre, malgré
tout le talent de son chef, il ne peut que donner
M, Louis JANSSENS
Directeur de l'Office du Développement Belge
à l'étranger
des morceaux adaptés par à peu près, en con-
cordance très relative avec le film, qu'il a su
prélever dans le domaine de la production cou-
rante. Si bien choisis que soient ces airs du
répertoire, ils ne sont pas l'expression mélo-
dique exacte des sentiments qui agitent les
artistes dans l'œuvre cinématographique repré-
sentée. J'ajouterai même que, pour ceux qui
ont quelque mémoire musicale et quelque pra-
tique du théâtre, ils évoquent des situations
ou des scènes très particulières et qui ne sont
pas celles du film. Ils engendrent de la sorte
une confusion pénible et nuisent à l'impression
cinématographique.
Je passe sous silence les orchestres qui jouent
n'importe quoi à propos de n'importe quoi et
qui vous envoient tranquillement -dans Ui
oreilles toute la partition des Huguenots pour
£S
L'Écran Radium"
EXPLOITANTS !
Si Vous Vous servez d'un écran d'alu=
minium quel qu'il soit et si Vous mar=
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accompagner Notre-Dame de Paris. Ceux-là
échaippent à la critique par l'innocence même
de leurs prétentions. On m'assure que le pu-
blic du cinéma peut encaisser de pareilles
« mesures ». Si cela est vrai, je le regrette
pour lui, mais je ne crois pas qu'il son si
bête. En tout cas, les bons esprits penseront
que nos directeurs de cinéma-théâtres doivent
s'élever au-dessus de la médiocrité des spec-
tateurs et que le cinéma ne peut que souffrir
de ceux qui le condamnent aux médiocres.
(A suivre.)
— _^.^-
LE M A ETRE DE FORGES
SIMILITUDE DE TITRES
La Société Le Film d'Art (Delac et C") et
la Société Eclair portent à la connaissance de
la clientèle que, par le fait du hasard, elles
comptent toutes deux éditer un film intitulé
Le Maître de Forges.
Le Maître de Forges de Georges Ob'iet,
édité par le Film d'Art, avec Mme Jane Ha-
ding et Gérard, et le Maître de Forges de
MM. Dumersan, Gabriel et Brazier, édité par
la Société Eclair, avec le concours de MM.
Duquesne, Gautier et Dubosc, sont deux su-
jets ne comportant aucune analogie.
SAVOIA = FILMS
L'Esprit du Mal
Jeunes époux, le marquis René d'Ormeville
et sa femme goûtent le vrai bonheur. La fata-
lité veut qu'apparaisse la belle cousine du
marquis, Adrienne de Crévecœur. Sa beauté
enjôleuse a tôt fait de tout détruire. La lutte
est courte, il succombe vaincu.
Le hasard seul trahit les coupables et dans
une scène tragique, la malheureuse épouse
veut chasser la voleuse d'amour. Mais l'ascen-
dant d'Adrienne sur René est tel que c'est elle,
l'innocente, qui doit s'en aller. Coup trop dm
pour sa faiblesse, elle tombe gravement ma-
lade.
Impitoyable, Adrienne veut que l'obstacle
qui gêne son bonheur disparaisse à tout ja-
mais et elle réussit à convaincre René. Le
drame s'accomplit, mais le malheureux a laissé
sur les lieux du crime la preuve de son forfait.
Il n'a plus qu'à mourir pour éviter le châti-
ment et Adrienne, qui se sent également per-
due, le suit en affirmant d'une façon particu-
lièrement dramatique son amour jusque dans la
mort.
Très gros sucfcès de la Savoia-Film.
AU SYNDICAT FRANÇAIS
Directeurs de Cipatograpfies
Paris, 26 septembre 1912.
Le Syndicat Français des Directeurs de
Cinématographes, répondant à la convocation
de son Président, s'est réuni mercredi dernier,
25 septembre, à 2 h. 30 précises de l' après
midi, à son siège social, Palais des Fêtes, 199,
rue Saint-Martin, à Paris.
Etaient présents:
MM. Brézillon, Marin, Ferret, Marquer,
Brion, Maillot, Regairaz, Marchai, Boissel,
Garidon, Timmermans, Justrabo, Roux, Re
gerat, Cathelin, Liautey, Dornoy.
Excusés: MM. Prieur et Jallon.
MM. Meillat et Lichtenberg avaient été
délégués auprès des collègues de l'Association
des Exploitants cinématographiques de Karls-
ruhe pour les piloter à Paris-
On examina d'abord la question de la
Chambre Syndicale Française de la Cinéma-
tographie, en formation à Paris. M. Brézil
Ion, président du Syndicat Français des Di
recteurs, fit part à l'Assemblée d'une visite
de MM. Demaria, Kastor et Kahn, ayant
pour but d'offrir à notre Président la vice-
présidence de la Chambre Syndicale Française.
M. Brézillon lut une lettre de M. Dema-
ria, que nous publions ci-dessous in-extenso,
et donna quelques explications sur l'organisa-
tion de la future Chambre Syndicale Fran-
çaise.
LETTRE DE M. DEMARIA
Paris, le 10 septembre 1912.
Monsieur Brézillon, président du Syn
dicat des Exploitants du Citn
lographes, rue Saint-Martin, Pans.
Monsieur,
Au cours de la réunion que nous avons eue
samedi dernier, nous avons décidé de réserver
dans le Bureau de notre Chambre, une place
de vice-président à un Exploitant, et, à l'una-
nn ilé, notre choix s'est porté sur vous.
j'en suis particulièrement heureux, eu;
connais la grande expérience que vous avez ci-
toutes les questions qui intéressent notre cor-
poration, et pour lesquelles votre concours
nous sera des plus précieux-
Je vous remets donc ci-inclus un extrait de
nos statuts tels qu'ils ont été déposés à la Pré-
■ s? .
Aoence Générale
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Long. 158 met.
GONTRAN ENGENDRE UNE SOMBRE FOSTÉRITÉ, fou rire.
Long. 210 met.
RÉCOLTE DU CACAO (Éclair-Coloris). - Long. 101 met.
ÉCLAIR-JOURNAL
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Poursuite très comique. » Long. 136 met.
^* -- *—*—?, - j . •■^>» — *-~j>-^>*^- •<
* - - 1 - -■ J t -~ ?- — ?r '- -tT -
ITALA . . . SERMENT PIEUX
AU CINÉMA, REGARDEZ MAIS N'Y TOUCHEZ PAS
— — Deuxième exemplaire .
— — Troisième exemplaire.
PASQUALI. LE GRAMCPHCNE DE PCLIDCR
SOLAX . . . DANS LES BAS FONDS DE NEW-YCRK
— ?- -~j<~- -t -- >
460 mot.
123 —
123 —
m —
197 —
5S2 —
10
fcclurc de la Seine, ainsi que la liste de noire
Bureau aetuel.
Vous verrez que nous avons avec nous les
personnalités les plus marquantes de l'indus-
trie cinématographiques, et que nous avons
cherché à en représenter les différentes bran
ches dans notre Bureau.
Je me permets d'espérer une bonne réponse
par un prochain courrier; d'avance je vous en
remercie, et vous prie de vouloir bien agréer,
Monsieur, l'assurance de mes sentiments les
plus dévoués.
Le Président de la Chambre Syndicale,
J. Demaria.
M. Brézillon expliqua à l'Assemblée les
considérations qui avaient provoqué le choix
de M. Demaria comme président de la nou-
velle organisation. Il dit que nul autre, mieux
que l'éminent constructeur, n'était susceptible
de grouper avec plus d'indépendance les dif-
férentes spécialités de la cinématographie. Il
déclara que la présidence ne saurait échoir en
mains plus expertes et plus impartiales. Lea
directeurs présents se rallièrent absolument à
l'opinion de leur Président.
On discuta longuement et il fut enfin con-
venu de nommer trois délégués pour collabo-
rer a la rédaction des statuts de la Chambre
Syndicale-
On procéda au vote:
MM, Brézillon, président du Syndicat
Français; Meillat, trésorier; Justrabo, conseil-
ler, furent élus délégués, et Ferret, secrétaire
adjoint au Syndicat, suppléant.
Le Syndicat Français des Directeurs prit la
décision de conserver entièrement son autono-
mie, au point de vue professionnel, tout en
collaborant avec la Chambre Syndicale, à
l'étude de toutes les questions d'intérêt général.
Le Syndicat Français des Directeurs de
Cinématographes voit dans la Chambre Syn-
dicale Française une sorte de bureau consul-
tatif, un organe centralisateur dans le sein du-
quel un certain nombre de délégués de la cor-
poration pourraient délibérer avec indépen-
dance et prendre des décisions utiles.
La question de la Chambre Syndicale étant
vidée, on parla du consortium, et de l'intérêt
qu'il y aurait à assurer dans cet établissement
une discipline plus ferme, afin de donner à
tous les éditeurs un maximum de garantie. I!
fut convenu de donner à un membre du Syn-
dicat la direction de la surveillance des ser-
vices de projection, des nouveautés au Con-
sortium, le lundi et le mardi.
MM. Meillat, Maillot, Brion, Justrabo,
j\.egerat acceptèrent volontiers de se partager
cette responsabilité, ce dont le Syndicat leur ex-
prima toute sa reconnaissance.
Il fut en outre entendu que dans le but de
grossir le patrimoine du Syndicat, il serait
perçu à l'entrée du Consortium une somme de
25 centimes par personnes pour les membres
du Syndicat, leur famille ou employés. Le
droit d'entrée resta fixé à 1 franc pour tous
les autres cinématographistes.
La séance fut enfin levée, et les membres
du Syndicat Français se séparèrent.
Le Secrétaire-adjoint,
Ferret.
■ • ■
Un Conseil d'Ami
J'ai eu le plaisir de voir Le Roi de l'acier,
et bien que je m'abstienne toujours de con-
seiller mes amis, je ne puis résister au désir
de leur recommander cette œuvre, magistrale
à tous points de vue. Il faut le dire, c'est un
des plus beaux drames sociaux qui aient été
présentés au public, non seulement au cinéma-
tographe, mais au théâtre-
Bien que la Compagnie Vitagraph soit amé-
ricaine, elle ne « bluffe » pas en prédisant
que cette œuvre sera son plus gros succès, ce
qui n'est pas peu dire.
Le Roi de l'acier a déjà sa place parmi les
rares chefs-d'œuvre de la cinématographie.
VlDI.
^-•♦•-^-
Un Maire... peu ordinaire!
C'est celui d'Epernay! Certains de ses col-
lègues interdisent certains films... pour certaines
raisons dans lesquelles la raison intervient pour
peu. Mais lui ne s'arrête pas à d'aussi vagues
considérations. Le cinéma le gêne: il interdit
purement et simplement le cinéma dans la
bon.ne ville d'Epernay, sous prétexte — il com-
mence à être temps — que la Salle des Fêtes,
visée par son interdiction, est dangereuse au
point de vue incendie. Or, il y a douze ans
qu'une commission municipale a prescrit les
transformation nécessaires à la sécurité de la
salle.
En tout cas, pourquoi généraliser une inter-
diction et priver Epernay de spectacle cinéma-
tographique?
Le théâtre municipal souffrirait-il de la
concurrence des films?
CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE
DE LA
CINÉMATOGRAPHIE
ET DES INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
SIÈGE SOCIAL :
54, RUE ÉTIENNE-MARCEL — PARIS
PRÉSIDENTS D'HONNEUR :
AUGUSTE LUMIÈRE o *
LOUIS LUMIÈRE *
Charles PATHÉ
LÉON GAUMONT*
COMITE DE DIRECTION DE LA CHAMBRE SYNDICALE
Président :
Jules DEMARIA *
Vice- Présidents :
Charles JOURJON
LOUIS AUBERT
LÉON BRÉZILLON
Secrétaire Général :
ERNEST KAHN
Secrétaire- Adjoint :
Archange JALLON
Trésorier :
LALLEMENT
Membres du Comité :
CONTINSOUZA, PRIEUR, BONAZ
l re Section : CONSTRUCTEURS
Président. . . Jules DEMARIA
Vite-Président . CONTINSOUZA
Secrétaire. . . N
SECTIONS DE LA CHAMBRE
2°> e Section : EDITEURS
3 me Section : LOUEURS
Président. . . JOURJON
Vite-Président . PRIEUR
Setrétaire. . . N
Président. . . AUBERT
Vite-Président . LALLEMENT
Setrétaire . . BONAZ
4 me Section : DIRECTEURS DE CINÉMAS
Président. . . BRÉZILLON
Vice-Président . KAHN
Setrétaire . . JALLON
Extrait des Statuts
DE LA
CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉM ATOGRAPHIE
ET DES INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
Ces Statuts seront complétés et arrêtés définitivement lors de la première Assemblée Générale.
Article Premier
Fondation — Titre — Siège
Il est formé, conformément à la loi du 21 mars 1884, une Chambre Syndicale
entre les Constructeurs et Négociants en Appareils ou Accessoires Cinématographiques,
les Editeurs de films, les Loueurs de films et les Directeurs de Salles de Cinéma-
tographes, sous la dénomination de :
CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉM ATOGRAPHIE
ET DES INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT.
Son siège est à Paris, rue Etienne-Marcel, 54.
Il pourra être transféré en tout autre endroit, par décision du Comité de Direction.
Article II
Objet
La Chambre Syndicale aura pour objet:
i° De resserrer les liens qui doivent unir tous les membres de l'industrie
cinématographique ;
2" De servir d'intermédiaire entre les membres de la corporation, les parti-
culiers et les corps constitués;
3 De régler à l'amiable les contestations qui lui seront soumises ; de faire des
rapports sur les affaires qui lui seront déférées ;
4° Enfin, de résoudre d'une façon générale les questions concernant les intérêts
généraux ou particuliers de la corporation.
Article III
Sections
La Chambre Syndicale sera divisée en quatre Sections, représentant les diverses
branches de l'Industrie Cinématographique : i° Constructeurs et Négociants en
Appareils, Accessoires et Produits Cinématographiques; 2 Editeurs de films;
3 Loueurs de films; 4 Directeurs de Salles de Cinématographes.
Chaque membre de la Chambre Syndicale aura le droit de faire partie de
plusieurs Sections.
Ces Sections éliront un Bureau composé d'un Président, d'un Vice-Président
et d'un Secrétaire.
Il pourra être créé d'autres Sections, si cela est nécessaire.
Article IV
Sauf en cas de décès ou de démission, il n'y aura pas de nouvelles élections
avant janvier 1915. A partir de cette époque, le renouvellement des bureaux se fera
par tiers chaque année. Pendant les trois premières années, les membres sortants
seront désignés par le sort: les nouveaux membres seront nommés chacun pour
trois années.
Article V
Comité de Direction
La Chambre Syndicale sera administrée par un Comité de Direction formé
exclusivement par les Membres des Bureaux des Sections; il se composera donc de
douze Membres.
Ce Comité élira parmi ses membres, pour constituer son Bureau :
Un Président,
Trois Vice-Présidents,
Un Secrétaire général,
Un Secrétaire,
Un Trésorier.
Article VI
Le Président de la Chambre Syndicale sera nommé par le Comité dans la séance
qui suivra les élections des bureaux des Sections. Il sera choisi parmi les quatre
Présidents des Sections; les trois autres seront de droit Vice-Présidents.
Les autres membres du bureau du Comité seront désignés dans la même séance.
Article VII
En cas de remplacement d'un des membres du bureau d'une Section avant
l'expiration de son mandat, son successeur deviendra membre du Comité pendant le
temps qu'avait encore à faire son prédécesseur. Si celui-ci remplissait certaines
fonctions dans le Comité, il lui sera désigné un successeur dans ces fonctions à la
séance du Comité qui suivra 'l'élection de la Section.
Article VIII
Composition de la Chambre Syndicale
La Chambre Syndicale se composera de Membres actifs et de Membres adhérents.
Les Membres actifs seront ceux qui, par leur profession, pourront faire partie
d'une ou de plusieurs Sections.
Les Membres adhérents seront ceux dont les professions ne rentreront pas dans
celles prévues actuellement pour la formation des Sections ou qui, par leurs
occupations, se rattachent à l'Industrie Cinématographique. Ils n'auront pas voix
délibérative.
La Chambre Syndicale pourra décerner le titre de Présidents d'honneur ou de
Membres d'honneur à ceux qui se seront distingués par leurs travaux scientifiques,
artistiques ou autres, ou par leur haute situation dans l'Industrie Cinématographique.
Article IX
Conditions d'admission
Le nombre des Membres de la Chambre Syndicale est illimité.
Nul ne pourra faire partie de la Chambre Syndicale :
i u S'il n'est Français ou naturalisé Français, jouissant de ses droits civils et
civiques;
2° S'il n'est majeur ou émancipé;
3° S'il n'est le chef, l'un des chefs ou le représentant accrédité d'une Maison
patentée de l'Industrie ou du Commerce Cinématographique;
4° S'il est failli, non réhabilité;
5° S'il a été condamné à une peine afflictive ou infamante.
Les étrangers établis en France occupant des ouvriers et employés français
pour les trois quarts au moins de leur personnel, pourront être admis à faire partie
de la Chambre Syndicale.
Les demandes d'admission devront être adressées à M. le Président de la
Chambre Syndicale.
Le vote sur les admissions aura lieu dans la Section dont le Candidat demandera
à faire partie, au scrutin secret et à la majorité absolue des votants, au cours de la
séance suivante.
Elles seront soumises à la ratification du Comité de Direction.
Article X
Chaque Membre actif ou adhérent paiera une cotisation annuelle de 20 francs
par Section à laquelle il appartiendra.
Article XI
La première Assemblée Générale déterminera le montant du droit d'entrée.
Seront dispensés de ce droit d'entrée ceux qui auront envoyé leur adhésion à la
Chambre Syndicale avant cette première Assemblée Générale (Janvier 1913).
Article XII
Règlements intérieurs
Les détails d'organisation de la Chambre Syndicale et de ses Sections feront
l'objet de règlements intérieurs.
Celui de la Chambre Syndicale sera arrêté et voté en Assemblée Générale;
ceux des Sections seront rédigés par celles-ci et soumis à la ratification du Comité
de Direction.
Les modifications qui seront jugées nécessaires seront faites dans les mêmes
conditions.
Article XIII
Réunions
La Chambre Syndicale se réunira en Assemblées Générales à époques fixes
ou chaque fois que les circonstances l'exigeront, sur la convocation de son Président.
Il en sera de même pour les réunions des Sections, qui auront lieu sur
convocation de leur Président.
Article XIV
L'Assemblée Générale annuelle, à laquelle seront convoqués tous les membres
actifs, se tiendra dans le courant du mois de Janvier.
En cas d'urgence, le Président, d'accord avec le Bureau, pourra convoquer
une Assemblée générale spéciale.
Les votes, dans les Assemblées Générales comme dans les Sections, auront
lieu à la majorité des voix.
Fait à Paris, le 1 o juillet igi 2.
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LES DEUX PARIS
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Gabrielle a parié, avec ses amies d'amener Sébastien à ses pieds.
Sébastien avec ses camarades, a parié de donner un baiser à Gabrielle.
Chacun d'eux, ignorant le pari de l'autre, fait toutes sortes d'avances
pour arriver à son but. Mais en voltigeant autour de flamme, le papillon se
brûle les ailes et quand les amis de chacun des « combattants » se précipi-
tent dans le bosquet où Sébastien, aux genoux de Gabrielle, lui donne un
tendre baiser, il n'est plus question de pan à gagner, mais bel et bien de
fiançailles.
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UNE FAUSSE ALERTE
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Cinq gardes demandent une journée de liberté qui leur est accordée.
Us s'éloignent en courant et rencontrent deux autres gardes, libres aussi, qui
s'unissent à eux. Ils déambulent rapidement le long des rues, quelques
citoyens qui les observent s'imaginent qu'il s'agit de quelque chose de
grave et suivent les gardes. En peu de temps, une multitude curieuse et
anxieuse se forme à la suite des gardes qui entrent dans une hôtellerie. Le
commandant qui a été averti, accourt, et lorsqu'en se faisant place dans la
foule, il réussit à entrer dans l'hôtellerie, il trouve ses hommes sur le point
de dévorer un plat de macaroni. Ils avaient simplement profité du permis
pour dîner ensemble...
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BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
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LES PANTALONS DE BIDONOT
Comique
Dans le régiment d'Isidore Bidonot, il existe un autre Bidonot. Le
colonel remarque que les pantalons de celui-ci sont trop longs et ordonne au
capitaine de les faire raccourcir. Le capitaine passe l'ordre au lieutenant;
celui-ci, au sergent.
Le lieutenant rentre au quartier et se souvenant de l'ordre reçu, dit à
Isidore Bidonot de raccourcir ses pantalons. Isidore est surpris mais il obéit.
Peu après le sergent l'appelle et lui renouvelle le même ordre. Il proteste
inutilement et doit couper ses pantalons à nouveau. Plus tard 1 , le capitaine
lui ordonne brusquement de raccourcir ses pantalons et sous menace d'être
consigné, il doit encore obéir. A la revue, le pauvre Isidore se présente avec
des pantalons qui lui arrivent au-dessus du genou. L'équivoque de l'homo-
nymie est éclaircie, mais les deux Bidonot reçoivent trois jours de salle de
police.
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Met Télégraphique : PANTALONI.
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
NORDISK FILM
Le NOUVEAU DÉCROTTEUR de L'HOTEL
Comique
MM
François, qui est sans travail, parcourt avec attention les annonces du
journal dans l'espoir de trouver une place qui pourrait lui convenir. Subite-
ment sa figure rayonne : il croit avoir trouvé son affaire. L'hôtel Victoria
demande un décrotteur, c'est quelque chose pour lui. Vite, il court à l'hôtel,
on l'engage, et peu après il est en pleine activité.
Nous nous garderons bien de révéler comment il s'y prend pour exé-
cuter sa besogne ; nous nous contenterons de dire qu'au bout d'une heure
il a causé tant d'ennuis au propriétaire que celui-ci le met à la porte. Que
cette punition soit bien méritée, tout le monde en conviendra sans doute.
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LE PLUS FORT
Comédie
MM
Le comte Frédéric de Jamouins qui est propriétaire de plusieurs che-
vaux, ramène un jour, après les courses, son ami Charles Varnier, chez lui,
où trois autres amis, MM. Léon Bernbourg, François de Fronville, et Phi-
lippe Lévy, l'attendent avec impatience. Tous les trois lui montrent, la mine
triomphante, une invitation à dîner qui leur a été adressée par la belle com-
tesse Rita de Berry, jeune veuve renommée autant par sa grande richesse
que par ses caprices excentriques, et tous font l'éloge de la belle dame.
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons : tout à coup, la comtesse
entre dans le salon, et Charles Varnier doit convenir que l'éloge de ces
messieurs n'est point exagéré. La comtesse produit une impression très vive
■X
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
sur lui, et il croit remarquer qu'il ne déplaît point à la belle dame. Avant
de partir, elle l'invite à son dîner.
Depuis ce jour, les visites de la comtesse chez le comte de Jamouins
deviennent de plus en plus fréquentes, mais il est facile de voir qu'elle ne
vient pas pour lui. Elle aime Charles Varnier, et elle use de tous les moyens
dont dispose une belle femme pour se faire aimer de lui. Quoique très
épris d'elle, Charles Varnier ne se laisse pas aveugler. Dès le début il a
compris qu'il ne faut pas qu'elle prenne le dessus, car alors elle ne sera
jamais pour lui ce qu'il espère et désire. Aussi, au grand étonnement du
comte, il se montre peu galant avec elle, mais Varnier n'est pas sot, il sait
que la réserve qu'il a adoptée vis-à-vis de la comtesse est bien loin de refroi-
dir 'les sentiments qu'il lui a inspirés.
Pendant une promenade à cheval, la comtesse veut mettre ses adora-
teurs à l'épreuve, et voici ce qu'elle a imaginé : elle jette une de ses bagues
dans le petit lac au bord duquel ils se sont arrêtés, et offre à celui qui la lui
rapportera, un baiser. Or tandis que ces messieurs s'efforcent à l'envi de
gagner le prix, Varnier lui tourne froidement le dos en déclarant que ces
enfantillages sont au-dessous de sa dignité. Vivement piquée, elle relance
son cheval, et peu après on arrive au port où Varnier a l'occasion de
prouver qu'il ne manque pas de courage, car, voyant un gamin tombé à
l'eau, lutter contre le courant, il s'y jette résolument et le ramène sain et
sauf sur le quai. Cette fois-ci, les adorateurs de la comtesse étaient beau-
coup moins empressés que tout à l'heure.
Quelque temps après, la comtesse donne un grand garden-party où tou»
ses adorateurs l'entourent et se disputent une petite place sur son carnet,
mais- ils n'y réussissent pas, la comtesse ne pense qu'à Charles Varnier, et
quand elle l'invite à danser avec elle, il la refuse. Dépitée, elle s'élance
avec le comte de Jamouins, mais elle fait un faux pas, et se démet le pied.
Tout le monde perd la tête, on réclame un médecin, la voiture de l'ambu-
lance, etc. Alors Vernier se précipite et d'une main résolue remet le pied
de la belle hôtesse qui lui exprime sa vive reconnaissance, mais il l'écoute
à peine et reste toujours également froid et impassible. Alors elle décide
tenter un dernier effort, et un beau jour elle convie tous ses adorateurs à un
grand dîner. Après le dîner, elle leur dit qu'elle leur a préparé une grande
surprise et les invite à descendre avec elle au jardin. Là, un spectacle
bizarre s'offre à leurs yeux. Au milieu de la grande pelouse est dressée une
grade carcasse de fer, et à quelque distance un énorme pont de bois. Au
haut de la carcasse se trouve un petit automobile très élégant. « Messieurs,
dit la comtesse, avec un petit sourire narquois et en montrant l'auto, celui
qui veut m'épouser doit faire la petite course de là-haut jusqu'ici ! » Tout
consternés, ces' messieurs se regardent ayant l'air de se demander si la
comtesse a conservé sa raison. Faire cette course-là, la tête en bas et même
se trouver suspendu un moment dans l'espace ! Celui qui tenterait cette aven-
%•
Wt
& &
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
ture-là serait fou. Mais il y a un fou dans l'assistance, et c'est Charles
Varnier. Parfaitement calme il quitte son habit et se met à monter a
l'échelle. Arrivé au haut de la carcasse il s'asseoit dans l'auto. Profond
silence. Les regards angoissés de la comtesse se portent sur l'homme qu'elle
aime et dont elle a follement exposé la vie. Qu'ai-je donc fait, se dit-elle,
épouvantée de sa lubie impardonnable. Au même instant ? 'nrnier fait un
geste de la main et démarre. Un bruissement se fait entendre, et la petite
voiture lancée à toute vitesse franchit l'espace et s'abat sur le pont pour
arriver, l'instant d'après, sur la pelouse, avec son audacieux automéàon.
Enthousiasmée, la comtesse accourt vers lui, mais il s'incline en ta
priant d'excuser qu'il se retire, n'étant pas en humeur d'écouver des flatte-
ries, et riant sous cape, il s'éloigne vers le fond du parc. Peu de moments
après, la comtesse l'y rejoint, et se déclare vaincue, ajoutant que mainte-
nant, grâce à lui, elle connaît le véritable amour.
Varnier a remporté la victoire, et, souriant de bonheur, il l'attire sur
son cœur.
Long : 657 mètres. — 2 Affic. en coul. 1 m 2 m 25 et 2 m x2 m 25
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
HEPWORTH
MAUVAISE CHANCE
Comique
MM
John envoie un ultimatum au forain William d'avoir à lui rembourser
ce qu'il lui doit, dans les quarante-huit heures, sous peine de saisie. William
n'a pas le premier sou, mais ne manque pas d'idée.
E.n somme, son créancier ne lui indique pas de quelle façon il devra
le payer, il s'en rapporte sans doute à lui, ce sera donc en nature. Il lui
annonce l'arrivée d'une malle remplie d'effets. Sans défiance, John Smith
la fait ouvrir en sa présence, il en surgit un ours énorme devant lequel cha-
cun fuit et est assez adroit, en fouillant la maison, pour y trouver la traite
souscrite par son maître, auquel il la rapporte. Et la police appelée, n'en
peut, mais.
Longueur : 140 mètres. — Affiches en Couleurs.
%-
fô-r
BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT
BARKER
L'ANNIVERSAIRE
Drame
MM
Frank Havergal, en rentrant au manoir, trouve son père qui élabore
pour lui des projets matrimoniaux en complète contradiction avec ses idées.
Il lui déclare respectueusement, mais très catégoriquement, qu'il ne peut
l'écouter, ayant donné sa parole à Alice Meadovvs.
Son père le chasse alors de la maison paternelle et le jeune homme,
fidèle à sa parole se marie avec Alice. Les années passent, un jour qui est
celui de l'anniversaire de son père, Frank Havergal tente une démarche de
conciliation, s'introduit, à la tombée de la nuit dans le vieux manoir, et
dépose sur la table de la salle à manger un cadeau accompagné de souhaits.
Au bruit qu'il fait, son père est sorti de sa chambre et, croyant, dans la
pénombre, être en présence d'un cambrioleur, tire et le blesse. On se pré-
cipite, le vieux domestique reconnaît son jeune maître qu'Havergal fait
transporter à l'hôpital, il n'a pas fléchi... Les heures s'écoulent angoissantes,
n'apportant au père aucune nouvelle de son fils. Cependant son intendant
arrive, lui présente un enfant. C'est son petit-fils et sous les caresses de cet
adolescent, le vieillard rigide s'adoucit. Il l'emporte dans ses bras jusqu'à
l'hôpital, où il va porter à son fils le pardon tant désiré.
Longueur 280 Mètres
JîGfe*
»
11
ÉCHOS
HEUREUX CHOIX
M. Nicolas Zviloff, l'opérateur bien connu,
a quitté Paris cette semaine pour aller faire, à
Nice, la saison d'hiver à VIdéal Cinéma. Nous
félicitons M. Grimaldi, l'habile directeur de
l'Idéal, d'avoir engagé M. Zviloff, dont la
réputation n'est plus à faire.
FONDS n III r II 1 Saint " Michel > à
J. i A InrMA Paris, 7, Place Sainî-
d expl. du UII1LIIIH M ich el, à adjug. et.
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cpulionn. à remb. 15.000 fr. Cons. 5,000 francs. —
S'adr. M. LEVIEUX, adm.de Soc, 267, rue Sain t-
llonoré, e( au notaire.
André Deed Voyage
Nos grands comiques, à l'instar des ^grands
comédiens du théâtre, se déplacent en ce mo-
ment avec un zèle digne des pensionnaires de
scènes exotiques ou provinciales. Max Linder,
la Comédie-Française, éternels balladeurs des
Napiukowska, Acta Nielsen... sont à Barce-
lone ou à la veille d'y partir... et André Deed
part pour Modnd avec une troupe de dix per-
sonnes. L'excellent comique compte présenter
aux Espagnols son spectacle « Ciné-Théâtre »,
qui ne manquera pas de les divertir, car An-
dré Deed sait faire rire... même ailleurs que
sur l'écran.
**
On ouvre
M. A. Nunez, qui dirige déjà plusieurs
entreprises cinématographiques à Tunis et à
Constantine, vient d'édifier une nouvelle salle
à Tunis, au 3 de la rue Saint 1 Charles, sous
le nom de Cinéma-N unez. Ce cinéma-théâtre,
spécialement construit en vue de la projection
cinématographique, doit être inauguré le 1 5
novembre prochain.
*
**
ROUBAIX
On Va ouvrir
Plusieurs commerçants et industriels de la
place ayant à leur tête M. Richardson, manu-
facturier, de la maison Lemaire et Riclhardson,
viennent de constituer une Société en vue de la
création d'un music-hall-cinéma qui sera établi
dans la vaste salle du Skating-Rink, Grande-
Rue, dont le succès fut éphémère. Le nouvel
établissement qu'on est en train de transfor-
mer, ouvrira ses portes au début de l'hiver pro-
chain.
D'autre part, M. Démettre, propriétaire
d'un théâtre, rue Cugnot, fait aménager en
music-hall-cinéma également, les anciens maga-
sins de laines de la maison Albert Gaufet, rue
de l'Epeule.
* .
**
AMIENS
La Hausse sur les Velours
On sait que dans un velours d'Utrecht, le
mohair rentre en grosse quantité. Or, surtout
depuis le commencement du mois de septembre
les mohairs montent sérieusement. Attendons-
nous à voir de la hausse sur les prix du ve-
lours à l'entrée de l'hiver dès que les provisions
de fils commenceront à s'épuiser chez les fabri-
cants et gare au prix des fauteuils pour nos
cinémas! Il convient, si l'on est acheteur, de
passer ses ordres sans retard.
*
**
CONSTANTINOPLE
'Bonne activité dans les affaires
Les complications politiques intérieures et
extérieures qui étaient à redouter ne se sont par ;
réalisées. Aussi, malgré les bruits alarmistes
mis en circulation, le marché continue dans l'ère
de prospérité commerciale évidente ouverte de-
puis la suppression du régime hamidien.
L'activité est grande dans le commerce de
détail à l'occasion des fêtes de Ramazan, ce
qui prouve que les esprits, troublés un instant,
sont calmés maintenant. Quant au commerce de
gros, il n'est pas moins prospère; les acheteurs
des provinces sont nombreux sur la place et on
y manque des assortiments, ce qui facilite l'é-
coulement des vieux stocks dans des bonnes
conditions pour le vendeur. En un mot, les cho-
ses se présentent sous un jour favorable et nul
doute que si la paix se faisait le commerce
prendrait un nouvel essor.
NECROLOGIE
Nous apprenons avec regret la mort dou-
loureusement prématurée de M. Claudius Car-
ré, mort à Paris, à l'âge de 20 ans.
M. Claudius Carré était le fils de M. Joan-
nis Carré, le cinématographiste bien connu de
notre corporation. Puissent le malheureux père
et sa famille trouver ici l'expression de nos plus
vives condoléances.
Pour la Semaine d
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leur complot. Dramatique et pittoresque.
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15 —
Le " SYNDICAT DES EXPLOITANTS DU SUD=EST "
contre la Censure
Le Procès d'Hyères
L'abondance des matières nous oblige à
renvoyer au prochain numéro la publication
— qui paraîtra iu-e.rleuso — de l'audience
du 20 septembre du tribunal de simple po-
lice d'Hyères (Interdiction des films à agis-
sements criminels laite à M. Giraudon par
le maire d'Hyères). Disons tout de suite
qu'après une très brillante plaidoirie de
M c Miane, avocat du Syndicat, l'affaire mise
en délibéré, est renvoyée à un mois.
SELIG POLYSCOPE C°
La représentation des films de la Société
Selig appartient pour la France à M. Charles
HELFER, rue Saint-Marc, 16, Paris.
-^—•♦•~-<-
Les Exploitants Belges
prennent leurs précautions
L'A. B. C, justement émue d'un bruit
d'après lequel le conseil provincial du Bra-
bant se préparait à voter une taxe de 5 cen-
times par entrée dans les Cinémas, s'est réu-
nie cette semaine pour prendre les mesures
nécessaires.
L'A. B. C. a reconnu que le conseil pro-
visoire n'avait encore rien voté dans ce
sens, mais qu'il avait envisagé la possibilité
d'ajouter une taxe provinciale aux taxes com-
munales dont les exploitants sont déjàgrevés.
Le bureau à invité les exploitants à lui
faire parvenir au pins tôt tous les documents
qu'ils croiraient pouvoir être utiles à la pro-
testation, qui sera présentée à la « députa-
tion permanente », par une délégation dont
les membres ont été désignés par l'assemblée.
Us feront ressortir les taxes déjà payées,
et s'ils ne réussissent pas à échapper tout à
fait à une nouvelle taxe, ils demanderont à
ce qu'elle soit établie au pourcentage""des
recettes, car il ne serait pas logique, en effet,
que les petits exploitants travaillant à 20, 15
et même 10 centimes soient tenus de, payer
la même taxe par spectateur que les Etablis-
sements faisant payer jusqu'à 2 francs.
Ils ne manqueront pas de déclarer que
leurs moyens ne leur permettant pas de su-
bir cette augmentation, ils se verront forcés
de la faire payer à part, par le spectateur, et
comme il s'agit d'une distraction, à la portée
des petites bourses, ce sera encore l'ouvrier
qui en sera victime; et comme chaque mai-
son du peuple de Belgique possède un ciné-
ma, de même que tous les patronages catho-
liques, ils pensent avoir pour eux au moins
deux partis sur trois.
La chose en est là.
PETITES ANNONCES
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pour la Réponse.
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— 17 —
DE LA MUSIQUE
A U CINÉMA TOGRA PHE
J'ai eu la joie d'écrire le mois dernier, dans
un quotidien, un article - « Le Cinématographe
et la Critique », article qui me valut des édi-
teurs de films français, de bien chaudes félicita-
tions. Je n'en demandais pas autant! — Au-
jourd'hui, le Ciné-Journal m'ouvre ses colon-
nes, je l'en remercie, car il me procure le
bonheur de développer, devant des lecteurs in-
téressés, une théorie sur « la Musique au Ci-
nématographe » ou plutôt des « Adaptations
d'une musique de scène à la cinématographie »,
théorie, il faut bien l'avouer, que les éditeurs
de films ont jusqu'à ce jour complètement in-
comprise ou négligée.
Nul n'ignore que chaque établissement ci-
nématographique se croit obligé de posséder
un orchestre qui accompagne d'une orchestra-
tion quelconque les différentes scènes qui s:
déroulent sur l'écran. On y entend, par exem-
ple (je prends le spectacle de cette semaine) ,
Schiller-M arsh de Meyerbeer — marche ô
Étude et Construction
combien austère — • faire défiler les troupes
autrichiennes ; une valse lente souligner les allu-
res précipitées d'un comique, et mieux encore
— je dis vrai — le départ de Manon et des
Grieux pour Paris accompagné par la roman-
ce : « Adieu! notre petite table », etc., etc.
Vous vouiez donc faire pleurer au moment
où le public doit rire ou bien ne croyez-vous
tenir « du théâtre » que par le côté scénique?
Dans ce cas, exonérez-nous de toute musique
et nous nous inclinerons devant l'Art du XX"
siècle, sinon, appropriez à toute grande scène
cinématographique, une adaptation musicale
digne du scénario et vous aurez droit à l'admi-
ration de tous et de vos ennemis en particulier.
Car enfin, toute musique, si l'on veut bien y
réfléchir, tire sa force expressive d'une puis-
sance motrice.
Prenons les oeuvres les plus carrées et le^
plus simplement rythmiques de toutes, c'est-à-
dire celles dont les durées sonores ont les plus
grands communs diviseurs possible; la musique
d'Offenbach, par exemple. La grande massj
du public vous dira qu'en l'écoutant « on ne
peut pas se tenir sur sa chaise », expression
merveilleusement caractéristique de son pouvoii
moteur. Je me souviens combien je fus frappé,
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ESSUYEUSES, MÉTREOSES PROJECTION, Etc.
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— 20 -
certain jour où je vis, pour la première fois,
l'un des compositeurs modernes les mieux
doués, le plus lyrique de tous à coup sûr. Il
faisait répéter à une jeune fille un air d'opéra
quelconque, un air de Mireille, si j'ai bonne
mémoire. Je n'oublierai jamais de quels mou-
vements expressifs il appuyait ses explications,
combien il mimait les phrases de la mélodie pu-
rement sentimentales cependant, serrant le bout
des doigts, comme pour tenir une fleur et l'éle-
ver lentement vers le Ciel. C'était exquis de
simplicité un peu emphatique. Toutes les nuan-
ces de la musique se trouvaient traduites dans
ce geste, et je devinai que ce compositeur lui-
même, quand il écrit sa musique sensible cl
passionnée, doit se la représenter d'abord sous
forme motrice d'une touchante et naïve sin-
cérité.
J'insiste là-dessus, parce que si je parviens
à bien expliquer ce que j'entends par la trans-
mutation de la musique en geste et du geste en
musique, je suis sûr de me faire comprendre
sans peine, dans les raisonnements qui vont sui-
vre. Ouvrez donc encore les partitions de Gliick
et voyez comme tous les gestes sont exprimés
chez lui, au moyen de transpositions extraordi-
nairement justes. Quand, par exemple, Armide
cherche à se traîner sur les pas de Renaud,
qui vient de s'enfuir, quand Clytemnestre in-
vite le soleil à reculer devant le forfait d'Aga-
memnon, quand la terre se refuse aux pas chan-
celants d'Alceste mourante, la voix et l'orches-
tre trouvent, chaque fois, des inflexions, des
rythmes, des accords que la vision de ces mou-
vements impose à nous avec une intensité qui
tient réellement du prodige.
Il est à peine besoin d'insister pour montrer
cette faculté que possède l'art des sons d'évo-
quer, dans notre imagination, des visions de
couleurs. Pour tout le monde la musique de
Carmen est colorée, la Shéhérazade de Rims-
ky-Korsakoff est une symphonie chatoyante.
Nul ne conteste que la finale du Crépuscule
des Dieux ne soit un morceau fulgurant. Dire
d'une œuvre qu'elle est pâle ou grise, c'est lui
décerner un brevet de médiocrité. Quand L
Rêve, de Bruneau parut, Gounod dit au jeun;
compositeur : ci Mon fils, tu as écrit là une
partition parfumée ». Si nous déclarons que les
symphonies de Borodine ont quelque chose de
fauve, c'est surtout à leur relent que nous fai-
sons allusion; la scène de la taverne dans La
Da nnation de Faust évoque une atmosphère
étouffante, chargée d'odeur de boissons et d^
victuailles; telle composition de l'école russe
fait songer à la confiture de rose. Et si vous
m'objectez que les oeuvres orchestrales de déca-
dence possèdent seules ce caractère extra-mu-
sical, reprenez la Symphonie Pastorale, jouez-
en l'orage, au piano tout simplement, et vous
serez contrain d'avouer que les harmonies et les
thèmes si musicaux du chef-d'œuvre de Bee-
thoven peignent l'obscurcissement de l'espace,
la chute de la pluie avec ses grosses gouttes
lourdes, la formidable rafale accompagnant le
météore, l'éblouissement des éclairs et donne
jusqu'à l'impression d'une atmosphère chargée
d'électricité.
Tant de personnes aiment la musique uni-
quement à raison de ses qualités émotives. Ce
qu'elles demandent à la mélodie et à l'harmo-
nie, c'est avant tout des rêves d'amour, de ven-
geance, de haine, de tendresse, de gloire ou de
pitié. Une âme musicale, quand elle aime un
beau corps, le voit sous forme de musique. Les
yeux qui le charment ne sont pas bleus, ni gris,
ni bruns; ils sont musique; elle éprouve, à les
voir, l'impression d'une caresse de notes, d'un
accord délicieux. Le génie musical se mesure
justement à la puissance de la vie et à celle de
l'exprimer au moyen de l'instrument imparfait,
d'arracher à la misérable épinette le cri pro-
fond de la vie.
Voilà pourquoi j'estime que, dans cet at-
mosphère d'émotivité, dans lequel nous plon-
gent beaucoup de drames cinématographiques,
il me paraît nécessaire que l'adaptation musica-
le ne soit à aucun prix négligée, elle marche di
pair avec la mise en scène, indispensable elle-
même au meilleur des livrets et, puisque hier,
cette nouvelle et merveilleuse industrie nous ré-
vélait « l'Auteur » cinématographique, pour-
quoi demain ne saluerait-il pas « le Composi-
teur » du même nom?
Ce jour-là, notre Art sera complet.
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Du nouveau! Toujours du nouveau!
Une Curieuse Expérience
La semaine dernière, les habitués du
« kensington Picture Palace » de Londres,
ont pu assister à quelques séances cinématogra-
phiques, tout à fait originales et dépourvues,
certes, de banalité.
Un auteur, M. Erié William avait fait exé-
cuter un scénario écrit par lui, d'après une
ballade de Fred Weatherley, et intitulée
L'Enfant du Médecin. L'auteur lui-même figu-
rait sur ce film.
Or, tandis qu'on le projetait sur l'écran.
\Villiam, placé à 1 écart, dans un
retiré de la salle, récitait à haute et intelligibl"
voix, les paroles réalisant la plus parfaite syn-
chronisation.
On se trouvait, en quelque sorte, en pré-
sence d'une image parlante.
C'est là un essai remarquable, qui ouvre une
voie nouvelle à toutes sortes de possibilités.
Ce dédoublement d'un homme, apparaissant
sur l'écran en photographie et se complétant
vocalement, en chair et en os, constitue un:
innovation tout à fait géniale.
Il paraît que M. Erié William réussit à sui-
vre de sa voix, sans la moindre défaillance et
avec une minutieuse précision, ses faits et ses
gestes sur l'écran.
On pourra très probablement s'attendre, sous
peu, à d'autres essais du même genre. En tous
cas l'idée est intéressante à suivre.
PETITES NOUVELLES d'AMERIQUE
Nouvelle Compagnie
Une nouvelle société d'éditions cinématogra-
phiques, la" Keystone Film Company, a sorti
sa première bande le 23 courant, par l'inter-
médiaire de la » Mutual Life Corporation u
*
**
Un nouveau Procédé
de Cinématographie en couleurs?
Un habitant de New- York, M. Arturo
Hernandez-Méjia, prétend avoir breveté un
nouveau procédé permettant de photographier
les objets et les personnes sous leurs couleurs
naturelles et de les projeter cinématographique-
ment au moyen d'un appareil de projection or-
dinaire, sans l'aide d'aucune disposition spé-
ciale.
Ce nouveau procédé s'appellerait le Cinéco-
lorgraph et une Société, pour son exploitation,
se serait formée sous la raison sociale de
u Colorgraph Company of America ».
Après de patientes et longues attentes aux
aguets, les huissiers de la justice américaine;
ont réussi à remettre à M. K. Spoor, président
de la i' Compagnie Essanay » et à M. W. N.
Sehg, président de la « Selig Polyscope Com-
pany d les citations à comparaître devant le
e Philadelphie, à l'occasion au pro-
r le gouvernement américain au
« Trusts
Ces s ont été pris à l'improviste,
::, en quelque sorte, au passage, au mo-
ment où ils s'apprêtaient à se rendre à New-
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Une Viilc Cinématographique
LOS ANGELES...
On dansait autrefois sur le Vont
d'Avignon, mais à Los Angeles,
on tourne, on tourne... on tourne.
Il y a belle lurette que les Américains ont
perdu le don de nous étonner et tout ce qie
nous apprenons sur leur compte nous paraît
naturel.
Il est cependant des faits qui se distinguent
des autres, par leur particularité et qui,
même pour une chose américaine, sortent de
l'ordinaire. Parmi ces faits il convient de rele-
ver la transformation rapide et complète de
la ville californienne de Los Angeles, qui es:
devenue la cité cinématographique par excel-
lence.
Dans nos « Echos de Partout », nous avon^
déjà signalé le nombre phénoménal de « ci-
némas )> qui ont surgi en ces derniers temps
à Los Angeles. Mais tout cela n'est rien, com-
paré à l'activité extraordinaire qu'a pris la
production cinématographique proprement dit?
sur ce point de la côte du Pacifique.
La presse, à Paris, a son centre de gravit?
et de gravitation, dans les parages de la Bourse
et ce centre de gravité se traduit par « Le
Croissant ». A Londres, c'est Fleet Street »
qui résume le labeur fiévreux des journaux.
On peut dire que, dans un autre ordre
d'idées, le centre, le point culminant de l'ac-
tivité cinématographique américaine s'est trans-
porté en Californie et qu'on peut le traduire par
le terme « Los Angeles ».
Qu'il nous soit permis de donner, en quel-
ques notes brèves, un aperçu de ce qui se
passe là-bas.
Rien que la « Selig Polycope Company »
y possède trois troupes au grand complet qui
tournent activement et indépendantes l'une de
1 autre. Elles se livrent principalement à la
reconstitution de faits historiques, tels que la
découverte de l'île de Santa Catahna par Ro-
driguez Cabnllo, en 1542, ou à l'exécution d?
petites scènes séparées destinées à être inter-
calées dans des « bandes » exécutées dans les
autres usines de la Compagnie.
Il y a là-bas. également en pleine activité.
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dont le public est rassasié. .... c'est. ....
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sortira le 25 OCTOBRE
J.I
la « Kalem Glendale Company o qui se livre
de même à la production de films historiques,
tels que la reprise de Santa Fé par de Vaigas
en 1 690, sur les Indiens qui en avaient chassé
les Espagnols en 1 680.
Il y aussi là-bas, la « Brands Advanced
Motion Picture Company », une nouvelle en-
treprise au capital de 500.000 dollars, qui a
fait l'acquisition de vastes terrains sur la ligne
du « Pacific Electric Railway ». On est en
train de construire quatre théâtres de verre
mesurant chacun 40 mètres sur 1 00. Les pre-
mières prises de vues ont commencé à la mi-
septembre et sont, à l'heure qu'il est, en pleine
production.
Pour débuter, on filme le « Siège de Ro-
me » avec une figuration de 4.000 personnes;
puis on passera, dans l'ordre aux scènes his-
toriques suivantes: « Les derniers jours de
Pompeï », « La chute de Sébastopol », « La
fin de Babylone », « La Prise de la Bastille »,
« Le Règne des Pharaons » et « Le Livre de
Job ».
C'est là un programme de grande enver-
gure, n'est-ce pas?
Il y a encore là-bas, se remuant beaucoup,
M. James Young Deer, directeur de la
Troupe Occidentale Pathé, qui travaille ferme
à la réalisation d'autres films, toujours histo-
riques, de la domination espagnole et de la
révolte des Peaux-Rouges.
Mais il y a aussi là-bas la « Universal Com-
pany » qui prépare quelque chose de vraiment
peu ordinaire. Elle fait construire le plus grand
théâtre de prises de vues cinématographiques
du monde entier, et l'œuvre sera un fait accom-
pli l'année prochaine. Dans la vallée de San
Fernando, 1 2.000 acres de terrain ont été
achetés à cet effet, près de la ligne du chemin
de fer et de la station de Lankershim, à huit
ou dix kilomètres de Los Angeles.
En dehors de cela, la « Universal Corn
pany a loué, avec promesse de vente, 8.000
acres de terrains attenants à sa nouvelle pro-
priété, afin que son personnel puisse s'y dé-
Si l'on calcule que cela représente un do-
maine de douze kilomètres environ de long, sur
environ six kilomètres de large, on peut se faire
une idée de ce que seront les futurs étaDTsJie-
ments de la o Universal ».
Il y aura six scènes monstres, capables de
tenir les figurations les plus considérables.
Deux de ces scènes seront en ciment armé,
afin de pouvoir supporter des charges de ca-.
valerie, le roulement de lourds chariots et même
le poids d'un train. On y allumera des feux
de camps, comme en pleine forêt, ou dans
le désert.
On détournera la rivière sur un certain
point, afin de former un vaste lac, sur lequel il
y aura des batailles navales ou des scènes de
piraterie, de naufrages, de pêche, etc., etc.
On estime que les dépenses s'élèveront à
environ 5 millions de francs.
Maintenant, il ne faut pas oublier qu'il
s'agit là d'une si : rple succursale, d'une an-
nexe en quelque sorte des établissements de
1' (( Universal », où viennent d'arrr/er 300
PeauxRouiges avec une centaine de chevaux
achetés au Nouveau-Mexique, et pour les-
quels des campements ont été construits.
Ces Indiens, engagés sur contrat pour figu-
rer dans les scènes historiques, coùleicnt en-
viron 250 mille dollars de salaires par an, soit
un million 250 mille francs.
Nous pourrions allonger la liste indéfini-
ment et citer pas mal d'autres compagnies qui
ont pris racine à Los Angeles, s'y développent
et y prospèrent toutes.
J a preuve, c'est qu'on annonce la très pro-
chaine création de trois nouvelles entreprises
et que d'autres déjà existantes, se trouvant à
l'étrcit dans leurs établissements cependant très
vastes, agrandissent leurs domaines et dou,
blent leurs usines.
Le représentant de Pathé se trouve dans ce
cas, puisqu'il a fait l'acquisition de 35 acres
oe terrain à « Donegans Hill » pour y cons-
truire un nouveau théâtre de prises de vues,
d'après les conceptions les plus modernes.
Si l'on considère que les cinémas foisonnent
à Los Angeles et que le nombreux personnel
qu'ils occupent, joint à celui des innombrables
entreprises cinématographique^;, constitue un
notable contingent de la population, on peut
bien dire, sans exagération aucune, que Lo;
Angeles est la « Cité Cinématographique ».
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fini et la qualité de son travail.
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P
33
Échos de Partout
Le Cinématographe fait surgir
des Villes
Partout, en Amérique, où a pris naissance
une usine cinématographique, il s'est formé
tout à l'entour des agglomérations populeuses.
Des quantités de maisonnettes ont été cons-
truites pour abriter ceux qui de près ou de
loin sont en rapports avec les usines. Ce sont
de véritables petites villes que le cinématogra-
phe a fait jaillir de terre.
Il en est une de ces petites cités-] ardins qui
peut passer pour le modèle du genre. Elle se
trouve à Niles, en Californie, et forme un
groupement nombreux et harmonieux, de char-
mants bungalous, où gîtent, confortablement et
joyeusement, tous les artistes, les employés et
les ouvriers de l'usine Essanay, ainsi que les
petits commerçants que leur présence a attiré
en cet endroit pittoresque, mais jusqu'alors pas-
sablement désert.
Voilà un nouveau rôle à l'actif du cinéma-
tographe!...
La Boxe ne rend plus !...
Tom Me. Karey, organisateur bien connu
de championnats de boxe, en Amérique et en
Europe, vient d'éprouver une amère décon-
venue. Il avait fait cinématographier à grands
frais une réunion sensationnelle qui eut lieu à
Wolgast Rivers le 4 juillet dernier, et il s'était
attribué l'exclusivité du film. Il voulut même
l'exploiter lui-même, et voilà de quelle façon il
s'y prit: il chargea un « manager », au salaire
de 75 dollars (375 francs) par semaine et un
opérateur, payé 50 dollars (250 francs) d'al-
ler présenter le film aux populations de la côte.
Au bout de deux semaines, le « manager »
accusait un déficit de 1 3 dollars sur les frais
généraux et de 38 dollars sur les salaires.
Voilà ce que c'est que de vouloir se mêler
d'une chose à laquelle on ne s'entend pas!...
Grandes Manœuvres et Cinéma-
tographse
Le « War Office » britannique a accueilli
avec empressement l'offre qui lui avait été
faite par la « Warwick Trading Company »
de cinématographier toutes les phases des
grandes manœuvres qui ont commencé le 9
septembre et auxquelles assista le roi George.
Les autorités civiles et militaires avaient re-
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34 —
eu des instructions très précises pour faciliter
dans la mesure du possible la tâche assez ardue
des opérateurs, qui trouvèrent en effet une
assistance et un appui qu'il est assez rare de
rencontrer ailleurs auprès d'autorités quelles
qu'elles soient.
Le fait méritait d'être relevé.
On aime... à se revoir
Un film qui obtient en ce moment un très
grand succès auprès des... exploitants améri-
cains, c'est celui qui les représente au nombre
de 6 ou 700 environ dans les différentes phases
de leurs fonctions de « congressistes » lors
de la dernière « Convention nationale » ds
Chicago.
Ça leur rappelle un peu de... bon temps.!
Le Cinéma Scolaire à Vienne
La première Société de Cinématographe
scolaire vient de se constituer à Vienne, sous
le haut patronage du gouvernement et des au-
torités locales, qui la subventionnent largement.
Le but de cette Société est de procurer aux
enfants des écoles des distractions cinématogra-
phiques gratuites, instructives et moralisatrices.
On sait que la fréquentation des cinémas, a
été sinon tout à fait interdite, tout au moin?
très minutieusement réglée pour les écoliers de
Vienne, de sorte que la nouvelle Société, qui
vient tout à fait à son heure, répond à un réel
besoin.
On n'osait plus mener les enfants au cinéma
ordinaire de crainte de contrevenir aux ordon-
nances draconiennes édictées en ces derniers
temps, en ce qui concerne la fréquentation éco-
lière.
Le Bon Moyen
Le curé de la paroisse de Saint-Augustin, à
Bradford (Angleterre) , a trouvé le bon moyen
d'amortir les dettes dont se trouvait grevé son
budget paroissial, du fait de la construction
d'une nouvelle église.
Il a installé dans la salle d'écolo de la pa-
roisse, un cinéma, qui fonctionne tous les jours
en présence d'une nombreuse assistance et dont
les recettes sont destinées à payer les créan-
ciers. En huit jours de temps, le révérend a
réalisé plus que ne lui ont produit six mois de
quêtes. Il paraît que, si cela se maientient de
ce train, dans deux ou trois mois tous les comp-
tes se trouveront réglés.
Parions qu'alors M. le curé de Saint-Au-
gustin ne renoncera pas à la fructueuse opéra-
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— 37 —
lion et qu'il continuera, histoire de constituer
des... réserves.
Allons, voilà un clergyman qui doit trouver
que le cinéma a tout de même quelque chose de
bon.
Salade Russe
Le Daily Graphie, de Londres, annonce
que les « National Enterprises, Limited », sz
proposent d'organiser, dans les grandes ville;
d'Angleterre, des cinémas avec adjonction de
tirs à la cible et de salles de gymnastique, où
les spectateurs pourront, pendant les entractes,
se divertir et s'exercer en même temps tout en
se reposant les yeux et trouvant une légère
diversion à l'obscurité de la salle pendant les
projections.
De temps à autre des concours de tir et de
gymnastique seront organisés, auxquels de jolis
prix sont affectés.
Lorsque ces cinémas d'un nouveau genre ne
fonctionneront pas pour le public, ils seront mis
à la disposition des enfants des écoles, pour la
projection de films instructifs.
Où ne s'arrêtera-t-on pas?
Le Camping Cinêmatogi rr-'-lque
A Starved Rock (Etats-Unis) , on a installé
dernièrement, un vaste campement cinématogra-
phique, composé de soixante grandes tentes des-
tinées à abriter les 90 personnes formant la
troupe artistique de la « American Film Ma-
nufacturing Company ».
La direction de ce campement a été confiée
à un ancien officier de marine, M. Emerson,
qui a fait revêtir tous ses subordonnés d'un
uniforme spécial, et les a soumis à une régle-
mentation strictement militaire, quelque chose
comme la Loi martiale, à laquelle tous sont
tenus de se conformer strictement.
C'est pousser un peu loin l'amour de la dis-
cipline!...
Leçons de Choses
La » Impérial Animated Picture Company
de Bradford •> en Angleterre, vient d'inaugurer
de très heureuse façon, un système nouveau de
cinématographie instructive.
Il s'agit de films accompagnés de conféren-
ces, relatives à tout ce qui nous entoure dans
le milieu domestique.
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38 -
C'est ainsi qu'un film-conférence, intitulé:
« Ce qu'il y a sur notre table à thé, et d'où
nous le tenons », obtient actuellement un grand
succès.
Les projections donnent une idée de l'élevage
du bétail en Danemark, l'organisation fermière,
traite du lait, production du beurre et de ses
succédanés, fabrication du fromage, plantation
et récolte du thé à Ceylan, cultures de la canne
à sucre et des betteraves, fabrication du sucre,
etc., etc..
Bref, ce sont autant de grandes et belles le-
çons de choses que le cinématographe offre là
à un public intéressé au plus haut degré.
Pas trop n'en faut !...
Les habitants de Waterloo, près de Lïvér-
pool, viennent d'opérer une levée générale de
boucliers contre l'envahissement croissant des
établissements cinématographiques.
Ils viennent de décider, en un meeting
monstre, de s'opposer énergiquement à l'ouver-
ture de tout nouveau cinéma, estimant qu'il y
en avait plus que suffisamment, à l'heure ac-
tuelle, pour répondre aux besoins de la popu-
lation.
Un Duc Cinéphile
C'est le duc de Connaught qui entreprend
en ce moment, un grand voyage d'inspection à
travers les différentes provinces du Canada.
Le duc s'efforce de procurer toutes les faci-
lités aux opérateurs cinématographiques qui le
suivent dans son voyage et il se prête volon-
tiers lui-même aux prises de vues lorsqu'on le
lui demande.
Le roi et la reine d'Angleterre ont eu la
primeur des films dans lesquels figurait leur
parent et les souverains ont suivi avec le plus
vif intérêt les projections.
Le duc et la duchesse de Connaught ont été
fibres sous les aspects les plus variés, en traî-
neau, à cheval, en voiture et même, à Ottawa,
en train de patiner dans un skating rink.-
Le Cinéma pour les Soldats
Le « War Office anglais » a décidé l'uti-
lisation régulière du cinématographe pour dis-
traire les hommes cantonnés dans les camps
retranchés.
C'est ainsi que le camp de « Salisbury
Plain », assez éloigné de toute agglomération
populeuse, a été doté d'un théâtre cinémato-
graphique, que les soldats ont accueilli avec
enthousiasme.
Les séances ont eu lieu, tout cet été, cha-
que soir, après les exercices de la journée et
officiers comme simples pioupious goûtèrent fort
le spectacle récréatif que leur procurait la sol-
licitude gouvernementale.
L'action mobilisatrice du Cinéma
Dans son rapport annuel aux autorités pé-
nitentiaires britanniques, ,1e gouverneur de la
prison de Newcastle constate que depuis l'ins-
tallation de nombreux cinémas dans la ville et
dans ses faubourgs, la criminalité a fortement
décru dans la région.
Le gouverneur attribue à l'action moralisa-
trice du cinéma et au fait qu'il procure de la
distraction à beaucoup d'individus, qui ne sa-
vaient autrement comment passer leur temps
qu'ils employaient à commettre de mauvaises
actions, la diminution notable survenue dans le
chiffre moyen habituel de ses pensionnaires.
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La peur de l'éléphant
L'un des artistes les plus intrépides de la
ri Vitagraph », M. Harry J. Morey, est
comme beaucoup de « braves » qui ne redou-
tent qu'une chose — la peur — et qui n'ont
peur que d'une chose, souvent puérile.
Mais quoi? Napoléon I C1 n'avait-il pas une
o frousse » terrible d'une simple araignée?
Harry T. Morey, lui, ne craint pas « la
petite bête » . C'est la c grosse » qui lui ins-
pire une profonde horreur, et, en l'occurence,
il s'agit des éléphants.
Tout dernièrement, ayant à figurer dans une
scène où son rôle l'obligeait à se coucher à
plat ventre sur le sol et à laisser passer par-
dessus lui un de ces sympathiques et doux
pachydermes, il refusa net de se prêter à l'ex-
périence. Toutes les objurgations, toutes les
paroles les plus persuasives furent vaines. Il
resta inébranlable dans sa résolution de ne pas
s'exposer au risque de se trouver en contact
désagréable avec les pattes de son puissant
partenaire.
Et comme le directeur insistait trop, le brave
Harry préféra lever son chapeau, saluer poli-
ment tout le monde et partir au pas accéléré,
en tirant sa révérence à Monsieur l'Eléphant...
Ah I ne fraudez jamais !
Le directeur de la « Star Feature Compa-
ny i), de Philadelphie, M. Grall, vient d'ap-
prendre à ses dépens, et de fort désagréable
manière, ce qu'il en coûte de frauder le fisc
américain.
Il avait été dénoncé comme se livrant à la
contrebande de films européens, avec la com-
plicité du « Steward », du paquebot trans-
atlantique Cecelia, du nom de de Lexington.
Les douaniers au service d' « Uncle
Sam >> n'y vont pas de main morte quand ils
s'y mettent et, à leur6 yeux, le plus sangui-
naire assassin est moins coupable que celui qui
introduit en fraude des marchandises sur le
territoire de l'Union.
Donc, M. Graff fut brutalement appré
hendé, arrêté et « coffré » en pleine rue, à
New- York, tandis que toute une brigade de
douaniers fédéraux et agents du fisc améri-
cain envahissaient les bureaux à Philadelphie
et les mettaient consciencieusement à sac.
Tout y fut enlevé, meubles, livres, papiers,
films, documents, sans oublier le coffre-fort et
les petites caisses, laissant les locaux, après
leur départ, pleins d'un vide lamentable...
Ah! il faut y regarder à deux fois avant
de se risquer à frauder le fisc américain. Là-
bas, plus que partout ailleurs:
// en coûte trop cher pour... frauder dans
le monde!
» très împor-
15 et 16 oc-
Au Texas
Une « Convention d'Etat
tante aura lieu à Dallas, les
tobre.
Les congressistes qui ont envoyé leur adhé-
sion sont très nombreux, parmi lesquels l'élé-
ment féminin est largement représenté, seront
reçus officiellement par la municipalité, ayant
à sa tête le maire, par le président et le bu-
reau de la Chambre de Commerce de Dallas.
M. Neff, président général de la « Ligue Na-
tionale », y assistera également.
Ce Congrès est considéré comme l'un des
plus importants qui ait été tenu jusqu'ici dans
un Etat de l'Union, et l'on escompte qu'il en
résultera beaucoup de bien pour la corpora-
tion.
Le Congrès a lieu, en effet, en corrélation
avec la grande Foire Nationale du Texas, qui
se tient habituellement les 15 et 16 octobre
de chaque année.
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bellissement de Vos salles à l'effet de donner le plus de confort pos=
sible au public, ce dont on ne peut que Vous féliciter.
Portez maintenant Votre attention sur le point capital que
constitue la projection pour laquelle on ne saurait assez faire d'efforts.
Rendez=Vous compte par Vous=même dans Votre salle et Vous
constaterez le bruit ênerVant produit par Votre Projecteur et son scin=
tillement fatiguant la m Vue. Il est donc de Votre intérêt d y remédier en
adoptant " L'iNIPÉRATOR" qui est le seul Projecteur dont la
marche est totalement silencieuse. Aucun bruit n'est perçu dans la
salle ce qui réhausse la Valeur de la Projection.
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47
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Ciné-Encyclopédie
L'Enseignement par le Cinématographe
Au moment où, dans tous les pays d'Eu-
rope et d'Amérique, les meilleurs esprits se
préoccupent d'appliquer la cinématographie à
l'enseignement et à l'éducation des enfants,
nous croyons servir la « cause pédagogique »
en offrant aux lecteurs du Ciné- journal, l'ar-
ticle suivant. Signé d'un nom populaire en Bel-
gique, cet intéressant document reflète avec pré-
cision l'esprit des personnalités les plus culti-
vées du monde enseignant belge — de ceux
qui luttent avec énergie pour donner à la jeu-
nesse le maximum d'instruction libératrice. I!
résume avec clarté la méthode et la pensée de
quelques pédagogues et prouve, par son carac-
tère positif et pratique, qu il rut élaboré avec
le concours de purs cinématographistes, très do-
cumentés dans notre spécialité et d'une âme
assez haute pour s'élever au-dessus du << gain
quotidien » et du dur labeur exclusivement in-
téressé.
Nous ne sommes pas de ceux qui séparent la
cause du progrès belge de celle qui nous pas
sionne en France, et c'est pourquoi nous re-
commandons à nos amis de lire avec attention
les lignes qui suivent. Elles se recommandent
d'une idée vraiment internationale et seront
comprises de tous ceux qui, de près ou de loin,
ont quelque connaissance de la pédagogie.
Nous avons la certitude qu'elles laisseront
des fruits bienfaisants dans tous les cerveaux
et qu'elles éveilleront la curiosité bienveillants
des pouvoirs publics et des gens de bien qui
entourent nos écoles françaises de toute leur
tendre protection.
Au surplus, elles n'apparaîtront pas comme
dangereuses à nos amis les professionnels de la
Cinématographie puisque les signataires sont,
eux-mêmes, des collègues de longue date et sont
paitisans de faire « du cinéma scolaire » dans
les salles de cinéma, déjà existantes,
La diffusion du cinématographe, son appli-
cation à la pédagogie ne portera nulle atteinte
aux intérêts de notre corporation. La puissance
ds notre industrie et ses ressources artistiques
ou scientifiques dépassent tous les jours le cadre
dans lequel nous sommes accoutumés à les voir:
une force d'expansion considérable emporte la
cinématographie au delà de ses limites actuelles.
Aveugle qui ne veut pas le voir!
Félicitons M. Ch. Hendnck et ses amis, de
leurs efforts, de leurs espérances et de leurs
réalisations; elles font le plus grand honneur à
leur pays et à leur initiative.
G. D.
Le Livre doit
commenter l'image
La nécessité de l'emploi de la méthode in-
tuitive dans l'enseignement, l'efficacité de son
utilisation dans la vulgarisation de la science
r.e sauraient plus être contestées.
Mais l'intuition directe, c'est-à-dire la pré-
sentation aux élevés, au public, ae I objet, au
monument, du paysage, de l'expérience, de
l'œuvre d'art, n'est pas toujouis possible, Com-
ment montrer les Pyramides ou les chutes du
tiagaia a son au
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Il faudra donc recourir à l'intuition indirecte
par l'image.
Celle-ci, à moins d'être assez grande pour
être vue de loin et par tous, a de graves dé-
fauts. De plus, elle peut ne pas être absolu-
ment exacte.
Ceci explique la vogue des projections lumi-<
rieuses dont l'emploi s'est rapidement répandu
et a été avec grand succès appliqué à l'ensei-
gnement. Ici, la plaque étant la plupart du
temps une photographie, est ma'hématiquement
exacte; projetée sur l'écran, elle est visible de
loin et par tous; elle peut rester devant les
yeux aussi longtemps qu'on en a besoin; les
sujets les plus variés peuvent être reproduits.
On ne se trouve plus devant un dessin arrangé,
interprêté, plus ou moins exact, approchant plus
ou moins de la réalité. On a devant soi ta
vérité photographiée, la réalité même, ne faus-
sant pas l'imagination de ceux à qui on la pré-
sente, des enfants surtout.
Mais un progrès nouveau a été accompli: le
cinématographe est né, outil admirable, exci-
tant au plus haut point la curiosité ardente du
public, pouvant satisfaire le désir d'apprendre
des enfants.
Ce n'est plus la vue figée, immobile, presque
morte, bien que déjà si intéressante de la pro-
jection fixe.
C'est la photographie du mouvement lui-
même, c'est la vie prise sur le vif et projetée
telle quelle.
C'est la vie elle-même, la vie de la rue, la
vie de la nature, la vie de l'industrie; c'est
plus que cela: c'est la vie du passé reconsti-
tuée. Il ne manque que la parole à Ulysse
aux Romains, aux Grecs, aux seigneurs de la
cour de Henri VIII, de François I", à Na-
poléon lui-même. Et encore!...
Ce qu'aucune description ne pourrait faire
comprendre à l'enfant, le cinéma le fera.
Cependant, ce dernier a des tares éven-
tuelles.
Non expliqué, il n'est qu'un plaisir des
Veux. Que peut-il rester dans l'intelligence de
l'enfant d'une vue qu'il ne comprend pas?
D'autre part, tous les films ne conviendront
pas à l'enseignement: ils n'ont point été rassem-
blés dans un unique but d'éducation. Le ci-
néma s'adresse encore trop à la foule.
Tous ceux qui dans ces derniers temps ont
imaginé d'appliquer le cinéma à l'instructior
des enfants le savent: ils se sont heurtés à de
nombreuses difficultés.
Il faudrait d'une part choisir avec grand
soin les films qui sont de nature à être utilisés
par les maîtres; il faudrait d'autre part fournir
à ceux-ci le moyen d'être renseignés AVANT
sur ce que développe le film pour qu'ils puis-
sent éventuellement préparer leurs élèves.
Confondre par conséquent dans une
UNION ÉTROITE LE LIVRE, description écrite
ET LE CINÉMA, description vivante, afin que
l'enfant puisse sans grand effort, saisir, com-
prendre, retenir, tel semble le but à poursui-
vre.
C'est ce que nous nous sommes efforcés de
faire en créant la ClNÉ ENCYCLOPÉDIE.
La Ciné-Encvclopédie comprend deux cho-
ses:
a) Une série complète de vues puisées dans
les collections de tous les éditeurs de films du
monde entier, constituant dans leur ensemble
un vaste programme d'enseignement intuitif par
l'image animée;
b) Une suite de brochures abondamment
illustrées correspondant chacune à un ou plu-
sieurs des films choisis, véritable étude scien-
tifique de la vue, permettant aux professeurs,
aux instituteurs, aux pères de famille de four-
nir avant à leurs enfants toutes les explications
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désirables pour comprendre la vue et aux élè-
ves de relire après, avec gravures à l'appui,
tout ce qui concerne ce qu'ils ont admiré.
Le choix des films a été fait d'après le.-
conseils de maîtres expérimentés.
La rédaction des brochures a été confiée à
des personnalités éminentes de la science, de
l'art, de l'enseignement, dont nous nous som-
mes spécialement attaché la collaboration.
Dès maintenant, nous pouvons annoncer la
publication des brochures suivantes:
Les locomotions: Locomotion terrestre, his-
toire des différents genres de locomotion ter-
restre. — Locomotion par eau, histoire du ba-
teau depuis la pirogue primitive jusqu'au
Dreadnought géant. — Locomotion aérienne,
ballons, dirigeables, aéroplanes.
Les animaux: Animaux sauvages (jardi:
zoologique) , etc. — Animaux domestiques,
cheval, chien, etc. — Les oiseaux. — Les
insectes. — Les microbes. — Les ports. —
Les mers. — Les lacs. — Les tremblements
de terre. — Les volcans. — Les grandes pê-
ches. — Les grandes choses. — Les diffé-
rents pays du monde. — Le pain. — Le vin.
— La bière. — Le papier. — La poterie. —
Le fer. — La houille. — Les pierres précieu-
ses. — ■ Les perles. — Le sucre. — L'air li-
quide, etc., etc.
**
Dans notre pensée, le professeur prendrait
connaissance de la brochure, en émettrait en-
suite un exemplaire à chaque élève, en expli-
querait le contenu, la commenterait devant la
classe, donnerait en un mot la leçon prépara-
toire nécessaire. Puis l'élève assisterait au défilé
du film pendant lequel QUELQUF5 M : s de
rappel seraient éventuellement iai«v mo-
ment opportun. // ne faut pas en effet songer
à donner la leçon proprement dite devant le
film : celui-ci défile trop rapidement, les ex-
plications seraient insuffisantes ou peu liées,
l'attention DE L'ENFANT SERAIT TROP D^
PERSÉE.
Rentrés chez eux, professeurs et élèves au-
raient la brochure à leur disposition pour la
relire et constitueraient petit à petit une véri-
table encyclopédie... de souvenirs cinémato-
graphiques appuyés sur des documents écrits.
Les séances cinématographiques pourraient
ainssi être composées longtemps à l'avance
d'après un programme déterminé pour les
élèves de tout âge et ce pour un trimestre,
pour une année scolaire, en tenant compte des
exigences des programmes. Les brochures per-
mettraient de préparer convenablement les
élèves.
Le programme de chaque séance compren-
drait un nombre déterminé de films consti-
tuant un ensemble indispensable soit pour
comprendre une industrie, soit pour étudier un
pays, soit pour caractériser une région, etc.,
etc.
Ce ne serait plus une éducation livrée au
hasard des programmes des établissements pu-
blics. Ce serait un véritable enseignement in-
tuitif raisonné qui produirait à coup sûr.- de
remarquables résultats.
**
Faut-il encore résumer les avantages d'un
pareil travail?
Syllabus tout préparés évitant aux profes-
seurs des recherches souvent longues et diffi-
ciles ;
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quelles le cinéma peut s'appliquer;
Préparation immédiate des leçons à donner
aux élèves ;
Mode d'enseignement plein d'attrait pour
les enfants, méthodiquement raisonné par La
compréhension par eux de toutes les vues pro^
jetées;
Organisation d'une grande simplicité, les
séances pouvant se donner dans les écoles
pourvues d'un poste de projection ou DANS
LES ÉTABLISSEMENTS DE CINÉMA existant
dans presque chaque localité;
Organisation de séances suivant un plan
déterminé par les nécessités de l'enseignement
réalisant de véritables synthèses géographiques,
scientifiques, techniques, etc.
Tout ce que nous avons dit des écoles s'ap-
plique aux familles; tout ce que nous avons
dit des maîtres s'applique aux parents.
Ceux-ci pourront de même que les premiers
trouver dans nos brochures de quoi préparer
leurs fils et leurs filles à recevoir du cinéma des
leçons utiles et agréables.
Ch. Hendrick et J. U.
La Cinéinatogr api Scolaire
SES PROGRÈS A MARSEILLE
Au moment où l'application de l'art ciné-
matographique à l'instruction des enfants
prend toute son extension, nous sommes heu-
reux de constater les progrès énormes que lui
font faire, à Marseille, l'initiative et le dé-
vouement de M. Léon Roussel, président du
groupe « Les Amis de l'Ecole » et la géné-
rosité de M. Léon Richebé, président du Syn-
dicat des Exploitants cinématographiques du
Sud-Est. Ces deux ardents propagateurs de ce
mode d' enseignement, aidés avec enthousiasme,
par M. l'Inspecteur d'Académie des Bouches-
du-Rhône et le personnel enseignant du troi-
sième canton, sont arrivés à de tels résultats
que nous ne saurions mieux faire que de les
soumettre tout simplement au jugement de nos
lecteurs.
La population scolaire de notre canton,
ainsi que veut bien nous le dire M. Roussel,
compte environ 3.000 élèves, tant garçons que
filles, répartis en deux écoles de filles et trois
écoles de garçons.
Chaque école compte en moyenne 600 élè-
ves; or, la salle du Provence-Cinéma peut con-
tenir 800 enfants bien placés, donc à chaque
séance assistent tous les élèves d'une école et
la salle est complétée par 50 élèves pris dans
chacune des autres parmi ceux ayant produit
les meilleures compositions sur les spectacles
précédents. Ce procédé permet de récompenser
les plus studieux et les plus travailleurs, en leur
procurant l'attrait d'une séance et d'une leçon
supplémentaires.
Aussi il faut voir avec quelle ardeur travail-
lent ces enfants, afin d'être classés parmi les
premiers. Leur émulation est telle qu'il nous
arrive, sur la demande des professeurs, de dé-
passer le chiffre de 50 afin que tous les élèves
méritants, soient parmi les élus.
L'efficacité du système est prouvée par es
lait que nous arrivons à punir les élèves en les
privant d'une leçon, ce qui est un comble, le
contraire étant la règle habituelle.
D'autre part, afin que nos écoliers profitent
bien des leçons, les programmes en sont com-
muniqués 8 jours avant aux professeurs. Ces
derniers préparent alors ces jeunes cerveaux îi
accueillir les images qu'on doit leur montrer,
et de cette façon les enfants arrivent à la
séance avec un aperçu et quelques notions de
ce qui va leur être enseigné. De plus, pendant
le développement des films, des explications leur
sont données.
Rentrés en classe, les professeurs font faire
des compositions sur les sujets étudiés.
Nous avons eu en mains beaucoup de ces
compositions. Que ce soit de la littérature, du
dessin ou de la géographie, elles étaient mer-
veilleuses, tant par la diversité que par l'abon-
dance des observations. Des enfants de 1 h
1 2 ans avaient fourni 5 à 6 feuillets de copie
émaillés de réflexions souvent très vraies et té-
moignant toujours d'un réel effort. Nous avions
là, sous les yeux, la preuve indéniable des mul-
tiples avantages que l'on peut tirer de cette
nouvelle méthode d'instruction.
Ainsi, et pour mieux encore me faire com-
prendre, je dirai que nous avons fait passer
devant l'œil attentif de nos élèves, des films
représentant l'industrie du verre, du papier, etc.,
des scènes de pêche, des vues de la Suisse, d:
l'Asie, les chutes du Niagara, que sais-je en-
core!...
Les résultats obtenus ont été surprenants :
Alors que certains enfants nous fournirent la
façon exacte de fabriquer le verre et d'autres
le papier, il s'en est trouvé qui nous décrivirent
5.") —
les chutes du Niagara, en y joignant des des-
sins! Il serait, je crois, superflu d'insister de-
vant de tels faits, il ne nous reste qu'à remer-
cier chaleureusement ceux oui nous ont aidé et
à constater que c'est à Marseille et par nos
soins qu'ont été inaugurées les premières séan-
ces scolaires instructives du Cinéma.
De telles déclarations se passent de co ;;-
mentaires et font le plus grand honneur au
personnel enseignant de Marseille et au dé-
vouement de MM . Roussel et Richebé.
Puissent de tels exemples encourager les dé-
vouements et faire pénétrer jusqu'au fond du
pflps, l'idée bienfaisante de la cvnémalo graphie
scolaire.
_ .*.
La Première Tournée en France
tu Cinéma-Éducateur
Nous publierons prochainement l'itinéraire
de la première tournée du Cinéma-Educateur
qui va se mettre en route pour une durée de
près de six mois.
La France ne restera pas en arrière avec ses
voisins, pour provoquer un mouvement d'opi-
nion auprès des autorités, en faveur du Ciné-
ma-Educateur.
M. Gabriel Le Vallier, qui fut l'un des pre-
miers à vulgariser le théâtre de plein air en pro-
vince, avec les artistes de la Comédie-Française
et de l'Opéra, va faire partir dès en octobre
une tournée du Cinéma-Educateur pour les in-
tellectuels, les écoles : lycées et collèges, les
municipalités, les académies, les sociétés sa-
vantes locales, et les associations d'étudiants et
d'anciens élèves sont acquises à ce projet dé-
sintéressé, qui donnera des séances, soit gratui-
tement, soit en ne prélevant que les frais stric-
tement nécessaires.
Le programme comporte des films de voya-
ges; d'histoire naturelle; d'océanographie; de
botanique; de géologie et de science appliquées.
Un conférencier commentera et expliquera ces
vues. La tournée fera une ville par jour, soit
dans les locaux des municipalités, soit, de pré-
férence, dans les salles des exploitants qui com-
prennent le bénéfice moral de ces séances où
vont assister les autorités et un public d'élite.
Grâce à sa grande habitude des tournées
théâtrales, M. Le Vallier constitue un itinéraire
très intéressant.
Devant l'intérêt que présente pour tous les
cinématographistes le développement du Ciné-
ma-Educateur, M. Le Vallier a sollicité nos
premières maisons d'édition ; la Chambre syn-
dicale, et les divers syndicats du Cinématogra-
phe pour que cette tournée soit mise sous leurs
patronages.
Cinématographie Scolaire
Des Vœux intéressants.
Le 6' Congrès de /'Art à l'Ecole a émis
les vœux suivants:
Considérant que l'industrie cinématographi-
que s'efforce surtout de plaire à la foule
payante par la diversité des sujets et qu'elle
est obligée de constituer des spectacles dispa-
rates ;
Considérant que l'éducation de la petite en-
fance doit être complété en ce genre par des
spectacles dont l'unité et la vérité doivent être
les uniques soucis:
Emet les vœux:
a 1" Que l'introduction du cinématographe
dans les écoles soit subordonnée au choix des
films par un Conseil supérieur de l'Art à
l'Ecole;
« 2" L'usage de tout film non porté à la
liste spéciale sera rigoureusement interdit;
« 3" Le musée de l'enseignement public
sera chargé de constituer des séries qui seront
mises gratuitement à la disposition des institu-
teurs de l'enseignement public. »
>—•♦•--«
En Espagne
" Il " n'irra pas !...
Il s'agit de « Bébé », de « Bébé Gau-
mont », comme on l'appelle à Barcelone,
Bébé, dont on avait, à la grande joie des Ca-
talans, annoncé la prochaine venue dans la
métropole cinématographique espagnole.
Les Barcelonais sont dans la désolation,
parce qu'ils viennent d'apprendre que Bébé ne
viendra pas les réjouir de sa présence.
Heureusement qu'ils ont Max Linder et la
NapierRouska pour les consoler...
... Mais " Elle " viendra !...
(« Elle », c'est Asta Nielsen, la célèbre
protagoniste de la » Nordisk ».
Il se confirme que dès que les engagements
qui la lient encore à Copenhague seront rem-
plis, elle viendra en Espagne, accompagnée
d'une vingtaine d'artistes triés sur le volet pour
y effectuer une « tournée » artistique très
complète.
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PARIS. — La Semaine parisienne. —
LA MODE.
PARIS. — La coupe do France. — Les
courses à la rame retrouveront la faveur
passée.
PARIS. — En voulez-vous des ballons ?.
A " Magic-City " les tout petits regar-
dent s'envoler leur espoir de gagner le
Prix de Distance offert par le Matin.
PARIS' — Le Grand Prix de l'Aére-Club
de France. — Du parc de Saint-Cloud
se sont enlevés 20 ballons ayant à bord
les aéronautes les plus réputes.
PARIS. — Un bateau qui navigue par-
tout. - L'aviateur GARROS vient de
faire les essais d'un " Glisseur " à hélice
nautique et automatiquement aérienne sui-
vant la profondeur-
MARSEILLE. — Il est parti ! — Moulaï-
Hafid, en bonne compagnie, quitte sa
chère France. — Le voici sur le pont du
JKongolia . . . Tandis qu'à bord du Cbàouia
on hisse ses vaches.
GENES. — Championnat International
de Natation. — De célèbres nageurs
se rencontrèrent au " Lino d'Albaro ".
VALENCE. — Fête de la " RUA ". — Ce
bizarre monument, ambulant et historique,
que se disputeront longtemps Vicence et
Rodouo, fut conquis par les Viscontins et
leur resta comme trophée de victoire.
AMERIQUE. — On promène à travers New-
York les champions des Jeux Olympiques.
ESPAGNE. — Valence. — Le régiment de
Guadalajara, retour de Mellila.
BELGIQUE. — Waterloo: Le monument de
Victcr-HuttO.- -Après la cérémonie de la
pose de la 1" pierre, futinaugure l'Ossuaire.
RUSSIE. — Kief. — La future exposition
régionale. — Avec grand cérémonial
fut posée la première pierre.
BCRCDINC. — Centenaire de la Moshc-
\Va. — Le tzar et toute la famille impé-
riale foulèrent le champ de bataille sur
lequel se décida le sort de Moscou. Tous
se rendirent au monument commémorati f,
puis leur furent offert le pain et le sel . . .
tandis qu'un vieux de 1 3o ans se remé-
morait la guerre des géants.
CABOURG. — Accident de chemin de
fer. — Deux trains chargés de 1 .200 tou-
ristes se sont tamponnés ; morts et blesses.
NANCY. — Le Grand-Duc Nicolas passe en
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Courrier d'Allemagne
La façon ridicule dont la censure cinéma-
tographique est exercée en Allemagne finit par
créer sur le marché une atmosphère de malaise,
que toutes les conventions, tous les accords,
même les plus parfaits, les plus unanimes et
les plus désintéressés ne réussiront pas à dis-
siper.
On sait qu'en Prusse, à partir du 1 " octo-
bre prochain, ce sont les décisions de la pré-
fecture de police de Berlin qui feront loi en
matière de censure des films. Mais, comme en
outre de la Prusse, l'empire allemand est
constitué d'une infinité d'Etats plus ou moins
importants, toujours prêts dans les questions
d'ordre secondaire à faire preuve d'indépen-
dance, on conçoit aisément à quelle incohé-
rence, à quelles contradictions on en arrive.
Nulle règle, nulle donnée, nulle indication
d'après lesquelles il est permis à l'éditeur de
se conduire à travers le chaos inextricable de
l'arbitraire policier.
Si encore les censeurs d'un même Etat ju-
gaient tous les films qu'on présente à leur visa
suivant des principes fermes, et s'il' était pos-
sible d'en détruire le degré de « moralité'"
exigé par tel et tel duché, dans tel et tel
royaume; mais, d'un jour à l'autre, les cen-
seurs se contre] ugent, défendant des scènes
parfaitement identiques à celles autorisées la
veille.
Dans le but de remédier, en quelque sorte,
à cet état de choses et d'obtenir, en Prusse
du moins, une certaine uniformité dans le ma-
niment des ciseaux d'Anastasie, le Comité d'a-
gitation de la presse cinématographique s'ef-
força de provoquer une entrevue entre fabri-
cants et fonctionnaires de la police berlinoise
du ressort de la censure.
L'entrevue a eu heu. On ne peut dur
qu'elle ait été empreinte d'une grande cordia-
lité. Les fabricants se retirèrent sans avoir
rien obtenu.
La police prétend persister dans sa manière'
de voir, qui est multiple. Elle oppose aux de-
siderata des éditeurs le non possumus des gens
qui ne veulent rien savoir.
Les fabricants avaient émis le vœu qu'à
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l'avenir, avant de prononcer l'interdiction dé-
finitive d'un film, le censeur en donnât avis à
la maison intéressée, afin que celle-ci fût en
mesure de fournir aussitôt toutes les explica-
tions nécessaires. On espérait, du côté des édi-
teurs, créer ainsi un moyen de dissiper les ma-
lentendus et d'arracher mainte œuvre parfois
imparfaitement comprise aux griffes de la cen-
sure.
Mais les censeurs de Berlin sont des ger.s
qui ne doutent pas d'eux-mêmes et qui ne
demandent point qu'on éclaire leur foi.
En outre, les fabricants exprimaient le dé-
sir qu'on leur rendît les parties de films sup-
primées. Ils objectaient qu'en dehors de la
valeur importante de ces parties, ils en avaient
besoin pour effectuer sur le négatif les cou-
pures prescrites.
Ils demandaient encore qu'on les dispensât
de l'obligation de déposer avec le film à viser
le scénario de ce dernier, cette mesure ne pou-
vant que compliquer, surtout pour les mai-
sons étrangères, la censure de leurs films.
La fin de non-recevoir systématique oppo-
sée par la préfecture de police à tous les de-
siderata des fabricants devait mettre un terme
rapide à cette conférence.
Il ne restait plus qu'à saisir le gouverne-
ment de la question. C'est ce que fit le Co-
mité d'agitation.
Hélas! il est permis de considérer cette nou-
velle démarche avec quelque scepticisme.
La saison qui commence s'ouvre sous les
auspices de la plus vive agitation.
Des colères qu'on croyait éteintes depuis
l'enterrement de la Fiag viennent de se rallu-
mer. La fameuse Convention a mis le feu aux
poudres.
Aux attaques du Schutzverband et de quel-
ques unions locales d'exploitants, les signatai-
res de la Convention des fabricants répondent.
Par l'organe de la Commission executive,
l'Association libre se défend avec énergie d'a-
voir voulu constituer un trust. Elle n'a point
entendu entraver la libre concurrence, chaque
fabricant restant maître chez lui, où il garde
jalousement son indépendance économique.
Le but de la Convention est avant tout de
mettre un terme aux agissements déloyaux qui,
en pratiquant l'avilissement des prix, menaiert
l'industrie cinématographique à la ruine. Grâce
à l'entente obtenue, plus de traitement privi-
légié, plus de tour de faveur. Grâce au relè-
vement des tarifs, les signataires de la Con-
vention seront en mesure de soigner davantage
leur mise en scène et l'interprétation de leurs
films, tout en n'employant que du matériel de
tout premier ordre.
Je n'ai pas à rechercher à cette place si,
comme l'affirme la Commission executive, les
pellicules Eastmann-Kodak en usage chez la
plupart des fabricants sont effectivement supé-
rieures aux bandes de sa propre fabrication
qu'emploie la maison Pathc, ni si cette der-
nière ne pourra offrir ses produits au-dessous
des tarifs qu'au détriment de la qualité. Js
me contente de constater que le nombre des
maisons qui ont accepté la Convention est à
présent de 33 et que la Compagnie Edison,
dont on escomptait en premier lieu la résis-
tance, a, elle aussi, envoyé son adhésion.
Il semble qu'on finisse par reconnaître en
haut lieu les qualités éminemment instructives
du cinéma.
Le Ministre des Cultes de Prusse vient, en
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66
•irïet, de décréter que, dorénavant, le ciné-
matographe aurait sa place dans les program-
mes des établissements d'instruction supérieure.
La question est à l'étude. Mais, signe des
temps, notre confrère le docteur Wolter, dont
le dévouement à la cause cinématographique
est bien connu, a été appelé à titre de con-
seiller près de la Commission d'étude au Mi-
nistère.
Un riche industriel rhénan a mis gracieuse-
ment à la disposition des autorités scolaires de
Berlin deux appareils complets de projection,
destinés à être prêtés aux établissements qui
en feront la demande.
La dernière Assemblée générale de la Pro-
jektions Akt. Geo. « Union », à h rancfort,
a résolu d'augmenter de 250.000 à 1.000.000
de marks le capital social de la Société. L.e
rapport de la direction en ce qui concerne
l'exercice en cours est des plus satisfaisants.
Vingt-deux théâtres, propriété de la Société,
seront prochainement en exploitation La fa-
brique d'appareils de projection créée il y a
quelque temps à Berlin, ainsi que l'institut de
vente et de location de films, se développent
normalement.
On espère pour 1912 un dividende de
18 0/0, comme en 191 I.
:( $
L Union des exploitants cinématographi-
ques de Bade organise pour ses membres, du
23 au 27 courant, un voyage d'études à
Paris.
On a fondé à Hardesleben un cinéma-
théâtre spécial, à l'usage de la jeunesse. Cet
établissement, dirigé par l'Association des ins-
tituteurs, passera exdusivement des films ins-
tructifs.
* *
Le métier de loueur est dur en Allemagne.
Nombreux sont les théâtres qui font de la
deuxième semaine, passent chaque semaine
deux programmes avec doublage, exigent dans
chaque programme au moins un gros succès
de première semaine et refusent de payer pour
le tout plus de... 250 marks.
* *
La Condor- Filmgesellchaft m. b. H., à
Berlin, porte son capital social à 125.000 fr.,
entièrement versés.
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C
fe
70 —
EN ITALIE
(Pe noire correspondant particulier.)
Nouvelle Agence
M. Stefano Pittaluga, ancien directeur du
« Cinéma Parisien » à Gênes, vient de fon-
der dans cette ville, une agence de location de
films dans la Via XX Settembre, n 34. Il a
assumé pour le Piémont, la Ligurie et la Tos-
cane l'exclusivité de plusieurs marques ita-
liennes et étrangères.
La Tofino "
Cette nouvelle société d'éditions cinémato-
graphiques vient'de se constituer définitivement.
Les actes ont été signés la semaine dernière.
Les usines sont situées, via Balangero, 336,
dans le faubourg de Ceronda, à Turin. Les
travaux préparatoires sont déjà commencés et
sous peu l'entreprise se trouvera en pleine ac-
tivité.
Ambrosio à New=YorK
La grande marque de Turin vient de cons-
tituer une filiale aux Etats-Unis, sous la raison
sociale de n Ambrosio American Company »,
au capital de 125.000 francs.
" La Psyché "
Depuis le I " septembre cette Société, dont
le siège est à Albano, près de Rome, a subi
une transformation radicale, en devenant la
propriété du docteur Sannio Giorgi::i, qui est
en train de réorganiser l'affaire de fond en
comble.
" L'itala "
De même, Yllala s'est depuis qielque
temps soliderr.tnt établie, sous sa propre rai-
son sociale, à New-York, pour exploiter plus
facilement le marché américain.
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La Situation Commerciale
en Egypte
Dans ion rapport annuel sur la situation
commerciale de l'Egypte, le consul d'Allema-
gne à Alexandrie écrit ce qui suit:
<( Depuis le commencement de l'année cou-
rante, la situation générale par rapport à
l'exercice précédent s'est quelque peu amélio-
rée, surtout quand il parut hors de doute que
la récolte du coton serait sensiblement supé-
rieure à ce qu'on attendait. La production est
évaluée sept millions et quart de kantars
( i kantar égale kg. 44.928) . Les prix sont
également à la hausse; on peut compter sur
un minimum de 85 fr. 45 par kantar.
Le nombre des faillites a diminué; parmi
Ls maisons importantes, une seule s'est vue
dans l'obligation, au mois de mai, d'interrom-
pre ses paiements. De façon générale, les
clients remplissent mieux leurs engagements.
Toutefois les banques n'accordent que des
crédits limités, et les maisons étrangères, ainsi
que les gros négociants indigènes, ne cessent
de faire montre dans leurs transactions d'une
très grande prudence.
La guerre italo-turque continue de peser
lourdement sur le commerce, notamment en
ce qui concerne le transit du côté de la Tur-
quie.
Il n'y a pas lieu d'attendre avant l'au-
tomne une reprise des affaires, et encore cette
reprise sera-t-elle subordonnée aux prévisions
de la prochaine récolte cotonnière.
Le marché monétaire, assez favorable pen-
dant la première moitié de l'exercice, a em-
piré durant la seconde, sans que pour cela le
taux de l'argent ait énormément monté.
En fin de compte, la plus grande circons-
pection s'impose aux industriels et aux com-
merçants désireux d'entrer en relations d'af-
faires avec l'Egypte.
BIBLIOGRAPHIE
Vienl de paraître un intéressant ouvrage du
à M. P. Dronne, créateur d'expériences de chi-
mie amusante, rue îles Ponts-Ghartrains 33, ù
Mois Loir-et-Cher .
.\niis croyons faire plaisir à nus lecteurs en
leur résumanl quelques-unes des expériences
décrites dans l'ouvrage ;
Procédés pour faire changer de couleur plus
de 150 espèces el variétés de fleurs naturelles.
Procédés | r faire changer de couleur un
grand nombre de Qeurs artificielles.
Procédés pour faire devenir incolores des
fleurs nalurelles el des Qeurs artificielles, ainsi
qu'un grand nombre de jus de pétales de fleurs
i'l leur faire reprendre ensuite leurs couleurs
primitives.
Procédé pour faire prendre à 5 liqueurs inco-
lores les ( leurs suivantes, savoir ; J" une
railleur jaune ii lu I"': '2" une cpuleur rouge à
la "2"; 3" une couleur bleue à la '■'": i" une cou,
leur verte à la i' : 5" el une couleur nuire à la
.Y. le liiui au moyen d'une seule liqueur com-
plèlemenl incolore.
Renaissances chimiques el magiques. L'oracle
i liimi [uc el magique.
Procédé pour faire prendre à îles fleurs ou à
des aihns dessinés sur un nùorceau de papier
îles dimensions beaucoup plus grandes, sous
l'action d'un réactif coloré ou incolore, etc.
Il esl impossible de faire connaître dans ce
résumé restreinl taules les expériences et réac-
tions décrites dans l'ouvrage, les titres qui ser-
vènl à les désigner occupanl ensemble 16 pages
entières dans la table des matières.
Aucun appareil ni connaissances spéciales ne
sonl nécessaires puni' exécuter les expériences.
Moins d'un 10 e de centime en moyenne à dé-
pens t pour chaque expérience.
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VISITE DE S. M. LE SULTAN DO MAROC
AUX ETABLISSEMENTS PATHE FRERES
Le 2 Septembre 1912
Ma visite aux Etablissemonts PaTHE FRERES à Vlncennes
m'a véritablement enchanté.
Je m'explique maintenant comment le Cinématographe
peut produire ces merveilles qui m'avaient à différentes reprisée
si vivement Impressionné,
■lo
^M/L^^
Vincennes.le 2 Septembre 19 12
Compagnie Générale des Etablissements PAT HÉ Frères
PHONOGRAPHE ET CINÉMATOGRAPHE
3^_ous avons le plaisir de reproduire
I article que le Journal Le Cinéma
a consacré à la visite que Moulay-
Hafid a faite à Vincennes au mois
de septembre 1912.
M
OULAY-HaFID, l'ancien sou-
verain du Maroc, emportera
certainement un souvenir ineffa-
çable de son voyage en France.
Tout lui aura été montré : Ver-
sailles et ses monuments, Pans et
ses beautés, la France et ses
richesses.
Il était déjà quelque peu averti
de toutes ces splendeurs par les
projections cinématographiques qui,
à Fez, l'avaient préparé à la vision
des pays du Nord. Aussi a-t-il
tenu, avant son départ de la
Métropole, à se faire initier à la
Magie cinématographique.
COMPAGNIE GÉNÉRALE DOS ÉTABLISSEMENTS PATHÉ FRERES
PHONOGRAPHE ET CINÉMATOGRAPHE
Il ne pouvait mieux faire, en
pareille circonstance , que de
s'adresser à la plus grande Manu-
facture de cinématographes du
Monde, et c'est sous la conduite
de M. Oudaille, commissaire
spécial, qu'il vint, mardi dernier,
visiter les formidables dépendances
de l'usine modèle de Vmcennes.
Moulay-Hafid fut accueilli à
sa descente de voiture par le
créateur de l'industrie cinémato-
graphique, M. Charles Pathé,
entouré de tout son haut personnel.
Quelques secondes après, il péné-
trait dans le bureau directorial,
blanc et or. Quelques rapides
présentations y eurent lieu et
bientôt, sous le feu des objectifs
braqués, il se dirigea, guidé par
M. Charles Pathé, vers les salles
de projection.
Là, il eut la joie de pouvoir lui-
COMPAGNIE GÉNÉRALE DES ETABLISSEMENTS PATHÉ FRÈRES
PHONOGRAPHE ET CINÉMATOGRAPH E
même tourner la manivelle et de
projeter ces vues animées dont il
n'avait pu arriver à percer le
mystère. Quelques vues scienti-
fiques lui furent ensuite montrées.
Toute la durée de la projection,
il ne tant pas d éloges sur cette
merveilleuse invention qui, pareille
à l'épervier, fonce sur le document
vivant, en fait sa proie scientifique
et la ranime à la vie immortelle
de l'écran cinématographique.
Sa promenade à travers les
curieux et très perfectionnés labo-
ratoires scientifiques, la ménagerie,
la serre, fut un émerveillement à
chaque pas renaissant. 11 allait, de
prodige en prodige, comme dans
la fantasmagorie d'un conte des
Mille et une nuits.
Mais, où son enthousiasme
s'exclama, ce fut quand il assista
aux expériences de cinématographie
COMPAGNIE GÉNÉRALE D EjS ÉTABLISSEMENTS PATH!
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F k E K ES
ultra-microscopique - cette per-
fection dans la perfection - dont
le monde savant de l'univers se
dispute les extraordinaires docu-
ments qui vont bientôt révolutionner
les méthodes actuelles d enseigne-
ment.
Ce fut, ensuite, la visite rapide
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Patbé-Journal, le premier Journal
vivant de l'Univers, organisé
comme les grands journaux pan-
siens, des ateliers de tirage, de
développement, de fabrication,
d éclairage et de force motrice.
Après un coup d'ceil général
sur cette usine modèle de ciné-
matographes, la seule qui puisse
se suffire à elle - même et se
dispenser de tout élément étranger
à sa propre fabrication, sur cette
ville industrielle jaillie de terre, en
deux ans, par la volonté créatrice
COMP AGNIK GENERALE DES ÉTABLISSEMENTS PAT 111'.
PHONOGRAPHE ET CI N É M ATOGRAPH K
d un seul homme — celui-là même qui lui en désignait
les détails d'une main descriptive — Moulay-Hafid
se dirigea vers les Théâtres de prises de vues.
Là, une surprise lui était réservée. On " tournait »
justement une scène dramatique interprétée par les
artistes de la Maison Pathé, pensionnaires de la
Comédie- Française, M me Gabrielle Robinne et
M. Alexandre.
Je ne sais quelles furent les impressions du sultan
aux péripéties de la scène qui se déroulait devant ses
yeux, mais il semblait que Ben-Ghabrit lui eût dit,
comme au troisième acte de Jffichel Strogoff :
« Regarde, de tous tes yeux, regarde ! » car il ne
pouvait détacher ses yeux de ce jeune et harmonieux
couple.
Aussi tint-il, à la fin de la scène, à féliciter les
artistes lui-même.
F K K K K S
Et ce fut un spectacle rare
que celui de M me Robinne laissant sa longue main
glisser — écharpe souple dans la main rude du
souverain musulman.
Cependant l'appareil enregistrait cette scène impré-
vue, qui ne sera pas de celles que Moulay-Hafid fera
le moins tourner lorsqu'il voudra se rappeler les belles
heures de France.
Après avoir, par voie d'interprète, félicité M. Charles
Pathé et ses collaborateurs de toutes ces merveilles
accumulées en son honneur, Moulay-Hafid voulut
leur donner, par un précieux autographe, une marque
durable de sa satisfaction, puis il se retira, gardant au
cœur le sentiment de notre puissance industrielle et
aux yeux, la vision de M me Gabrielle Robinne
cet éblouissement.
Le Cinéma, n" 28, 6 septembre 1912.
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BDLLET1N HEBDOMADAIRE
L. AÏÏBERT
lie Générale du Cil
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PROGRAMME N° 64
Vente & Location
DES FILMS
CINÈS
de ROME
NORVISK
de COPENHAGUE
HETWORTH
de LONDRES
^||||$f|$|ff|||^||||||||||||||| : |||^|||||||||||||||||||||||^
m-
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
SOCIÉTÉ CINÉS
,-v_
LES DEUX PARIS
Comédie
Gabnelle a pané, avec ses amies d'amener Sébastien à ses pieds.
Sébastien avec ses camarades, a pané de donner un baiser à Gabrielle.
Chacun d'eux, ignorant le pan de l'autre, fait toutes sortes d'avances
pour arriver à son but. Mais en voltigeant autour de flamme, le papillon se
brûle les ailes et quand les amis de chacun des « combattants » se précipi-
tent dans le bosquet où Sébastien, aux genoux de Gabrielle, lui donne un
tendre baiser, il n'est plus question de pan à gagner, mais bel et bien de
fiançailles.
Long 229 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 19 fr.
Mot Télégraphique : DUESCO
UNE FAUSSE ALERTE
Comique
M M
Cinq gardes demandent une journée de liberté qui leur est accordée.
Ils s'éloignent en courant et rencontrent deux autres gardes, libres aussi, qui
s'unissent à eux. Ils déambulent rapidement le long des rues, quelques
citoyens qui les observent s'imaginent qu'il s'agit de quelque chose de
grave et suivent les gardes. En peu de temps, une multitude curieuse et
anxieuse se forme à la suite des gardes qui entrent dans une hôtellerie. Le
commandant qui a été averti, accourt, et lorsqu'en se faisant place dans la
foule, il réussit à entrer dans l'hôtellerie, il trouve ses hommes sur le point
de dévorer un plat de macaroni. Ils avaient simplement profité du permis
pour dîner ensemble...
Longueur 108 met. — Virage 7 fr. 80.
48
»
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
CIVITA CASTELLANA
Plein Air
MM
Longueur : 69 mètres. — Virage 5 fr. 30
Mot Télégraphique : CASTELLANA.
LES PANTALONS DE BIDONOT
Comique
MM
Dans le régiment d'Isidore Bidonot, il existe un autre Bidonot. Le
colonel remarque que les pantalons de celui-ci sont trop longs et ordonne au
capitaine de les faire raccourcir. Le capitaine passe l'ordre au lieutenant;
celui-ci, au sergent.
Le lieutenant rentre au quartier et se souvenant de l'ordre reçu, dit à
Isidore Bidonot de raccourcir ses pantalons. Isidore est surpris mais il obéit.
Peu après le sergent l'appelle et lui renouvelle le même ordre. Il proteste
inutilement et doit couper ses pantalons à nouveau. Plus tard 1 , le capitaine
lui ordonne brusquement de raccourcir ses pantalons et sous menace d'être
consigné, il doit encore obéir. A la revue, le pauvre Isidore se présente avec
des pantalons qui lui arrivent au-dessus du genou. L'équivoque de l'homo-
nymie est éclaircie, mais les deux Bidonot reçoivent trois jours de salle de
police.
Long. 198 met. — Affiches en couleurs.
Mot Télégraphique : PANTALONI.
%■
M
s-
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
«
NORDISK FILM
Le NOUVEAU DECROTTEUR de L'HOTEL
Comique
J&JS
François, qui est sans travail, parcourt avec attention les annonces du
journal dans l'espoir de trouver une place qui pourrait lui convenir. Subite-
ment sa figure rayonne : il croit avoir trouvé son affaire. L'hôtel Victoria
demande un décrotteur, c'est quelque chose pour lui. Vite, il court à l'hôtel,
on l'engage, et peu après il est en pleine activité.
Nous nous garderons bien de révéler comment il s'y prend pour exé-
cuter sa besogne; nous nous contenterons de dire qu'au bout d'une heure
il a causé tant d'ennuis au propriétaire que celui-ci le met à la porte. Que
cette punition soit bien méritée, tout le monde en conviendra sans doute.
Longueur 183 Mètres
LE PLUS FORT
Comédie
JSJff
Le comte Frédéric de Jamouins qui est propriétaire de plusieurs che-
vaux, ramène un jour, après les courses, son ami Charles Varnier, chez lui,
où trois autres amis, MM. Léon Bernbourg, François de Fronville, et Phi-
lippe Lévy, l'attendent avec impatience. Tous les trois lui montrent, la mine
triomphante, une invitation à dîner qui leur a été adressée par la belle com-
tesse Rita de Berry, jeune veuve renommée autant par sa grande richesse
que par ses caprices excentriques, et tous font l'éloge de la belle dame.
Quand on parle du soleil, on* en voit les rayons : tout à coup, la comtesse
entre dans le salon, et Charles Varnier doit convenir que l'éloge de ces
messieurs n'est point exagéré. La comtesse produit une impression très vive
»
ïr
•aï
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
sur lui, et il croit remarquer qu'il ne déplaît point à la belle dame. Avant
de partir, elle l'invite à son dîner.
Depuis ce jour, les visites de la comtesse chez le comte de Jamouins
deviennent de plus en plus fréquentes, mais il est facile de voir qu'elle ne
vient pas pour lui. Elle aime Charles Varnier, et elle use de tous les moyens
dont dispose une belle femme pour se faire aimer de lui. Quoique très
épris d'elle, Charles Varnier ne se laisse pas aveugler. Dès le début il a
compris qu'il ne faut pas qu'elle prenne le dessus, car alors elle ne sera
jamais pour lui ce qu'il espère et désire. Aussi, au grand étonnement du
comte, il se montre peu galant avec elle, mais Vanner n'est pas sot, il sait
que la réserve qu'il a adoptée vis-à-vis de la comtesse est bien loin de refroi-
dir les sentiments qu'il lui a inspirés.
Pendant une promenade à cheval, la comtesse veut mettre ses adora-
teurs à l'épreuve, et voici ce qu'elle a imaginé : elle jette une de ses bagues
dans le petit lac au bord duquel ils se sont arrêtés, et offre à celui qui la lui
rapportera, un baiser. Or tandis que ces messieurs s'efforcent à l'envi de
gagner le prix, Varnier lui tourne froidement le dos en déclarant que ces
enfantillages sont au-dessous de sa dignité. Vivement piquée, elle relance
son cheval, et peu après on arrive au port où Varnier a l'occasion de
prouver qu'il ne manque pas de courage, car, voyant un gamin tombé à
l'eau, lutter contre le courant, il s'y jette résolument et le ramène sain et
sauf sur le quai. Cette fois-ci, les adorateurs de la comtesse étaient beau-
coup moins empressés que tout à l'heure.
Quelque temps après, la comtesse donne un grand garden-party où tout
ses adorateurs l'entourent et se disputent une petite place sur son carnet,
mais ils n'y réussissent pas, la comtesse ne pense qu'à Charles Varnier, et
quand elle l'invite à danser avec elle, il la refuse. Dépitée, elle s'élance
avec le comte de Jamouins, mais elle fait un faux pas, et se démet le pied.
Tout le monde perd la tête, on réclame un médecin, la voiture de l'ambu-
lance, etc. Alors Vernier se précipite et d'une main résolue remet le pied
de la belle hôtesse qui lui exprime sa vive reconnaissance, mais il l'écoute
à peine et reste toujours également froid et impassible. Alors elle décide
tenter un dernier effort, et un beau jour elle convie tous ses adorateurs à un
grand dîner. Après le dîner, elle leur dit qu'elle leur a préparé une grande
surprise et les invite à descendre avec elle au jardin. Là, un spectacle
bizarre s'offre à leurs yeux. Au milieu de la grande pelouse est dressés une
grade carcasse de fer, et à quelque distance un énorme pont de bois. Au
haut de la carcasse se trouve un petit automobile très élégant. « Messieurs,
dit la comtesse, avec un petit sourire narquois et en montrant l'auto, celui
qui veut m'épouser doit faire la petite course de là-haut jusqu'ici ! » Tout
consternés, ces' messieurs se regardent ayant l'air de se demander si la
comtesse a conservé sa raison. Faire cette course-là, la tête en bas et même
se trouver suspendu un moment dans l'espace! Celui qui tenterait cette aven-
u
M
îfr
-#
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
ture-là serait fou. Mais il y a un fou dans l'assistance, et c'est Charles
Varnier. Parfaitement calme il quitte son habit et se met à monter a
l'échelle. Arrivé au haut de la carcasse il s'asseoit dans l'auto. Profond
silence. Les regards angoissés de la comtesse se portent sur l'homme qu'elle
aime et dont elle a follement exposé la vie. Qu'ai-je donc fait, se dit-elle,
épouvantée de sa lubie impardonnable. Au même instant 7 'armer fait un
geste de la main et démarre. Un bruissement se fait entendre, et la petite
voiture lancée à toute vitesse franchit l'espace et s'abat sur le pont pour
arriver, l'instant d'après, sur la pelouse, avec son audacieux automédon.
Enthousiasmée, la comtesse accourt vers lui, mais il s'incline en \<*
priant d'excuser qu'il se retire, n'étant pas en humeur d'écou..er des flatte-
ries, et riant sous cape, il s'éloigne vers le fond du parc. Peu de moments
après, la comtesse l'y rejoint, et se déclare vaincue, ajoutant que mainte-
nant, grâce à lui, elle connaît le véritable amour.
Varnier a remporté la victoire, et, souriant de bonheur, il l'attire sur
son cœur.
Long. : 657 mètres — 2 Affic. en coul. 1"V 2 m 25 et 2 m - 2 m 25
*>IMS
85-
m-
BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT
HEPWORTH
MAUVAISE CHANCE
Comique
MM
John envoie un ultimatum au forain William d'avoir à lui rembourser
ce qu'il lui doit, dans les quarante-huit heures, sous peine de saisie. William
n'a pas le premier sou, mais ne manque pas d'idée.
En somme, son créancier ne lui indique pas de quelle façon il devra
le payer, il s'en rapporte sans doute à lui, ce sera donc en nature. Il lui
annonce l'arrivée d'une malle remplie d'effets. Sans défiance, John Smith
la fait ouvrir en sa présence, il en surgit un ours énorme devant lequel cha-
cun fuit et est assez adroit, en fouillant la maison, pour y trouver la traite
souscrite par son maître, auquel il la rapporte. Et la police appelée, n'en
peut, mais.
Longueur : 140 mètres. — Affiches en Couleurs.
m-
■m
&-
■3g
BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT
BARRER
L'ANNIVERSAIRE
Drame
MM
Frank Havergal, en rentrant au manoir, trouve son père qui élabore
pour lui des projets matrimoniaux en complète contradiction avec ses idées.
Il lui déclare respectueusement, mais très catégoriquement, qu'il ne peut
l'écouter, ayant donné sa parole à Alice Meadows.
Son père le chasse alors de la maison paternelle et le jeune homme,
fidèle à sa parole se marie avec Alice. Les années passent, un jour qui est
celui de l'anniversaire de son père, Frank Havergal tente une démarche de
conciliation, s'introduit, à la tombée de la nuit dans le vieux manoir, et
dépose sur la table de la salle à manger un cadeau accompagné de souhaits.
Au bruit qu'il fait, son père est sorti de sa chambre et, croyant, dans la
pénombre, être en présence d'un cambrioleur, tire et le blesse. On se pré-
cipite, le vieux domestique reconnaît son jeune maître qu'Havergal fait
transporter à l'hôpital, il n'a pas fléchi... Les heures s'écoulent angoissantes,
n'apportant au père aucune nouvelle de son fils. Cependant son intendant
arrive, lui présente un enfant. C'est son petit-fils et sous les caresses de cet
adolescent, le vieillard rigide s'adoucit. Il l'emporte dans ses bras jusqu'à
l'hôpital, où il va porter à son fils le pardon tant désiré.
Longueur 280 Mètres
Godefroy de Bouillon
DRAME HISTORIQUE
Interprété par
pi. E. GRISOLLET, des Foiies-Dramaiiques. Godefroy de Bouillon
pi. CHRPIflU, de l'Odéon fliadin
HiVRRY, Représentant
22, Rue Baudin, 22, PARIS
Téléphone 100=03 Wo^'^lfe
Adr. Tél.: HARRYBIO-PARIS
Godefpop de Qouillon
Godefroy de Bouillon vienl de prendre Tortose. Il prie devant sa
lente, lorsque des voix célestes lui ordonnent de se mettre en route pour
aller délivrer Jérusalem.
Devant le palais d'Aladin, roi de Jérusalem. Un sorcier lui donne
le conseil de pénétrer dans le temple catholique, de s'emparer lui-même
de l'image de la Vierge el d'aller la placer dans la Mosquée. S'il accom-
plit cela, il sera maître des destinées du monde. 11 obéit donc.
Le Grand Prophète, qui ne sait pas l'acte commis par Aladin et
qui trouve dans la mosquée musulmane une image catholique, crie à la
profanation, s'empare à son tour de cette image impie et la déchire.
Aladin, apprenant la destruction de l'image sainte, qu'il avait lui-
même placée dans la Mosquée, croit à la culpabilité des Chrétiens. Une
vierge sainte, Sophronie, pour éviter le martyr des chrétiens, s'accuse
elle-même, ainsi qu'un noble chevalier. Aladin ordonne leur emprison-
nement immédiat. Mais il apprend d'une jeune guerrière que Godefroy
de Bouillon est tout puissant el que, s'il peut s'allier avec lui, il
triomphera.
Il se rend donc au camp de Godefroy. mais celui-ci repousse les
ouvertures du roi Aladin. voulant agir seul.
Il prépare son armée et se met en route pour la conquête de
Jérusalem.
*a
On assiste aux combats sous les murs de la ville sainte et à l'assaut
donné sur ses murs.
Godefroy de Bouillon, vainqueur, parcourt le champ de bataille
et se signe pieusement devant les morts.
Longueur approximative : 331 mètres.
prix : 411 fr. 75
Supplément pour virage : 30 fr.
P0rç0PliUI6 GêDflDT
Comique
Il s'agil d'un malheureux à qui il arrive un Las de désagréments
provenant d'un malencontreux parapluie, dont le manche à crochel esl
cause de nombreuses péripéties.
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A la fin. cependant, ce crochel serl à arrêter un apache el la mal-
heureuse victime que visait cet apache. veut récompenser le porteur du
parapluie en lui accordant sa main. Le parapluie, cause de tant de
bonheur, est installé dans l'appartement, en souvenir de cette mémora-
ble journée.
Longueur approximative: 117 mètres
Prix : 146 fr. 25
Supplément pour virage: 11 fr.
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l. Le transbordeur d'écluse. 2. Kyoto par un temps de pluie
a. Le marché. 4. Marchand d'huîtres.
T>. Temple de Taï Kyoku à Kyoto. 6. Temple Mishi Howanji.
7. Temple de Kiyomizudera. S. Prière dans le temple.
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— 73 —
NOUVELLES
Entreprises Cioématograpliips Anglaises
Stanwix Pictuveûtrome, Limited, enregistrée le
< septembre au capital de 2.000 liv. st.
Cinéma. Siège social : Stanwix, Carlisle.
Kinoplastikon Syndicale, Limited, enregistrée
le 6 septembre, au capital de G. 000 liv. st.
Fabrique d'appareils cinématographiques.
phonographes. Exploitations de cinémas. Siège
social : G, Broad Street Place, Londres. E. G.
Peuples Picture Pûayhouse {Clerkenwell) , Li-
mited, enregistrée le 9 septembre, au capital de
6.000 liv. st.
Exploitation de cinémas. Siège social : 107,
Cannon Street, Londres E. G.
Signet Picture Supplies, Limited, enregistrée
le 9 septembre, au capital de 12.000 liv. st. Ex-
ploitation de cinémas. Siège social provisoire :
Jordan and Sons, Limited, 116, 7, Chancery
Lane, Londres W. G.
Palace (Edimburgh) , Limited, enregistrée le G
septembre, au capital de 30.000 liv. st.
Siège social : 2 Hill Street, Edimbourg.
llford Cinéma, Limited, enregistrée le 3 sep-
tembre, au capital de 4.000 liv. st. Exploitation.
Siège social : 98-100 High Road, llford.
International Shows, Limited, enregistrée le 5
septembre, au capital de 5.000 liv. st. Exploita-
tion de cinémas. Siège social : 178. Charing
Cross Road, Londres W. G.
Pyke's Circuit, Limited, enregistré le 5 sep-
tembre, au capital de 100 liv. st. Cinéma. Siège
social, Vernon House, Bloomsbury Square, Lon-
dres W. C.
Skerries Electric Théâtre Company, Limited.
enregistrée le 29 août à Dublin, au capital de
500 liv. st. Exploitation de cinéma. Siège social:
57, Grafton Street, Dublin.
People's Palace (Edmonton), Limited, enregis-
trée le 27 août, au capital de 2.000 liv. st. Ex-
ploitation de cinéma. Siège social : Théâtre
Hoyal, Angel Road. Edmonton.
Scenic Picture House, Limited, enregistré à
Edimbourg le 26 août, au capital de 2.500 liv. st.
Exploitation. Siège social : 170, Hope Street,
Clasgow.
Picture House {Sutton Coldfield), Limited, en-
registrée le 29 août, au capital de 2.000 liv. st.
Industrie cinématographique. Siège chez Water-
low Brothers et Layton, Limited, Birchin Lane,
Londres, E. C.
Suburban Picture Palaces, Limited, enregis-
trée le 29 août, au capital de 10.000 liv. st.
Exploitation de cinémas. Siège social : Lozells
Road Aston Manor, Birmingham.
Courrier Britannique
(Correspondance particulière du « Ciné-
Journal »).
Londres, 25 septembre 1912.
C'est un peu le calme plat, en ce moment,
de ce côté-ci du détroit. Il n'y a rien de sen-
sationnel à annoncer et nous attendons la ren-
trée pour voir de quel côté souffle le vent...
Tout ce que nous avons à signaler en fait
de nouvelles intéressant la branche, c'est la
dernière réunion du Comité Exécutif de l'As-
sociation des Exploitants britanniques (Cine-
matograph Exhibitors Association) .
On a approuvé un traité conclu avec la
Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs
de musique de Paris, dont le représentant à
Londres est M. P. Sarpy.
Une intéressante correspondance dont il a
été donné lecture, a été échangée entre l'As-
sociation des Exploitants, la Société des Fa-
bricants-Editeurs de films et l'Association des
loueurs, au sujet de la question brûlante de
la fermeture dominicale des cinémas. Il a été
décidé que les Comités exécutifs des trois As-
sociations se réuniraient pour discuter la ques-
tion avant de convoquer un meeting général de
tous les membres des corporations intéressées.
La question de la censure fut également
mise sur le tapis. On décida d'inviter à nou-
veau l'Association des Editeurs de bien vou-
loir recevoir les délégués des Exploitants au
sujet de cette controverse, car ces derniers sont
fermement convaincus que si l'industrie ne veut
pas se résoudre à s'imposer une auto-censure,
une censure exercée par le public s'imposera
inévitablement.
Finalement, on décida d'inviter les Edi-
teurs à ne ii montrer » leurs films qu'à des
jours déterminés et fixés de préférence les lun-
dis et les mardis.
C'est tout ce que le Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d'Irlande peut offrir au-
jourd'hui d'intéressant aux lecteurs du Ciné-
Journal.
Mais sous peu il y aura du nouveau...
beaucoup de nouveau, paraît-il.
Ralph ScREEN.
EN RUSSIE
NIJNII = NOVGOROD
"Brillants Résultats de la Fo/r.
De fortes ventes dans les textiles de colon
et de laine ainsi que dans les tricotages sont à
signaler. Les grands fabricants russes seront
obligés d'augmenter leurs productions par de
nouvelles installations. La situation des petits
et moyen fabricants reste toujours très criti-
que à cause de l'incertitude de leur solvabilité.
Ils ont été très éprouvés à la suite des nombreu-
ses faillites survenues ces dernières années dans
le commerce de la nouveauté.
La Société Cinématographiqu
s. c.
30, Rue Louis-le-Q
dirg
MM. Pierre DECOURCEL
Paraîtra cl
Nini l'Aa
adaptation du
M. MAURICE
a
éditée par
s.;
LES FILMS DE LA
sont é(i
Etablissements
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des Auteurs et Gens de Lettres
i G. L*
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te Semaine
sommeur
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RINHARDT
A. G. L.
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s par les
PATHÉ FRÈRES "
1
«AGENCE GENERALES
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il
16 rueGraitjjt-llateliire.Paris
Tdl 1 130 80
Les Étapes de FA. G. C.
1910 = LE FILM D'ART
1911 = ECLIPSE
î
>v'
m
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1912=ÉCLAIR
%
1913 = ? ?
A*ti:b.A'Kb.A'IC"b.A'K»b
77
La Bonne Manière
Les gens de Pittsburg, en Pensylvanie, sont
passés maîtres en l'art de faire de la réclame
pour leur belle cité. Aussi ont-il compris que
le cinématographe ne pouvait que leur être
d'un précieux et puissant appui dans l'œuvre
de propagande nationale qu'ils sont en train de
réaliser.
La Chambre de Commerce de Pittsburg,
qui a assumé la lourde tâche de mener à bonne
fin la grande œuvre, a imaginé quelque chose
de tout à fait nouveau dans les annales de la
propagande.
Elle a offert aux populations étonnées d'A-
mérique — et il faut quelque chose pour les
étonner, les Yankees! — ce que l'on a appelé
là-bas le « Made-in-Pittsburg-Train » , c'est-
à dire le train fait à Pittsburg.
Ce train a quitté pour la première fois
Pittsburg le 1 septembre dernier, pour en-
treprendre un petit voyage de 5.000 milles,
soit près de 8.000 kilomètres, à travers dix-
huit Etats de l'Union, afin de faire de la ré-
clame, de la propagande pour Pittsburg et
la Pensylvanie.
Le train en question constitue, en effet, une
véritable exposition roulante, de nature à don-
ner à tous ceux qui seront appelés à le visiter
une idée exacte de la puissance de production
de Pittsburg et de sa région. Toutes les in-
dustries nombreuses et prospères du pays ont
accumulé dans ce train des témoignages sai-
sissants de leur féconde activité.
La locomotive, les wagons, l'aménagement
intérieur, tout, tout est de fabrication locale,
et il n'y a pas jusqu'à l'acier et les autres mé-
taux employés qui ne soient de Pittsburg ou
arrachés aux entrailles du sol pensylvanien.
Tandis que ce train unique en son genre se
construisait, la Chambre de Commerce épar-
pillait dans toute la région de nombreux opé-
rateurs de prises de vues, afin de filmer tous
les points intéressants, les plus pittoresques, les
exploitations rurales et forestières, les grandes
installations industrielles et les organisations
économiques et sociales.
Toutes les cultures, toutes les industries ont
été fidèlement enregistrées sur le film. Les pa-
noramas les plus séduisants ont été fixés d'ha-
bile façon, pour la plus grande joie des yeux;
l'activité la plus intense des rues également a
été prise sur le vif.
Et cette débauche de films va servir à la
bonne cause. A chaque arrêt, des banquets
auront lieu, on y conviera le plus de monde
possible, et après le régal du palais on leur
offrira le régal, tout aussi appréciable, de
belles projections, agrémentées d'une petite
causerie instructive, pour faire connaître toutes
les beautés et toutes les vertus de la Pensyl-
vanie et de sa capitale: Pittsburg.
On a lancé des invitations à tous les ex-
ploitants de cinémas des régions traversées,
afin qu'ils accourent en masse pour voir ce
spectacle, assurément nouveau.
Allons, pourra-t-on jamais dire que l'ima-
gination humaine est épuisée?
A. M.
Le Brevet des Opérateurs
Ce que font les Américains
On vient de prendre, à Los Angeles, l'ini-
tiative d'une réglementation très stricte de l'ad-
mission aux fonctions d'opérateurs pour pro-
jections dans les cinémas de Californie, et il y
a tout lieu de croire que le régime nouveau
adopté par les autorités de cet Etat servira de
prototype à une réglementation générale pour
tous les Etats de l'Union.
Jusqu'à présent, le certificat d'admission aux
fonctions d'opérateur cinématographique était
délivré aux postulants sur l'avis de l'ingénieur
électricien de la ville, qui le soumettait à un
examen purement verbal.
On a estimé que cela n'était pas suffisant,
et la municipalité a fait l'acquisition d'un
poste de projection complet, afin que les can-
didats pussent fournir, de façon pratique et
démonstrative, les preuves de leurs capacités.
De plus, la limite d'âge pour l'admission
a été fixée à 21 ans, et désormais aucun can-
didat n'ayant atteint cet âge ne pourra exer-
cer la profession d'opérateur dans un cinéma.
CEUX DE NEW-YORK
Le 15 décembre aura lieu, à Albany, Etat
de New- York, une importante réunion du Co-
mité exécutif de la « Ligue des Exploitants
de New- York ».
Il résulte des rapports lus à cette occasion
que les efforts des propagandistes ont été cou-
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Le Gourmand, comique 150
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Les deux paris, comédie, affiche 229
Une fausse alerte, comique 108
Civita Castellana, plein air 69
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Le droit d'Aînesse, drame 2 affiches. . . . i>7i
Gontran engendre une sombre postérité
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La partie de Cache Cache, com A. CAD. 158
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Rival de son maître, coméd. 24."
Gavroche peintre célèbre, comique, aff. 186
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Le scorpion, scientifique I i7
La chasse au Zèbre, documentaire 82
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Le Chantage Mondain 1000
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Les deux bossus, comédie comique. . . . 187
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l'oublie |>;is le jour <>ù il rencontre Suzanne au bras d'Alfred. Aussi va-
l-il se déguiser en sergent; le stratagème réussit à merveille; mais
Alfred ne se lient pas [tour battu, à son tour il échange ses vêtements
contre le cosluine d'adjudant — et la lutte continue. Nous assistons
ainsi à \\m' scène comique, où Ions les grades sonl passés en revue.
Mais nos jeunes soldats n'avaient pas compté sur Jean, jeune
pâtissier, ami intime de Suzanne qui, au plus l'oit de la lutte, s'éclipse
sans être aperçue, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils repren-
nent chacun leur tenue réglementaire et se lient d'une nouvelle amitié,
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Le Cinéma garde le privilège
de charmer les humbles, mais il est aussi le régal
des beaux esprits.
Je ne vais pas au cinéma, me dit un
Parisien du meilleur style, parce que le
cinéma sera toujours le plaisir des imbé-
ciles. Les drames qu'on y représente sont
bêtes à pleurer, les comédies puériles ou
stupides et puis tous ces bonshommes si-
lencieux m'agacent parce qu'ils vont trop
vite et font trop de gestes. Mes enfants et
ma femme y vont avec belle-maman (on
n'est pas plus gentil) parce que ça coûte
moins cher que le théâtre et que c'est ou-
vert tout l'après-midi. Le soir, tout mon
petit monde est fatigué. J'ai la paix chez
moi... Alors je puis, en toute tranquillité
d'âme, aller au spectacle.
— Qu'y voyez-vous de précieux,
cher ami?
— Je passe une demi-heure au 2 acte
de la pièce à succès que je connais par
les « grands journaux », Bataille ou
Caillavet, c'est toujours très bien. J'y
rencontre quelques amis. Nous causons,
Après quoi nous allons au music-hall...
c'est toujours très bien... ou dans quel-
ques petits théâtres particulièrement mon-
dains où se réfugie le dernier esprit de
Paris.
— La dernière gravelure, voulez-
vous dire- ou bien la fille à la mode, maî-
tresse de roi, de prince ou de grand-duc,
dans <( son rôle », un de ces rôles qui
semblent avoir été écrits par 'le premier
venu des grands couturiers.
— Que voulez-vous? Il faut y aller
puisque tout le monde y va, de ceux qui
sont tout Paris. Il n'y a pas de combats
de boxe tous les soirs, où pourrais-je pas-
ser les heures qui s'écoulent entre le dîner
et minuit?
Ayant ainsi conclu, mon très parisien
interlocuteur s'en fut dans quelque féerie
city goûter des joies substantielles et plus
intelligentes que le cinéma. Mais j'ai de-
puis acquis la certitude — un soir dans
un de nos plus brillants palaces du film
— qu'il se cachait pour aller au cinéma :
sa présence dans une loge me fut signa-
lée par un confrère. J'appris ensuite qu'à
la faveur de l'obscurité, il se glissait fré-
quemment dans nos salles et qu'il im-
molait son snobisme au plaisir « vulgai-
re » du cinéma pour la bonne raison qu'il
s'embêtait partout ailleurs.
Beaucoup de braves gens ont encore
— 4 —
ce travers vieillot de dénigrer le cinéma
et de dire ce que certains sceptiques di-
sent de la religion : « C'est bon pour le
peuple! » Mais ceux que la mode n'a-
veugle pas et qui se laissent conduire
dans la vie par le vrai plaisir, la fantaisie
sincère, et la franchise d'impressions,
confessent bien volontiers leur goût pour
le cinématographe.
Témoin, notre grand Anatole France
qui fait partie, avec beaucoup de nos
meilleurs écrivains, de la phalange des
<( imbéciles » amateurs de cinéma. Ex-
celsior conte, à ce propos, qu'un de ces
derniers soirs, l'auteur du Lys rouge se
rencontra, dans un cinéma des abords du
Panthéon, avec un de nos amis, auteur
en collaboration d'un petit livre qu'Ana-
tole France tient en grande estime.
* — Commenti dit notre ami à l'écri-
vain, vous aussi, vous venez au cinéma?
— J'y viens même très souvent, ré-
pondit Anatole France.
Et le maître exposa toute une théorie
sur cette application de la photographie.
Il lui devrait — à l'en croire — une do-
cumentation d'anecdotes très précieuse.
Le spectateur le plus attentif fut, ce
soir-là, l'immortel qui ne va pas à l'Aca-
démie, mais qui consent à traverser la ca-
pitale de bout en bout pour aller voir les
derniers films.
Et voilà qui nous console des propos
des snobs! Pour ma part, j'aimerais
mieux n'avoir qu'un client dans ma salle
mais qu'il fut Anatole France, au lieu
de mille concierges, à place entière...
Car je ne suis pas encore exploitant...
G. DUREAU.
DANS LES BALKANS
IL FAUT DEMANDER..
La société Savoia vient d'envoyer un opé-
rateur dans les Balkans.
S'adresser à M. de Ruyter, 31, boulevard
Bonne-Nouvelle, représentant de la Savoia,
pour tous les renseignements relatifs aux films
qui enregistreront les faits de cette grave ac-
tualité.
Il faut demander à la Vilagraph C" ses
merveilleux agrandissements photographiques
pour la France du grand succès :
Le Roi de l'Acier
le très beau film pour lequel une admirable
publicité a été faite.
->-•♦•—«-
LA MOBILISATION
DANS LES BALKANS
La Société des Etablissements Gaumont
vient d'éditer un film documentaire livrable im-
médiatement sur les événements d'Orient.
Ce film représente les souverains des Etats
balkaniques et les armées mobilisées. Cette
bande est d'une longueur de 50 à 60 mètres.
— «^. —
TRANSFORMATION
DE LA
MAISON A. KHANJONKOFF et Gie
Le 2 1 septembre (nouveau style de cette an-
née) , un fait très important pour le marché ciné-
matographique a eu lieu en Russie.
Nous voulons parler de la transformation
de la maison de commerce « A. Khanjonkoff
et Cie » (existante et connue depuis sept ans)
en société par actions au capital de 1 mil-
lion 300.000 francs (capital que nous devons
bientôt voir s'augmenter sensiblement) et dont
le siège social est à Moscou.
La fondation de cette société démontre clai-
rement le progrès du cinématographe en Rus-
sie si nous remarquons que les actionnaires de
cette société sont professeurs, directeurs de
banques, conseillers d'Etat, etc., c'est-à-dire
des personnes qui n'ont aucun rapport commun
avec le cinématographe et qui ont mis leurs
capitaux dans une affaire qu'ils considéraient,
sans doute, il y a quelques années, comme
n'ayant aucune importance et ne présentant in-
térêt que pour les enfants et le peuple.
Nos meilleurs vœux de succès à la nou-
velle Société et nos félicitations à M. A.
Khanjonkoff.
SOCIETE GENERALE DE CINEMATOGRAPHE
(Ancienne Société DELAC & C IE )
5
=
Wui^i »»
t^v
^7
^^Oue DEP oS &
M O N O F I L M
5, BOUL. MONTMARTRE — PARIS
TÉLÉPHONE : 139-36
Blancljette
de M. Eugène BRIEUX, de l'Académie Française
Interprété par :
M. BERNARD, de la Comédie Française
et
Mlle ROSNI-DERYS, du Vaudeville
n*
Bkmchette , une des premières œuvres de M. Eugène
BRIEUX, fut représentée à Paris il y a une vingtaine d'an-
nées, au Théâtre Antoine, où elle remporta un très grand
et très légitime succès, puis environ dix ans après à la
Comédie Française au répertoire de laquelle elle est défi-
nitivement entrée. Cette pièce, comme celles qui suivi-
rent, Les Remplaçantes, Les Avariés, La Robe Rouge, etc.,
est une véritable étude sociale. Sous une action intéres-
sante, mouvementée et pathétique, l'auteur y développe
une thèse d'où découle cet enseignement, que chacun doit
rester dans sa sphère, dans le milieu où il est né, où il a
été élevé, que là seul il peut trouver la tranquillité et le
bonheur, et qu'en vouloir sortir c'est s'exposer aux pires
aventures, aux plus cruelles déceptions.
En faisant une adaptation cinématographique de Blan-
chette, le Film d'Akt a non seulement conscience d'avoir
réalisé un beau film, mais encore une œuvre saine qui lui
vaudra une fois de plus l'approbation du public en géné-
ral, et en particulier celle de certains censeurs à l'esprit
chagrin, qui se plaignent que le cinématographe cultive
trop souvent les mauvaises passions en traitant des sujets
inspirés des faits divers et des scandales du jour...
Si nous ajoutons enfin que Blanchetle a été exécutée sur
un scénario dont M. Eugène Brieux est lui-même l'auteur,
que le film a été tourné sous les yeux de l'éminent acadé-
micien, sur ses indications et sous sa haute direction,
n'est-ce pas dire qu'il est deux fois l'œuvre d'un Maître ?...
Rcsuipé de Bkipcl?ctte
Dans la salle de la mairie l'émotion est grande. D'un
instant à l'autre on doit annoncer en effet le résultat du
concours pour le brevet d'institutrice. Les candidates cau-
sent entre elles, inquiètes, nerveuses, les yeux fixés sur
la porte de la pièce voisine où l'on décide de leur sort. . .
Un grand silence subitement se l'ait. La porte vient de
s'ouvrir et un garçon apparaît porteur de la liste des
élues. Blanchette Rousset et Lucie Galoux sont du nom-
bre. Les deux jeunes fillss, radieuses, s'embrassent ten-
drement, tandis que les parents se félicitent mutuellement
et gagnent la sortie. Là on se sépare. Lucie, son père et son
frère, montent dans une élégante calèche, Blanchette, son
père et sa mère dans une carriole de paysan attelée d'un
cheval poussif et claudicant... Riches, les Galoux habitent
la ville et si Lucie a passé son brevet ce n'est certes pas
pour en tirer parti, mais par pure satisfaction personnelle
et comme couronnement de ses études. Humbles et pau-
vres sont au contraire les Rousset. Ils habitent le village
voisin, où Rousset, le père Rousset, comme on l'appelle,
exploite un modeste cabaret qui porte l'orgueilleuse en-
seigne de " Café Rousset ", rendez-vous des cultivateurs et
des ouvriers de l'endroit. Aussi quelle n'est pas sa fierté,
lorsqu'en revenant de la mairie il peut annoncer à tous
que Blanchette, sa fille, a son brevet d'institutrice, et
qu'elle ira bientôt enseigner à la ville...
Des jours, des semaines ont passé... Blanchette s'en-
nuie. Elle rêve mélancoliquement au jour où elle aura
enfin la situation qu'elle attend, et à laquelle son brevet
lui donne droit, au jour où elle pourra enfin quitter ce
cabaret, ce milieu de paysans, d'ouvriers, dans lequel elle
se sent mal à l'aise... Mais voici la voiture des Galoux qui
s'arrête à la porte. Lucie et son frère Georges en descen-
dent. Les deux amies s'embrassent, Georges demande à
Blanchette la permission d'en faire autant, après quoi il
va pour sortir. Mais survient Madame Rousset qui le
ramène par la manche et, presque de force, lui fait boire
un verre de cognac dans lequelle elle a préalablement mis
un morceau de sucre avec ses doigts. Très contrariée, et
gênée des manières vulgaires de sa mère, Blanchette
a essayé à diverses reprises, mais en vain, de l'arrêter.
Enfin Georges sort, et les deux jeunes filles restent seules,
heureuses de se trouver ensemble. Toutes deux s'asseyent
devant le comptoir et bavardent. Elles échangent leurs
projets d'avenir, se font part de leurs désirs, de leurs
espoirs, se plaisent à s'imaginer mariées, recevant chez
elles, faisant les honneurs de leur salon à des messieurs
en habits et des à femmes décolletées. Mais ce joli rêve
s'évanouit tout à coup, et la pauvre Blancbette est bien vite
rappelée à la réalité des choses par l'arrivée du cantonnier
Bonenfant qui demande un verre d'eau-de-vie. Ennuyée,
Blanchette refuse de le servir, -et prétexte qu'elle ne sait
pas où sont les bouteilles et les verres, sur quoi, fort mé-
content, Bonenfant se retire en maugréant. Lucie prend
ensuite congé de son amie, qui, les yeux pleins de tristesse,
la regarde s'éloigner en voiture...
Le père Rousset est en train de faire sa partie de domi-
nos avec son vieil ami, le père Morillon, tandis qu'Au-
guste, le fds de ce dernier, les regarde jouer. La partie
terminée, le jeune homme fait un signe à son père, qui,
gravement, entreprenant Rousset, lui avoue que son fds
est très épris de Blanchette, et l'a chargé du soin de de-
mander sa main. Il n'a pas plus tôt terminé que Rousset
se lève, décroche le brevet d'institutrice suspendu au mur,
et le montrant orgueilleusement aux deux hommes leur fait
comprendre que sa fille n'est pas faite pour un paysan.
Auguste, consterné, se retire, suivi de son père, qui, fort
en courroux, mais sans mot dire, fait claquer la porte en
sortant...
C'est la fête du père Rousset. Pour la lui souhaiter, Blan-
chette a été cueillir des fleurs dans les champs et en a fait
un superbe bouquet. Elle arrive au cabaret et trouve son
père fort occupé à déchiffrer une lettre que le facteur vient
de lui remettre. C'est M. (jaloux qui l'avise qu'il a fait
une démarche auprès du préfet pour la place d'institutrice
que Blanchette attend depuis un an, et qu'il y a encore
542 candidates à placer avant elle. Furieux, Bousset allume
sa pipe en maugréant cependant qu'un voiturier remet
une caisse à Blanchette, qui explique à sa mère que c'est
une lampe à colonne qu'elle a fait venir pour l'offrir à
son père. Celui-ci, plongé dans ses réflexions, ne bouge
pas, et ne lève la tète que lorsque sa fille se trouve devant
lui, son bouquet d'une main, et sa lampe de l'autre. Il
se laisse embrasser, mais fait la grimace devant le bouquet,
qu'il pose dédaigneusement sur la table, et examine la
lampe. Il la tourne, la retourne, et en fin de compte dé-
clare qu'il la trouve trop haute, puis, poursuivant une
idée, il s'éloigne, laissant Blanchette toute déconfite de
l'accueil fait à son cadeau. Il revient quelques instants
après, et, d'un air triomphant, montre à sa femme et à sa
fille la lampe privée de sa colonne, rapetissée, très laide.
Dépitée, Blanchette fond alors en sanglots, et, ne pouvant
maîtriser sa colère, s'empare de la lampe et la hrise sur
le plancher, ce à quoi Rousset répond par une maîtresse
giffle, et sort, laissant la jeune fille se consoler avec Lucie
Giroux qu'il aperçoit venir de loin. La pauvre Blanchette
confie son chagrin à son amie, qui, pour la distraire, l'in-
vite à faire une promenade en voiture avec elle et son
frère. Consolée, vite elle s'habille et se dispose à partir
avec Lucie, quand elle se heurte à son père, accompagné
de Bonenfant qui vient de lui confier le refus de Blanchette
de lui servir à boire. Rousset furieux appelle sa fille,
l'oblige à retirer son manteau et son chapeau et à servir
incontinent le cantonier. Lucie Galoux et son frère veulent
intervenir, mais le vieux ne veut rien entendre, et force
est à Blanchette d'obéir, ce qu'elle fait en sanglotant.
Ensuite, la prenant par le bras, brutalement il l'entraîne
dans la cour, lui met un balai en mains et la force à
nettoyer l'étable. Toujours pleurant elle obéit sous la me-
nace des coups, mais vient un moment où elle se sent à
bout, où toute sa fierté se révolte, et elle refuse d'en
faire davantage. Son père veut la frapper. Alors, affolée
elle s'enfuit, traverse la cour, puis le cabaret, monte dans
sa chambre, fait en hâte un paquet de ses effets, et re-
descendant quatre à quatre l'escalier s'enfuit de la maison
paternelle...
Sur la grande route, à la nuit tombante, Blancbetle,
seule, marche vers la ville, le cœur gonflé de sanglots,
mais avec le secret espoir qu'une vie nouvelle de travail,
d'indépendance et de tranquillité va commencer pour
elle, et la dédommagera de celle, obscure et misérable,
qu'elle a menée jusqu'ici...
Arrivée à la ville, Blanchelte est allée tout droit chez
Lucie Galoux, à qui elle a fait part de la scène de la jour-
née. Emue de la situation de son amie, Lucie a obtenu de
son père qu'on la prenne comme institutrice de sa petite
sœur Geneviève. Toute heureuse, Blanchetle a accepé.
Mais, hélas, sa joie est de courte durée. Quelques jours
après, Georges, qui a eu tout de suite des prévenances
inquiétantes pour elle, lui avoue son amour et tente de
vaincre ses résistances. Révoltée, elle appelle M. Galoux,
puis, sans attendre davantage, court dans sa chambre
prendre ses effets et gagne la rue, bien décidée à ne jamais
remettre les pieds dans cette maison, où sa vertu est
tellement en pcril...
Blanchelte a gagné Paris en quête d'une situation. Par
un bureau de placement elle en a trouvé une chez une
vieille dame, mais celle-ci hargneuse et avare lui rend
l'existence intolérable, au point que la pauvre entant est
amenée à chercher autre chose. Grâce aux petites affiches
de la Porlc-St-Denis elle trouve des travaux de couture à
faire chez elle pour le compte d'un grand magasin. Dans
une misérable cbambre au septième étage d'un vieil
immeuble, elle travaille tout le jour, tirant courageuse-
ment l'aiguille pour gagner sa vie. Elle vient de terminer
l'ouvrage qui lui a été confié et, à pieds, sous la pluie, le
porte à son patron. Dans le magasin, c'est un défilé d'ou-
vrières qui livrent leur travail de la semaine. Elles vont,
viennent, causant avec les commis qui plaisantent avec
elles. Toute timide, Blanchette se présente à son tour, et
va a un des commis pour lui remettre son ouvrage, mais
celui-ci la regarde, la trouve gentille et le lui dit en lui
caressant familièrement le menton. Elle rougit et baisse
les yeux. 11 veut la prendre par la taille. Indignée elle s'é-
loigne. Alors, haussant les épaules, le commis lui fait com-
prendre que lorsqu'on est si prude on va chercher du tra-
vail ailleurs, et il la renvoie les mains vides...
Blanchette depuis deux jours n'a pas mangé. Sous le
brouillard, sur le pavé humide de la grande ville, elle erre
et tend la main, découragée, à bout de forces. . Un passant
à qui elle vient de dire sa détresse lui donne une pièce
blanche, grâce à laquelle elle va pouvoir enfin acheter du
pain...
Sur la route qui mène au village la neige tombe. Blan-
chette marche courbée, transie, épuisée. . . Tout au loin
elle aperçoit enfin la maison paternelle, et pour la pre-
mière lois depuis longtemps un éclair de joie brille dans
ses yeux... Mais, à bout de forces, tout à coup sa tête
tourne, et elle tombe évanouie dans la neige qui, peu à
peu, la recouvre d'une nappe blanche. . .
Le vieux cantonnier Bonenfant a trouvé Blanchette sur
la route. 11 l'a ranimée, et, la soutenant, il entre avec elle
au cabaret. Sa mère est là, elle reconnaît son enfant, la
saisit dans ses bras et l'embrasse follement. Puis elle la
conduit près du poêle pour réchauffer ses pauvres mem-
bres engourdis, et lui apporte une bonne soupe fumante
qu'elle mange avidement. Mais Bonenfant qui, à la porte,
faisait le guet, accourt annoncer que le père arrive...
Que va-t-il dire ? Que va-t-il faire en voyant sa fille là ?
Vite maman Bousset conduit Blanchette dans sa chambre
et revient. Bousset entre et s'assied sans mot dire. A un
moment donné ses yeux, fixés vers le sol, aperçoivent quel-
que chose, un petit peigne de femme. Il se lève, le ramasse,
le montre à sa femme, qui se trouble. Entendant mar-
cher en haut, il veut monter, quand Blanchette apparaît,
et se jette à ses pieds en lui demandant pardon. Mais lui,
insensible, la repousse. Elle se relève, et tout en pleurs
s'éloigne, quand surviennent le père Morillon et son fils
qui félicitent Rousset du retour de Blanchette. Auguste
demande à celle-ci si elle consent à l'épouser, et, toute
heureuse, elle déclare que oui. Puis, gentiment, avisant
des verres et une bouteille, elle sert à boire à tout le
monde, avec un bon sourire à l'adresse de père Bonenfant,
lui faisant ainsi comprendre qu'elle regrette le refus
qu'elle lui a opposé jadis. Emu, Rousset consent enfin à
pardonner, et s'avançant vers sa fille il la presse dans ses
bras. Blanchette épousera Auguste Morillon, un pajsan
comme elle, et sera heureuse...
Longueur approximative: 600 mètres.
Fac-Simile de l'Affiche de MICH
120 X 160 c/m., en cinq couleurs
^^= En Vente 0.75 cent, pièce =
Imp. F. BARROUX, 18, rue Saint-Sauveur
— o
4 4 4444*4444*
ÉCHOS
Nous croyons savoir que l'un des plus an-
ciens metteurs en scène de la maison Pathé
aurait l'intention de fonder une marque ciné-
matographique dont la firme serait dénommée
(i Film Valetta ».
Nous souhaitons bonne chance à cette nou-
velle maison.
Hollandia=Film
On nous annonce de Hollande qu'une nou-
velle maison d'édition vient de se fonder:
La « Maatschappij voor artistiel^e cinema-
tografie », dont le siège social est à Haarlem,
Spaarne 57.
La direction du théâtre de prises de vues
a été confiée à notre compatriote et ami M.
Edmond Edren.
Voici certes un choix dont nous devons féli-
citer la direction. Artiste dans toute l'accep-
tion du mot, et auteur apprécié, M. Edren ne
peut que mener au succès l'entreprise qui lui
est confiée.
« Hollandia film » (tel est le titre de cette
nouvelle marque) fera prochainement pa-
raître la première série de ses nouveautés,
qui se distingueront des autres, par leur carac-
tère purement hollandais.
De bons représentants sont demandés pour
la France et la Belgique. Faire offre à la di-
rection.
*
**
C'est avec plaisir que nous apprenons que
M. Harry, de l'entreprise générale de cinéma-
tographes « The Royal Bio », 22, rue Bau-
din, Paris, vient de s'assurer le monopole de
vente et d'exploitation pour le monde entier
du célèbre cinéma chantant et parlant Gen-
tilhomme. Sans nul doute qu'entre les mains
de M. Harry cette marque connaîtra encore
plus de succès que par le passé.
FONDS
CINÉMA
Saint - Michel , à
dl Paris, 7, Place Saini-
expl. du Ul 11 LUI H Miche i, à adjug. et.
Blancliet, not., 11, rue Beaujolais, le 17 oct. 1912,
à 3 h. M. à p. p. et. b. 50.000 fr., loyer d'av. et
cpulionn. à remb. 15.000 fr. Cons. 5,000 francs. —
S'adr. M. LEVILUX, adm. de Soc, 267, rue Saint-
Honoré, et au notaire.
Heureux retour
Nous sommes heureux d'adresser nos féli-
citations de retour à M. Neumeyer, un de nos
distingués preneurs de vues, qui vient de ren-
trer à Paris après avoir accompli un voyage
des plus intéressants en Suède, en Norvège et
jusqu'aux extrêmes territoires de la Laponie.
M. Neumeyer rapporte de là-bas des fiiltms
sensationnels dont le monde cinématographique
entendra parler sous peu de temps.
OPINIONS
Ce que M. B. Nichols, de la M. P. Sales
Agence, en ce moment chez nous sur le
continent, pense du marché américain.
A peine de retour d'un assez long voyage
d'études aux Etats-Unis, M. B. Nichols, de
la M. P. Sales Agency Limited, de Londres,
s'est remis en route pour poursuivre la série
de ses observations sur le continent européen.
Un de nos confrères anglais a eu l'occasion
de recueillir, avant le départ de M. Nichols
de Londres, ses impressions sur le marché
américain.
M. Nichols a été vivement frappé par
l'ampleur formidable que prennent les entre-
prises américaines. C'est ainsi que la « Bio-
graph )) serait en train de constituer le plus
grand atelier de prises de vues du monde en-
tier, tandis que la « Lubin » pour s'agrandir
a fait l'acquisition d'un domaine de 450 acres
à Schuylkill River, près de Philadelphie sur
lequel on va entreprendre des constructions
qui coûteront la bagatelle de 5 millions de
francs.
M. Nichols a constaté que l'animosité
et la réalité qui existaient autrefois à l'état
aigu entre les diverses entreprises, ont presque
totalement disparu. On travaille et on produit
amicalement, sans jalousie, côte à côte et les
succès de l'un ne font plus prendre ombrage
à l'autre.
M. Nichols pense que la décision finale
dans l'action intentée par le gouvernement
américain du Trust ne saurait guère intervenir
avant un an ou deux d'ici, ce qui laisse quel-
que marge et assure encore de beaux jours à
ceux que l'on menace.
En ce qui concerne ce procès, M. Nichols
est d'avis que si le gouvernement obtient gain de
cause, cela signifiera tout simplement que dé-
sormais le propriétaire d'un brevet ne sera plus
libre d'en faire ce que bon lui semblera et d'en
disposer à son gré.
La production américaine, dit M. Nichols,
— <> —
s'améliore de plus en plus. Dans les grandes
villes des Etats-Unis, ce sont les ouvriers, prin-
cipalement, qui forment le noyau des auditoi-
res cinématographiques, mais dans les petites
villes, toutes les classes de la Société fréquen-
tent les cinémas dans d'égales proportions.
Les films britanniques sont en très petit nom-
bre aux Etats-Unis, tout comme sur le conti-
nent européen. Mais cela s'explique, aux yeux
de M. Nichols par la production restreinte qui
ne permet pas à l'industrie anglaise de se
mettre en évidence, et non à la qualité qui
s'améliore de plus en plus.
En ce qui concerne leRoyaume-Uni, M. Ni-
chols émet aussi quelques appréciations. Il
constate avec plaisir que la clientèle des ciné-
mas anglais tend de plus en plus à se recruter
parmi les classes plus élevées de la Société et
n'est, comme autrefois, en très grande majo-
rité, d'essence très populaire.
La question de la fermeture dominicale
trouve également en M. Nichols un apprécia-
teur sensé.
« Voyez-vous, dit-il, je considère qu'il est
lamentable que les gens ne puissent pas libre-
ment agir à leur gré. Le dimanche, c'est le
jour du pauvre; pendant toute la semaine, ses
heures de travail sont si longues que, lorsqu'il
est rentré chez lui et qu'il a dîné, il est grand
temps de se mettre au lit. Le dimanche, c'est
son jour de repos et... de récréation; c'est le
seul jour où il peut sortir et s'offrir quelque
distraction avec sa famille. Alors, pourquoi
l'en empêcherait-on?... En Amérique, si dans
quelques cités on ferme le dimanche, dans les
grandes villes, par contre, les cinémas sont ou-
verts comme en semaine. »
M. Nichols, élu membre du Comité chargé
d'étudier la question de la censure en Angle-
terre, avait été empêché de participer aux tra-
vaux de ce Comité. Mais il s'est formé une
opinion. Il estime qu'aujourd'hui le besoin
d'une censure ne se fait plus sentir comme il
y a six mois. Mais, selon lui, il faudrait tout
de même un censeur, ne serait-ce que pour les
films étrangers dont certains provoquent des
objections très justifiées. Mais on ne veut pas
d'un censeur officiel. C'est le public, en som-
me qui constitue la meilleure des censures. Les
Anglais ne veulent pas se trouver à la merci
des fantaisies arbitraires, comme en Amérique,
où dans certaines villes, la police exerce ses
fonctions et les remplit le plus souvent en dépit
du bon sens, parce que ces braves fonction-
naires n'y entendent absolument rien.
De la Musique
au Cinématographe
Une Solution intéressante
Tous les amateurs de cinéma qui voudraient
voir se transformer en un art complet ce qui
n'est aujourd'hui qu'un art de transition, sou-
haitent avec ferveur que la musique accom-
pagne le film d'une façon définitive, pas à pas,
phrase à phrase, mesure... par scène ou mou-
vement de scène. Mais tous se demandent de-
puis longtemps — en dehors du synchronisme
scientifiquement établi — quel est le remède
à apporter... s'il en est un.
M. Louis Janssens est venu. Il nous présente
une solution. Que vaut-elle?
Pianiste et compositeur de talent, spéciale-
ment entraîné aux besoins de l'improvisation,
M. Louis Janssens s'est dit, après avoir vu
passer des kilomètres de films, que seule l'im-
provisation convenait en matière d'accompa-
gnement musico - cinématographique. Mais,
comme il ne saurait y avoir autant d'impro-
visateurs que de salles d'exploitation cinéma-
tographique, il s'est demandé s'il n'était pas
possible de fournir à chaque cinéma une par-
tition par film avec le moyen de l'exécuter.
Dès lors, posant ainsi la question, M. Janssens
avait trouvé la clef du problème.
Le pianola ou tout autre appareil simi-
laire lui apparut de suite comme étant l'appa-
reil rêvé, puisqu'il offre l'admirable avantage
de permettre à n'importe qui de jouer n'importe
quel morceau, par le moyen des rouleaux de
papier perforé, mécaniquement entraînés après
avoir mécaniquement enregistré les phases mu-
sicales.
L'habile inventeur s'est donc placé devani
un pianola. Cependant que passait le film, il
improvisait la musique qu'il sentait le mieux
approprié aux scènes projetées sur l'écran, de
telle sorte que sa pensée, traduite en mélodie,
s'inscrivait sur le papier perforé à l'aide d'un
appareil spécial et nouveau — dont il a les
uniques brevets.
Le film une fois passé, la musique est d'elle-
même constituée et la voici, spontanément
éclose sous les doigts de l'artiste, prête à partir à
travers le monde comme la voix du chanteur ins-
crite aux sillons du disque. Le papier perforé
fera son tour, à côté de la bande dont on ne
peut le séparer que douloureusement. Il est de-
— 7 —
venu l'accompagnement éternel de l'œuvre dont
il soulignera les effets, aussi bien et mieux que la
musique de scène d'un Massenet soulignera les
Erynnies ou V Artésienne — car il en sera
toute la musique, à défaut de toute parole.
Film et musique voyageront dans les mêmes
boîtes et s'ouvriront dans les cinémas-théâtres
pour distribuer à la même heure, grâce à un
simple pianola-concordant, le double plaisir de
l'image dramatique et de la mélodie notée pour
elle.
Tous les exploitants de cinéma peuvent —
ou pourront — avec le très simple dispo-
sitif de M. Louis Janssens, offrir à leurs
spectateurs des films qui ne perdront rien de
leur valeur intrinsèque et garderont intact le
dépôt, le cachet d'art placé par l'éditeur. Ils
pourront ajouter à ce charme, celui que l'im-
provisation d'un artiste y aura ajouté, sans
avoir à craindre l'insuffisance de leur pianiste,
de leur orchestre, voués l'un et l'autre, malgré
tout, à l'impossible adaptation. La transcrip-
tion musicale se fera d'elle-même, mécanique-
ment et qu'on ne vienne pas dire qu'elle sera
précaire ou peu esthétique, car il existe depuis
quelques années des appareils du genre « pia-
nola » qui échappent à toute critique.
Cet accompagnement vraiment concordant
et vraiment original du film plaira non seule-
ment au public pour la valeur mélodique,
mais encore par son exacte appropriation. Sans
qu'il le sache, le spectateur-auditeur associera
dans sa pensée et dans son impression les deux
qualités du film projeté : celle qui tient au
spectacle et celle qui tient à la musique. Il ne
saura peut-être jamais que le pianola exécute
l'improvisation d'un virtuose « strictement lié »
aux émotions de l'œuvre cinématographique.
Mais il sentira l'harmonie des deux effets et
c'est le film qui en bénéficiera. Sa valeur en
sera décuplée. Il prendra place parmi les
attractions d'art et résistera victorieusement aux
dénigrements, aux sourires, aux attaques des
derniers sceptiques.
Ainsi se trouve supérieurement réalisé le
vœu naguère formulé par un gros éditeur de
film sous la forme suivante :
1 ° Improviser devant la projection d'un
film cinématographique, chez l'éditeur de ce
film, avant édition, — et après s'être bien
inspiré du sujet par plusieurs projections préa-
lables, — un morceau musical approprié à ce
sujet.
2" Enregistrer automatiquement cette im-
provisation pour pouvoir la reproduire sur ban-
des musicales perforées à un nombre quelcon-
que d'exemplaires en même temps que les
films ; les dites bandes devront être vendues
avec les films aux loueurs de films et exploi-
tants de cinémas, afin de pouvoir être utili-
sés pour la reproduction du morceau impro-
visé, lors des projections subséquentes des films
dans les salles privées ou publiques.
M. Louis Janssens a mis sur pied cette
forte affaire par un merveilleux effort de vo-
lonté scientifique et surtout parce qu'il a foi
dans l'avenir et sait que rien ne résiste au pro-
grès. Inutile de vous dire qu'il a trouvé sur
son chemin la lourde barrière que ferme avec
vigilance, devant toute initiative, la Société des
Compositeurs de Musique.
L'éminente Société, qui défend avec une
louable vigueur les intérêts des artistes, fit grief
à M. Louis Janssens d'improviser la musique
d'accompagnement cinématographique sous
prétexte :
I ° Qu'il était impossible d'improviser sans
tomber dans les œuvres d'auteurs;
2° Que les inspecteurs de ladite société
étaient des experts possédant mentalement tout
le répertoire des compositeurs.
II résultait de ces contestations que M.
Janssens et — tous les improvisateurs — ne
faisaient que « ressasser » les airs de réper-
toire dont la Société a la garde. Par exten-
sion, on en pouvait conclure que l'improvisa-
tion en général est un vain mot et que les mu-
siciens se répètent depuis les premières nota-
tions de la gamme.
M. Janssens a demandé à de nombreux
compositeurs et à d'éminents musicologues ce
qu'ils pensent de la question.
Voici en quels termes lui répond M. Paul
Gilson, compositeur de musique, membre de la
Société des Auteurs et Compositeurs, Premier
Prix de Rome pour la musique, inspecteur gé-
néral des Ecoles de musique du Royaume,
critique d'art musical au Soir, correspondant
attitré des principals revues musicales du conti-
nent, professeur aux Conservatoires de Bruxel-
les et d'Anvers; Officier de l'Ordre de Léo-
pold. Officier de la Légion d'honneur:
« Bruxelles, 26 novembre 1910.
« Mon cher Janssens,
« Vous me demandez:
« 1 " S'il est possible d'improviser de la
musique sans retomber dans les œuvres con-
nues; 2° s'il est possible qu'un homme retienne,
possède mentalement le répertoire des auteurs.
Voici ce que je puis vous répondre:
« 1 " Evidemment, on peut improviser de la
musique qui ne doit rien à tout autre. Les com-
binaisons sont infinies. Il y a, au musée du
Conservatoire, un instrument, le componium,
Fili
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qui compose mécaniquement des variations sur
un thème donné; eh bien, il paraît qu'il fau-
drait plus de 300 ans, en admettant que l'ins-
trument joue nuit et jour, pour épuiser les
combinaisons d'un seul thème de huit mesu-
res! !...
<( 2" Il y a des mémoires musicales forte-
ment organisées. Celui qui est à même de re-
tenir plus ou moins un millier d'oeuvres peut
être considéré comme un « phénomène ».
Y a-t-il, en tout, cinq personnes dans ce cas?
J'en doute. En admettant que 300 auteurs
aient chacun composé 20 morceaux, ce qui est
peu (il y en a) , John Strauss, de Vienne, no-
tamment, qui en ont composé jusqu'à 400!),
cela ferait donc 6.000 œuvres à se mettre
dans la mémoire. Et si chaque œuvre ne con-
tient que trois motifs (il y en a généralement
davantage) ) , cela ferait donc 9.000 motifs à
se « fourrer dans la caboche ».
« Ceci se passe de commentaires.
« Ces renseignements vous suffisent-ils?
« Amicalement à vous.
« Paul GlLSON,
« Compositeur de musique à Bruxel-
les ; Inspecteur de V Enseigne-
ment musical. »
(A suivre.) G. DUREAU.
LA NOTION DES CHOSES
N'est pas acteur cinématographique qui
veut, nous savons à peu près tous cela. Il faut
certaines qualités et une présence d'esprit dont
l'acteur ordinaire, figurant sur l'ordinaire pla-
teau peut à certains moments se départir sans
grand inconvénient, mais qui constituent, de la
part de celui qui joue devant l'objectif et pour
lui une faute professionnelle lourde.
Il n'arrive que trop fréquemment que même
chez ceux qui « tournent » se manifestent des
défaillances caractéristiques.
On reçoit une lettre, on la décacheté, on
déchire l'enveloppe et... on la jette par terre.
Ce sont des choses qui ne se font pas. Ce
n'est rien, mais c'est beaucoup, tout de même.
Dans un film récemment édité en Amérique
sous le titre: Les leçons de la vie, on voit, par
exemple, un jeune homme qui après avoir
teconduit à la sortie du théâtre la femme de
son ami, s'installe commodément dans un fau-
teuil, au salon. La soubrette, appelée, lui ap-
porte de quoi fumer. Il allume sa cigarette et,
oubliant qu'il se trouve fictivement dans un
somptueux salon et non pas sur une scène ciné-
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matographique, il jette négligeamment son allu-
mette... sur le sol.
En fait, cela n'a pas grande importance
puisque le parquet ne s'enflamme pas. Mais
en théorie, il y a là une méconnaissance fla-
grante de la juste notion des choses. On ne
jette pas son allumette sur le tapis d'un somp-
tueux salon. C'est là une chose qui ne se fait
pas dans la vie, donc il faut éviter de la faire
au théâtre: C'est un rien... et c'est tout.
Autrement dit, il faut faire bigrement at-
tention lorsqu'on joue pour le cinéma!...
Une expérience intéressante
Le Chapitre lu Cinatopphe éducateur
Les Applications en Angleterre
Il résulte des rapports publiés par les prin-
cipaux organes de la presse pédagogique et
ecclésiastique, que l'application du cinémato-
graphe comme coadjuteur de l'éducation de la
jeunesse tend de plus en plus à se générali-
ser et que les progrès réalisés sur ce terrain,
dans l'espace des six derniers mois, sont de
tous points remarquables.
L'Amérique, qui avait pris les devants et
paraissait vouloir se maintenir au premier rang
dans cet ordre d'idées, se trouve, de l'aveu
même des Américains, distancée par l'Angle-
terre.
Le cinématographe est décidément entré
dans les mœurs des milieux britanniques où
I on s'occupe de ce que chez nous on appelle
des (i patronages » aussi bien laïques que reli-
gieux.
Dans la majeure partie des paroisses an-
glaises, le cinématographe est devenu le com-
plément indispensable de toutes les soirées or-
ganisées régulièrement, le samedi, d'un bout à
l'autre de l'année. On a soin de composer des
programmes mixtes d'une très judicieuse sélec-
tion, où les sujets religieux alternent avec les
films scientifiques proprement dits, agrémentés
de quelques scènes comiques. Il y en a pour
tous les goûts et l'un fait avaler l'autre.
Les scènes de voyage et les films représen-
tant des phénomènes naturels, tels que l'érup-
tion de l'Etna ou le jaillissement d'un geyser
contribuent, de l'avis de tous ceux qui ont pu
en juger pour en parler en connaissance de
cause, cent fois plus à l'instruction des jeunes
gens que les descriptions les plus détaillées et
les plus éloquentes.
On se rend de plus en plus compte dans les
milieux ecclésiastiques et pédagogiques anglais
de cette jouissance d'action incomparable du
cinématographe éducateur.
Une controverse s'est élevée dans certains
milieux pédagogiques américains sur la ques-
tion de savoir si un film instructif, éducateur,
pourrait, le cas échéant, remplacer efficace-
ment le livre, ou non.
Ce que l'on a fait jusqu'ici en matière de
films instructifs constitue un merveilleux pro-
grès, mais il encore indispensable d'accompa-
gner les projections d'explications assez nettes
et étendues, d'une conférence en quelque sorte.
On va donc s'efforcer de pousser les édi-
teurs de films de ce genre dans une voie nou-
velle, en leur demandant de s'attacher désor-
mais dans la composition de leurs sujets, à les
traiter de façon aussi minutieuse que possible,
afin de réduire les explications verbales au
strict minimum.
Afin d'élucider définitivement la contro-
verse, et pour fournir aux éditeurs d'utiles in-
dications et des points de repère utiles, on va
procéder à une très intéressante expérience :
deux groupes d'enfants d'intelligence égale se-
ront, séparément, chargés de rédiger leurs im-
pressions sur un sujet historique. Les uns au-
ront appris les détails dans un livre, par cœur;
les autres auront vu toutes les phases se dé-
rouler sur l'écran.
Il s'agira maintenant de savoir quel groupe
fournira les compositions les plus exactes, les
plus vivantes et les plus descriptives.
Seront-ce les enfants qui ont appris leur ré-
cit dans le livre scolaire, ou seront-ce ceux
qui l'auront lu sur l'écran?...
>-•♦•-<
Les Principales Maisons d'Édition
ANGLAISES
Pour tous ceux que cela pourrait intéresser,
voici une liste exacte des principales maisons
anglaises se livrant réellement à l'édition des
films :
Heprvorth Manufacturing Company, Limi-
ted, 2, Denman Street, Piccadiîly Circus, W. ;
Criées and Martin, Limited, London Road,
Mitcham Surrey; B. and C. Kine '"'•j., Ltd.,
33-35, Endell Street, Long Acre, W. C. ;
Britannia Films, 43, Great Portland Street,
W. ; Clarendon Film Company, 12, Charing
Cross Road, W. C. ; Fiiz Films, Victory
House, Whipps Cross, Walthamstow ; Brilish
A. A. Film Company, I, Voluntary Place,
Wanstecad, Essex.
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— 17 —
A bas la Censure !
Le " Sjoiieat do Sol-Est" ouvre le Feu
TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE DHYÈRES(Var)
Audience du W Septembre 1912
Nos Lecteurs savent déjà que, prenant en
mains la défense des intérêts de toute la
corporation cinématographique, le « Syn-
dicat du Sud-Est » a confié la mission de
soutenir en justice un de ses membres,
M. Giraudon, à son avocat-conseil, M' Miane,
du barreau de Marseille.
M. Giraudon, directeur d'un cinéma-
théâtre à Hyères (Var), s'est vu dresser
plusieurs procès-verbaux pour avoir con-
trevenu à un arrêté du maire de sa com-
mune, qui interdisait certains films ayant
trait « à des agissements criminels ». M. Gi-
raudon conteste la valeur de cette censure.
et le voici devant le tribunal de simple
police d'Hyères.
M Miane, le distingué conseil du Syndi-
cat du Sud-Est est à la barre. Nous repro-
duisons in-extenso les débats de cette au-
dience sensationnelle, qui éclaireront ainsi
toute la question des « interdits munici-
paux ». Souhaitons que justice soit rendue
à nos amis et félicitons le Syndicat du Sud-
Est de sa vigoureuse intervention. Son
attitude en cette affaire est tout à l'éloge
de son dévoué président, M. Richebé.
G. D.
M. le Président. — Procès-verbaux dressés
par ,'igonl Briqt contre ciraudon, Boulevard des
Palmiers ;'i Hyères pour représentation d'une
vue intitulée « Dans la Brousse » ayanl trail
■ i des agissements criminels à rencontre de
Parrêlé municipal du 25 juin 1912. Procès-ver
i aJ du 21 aoûl 1912 dressé par môme agenl
i-i i"i centre Giraudon, Boulevard des Palmiei
pour i eprésenlation des vues \ engeance .If
.uineuis ». « Les Unix Frères ou la Boute du"
galemenl
mlraven-
aoûl autre
Vu e ". i'l i' Llo-mino Blanc - ayanl
irai! à des agissements criminels,
Uni!;-, nu même arrêté el enfin lé 20
contravention.
Vous reconnaissez les- laits? - -
Appelé au commissariat de police, Monsieur
Giraudon a déclaré que l'arrêté de Monsieur le
Maire a été communiqué au Syndical des exploi-
tants du cinématographe du Sud-Est de la Fran-
ce donl le président, après avis du conseil, a
l'ail appel au Conseil d'Etat ajoutant qu'il enn-
leste que les films soient licencieux, ne pou-
vaient être censurés cl. qu'il avail éié obligé de
les produire, n'en ayanl pas d'autres à mettre
au programme.
Ministère public. — Je requiers l'application
de la lui avec maximum de la peine vu réci-
dive.
Voici en vertu de quels textes de loi l'agenl
a agi. J'ai à vous produire des documents ju-
ridique^, Le •.':! janvier 1909 le préfet du Var a
adressé une circulaire aux maires les invitant a
prendre îles mesures contre certains établisse-
ments donnant des spectacles de nature à pro-
voquer des manifestations et troubler l'ordre el
la tranquillité publique; ajoutant que les salles
<le cinéma ne centrant pas dans la catégorie des
établissements visés par la loi du il janvier
lsT'i relative à la liberté des spectacles, peu-
venl être ouvertes sans autorisation du maire.
Donc, même sans qu'il y ail eu lieu de pren-
dre un arrêté, .M. Giraudon aurait pu être pour-
suivi pour avoir l'ail des représentations sans
autorisation.
Celle circulaire esl restée lettre morte lors-
que dan.- le courant de celle année-ci les maires
^e certaines grandes villes ayanl pris des arrê-
tés réglementant les représentations cinémato-
graphiques, M. liibier. maire d'Hyères, h
.juin dernier, a suivi l'exemple qui lui a
donné par ses collègues ci a pris l'arrêté
vanl :
« Nous, maire de la ville d'Hyères (Var).
» Vu les lois îles L4-22 décembre I7S'.C
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Janvier J7!»J; 1"' Germinal an VII; 10 décembre
1852; 6 janvier 1864 : el 5 avril 188.
« Considérant que la loi confie à l'autori! '
municipale le maintien de L'ordre dans lés théâ-
tres.
« Considérant que tes évocations de toul dra-
me réel ou imaginaire qui montrerai! des atten-
lats criminels istituenl une publicité scanda-
leuse organisée autour iln crime; que cette
publicité risque de troubler l'ordre; qu'elle
constitue un spectacle démorftilsaflt.
« Arrêtons :
Article premier. — Sont interdites dans
Imites les Milles île spectacle de la ville ciné-
matographes . etc., les vues ou exhibitions île
toute nature représentant des agissemenl cri-
minel».
<' Article 2. — M. le commissaire de poli p.
est chargé de l'exécution du présent arrêté.
i. Fait ii Hyères, en mairie, le 25 juin mi:
neuf cent douze. »
Cet arrêté entraîne l'application des peines
Indiquées au Codé pénal article 17i.
Voici les textes qui lui servenl de base : Dé-
erei du 16 août 1790 sur l'organisation judi-
ciaire, titre XI, art. 4 • les spectacles publics
ne pourronl être autorisés que par les officiers
municipaux » : cel article est encore en vigueui
n'ayant pas été abrogé par aucun texte jusqu à
ce .jour.
I ii décrel du 6 janvier isr, i a donné aux
théâtres une certaine liberté tout en réglemen-
tant les exploitations théâtrales et voici Particle
6 qui contient la matière qui est porti
il'liui ;'i la barre de votre Tribunal :
« Les speclai les de curiosité, de marionnet-
tes, les cafés dits cafés chantants, cafés-concerts
et autres établissements du même genre restent
soumis aux règlements présentement en vi-
gueuc »
L.s représentations cinématographi [ues se
placent dans les spectacles de curiosité qui sonl
visés par cet article 6. Notre arrêté esl parfai-
tement protégé par ce texte de loi et je deman-
de l'application du maximum de La peine pré-
\ ne par l'article i71 du l !ode pénal.
M' Miane du barreau de Marseille . — Ce
n'est pas seulement au nom de M. Giraudon que
je viens ici. c'esi au nom de la corporation ci-
nématographique toute entière : éditeurs,
loueurs, exploitants et tous intermédiaire de
celle grande industrie, justemenl alarmés par
hi complexité çle La situation qui Leur esl faite
par les arrêtés de certaines municipalités, bou-
mettanl les productions cinématographique au
droit de censure.
Je dis que la question esl complexe, infini-
nieni complexé.
il y a d'abord à envisager l'application de ''ar-
rêté. Comment se pratiquera, s'exercera celle
censure que vous avez établie? Sera-ce Le maire,
le magistral municipal lui-même qui appréciera
si le film e>t subversif, s'il tombe sous le coup
de l'arrêté? Sera-ce son délégué le commissaire
de police? Sera-ce le délégué du commissaire
de police c'est-à-dire un agent? Sera-ce une
commission spéciale qui sérail instituée? Il y a
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diversité des appréciations qui pourront sa
produire suivant le point de \ ù se placeron!
ceux qui s'attribueront la mission d'apprécier.
Ce danger serait suffisant pour justifier l'alar-
me iiui s'est produite dans la corporation tou!
entière. H faut dire toutefois que l'émotion sou-
leyée a eu surtout pour cause la question do
principe, la question de moralité mise en avant
par les attendus des arrêtés intervenus. Eh
quoi : le cinéma, le spectacle de famille entre
Lops, que dis-je? Le spectacle qui seul entre
tous puisse prétendre à ce titre, le cinéma accu-
sé d'immoralité, suspecté de suggérer des idées
malsaines et dangereuses? n'est-ce pas là vrai-
ment une accusation douloureuse, profondé-
ment injustifiée :
Avec une production si considérable, qui
foprnissenl peut-être cent maisons d'é lition,
donnant chacune 5, 6 films par sep aine qui sont
représentés partout, avez-vous souvent constaté
qu'il y ail eu quelque chose qui sérieusement
ail pu choquer la moralité du public ou dont
la concluison ait pu paraître réprëhensible ?
Peut un n dire autant des cafés-concerts mal-
sains et immoraux et je soulève ici un coin
du voile qui cache les dessous de celte affaire]
que vous laissez si parfaitement tranquilles?
Le cinéma est un spectacle qui a fait assez se*
prem es pour que tous ici, pères de famille de
Loules les conditions sociales, dous y condui-
sions tes nôtres en toute confiance. J'insiste sur
ce point parce que la question de moralité • !
primordiale pour ceux au nom de qui j'ai man
dal de parler el véritable ni n'y a-t-il pas li su
d'être péniblement impressionné dé voir au-
jourd'hui un ministère public traîner en justice
l'œuvre si sage el si prudente, l'œuvre si m ■
raie du ( inéma, en même temps qu'on veul
supeudre au-dessus de sa tûle une vieille épéa
rouillée détachée d'une panoplie, où vo.us n'a-
viez pas le droit, Monsieur le Maire d'il.
de la prendre !
il y a nue autre considération qui vient aug
menter la complexité du débal : Ce sont h
magistrats municipaux qui chacun dans leur
commune vont décider si les Qlms sont a
tables ou non. Nous verrons dune tel (Uni
cril ici et ailleurs déclaré excellent. Celte d
versité dans la législation ne sera-ce p
plus réel danger pour les industriels? Car
nient pourront-ils savoir s'ils peuvent éditer,
acheter, projeter tel ou tel film alors qu'ils
courront le risque après ."ai représentations de
li' voir interdire par un magistrat plus nu moins
sévère?
C'esl ee qu'un des établissements les plu*
importants, la .Maison Gaumont, indique i
une lettre dont je vais vous lire un extrait.
« Nous avons bien reçu vus lettres que non
avons lues avec tout l'intérêt que nous
chons à la grave question posée
municipaux dont vous nous parlez. Nous n
vons certes pas besoin de vous dire que
partageons entièrement les sentiments des ex-
ploitants, c'est-à-dire que nous trouvons
missibles que la censure soit rétablie uni
ment contre le cinématographe el surtout que
MM. les maires décidenl suivanl leur | p
lion personnelle, ce qui peut trop facilemenl
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admis no nplus que ce qui esl [oléré dans le
Nord soil défendu dans le Midi; s'il doil y
avoir' une censure pour nos spectacles, elle doil
être exercée par une autorité qui décide pour le
territoire français toul entier. Mais, encore une
fuis, nous ne voyons pas pourquoi nos s]
eraienl seuls à subir cette entrave :
liberté. »
Nous verrons que la loi a prévu une auto-
rité générale qui prime toutes les autorités mu-
nicipales particulières.
J'ai là. dans mon dossier, d'autres lettres de
mais ms égalemenl importantes, égalemenl pré-
occupées des menaces d'interdiction qui nous
occupent.
Vous savez à la suite il" quels incidents
certains maires, à la bête desquels s'esl trouvé
M. Herriot, main' de Lyon, ont pris des arrêtés
sur la question. Dans l'immense production des
éditeurs, les films 1rs plus a] ; - du public
sonl ceux qui représentenl des faits de I
niaine; ce qui a amené la création d'un genre
le journal, tel que le Pathé-Journal. le Gau-
mont-Journal, qui esi le journal vivant que
l'on profjetle sur l'écran, à la grande satis-
faction du public.
Parmi les faits de la semaine ainsi reproduits
s'esl trouvée la capture des bandits en automo-
bile i iarnier el Bonnot. Cette capl ure aj anl été
opérée la nuit, le lilm était forcémenl très in-
complel el un industriel a eu ridée d'y renié
dier avec son théâtre, ses artistes el de recons-
tituer ce qui aurail pu se passer, ce qui avail
du se passer, derrière les murs de la maison
où les bandits ëtaienl cernés. El c'esl ce film
ainsi truqué qui a provoqué le premier arrêté.
Quand M. Herriol en a pris l'initiative,
eu une vive émotion à Paris. M. Lépine qu,
vous le savez, étudie avec beaucoup d<
toul ce qui a rapporl à la question des
1res; qui avail le premier le devoir d'apn
loi que nous verrons toul à l'heure,
d'autoriser ou de défendre en vertu du décret
du 6 janvier 1864 les repréa nlations,
interpellé au Gonéeil municipal de Paris à ce
sujel el en réponse à celte interpellation il a
fail connaître son sentimenl dans une note qui
a SI '■ reproduite par les journaux el dont je
vais vous donner lecture.
« Le Préfel de Police n'a pas cru devou
prendre, à l'exemple des maires de certaines
villes, des arrêtés interdisant dans les cii
lographes ouverts au public, les exhibitions de
toul film reconstituant des exploits de bandits.
En effet & Paris el dans le département
de la Seine, les spei tacli - cinématographiques,
qui ne peuvent s'ouvrir sans l'autorisation du
Préfel de Police, ne sonl jamais autorisés qu'à
la condition, spécifiée dans l'arrêté de ne re-
présenter aucune scène susceptible de porter
atteinte à la morale ou à l'ordre public. Il va
sans dire que les films reconstituant des ex-
ploits de bandits rentrent dans cette catégorie.
« Lr> directeurs de cinématographes peuvem
I ne Sire mis en demeure, el le fait s'esl déjà
souvent présenté, de rayer de leurs program-
mes l'exhibition de certaines si eue-, .-mis peine
du retrait de leur autorisation.
Dans ces conditions un arrêté proscrivanl
par voie de dispositions générales cerlaim s
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Des d'un genre déterminé paraîl inutile el de
plus dangereux,
» inutile, puisque, on vienl de le voir, la
préfecture intervienl efficacement chaque fois
qu'un l'ail répréhensible lui psi signalé; el s'il
o-i vrai qu'elle peul ne pas être avisée de
certaines infractions individuelles, quand on
songe au nombre 1res élevé de cinématographes
existant à Paris, ce n'esl pas un arrêté géné-
ral qui les lui fera < onnaître.
» Dangereux, car un arrêté général ne p,eul
avoir plein effet que s'il a été consacré par des
décisions judiciaires. <>r il esl évidenl que les
directeurs des établissements contesteront, dans
les i as douteux, le bien fondé de la poursuite
e| que les tribunaux leur donneront parfois
raison.
» L'arrêté général sera donc m'oins efficace
que tes mesures particulières, el c'esl ce que le
l'ivivi de Police a voulu éviter par un arbi-
traire bienfaisanl .il n'esl pas de ceux que les
mois effraient. »
Je dois dire qu'à Paris le régii les théâtres
esl soumis à des dispositions législatives plus
sévères qu'en province.
Voici M. Lépine qui. à ce moment, prévoil les
difficultés qui vonl naître el m' refuse à suivre
l'exemple du maire il' 1 Lyon. Entre temps, di
divers côtés, la question a été soumise à un
examen sérieux ■<'! certains maires uni été à ec
poinl impressionnés par .<:.• arguments qu' mi-
lilaienl en faveur de la liberté qu'ils n'im! ps;
hésité à déchirer sponlanémonl les arrêtés prêt~
à être affichés. Ce fui le cas du général Goi-
riiinl. maire de Nice, qui a reconnu avec raison
qu'il ne lui appartenail pas de préjuger de la
question avant ceux à qui la loi donnail mis.
sion de se prononcer el qu'il convenail d'at-
tendre que le Conseil d'Etat, saisi de la ques-
tion par le Syndical des Exploitants Cinémato-
graphiques du Sud-Est, ail statué sur le recours
formé.
.le disais toui à l'heure que la difficulté d'ap>
prédation constiuait un premier obstacle pour
l'application de l'arrêté. Kl j'ai là l'opinion da
quelqu'un qui au poinl de vue technique était
qualifié pour se prononcer, M. Bureau, direc-
leur d'un de nus plus importants journaux
spéciaux, dans une - lettre ouverte » adressée
à m. Herriot, disait ceci:
« Dois-je donc désormais, M. le Maire, vous
présenter, avani leur passage, tous 1rs films
qui' je compte présenter à mon public? Allez-
miiis déléguer un commissaire censeur dans les
cinémas de voire ville pour nous indiquer ce
qui rsi bon de ce qui n'e l'est pas? Allez-vous
redonner à la vieille Anastasie ses ciseaux
démodés ?
« Si oui, diles-le nettement M. le Maire. Pour
être juste, cl vous savez l'être, vous serez obligé
d'étendre un peu loin votre bras « inquisilo-
rial »', ci Mais toucherez, sans le savoir, cette
liberté île la pressé dont vous êtes te partisan
le plus loyal, puisque vous aime/, la légalité.
Que fonl vos journaux, si ce n'e I précisément
traduire par l'image photographique el le repor-
tage sensationnel, affolant, romantique, le ex-
ploits des grands bandits? Ces héros de l'anar-
chie criminelle ne se sont imposés que par les
suggestives informations des grands quotidiens,
qui sont, en l'espèce, les gros coupables. Non-
ne sommes que des photographes, eux sont des
commentateurs. Entre leurs articles ci nos films
il y a le plus profond abîme ».
A l'appui de celte lettre je citerai un exemple
venu à mes oreilles : l'n exploitant cinémato-
graphique de Salon (Bouches-du-Rhône) s'est.
vu interdire un Qlm; il esl allé voir M. le Maire
pour lui demander la raison de celle interdic-
tion : il lui fut répondu: « Votre Qlm esl
immoral ». Avec une bonne franchise toute
méridionale il demanda : « L'avez-vous vu? »
Le maire fui oblige de reconnaître qu'il ne le
connaissait pas: le commissaire de police non
plus. Sur la demande de l'exploitanl le maire
consenti! à voir le film el ne put que déclarer :
« Votre film n'a rien d'immoral ». J'attire votre
attention sur ce pelil incident qui a sa portée
philosophique.
M. le Président. — Je ne désirerai pas pa-
raître vouloir abréger votre plaidoirie; mais il
est enlendu que la grosse difficulté sera de sa-
voir qui doit apprécier si un film est moral ou
non. Nous pourrions donc passer à la discus-
sion de droit.
M" Miane. ■ — Cependant, vous voudrez bien
nie permettre quelques remarques au sujet de
la bizarrerie de la situation dans laquelle nous
nous trouvons. Voici des arrêtés qui ont été pris
,i Lyon, Marseille. Aix. Avignon, Montpellier,
LUI 1 EU Iv3 • dans votre intérêt, employez
„es apparais Vous serea, émerveillés.
Appareils prise de Vues. — Perforeuses
Tireuses. — lUëtreuses électriques, etc.
G. CONTENET,
202, Faubourg Saint=Denis
= - - PARIS = = =
_ 30
etc. A la suite de la protestation adres ée au
Conseil d'Etat, aucun magistral n'a jugé à pro-
pos de poursuivre, aucun procès-verbal n'a été
dressé. M. le maire d'Hyères a seul donné l'or-
dre il«' poursuivre non pas parce qu'il avail jugé
immoraux de lui-môme tels ou tels (11ms; il ne
les avail pas vus! le commissaire de police, qui
lui iiini plus ne les avail pas vus, a condamna
les films sur la vue du simple programme à
la lecture des i lignes expliquant le scénario.
Permettez-moi de vous dire en toute liberté
qu'au lieu de prendre cette initiative uum <>■.,. .
se, en tous cas inconsidérée, M. le maire aurail
peut-être bien fait de laisser sa plume dans
l'encrier ei de ne pas ternir d'une tache la robe
blanche du cinéma.
Je vais en arriver rapidemenl à la question
de droit, comme vous le demandiez tout-à-lneu-
re, M. le juge; j'avais cependant apporté uni
série d'articles 1res intéressants parmi lesquels
je choisis celui dans lequel Henri Rooheforl cri-
tique, avec sa verve habituelle, l'initiative prise
par certaines municipalités :
■< Ce n'esl plus la direction des théâtres qui
émonde, châtre ei passe au caviar les drames,
vaudevilles, opérettes et comédies; ce sont les
préfets el les maires; ce qui revienl exactement
au même. En ce momenl les tondeurs de chiens
el coupeurs de chais littéraires en veulenl prin-
cipalement aux cinématographes el demandent
à M. Lépine d'interdire les pantomimes repré-
sentant des scènes plus ou moins terrifiantes,
comnn -nais, cambriolages el batailles
entre
« Il esl vrai que lesdits maires el lesdits
préfets aulorisenl souvenl li - courses de tau-
reaux, avec mise à mort d'hommes ■
vaux traînés suc l'arène, le ventre ouxert. Si
i spectacle des 'Garnier ei des Bonnol attaquant
es mais* ns de banque esl d'un exemple dan-
gereux pour la jeunesse, il faul étendre i inter-
dit tion jusqu'aux i epri - ns des p
comme le Courrier de Lyon, Trente ans ou la
vie d mi Joueur, ej Carmen.
a il esl donc incompréhensible qu'un lais
-i. - maires de province donl les capacités intel-
lies -nui souvenl remarquablemenl inféi
rieures, le droil d'apprécier la moralité d'un
ouvrage dramatique el le danger qu'il peul faire
courir à L'oi are si cial. El cel arbitraire esl d'au-
tanl plus incompréhensible que les personnages
des cinématographes sonl muets el ne s'expri-
menl que par gesti s, ce qui supprime loule
inconvenance de langage.
«i .le ne vois pas beaucoup, d'ailleurs, en quoi
la reproduction de l'attentai commis contre l'en-
caisseur Cabj peul inciter les gens à le renou-
veler sur d'autres. A ce compte-là, il faudrail
également faire défense aux journaux de ra-
conter dans leurs colonnes les crime- qui - ac-
complissent journellemenl dans Paris et ail-
leurs. On ne sait plus alors où cel ostracisme
s'arrêterait. »
J'ai également des articles où la question esl
examinées sous touli - - - ices: de M. Mieignen,
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31 —
de M. Benoil Lévy donl je demande la permis,
sion de vous lire un extrait :
« D'abord, mi ne ail pas où commence ni où
s'arrête le droit de montrer un film « qui repro-
duil des crimes ». S'agit-il des crimes commis
joui nellemenl ? S'agil il au -i de • ; rimes qui
fonl pai lie d'un so cai ioV et alors dà
limite, el t,ui di termine! a cette limite ?
« Quant aux crimes commis journellement, ii
esl i \ idenl ii 1 "' le ' inéma le ie\ i a pas les re-
constituer pour éviter le sorl actuel des Qlms
qui représentent les exploits de la bande Bon-
not. Et pourtant il esl absurde de penser que
tout le monde a pu lire dans les journaux le
compte-rendu détaillé de ces crimes. »
El là. j'arrive à la deuxième difficulté : la
question de savoir où commence et où .s'arrête
le liim subversif: qu'est-ce que le film sub-
versif? Vous dites que c'gsl celui qui repré-
sente les agissements criminels. C'est là quel-
que chose de vague, d'incertain sur lesquels ne
qous renseignent pas les termes des arrêtés,
copiés les uns sur les autres. S'agit-il des cri-
mes actuels commis journellement ou de ceux
intei prêtés par des artistes d'après un scénario?
Voici ce qu'écrit sur cete question M. Benoit
Lcvy :
« Les « Amis de Paris » demandenl cetlo
semaine que l'on mettent fin aux indiscrétions
judiciaires qui permettent aux journaux de pu-
blier au jour le jour ce qui se passe dans les
instructions criminelles et de reproduire les
traits des criminels arrêtés. Parfaitement... mais
que ces mesures d'assainissements soiëni appli
cables à tous : journaux, revue . théâtres, ci-
némas.
•< S'agit-ii aussi des scénarios qui contien-
nent un crime?
- Que l'on supprime Antony à la Comédie-
r. ;urM' e .... ça (îhil p'ai un as: issinat.
ii Que va dire M. Herriot ou bien le maire de
!■ - j uiii y si uous passons cette semaine les Mys-
i tes de l'aiis? Joués en toute liberté à l'Am-
bigu pourront-ils être interdits au cinéma?
ii Je ne prendrai pas d'autres exemples: ils
se présentenl en masse à l'esprit de toutes per-
sonnes qui uni l'habitude du théâtre el du ro-
man.
ii La presse a généralement approuvé la me-
sure qui atteint le cinéma sans se douter que.
demain, (el maire pourra tout aussi bien in l ci
dire" la vente dans sa commune de tel journal
qui contient des détails (avec ou sans illustra^
Lion sur tel ou tel crime » .
Kl puisque M, Benoil Lévy fait ici une obser-
vation qui me paraîl juste, permettez-moi de
\ eu., | arler de l'initiative prise par un de nos
grands journaux quotidiens. Le Malin dans ses
numéros des 5 el 6 juillet dernier a publié les
mémoires <i\\ célèbre Garnier. Celui-ci a, de sa
propre plume, rédigé les feuillets qui parais-
sent dans les numéros précités du Matin el en
tête de cel article, le rédai leur du journal écril
textuellement ceci :
« Ce document est destiné au public. En lo
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sont donc assurés d'aVoir des Programmes Variés
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publiant nous ne faisons que devancer l'heure
où le public, qui en le droit, le connaîtra. »
Un journal importanl comme Le Matin <lii
que le public a Te droit de connaître les enli-
aienls el les impressions écrites de Garnier el
vous estimez cependant que ce même public n'a
pus le droil de voir un comparse empruntant
les traits <iu bandit représenté sur La toile «lu
cinématographe?
Mais venons aux contraventions dressées con-
tre M. Giraud'on.
A la suite d'une plainte plus ou moins si-
gnée adressée au maire d'Hyères, celui-ci a
donné des instructions au commissaire de police
pour que des contraventions soient dressées. Il
en est résulté les divers procès-verbaux des 7,
10, 11 et 25 août dernier, visant des films qui,
parait-il, présentaient le caractère de lilms sub-
versifs et j'ai là une pièce très importante. C'est
un programme de rEden-Cinéma pour les soi-
rées de samedi et dimanche portant les titres
de divers films dont 3 sont cochés en rouge
par le crayon de M. le commisaire de police
qui a Indiqué à la plume :
« A retirer du programme ». Pour le maire
et par ordre : Le commissaire de police ».
Tout à l'heure on indiquait en outre qu'il "y
avail un cinquième procès-verbal visant le film
« Dans la Brousse » ; je voudrais que M. le
commissaire de police précisât les titres des
films poursuivis et les raisons pour lesquelles
il les poursuit. La Maison Gaumont, notamment,
qui est l'auteur du film « Dans la Brousse »
désiranl que cela soit bien établi.
Le Ministère public. — J'ai poursuivi parce
qu'il y a un arrêté du maire el que je suis un
agenl dé l'autorité.
.1/" Miane. — Vous indiquerez dune dans vos
réquisitions et dans le jugement les noms des
films visés.
.1/. le Président. — Parfaitement.
M e Miane. — Il faut en effet considérer que
les films ont été loués à une ou plusieurs mai,
sons de Marseille qui les ont achetés aux pro-
ducteurs et par conséquent ce sont ceux-ci qui
sont intéressés le plus directement, puisqu'ils
sont les auteurs de la pièce incriminée.
Je ne puis exartîiner ici les raisons pour -les-
quelles on a cru devoiri nterdire le film « Dans
La Brousse », ne possédant pas à mon dossier
le résumé du scénario.
MM. Richebé et Uiraudon. — C'est une chasse
aux lions.
il/ 1 ' Miane. — 11 s'agit de savoir si en droit un
maire peut, avec un arrêté, réglementer la re-
présentation sur la scène avant de l'avoir vue
projetée sur l'écran.
Il vous appartient, Monsieur le Juge, d'ap-
précier si les lilms incriminés méritent ou non
L'interdiction en vous plaçant au point de vue
qui a motivé l'arrêté du -Maire. Ceci doit entrer
en ligne de compte pour savoir si nous devons
'l re condamné ou relaxé.
J'appelle votre attention sur l'intérêl qu'il y a
à apprécier la valeur du scénario des lilms in-
criminés.
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pères, 110 ou 70 volts.
Poids du Poste Complet : 87 kilos
onforme en tons points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des Cies d'Assurant es
36 -
de jeune fille, mais tout se termine bien el à
la Un loul le monde s'embrasse, n en esl près
que toujours de môme au cinématographe où
Loul esl pour le mieux dans le meilleur des
mondes. Le vice esl puni, la vertu réeompen - i
Loul comme dans l'ancien opéra.
■• Les lieux Frères ou la route du vice '»; C'est
exactement la môme chose; l'un des frèiv
paresseux, l'autre travailleur; le premier rend
'm service au second el lui évite un aocidenl
malheureux... c'esl une image d'Epinal!
.Mais si nous admettons que vous ayez le droit
d'interdiction, pourquoi interdire de pareils
îilms en les prétendant immoraux?
AI. le Président. — Pour me rendre compte,
j'irai moi-même voir les films.
.1/ Miane. — Vous avez le droit et le devoir
d apprécier si le film incriminé esl immoral el
I be sous le coup de l'arrêté; en admettaal
que celui-ci soil légal. Dans ce dernier cas,
nous nous inclinerions devant l'autorité, mais
il resterai! la question d'appréciation et, si la
lilm était reconnu moral, le commissaire de
police a>eu tort de verbaliser et vi.ii> devez cous
relaxer. Voilà pourquoi l'intérêt esl considéra-
ble pour la justice et la question est de savoir
si le film tombe oui ou non sous le coup de
l'arnêté, toujours en admettant bien entendu
qu'il soil légal.
Nous sommes poursuivis sur le vu d'un sim-
ple programme. Ni M. le .Maire, ni M. le Commis-
saire de police n'ont vu le fim. C'esl avant qu'il
sud représenté, à titre préventif, sur le vu de
la petite notice du programme et même sur le
simple titre qu'on a prononcé l'interdiction.
Pourquoi M. le Commissaire de police a-t-il in-
terdil le Domino blanc? Il y a un petit compte-
rendu: Je- vois qu'il y est question d'une dame
qui l'ait la connaissance d'un officier au bal el
esl sur le point de tromper son mari.
Ce film, M. le Commissaire de police ne l'a
pas vu; mais, sans doute effrayé par le mot
adultère », il a crû devoir poursuivre. Nous
voilà revenus soixante ans en arrière, au temps
où on poursuivait Flaubert qui posait en hé-
roïne .Madame Bovary, une victime de l'adul-
tère...
Et si nous comparons nos spectacles avec
ceux qui se donnent régulièrémenl dans cer-
tains théâtres, les cafés-concerts e1 même à
1 Opéra... il faudrait châtrer et couper là aussi;
M. le Commissaire de policel supprimer dans
tfanofl !.. scène de Salnt-Sulpice ; dan- Louise
supprimer l'œuvre tout entière qui est un
mauvais exemple de désobéissance Illiale; sup-
primer le sombre drame de Sigur el le poignard
de La Tosca, qui tue le policier Scarpia-.
Le Domino Blanc condamné sur le vu d'un
compte-rendu : i engeance de Mineurs condamné
à son tour parce que son titre est dramatique...
M. le Commissaire de police a dû se dire qu'il
- igil d'enfants de moins de seize ans...
)/. le Président. — L'agent ayant dressé les
contraventions à 10 heures du soir, il est pro-
bable qu'il avait \ u les films.
.1/. Giraudon. — A 6 heures, avant la n
sentation, on m'a dit de retirer les films.
.1/" Miane. — M. le .Maire a cru qu'il avail
tous les droits: il a voulu aller plus loin el
savoir s'il avait le droit de faire retirer les films
avant la représentation; c'est ainsi qu'il a in-
terdit Les deux Frères ou la rouir du vice; o'esl
le mol vice » qui a dû l'effrayer et lui faire
supposer qu'on indiquait le chemin pour alleF
au vice...
Je n'insiste plus, c'est ridicule.
Ceci étant bien mis au point: nous pouvons
aborder le point de vue juridique. Je dois dé-
clarer que nous avons formé un recours au
Conseil d'Etat contre l'arrêté de M. le Maire
d'Hyères, recours dont il m'a été adresse récé-
pissé le 26 août dernier, sous le n" 50101, par
le Secrétaire au Contentieux. Ce recours a été'
l'ait dans les délais.
Je ne vous lirai pas ce recours, bailleurs, la
loi vous donnant le droit d'apprécier la légalité
des arrêts pris par les maire, je peux plaid, r
devant vous la question de légalité.
Permettez-moi tout d'abord de vous donner
lecture des textes sur lesquels je m'appuierai.
avec i.s références. Voici le Dalloz. code ries
lois administratives, tome premier, au titre
■. Droits el obligations du juge chargé d'appli-
quer les arrêtés de police », chapitre premier,
section première. Je lis aux n" s 5426 et suivants:
« Le droit de l'autorité judiciaire de véri-
fier la légalité des arrêtés de police reconnus
de tous temps par Ja jurisprudence a élé con-
firmé lors de la révision du Code Pénal par le
paragraphe lô ajouté à l'article 471 d'après
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lequel les infractions aux règlements légalement
faits par l'autorité administrative constituent
des contraventions. Il suit de là que le juge a
le droit et le devoir de vérifier si l'arrêté auquel
il a été contrevenu est légal et si par suite il
est obligatoire. L'arrêté pris par le maire ou le
préfet est illégal: lorsqu'il statue sur une ma-
tière sur laquelle son auteur peut statuer, il
est contraire aux principes généraux de la lé-
gislation. Celui qui estime illégal un règlement
de police peut contrevenir à ce règlement et se
faire poursuivre pour faire juger la question
par le juge de répression, s'il ne préfère pren,
dre l'offensive et déférer directement ce règle-
ment de police au Conseil d'Etat par la voie de
recours pour excès de pouvoir. »
Nous avions déjà introduit le recours pour
excès de pouvoir lorsque nous avons été pour-
suivis; nous courrons sur les deux voies; et
puisque nous sommes aujourd'hui devant vous
nous usons de notre droit de vous demander
à vous, le premier, et avant le Conseil d'Etat
lui-même, de vous prononcer sur la légalité
de l'arrêté.
Je reprends la lecture:
« Dalloz, 5437. — Quand il est allégué qu'un
arrêté pris en une matière dans laquelle le
maire n'avait pas qualité pour faire un règle-
ment, le juge de police doit non se déclarer
incompétent sous prétexte que les tribunaux
son! tenus de se conformer aux règlements mu-
nicipaux et qu'ils ne peuvent les annuler; mais
condamner ou acquitter les prévenus suivant
que leur allégation est ou non reconnue fondée.
Le juge de police qui dénie à un règlement mu-
nicipal la sanction de l'article 471, paragra-
phe 15 du Code Pénal, n'est pas tenu de dé-
clarer d'une manière expresse l'illégalité du dil
règlement; son refus doit être tenu pour justifié
lorsqu'il explique d'une manière suffisante dans
sa sentence les causes de cette illégalité. »
Par conséquent, vous avez parfaitement le
droit de dénier la légalité de l'arrêté et la juris-
prudence nous donne le droit de plaider devant
les deux juridictions.
M. le Président. — Ça ne l'ait pas de doute.
.V Miane. — Pour bien fixer la limite de ce»
pouvoirs je ferai remarquer que dans l'article
« Conseil d'Etat », Dalloz 492, il est dit que:
« A l'origine, la jurisprudence n'admettail
aucun recours au Conseil d'Etat contre les me-
sures de police. »
A cette époque là, nous avions le seul droit
de venir plaider devant vous; mais qu'ensuite
(suivant n os 497 et 498).
« Bien que les solutions intervenues ne soient
pas toutes conciliables et ne puissent être rat-
tachées à une doctrine absolue, on peut dire, en
général: d'une part que le Conseil d'Etat statun.
au fond quand il s'agit de réprimer un excès
de pouvoir flagrant. D'autre part, qu'il rejette
le pourvoi comme non recevable qua;.l l'excès
de pouvoir ne lui apparaît pas évident, de ma-
nière à ne pas préjuger la solution si elle est
portée devant les tribunaux de récession » .
Par conséquent, il est bien établi que le véri-
table juge c'e9t vous. Ainsi donc, avec les pou-
voirs très étendus que vous confère la loi, dan*;
ce modeste prétoire, vous allez être appelé à
trancher, le premier et avant le Conseil d'Etat.
une question qui intéresse une importante in-
dustrie en statuant sur la légalité de l'arrêté du
maire d'Hyères. C'est la légalité de cet arrêté
et par conséquent sa valeur d'applicabilité que
je vous invite à apprécier.
La question de compétence étant bien délimi-
tée, il nous reste à établir dans quelle catégorie
se place le cinématographe et quelle est la na-
ture juridique des spectacles représentés. Je
vais vous donner lecture des articles relatifs
à ce sujet « Dalloz, 3458 ».
« Sous l'empire de l'article 4 de la loi des
16-24 août 1791, l'autorité municipale avait un
droit de contrôle et d'examen sur les ouvrages
offerts à la scène; leur représentation intéres-
sant le maintien du bon ordre. »
On comprend que si dans un but de décen.
Iralisation, l'Assemblée législative a cru pou-
voir, en 1790, donner aux Maires le pouvoir
d'appréciation sur la valeur morale des pièces
de théâtre, on s'est vite aperçu qu'on avait com-
mis une erreur et en présence de quelle diver-
gence d'opinion on allait se trouver en confé-
rant le droit d'appréciation à 36.000 personnes,
puisque nous avons 36.000 communes en France,
au lieu d'une seule et c'est pour cette raison
que, dès 1791, cette loi était abrogée et le droit
d'appréciation donné aux préfets.
.Ii' passe au n° 3460 « Dalloz ».
« L'article 3 du décret du 6 janvier 1864 a
maintenu au Ministre à Paris et aux Préfets
dans les départements le droit d'autoriser les
représentations des œuvres dramatiques et de
retirer les autorisations accordées quand finir
rê1 du bon ordre l'exige. »
Voilà la question bien posée: <• Le contrôle
est doné au Ministre et aux Préfets, une pièce
autorisée par le Ministre de l'Intérieur est cen-
sée l'être pour toute la France. »
■■ Les ouvrages dramatiques seuls son) smi-
uiis à l'autorisation par le décret du 30 décem-
bre 1852; mais dans ces mots ouvrages drama-
tiques sont compris les ouvrages qui ne sont re-
présentés qu'à l'aide d'une pantomime. Par
conséquent, une pièce étant autorisée par l'au-
torité supérieure) le maire n'avait pas à inter-
venir. »
Si M. le Commissaire de police ne cherchai I
pas à se dérober par un autre chemin, notre
lâche serait facile, puisque tous les ouvrages
dramatiques afférents à la scène et leurs re-
présentations sont laissés à la seule appréciation
du ministre à Paris et du préfet dans les dé-
partements; un maire n'a pas le droit d'inter-
venir. Mais il nous conteste la qualité de speo.
tacle théâtral et prétend ranger le cinéma dans
•la catégorie des spectacles de curiosité; or, le
'Cinéma n'est pas un spectacle de curiosité. Nous
allons voir ce que dit la loi. (Dalloz, 3495.)
« L'article 6. paragraphe 1 er du décret du
■6 janvier 1804, a laissé soumis au règlement
alors en vigueur les spectacles de curiosité, de
marionnettes, les cafés dits cafés chantants.
cafés-concerts et les autres établissements du
même genre. »
La question est bien précisée par ce paragra-
phe. Vous trouverez dans la Jurisprudence Gé-
nérale, article « Théâtre », 57, un arrêt qui
indique la nature de ces spectacles de curio-
sité ou spectacles de foire : si nous examinons
la liste de ces spectacles, évidemment le ciné-
matographe n'existant pas à l'époque où elle a
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été dressée n'a pu y figurer, mais on ne sau-
rait, l'y ranger par voie d'assimilation.
Aux termes de la législation précitée, les
spectacles dits de curiosité comprennent:
" Les petits spectacles de physique et de ma-
gie, les panoramas, dioramas, tirs, feux d'arti-
IkT. expositions d'animaux et tous les specta-
' li s forains qui n'ont pas d'emplacement du-
rable. »
Quelques jours après le décret de 18G4, le
Ministre des Beaux-Arts a précisé, dans une
circulaire adressée aux préfets (Dalloz, op. cit.
•'! 1!>5 fi suivants), qu'à cette liste devait s'ajou-
ter les « les exercices équestres, les séances pu-
bliques de magnétisme lorsqu'elles ont un ca-
ractère de spéculation et que le public y est
admis en payant; les marionnettes, expositions
de tableau, jardins publics où l'on donne des
fêtes et concerts. »
Encore aux termes de la dite circulaire, pour
que les cafés-concerts soient soumis au décret,
de 1864, il faut qu'il ne donnent pas de vérita-
bles représentations théâtrales. Aussi l'exécution
de musique vocale ou instrumentale doit avoir
lieu sans aucun costume ni travestissement,
sans décor, ni pantomime. Par conséquent, fou-
les les fois que dans le café-concert il y a des
décors (et c'est le cas pour le cinématographe
.ai premier titre), exécution de musique instru-
mentale (c'est encore le cas) et pantomime, la
nature juridique du spectacle change et celui-ci
passe dans la catégorie des représentations
théâtrales.
Ttans l'espèce, nous ne sommes pas café-con-
cert, mais même en procédant par assimilation
on ne pourrait pas nous appliquer les dispo-
sitions de la loi relative à la censure munici-
pale alors même (ce qui n'est pas le cas de M.
Oiraudon) que nous ferions du café-concert ac-
cidentellement en ajoutant au programme quel-
ques artistes de la spécialité.
Etablissons donc maintenant la situation ju-
ridique du spectacle cinématographique et. je
serai très heureux que ces circonstances nous
amènent à ce que la question soit tranchée.
Ce serait aller à rencontre de la loi que de
ranger les cinématographes dans les spectacles
de curiosité et de marionnettes, attendu que
l'énumération de cette catégorie de spectacle
est nettement limitative. Il est en effet de prin-
cipe juridique qu'une énumération doit être in-
terprétée limitativement, lorsque surtout elle a
pour effet de placer les établissements énumérés
dans une condition moins favorable que le droit
commun. Or, le droit commun des spectacles
c'est le décret de 1804, qui soustrait les pièces
représentées sur une scène à toute autre auto-
risation que celle du pouvoir central. La liste
dans laquelle vous voudriez nous placer c'est
l'exception, c'est l'énumération de ce qui était
a cette époque laissé sous le contrôle des muni-
cipalités, parce que spectacle de second rang,
spectacle forain, spectacle grossier ou sans inté-
rêt; c'est le rang inférieur, celui dont on pou-
vait dire: « De minimis non curai pretor ».
Allez-vous l'aire au cinématographe, à cette ma-
gnifique industrie qui groupe aujourd'hui dans
ses salles de spectacle plus de public que tous
les théâtres et concerts réunis, l'injure de L'as-
similer à un spectacle de marionnettes?
11 ne peut y avoir de doute à ce point de
vue: le cinéma n'est pas. ne peut pas être un
spectacle forain, un spectacle soumis à l'agré-
ment des municipalités. La question ne pourrait
se poser que dans le cas où il s'agirait d'une
exploitation foraine, faite sur la voie publique,
ou dans un lieu où l'autorisation de s'établit
el de séjourner doit être demandée au maire de
la commune; dans un établissement fixe, du-
rable, sur terrain particulier, la question ne peut
pas se poser.
Notre spectacle ne rentre donc pas dans les
catégories limitées que j'ai indiquées tout à
l'heure. Rentre-t-il dans la catégorie des spec-
tacles théâtraux ou de première catégorie? In-
contestablement, car il peut être assimilé aux
pantomimes qui sont rangées dans cette caté-
gorie par la jurisprudence. (Dalloz. 3478.)
« Les ouvrages dramatiques seuls sont sou-
mis à l'autorisation par le décret du 30 décem-
bre 1852; mais dans ces mots « ouvrages dra-
matiques » sont compris les ouvrages qui ne
sont représentés qu'à l'aide d'une pantomime.
Par conséquent, du moment qu'un ouvrage
est représenté à l'aide de personnages de mi-
mique ou de pantomime, c'est un ouvrage dra-
matique. Or, le cinéma est au premier chef un
scénario de pantomime joué par des personna-
ges dans une succession de décors avec accom-
pagnement de musique instrumentale. Il doit
donc être rangé dans la première catégorie sur
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laquelle le maire n'a plus d'autorisation depuis
1791. Seul, le ministre, à Paris, el les préfets,
dans les départements, peuvent exercer leur
autorité.
Vous le savez, Monsieur le Jugé, pendanl une
certaine période, les ministres prenaient l'avis
d'une commission composée d'employés spé-
ciaux nommés par eux. G'étail la censure,
qu'on a popularisée sous le nom ridicule
d' ' Anastasie ». Depuis i 902. cette commis-
sion a été supprimée. Donc, en principe, le mi-
nistre autorise tout, se réservanl seulemenl din-
tervenir en cas de scandales ou d'atteinte à
la morale. Les films représentés à Hyôres el
trouvés ici subversifs ont été représentés à Pa-
ris, où le Ministre de l'Intérieur n'a pas cru
devoir les interdire; or Dalloz, 3482) « Lors-
qu'une pièce a été autorisée par l'autorité supé-
rieure, un maire n'a pas le droit d'obliger un
directeur il' 1 spectacle à recourir à son auto-
risation pour la faire représenter, o Donc :es
films ayant été représentés el autorisés à Paris
sont autorisés pour toute la France.
Je crois avoir examiné d'une manière très
nette toute cette question, Je dois cependant
ajouter un mol pour protester hautement coû
tre le reproche qu'on a l'ail dans une certaine
catégorie de public aux exploitants cinémato-
graphiques de profiter des circonstances qui
pouvaienl être propices pour l'aire de l'argent
en représentant des films immoraux. L'intérêt
des directeurs de spectacles cinématographiques
n'est pas d'entrer dans celle voie; leur public
esl un public de famille dont ils connaissent
depuis longtemps les goûts comme les idées e!
qu'ils s'efforcent de satisfaire. On a dit aussi
qu'il faudrail au cinéma des spectacles pour les
enfants... je le souhaiterai aussi, mais est-ce
une raison pour traîner le cinéma devant les
tribunaux? incontestablement, uni' évolution
s'esl produite dans les goûts du publie, qui ré-
clame des scénarios moins enfantins, el pour
les satisfaire les éditeurs se sonl adonnés à un
genre dramatique, un peu noir peut-être, mais
qui plail : el il esl difficile d'admettre, quoiqu'il
en,soit, parce qu'un grincheux a cru devoir m;! 1
apprécier le programme de» quelque établisse-
ment, qu'on puisse en demander raison à l'in-
dustrie tout entière.
Du reste, des tentatives ont été faites pour
donner satisfaction aux pères île famille. M. Ri-
chebé, présidenl du Syndical des Exploitants du
Sud-Est, a pris l'initiative de créer des mati-
nées enfantines le jeudi, avec programmes spé-
ciaux; mais tout comme ceux qui ont essayé de
le suivre dans celte voie, il n'a pas abouti el
il a fallu cesser, devant l'indifférence et l'abs-
tention du public. Les pères de famille auraient
dû cependant encourager celte initiative.
L'intention du cinématographe n'est pas du
toul d'entrer dans la voie oi'i les maires s'ef-
forcent de leur barrer la roule; son intérêt lui
commande de rester un spectacle de famille ;
poinl n'esl besoin de gendarme pour l'empêcher
de faire ce qui n'esl ni dans ses vues ni dans
son programme et vous pouvez lever toutes vos
interdictions, Messieurs les Maires, en toutfl
tranquillité d'âme. La morale el La dignité du
public ne courrent aucun risque aux spectacles
du cinématographe il en sera de même aussi
demain lorsque la Justice s'étant prononcée
aura jugé vos arrêtés illégaux el refusé de les
appliquer. Nous vous demandons. Monsieur la
Juge, d'exercer pleinement voire droil de con-
trôle, de dire que nous ne devons pas être mis
en suspicion, traités en parias, censurés; do
dire, que honnête industrie, nous avons le droil
fi la liberté comme tous les spectacles de France.
.le demande donc l'acquittement pur el sim-
ple de M. (iiraudon.
.1/. le Président. — Vous me remettre/, des
conclusions avec indication de Imiles références.
L'affaire est mise en délibéré: le jugëmbitl
sera rendu à la première audience qui aura lieu
dans un mois.
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PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQDE
Un Rappel pos ible...
C'est peut-être vrai, comme c'est peut-être
controuvé... Toujours est-il que la rumeur
court, aux Etats-Unis que, si la « Motion
Picture Patents Company » succombe dans le
procès que lui intente le gouvernement fédéral
aux fins de dissolution, la Société en question
sera obligée de restituer aux exploitants les
deux dollars de droits hebdomadaires qu'elle
leur avait imposé et ce, avec effet rétroactif
pour toute la durée des quatre dernières années
écoulées.
Il s'agirait alors tout simplement d'une ba-
gatelle à rembourser, cinq millions de dollars
environ, un rien, quoi! puisque cela ne dépasse-
rait pas 25 millions de francs...
Cela se réalisera-t-il?... Il convient, avant de
pouvoir affirmer quoique ce soit de précis, d'at-
tendre les événements.
*
**
Sarah et la Postérité
De quelle Sarah pourrait-il s'agir, si ce
n'est de notre Sarah nationale?
Donc, la grande actrice, écrivant à un de
nos confrères américains, exprime avec en-
thousiasme le contentement qu'elle éprouve d'a-
voir pu voir enregistrer par le film son jeu
magistral dans la pièce Reine Elisabeth.
« C'est avec un sentiment de profonde gra-
titude, dit-elle, entre autres, que je me retourne
vers le Dieu qui octroie le génie, afin de le
remercier d'avoir accompli ce merveilleux mi-
racle, d'avoir donné à l'homme le pouvoir de
transmettre à la postérité le plus grand succès
de ma carrière: la Reine Elisabeth... C'est
pour moi une grande joie de savoir que mon
chef-d'œuvre se trouve à la portée du peuple
entier, dans tout l'univers, et j'espère qu'il sera
apprécié avant que je n'ai disparu d'ici-
bas, et encore longtemps après... »
C'est tout de même curieux que ceux qui
s'amusent au petit jeu de faire des enquêtes
sur le cinématographe, en s'adressant de pré-
férence aux profanes, à ceux qui ignorent tout
de la chose, n'aient jamais eu l'idée de solli-
citer l'opinion de Sarah!
*
**
Plus fort que... Wlacaural...
Il existe à Long Island (Etats-Unis) , une
brave dame qui souffrait terriblement d'une
maladie nerveuse, contre laquelle tous les ef-
forts des médecins restèrent vains. On la con-
sidérait comme incurable.
Or, au mois de mars 1910, la dame en
question s'étant rendue pour la première fois
dans un cinéma, crut s'apercevoir, après la
séance, que le spectacle avait exercé sur ses
nerfs un effet calmant et salutaire. Elle re-
tourna donc au cinéma et finit par y retourner
tous les jours. Au bout de quelques mois, elle
se sentit soulagée à tel point qu'elle pouvait se
considérer comme presque guérie.
Mais elle avait pris l'habitude du cinéma a
un point tel qu'elle ne put plus s'en passer, et
dernièrement elle déclarait à un de nos con-
frères du Moving Picture World, de New-
York, qu'elle se considérait comme la déten-
tiice d'un record, celui de la fréquentation
du cinéma, ayant, depuis fin mars 1910, as-
sisté très exactement à 820 séances cinémato-
graphiques.
Elle ne se ressent plus de ses troubles ner-
veux et elle continue à aller au cinéma, non
plus pour faire une cure, mais bien par pur
plaisir!
Qui eût cru que le cinéma, rival du doc-
teur Macaura, pût réaliser des miracles... thé-
rapeutiques?
L'Utile et l'agréable
Le Comité des Fêtes de la Ligue des Ex-
ploitants de New- York a trouvé un moyen
pratique de se créer les ressources nécessaires
pour organiser le prochain grand Congrès Na-
tional qui aura lieu à New-York dans le cou-
rant de l'été prochain.
Il s'occupe activement de l'organisation d'un
grand bal, qui aura lieu le 14 novembre pro-
chain, au <( Palm Garden ».
Toutes les sommités du monde cinématogra-
phique américain ont été 'conviées à participer
à cette fête, qui promet d'être grandiose. Tous
les présidents des « Ligues d'Etat » ont pro-
mis d'y assister.
Le bal proprement dit sera précédé d'une
grande séance artistique, à laquelle participe-
ront les artistes les plus en vogue des troupes
cinématographiques, entre autres la plupart des
actrices et acteurs de la Vitagraph, de la
Lubin, de YEssanan, de la Selig, etc., etc., qui
ont d'ores et déjà promis leur concours.
A noter que le public qui s'intéresse à la
cinématographie sera admis à cette soirée qui,
certainement, donnera une superbe recette, que
la Ligue des Exploitants saura certainement
employer au mieux des intérêts de la cinéma-
tographie.
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des Écrans à leurs Clients en leur faisant croire que c'était
des ÉCRANS RADIUM.
Vous pouvez informer les Exploitants de Roumanie
qu'aucun Ecran Radium n'a été Vendu dans ce "Pays, et que
nous Vous nommons par la présente, notre Agent Général pour
la Roumanie, la "Bulgarie et la Serbie.
Outre /'Ecran Radium, nous fabriquons d'autres toiles
métalliques bon marché mais qui ne donnent qu'une économie
minime de courant et qui certainement ne donnent pas les
résultats de /'Écran Radium.
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jusqu'à ce jour, tels que les perlés, aluminium, etc.
Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de nos meiU
leurs sentiments-
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Échos de Partout
Question douanière
Le Ministère du Trésor de Washington a
donné des instructions formelles à tous les
fonctionnaires de la douane américaine pour
que désormais « tous les exportateurs de films
et d'articles similaires soient invités à formuler
dans leurs déclarations d'envoi si les sujets
expédiés représentent des scènes de matches de
lutte ou de boxe, quelle que soit la désignation
sous laquelle ces sujets sont présentés, s'ils
sont destinés à être utilisés en public.
Tous les films représentant des scènes de
combats, tirs au pistolet, assauts d'escrime de
toute nature, ou luttes avec toutes autres armes
meurtrières seront reçus à l'avenir, comme par
devant, à bras ouverts! La douane américaine
ne pourra non plus trouver rien à redire aux
scènes de meurtre ou d'empoisonnements, au:;
suicides, etc.
Mais les Etats-Unis se trouveraient en
grave péril si on laissait passer sous les yeux
du public... un match de boxe ou une scène
de lutte à mains plates !
Oh! la logique des choses... gouvernemen-
tales !
Le Club de l'Écran
Voici que le cinématographe se lance dans
les mondahtés et réclame la place qui lui est
légitimement due dans la société, c'est-à-dire
dans le monde.
Le premier « Club » cinématographique
mondain vient d'être créé à New-Yorh par
les notabilités de l'industrie de l'Etat de New-
York.
C'est à Bryant Hall, le 1 2 septembre, que
le « Screen Club » a pris naissance en grande
pompe.
Le o noyau » de cette Association ultra
sélect a été formé par 75 personnalités, qui
versèrent chacune un droit de 25 dollars, soit
125 francs, pour assister à la réunion consti-
tutive et former le premier fonds de roulement,
ce qui permit d'élire logiquement un trésorier,
qui n'eut eu une raison d'être s'il n'y avait
pas eu de fonds de caisse, n'est-ce pas?
C'est M. King Baggot qui est le président
provisoire du Screen Club et M. Frank Po-
well le trésorier provisoire.
On se propose d'ores et déjà à installer le
Club dans ses meubles, et peut-être, à l'heure
où paraîtront ces lignes cera ' : là un fait ac-
compli.
L'idée fondamentale qui a présidé à la
formation de ce Club est celle-ci: relations
mondaines et sociales continues, par un con-
tact constant des membres en vue de Y Union
et de V Unité des vues; coopération active pour
la propagation et la favorisation des tendances
artistiques en cinématographie, et défense de
V art cinématographique.
Les fondateurs du « Screen Club » se sont
pénétrés de ce sentiment que la cinématogra-
phie a atteint une période où toutes les bonnes
volontés et toutes les capacités doivent se li-
guer pour faire œuvre commune pour le déve-
loppement et la prospérité de cette industrie,
en faisant disparaître tous les dissentiments et
les mesquines rivalités.
Le Club doit être un instrument de groupe-
ment et de réconciliation.
Ce n'est pas encore trop mal, si les efforts
actuels aboutissent?
En Rensylvanie
Un appel vient d'être lancé à tous les ex-
ploitants de Pensylvanie afin de les inviter à
grouper leurs intérêts en formant une « Ligue
d'Etat », qui adhérerait à la « Ligue Na-
tionale ».
Une réunion préparatoire constitutive aura
heu sous peu à cet effet.
Le Japon s'en mêle-
Le « Mikado Film » part à la conquête de
l'Europe. Il vient de s'installer à Londres, 6,
Cecil Court, W. C, d'où son représentant,
M. A. Suzuki, se propose de pousser active-
ment la vente sur notre marché continental.
La bonne école...
Dans l'importante revue anglaise The Field,
organe de tous les sports en plein air, on pré-
conise, cette semaine, l'utilisation du cinémato-
graphe pour former des sportsmen accomplis.
Notre confrère fait ressortir que les novices
pourraient retirer de salutaires et afficaces en-
seignements de la projection de films d'un ca-
ractère instructif au point de vue du canotage,
de la nage, du golf et de la boxe.
« Si l'on projetait des vues, par exemple, dit
le Frield, des 300 derniers yards d'une joute
de canotage, les jeunes canotiers pourraient
aisément se rendre compte des fautes que 1 on
peut commettre et, par là même, régler leur
conduite. De même pour la boxe, et le golf,
les intéressés pourraient corriger leurs défauts
avant qu'ils ne soient devenus chez eux une
habitude.
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Ceux qui ne Savent pas !.. .
Ils ont des yeux, et Us ne voient pas...
(Les Ecritures.)
Ne serait-il temps, grand temps même, ch
faire un petit effort pour éduquer nos confrè-
res de la grande presse, et de leur enseigner ce
qu'est en réalité le cinématographe et... la ciné-
matographie?...
Car ils l'ignoraient du tout au tout, à quel-
ques rares, très rares exceptions près.
C'est avec le plus grand intérêt que j'ai
suivi, dans les journaux de France, de Na-
varre et... d'ailleurs, — les journaux profanes,
cela va de soi, — les belles enquêtes sur la
cinématographie, faites en ces temps derniers,
avec un si bel entrain, une telle ardeur, que l'on
pourrait être en droit de se demander si Ton
ne se trouve pas en présence d'une épidémie,
d'un genre nouveau: YEnquêtovanie cinéma-
tographique aiguë...
Il y a un fait qui m'a frappé dans ces en-
quêtes: c'est que ceux qui les entreprennent
s'adressent, la plupart du temps, à des gens,
d'une notoriété plus ou moins établie, certes,
mais qui ne sont nullement qualifiés pour émet-
tre un avis d'une réelle valeur, qui n'y enten-
dent goutte.
Pris au dépourvu, mais obligés tout de
même, pour ne pas déchoir, d'émettre un avis,
'fût-il quelconque, ils se lancent dans les belles
tirades, brodent sur le sujet, font des « phra-
ses » et poussent un « ouf! » de soulagement
une fois qu'ils ont aligné leurs sentences en la
profondeur desquelles eux-mêmes n'ont sou-
vent pas grand'foi.
Ils ne peuvent même pas se figurer que. c'est
arrivé, car ILS NE SAVENT PAS!...
Voilà des gens qui ont vu, par hasard, en
passant, des placards, des affiches, à la porte
d'un cinéma
Ils s'arrêtent, les contemplent, font leurs
déductions. Parfois, — ô rarement! — il« en-
trent dans l'établissement, par pure curiosité.
S'ils tombent bien, si le programme est 5e/ec/
c'est parfait. S'ils tombent mal, voilà la ciné-
matographie jugée à jamais, dans leur esprit.
Et ces gens-là, s'ils ne sont pas tous acadé-
miciens, appartiennent à l'élite; et ce sont eux
qui se permettent de juger, eux qui ne savent
rien!...
Tout juge qui se respecte, doit connaître à
fond le dossier de la cause qui lui est soumise.
Si tel n'est pas le cas, il n'est pas qualifié pour
en juger, car une appréciation superficielle est
plus que légère, elle est coupable;
Il ne faut pas dire d'un homme, parce qu'on
l'a vu occasionnellement trébucher sur le bord
d'un trottoir, que c'est un ivrogne fieffé.
Nous avons un tort, dans la presse cinéma-
tographique, celui de ne pas faire suffisamment
connaître notre existence et de ne pas affirmer
notre valeur. Ceux qui nous lisent ,ceux qui sa-
vent que dans nos pages on trouve autre chose
que le compte rendu d'une « Course à la Per-
ruque o ou des « Mésaventures d'une Belle-
Mère » quelconque, apprécient l'œuvre ciné-
matographique comme elle mérite de l'être.
Ceux-là ne sont pas des ignorants : ils sa-
vent, et ce sont ceux-là que, seuls, on peut
considérer comme qualifiés pour émettre des
avis sur un sujet aussi complexe et d'aussi belle
envergure !
Que tous ces messieurs de la science ou de
la littérature, que toutes les belles madames qui
parlent de la Cinématographie sans seulement
savoir de quoi il s'agit réellement, rengainent
donc leurs boniments, jusqu'au jour où ils au-
ront fait leur éducation.
Ce jour-là, ils pourront parler, et parler en
connaissance de cause, sans divagations, parce
qu'ils sauront!..
Ils sauront tous les efforts réalisés, tous les
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sacrifices consentis, toute la beauté d'une œu-
vre vaste et civilisatrice, à laquelle l'humanité
entière devra payer un jour le tribut de sa re-
connaissance.
Il leur suffira pour cela, à ces gens » au
cœur léger », de lire, comme nous, dans les
innombrables publications périodiques consa-
crées dans le monde entier à la cinématogra-
phie, dans toutes les langues connues ou cou-
rantes, le Journal des progrès réalisés en quel-
que sorte heure par heure par cette industrie
qui, seule peut se vanter de mériter à la fois
les qualificatifs de scientifique et artistique.
Nous éprouvons une certaine fierté de pou-
voir, ici sous de modestes initiales, nous dresser
devant tous ces gens du monde des lettres et de
la science et de leur crier, en face :
<i Vous voulez être des juges?... De quel
droit!... Connaissez-vous seulement les faits et
la cause et avez-vous approfondi?... Vous,
vous avez vu la lune dans son premier quart, et
vous estimez qu'elle a la forme d'un croissant
aux extrémités pointant vers la gauche; vous,
vous avez vu la lune pleine, et vous dites qu'elle
est ronde; et vous, vous avez vu la lune à son
dé-lin, et vous dites qu'elle a ses extrémités
pointées vers la droite.
Mais aucun de vous ne s'est donné la peine
de suivre la lune dans toutes ses phases, aucun
de vous ne s'exprime en connaissance de cause,
parce qu'aucun de vous ne sait, pour la bonne
raison qu'il n'a pas eu l'occasion, ou qu'il ne
s'est pas donné la peine de savoir.
Pourquoi donc ces coups d'épée dans l'eau,
pourquoi solliciter ces jugements qui portent à
faux?...
Autant demander à un monarchiste ce qu'il
pense de la République ou à un révolutionnaire
ce qu'il pense d'un autocrate. La phraséologie
mise à part, on sait d'avance l'opinion qui sera
émise.
C'est pour cela que, me permettant d'émettre
mon humble avis personnel, j'estime qu'il vau-
drait cent fois mieux, avant de demander leur
avis à des gens qui ne savent pas, de faire d'a-
bord sa propre éducation, afin de connaître soi-
même avant tout, le sujet sur lequel on se pro-
pose d'interroger les autres...
Et je crois bien, mes chers confrères, je
crois, — hélas!... trois >fois hélas! — que neuf
fois sur dix, lorsque vous vous mêlez de parler
« Cinématographie », vous ignorez vous-mêmes
le premier mot de l'affaire.
Et c'est regrettable!... A. M.
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planes ayant accompli pi es de 7U,l'oO kilo-
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été passés en revue par M. MILLER AN'i, mi-
nistre de la guerre, et le colonel H1RS-
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TOULON
Lancement du cuirassé " PABIS » aux chan-
tiers de la Seine en présence de .M. UEL-
CASSÉ, ministre de la marine, el il.) M,
Henri GALLI, président du Conseil Munici-
pal de Paris.
RIGNY-LA-NOfINEUSE (Auhe)
Le colonel BOLTTIEALX inaugure le monu-
ment élevé par 1T.S.F.S.A., au lieutenant
aviateur de GBAILLY, qui a trouvé la mot
l'an dernier en allant de Bue aux grandes
manœuvres.
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La finale du concours national de Cyclisme
Militaire, organisé par le l'élit Paris ni
(Grand Prix VOLBEB) Le Marseillais BET-
TIN fut le meilleur cycliste de l'épreuve.
ETAMPES
Le commandant FÉLIX, qui doit partir pro-
chainement au Maroc pour l'organisation de
l'aviation militaire, œuvre déjà commencée
par le capitaine CLAVENAD.
MARSEILLE
Arrivée de l'ancien disciplinaire Emile BOU S-
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Aux grandes manœuvres anglaises. Le diri-
geable militaire 9 GAMMA » qui vient diètre
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LE CINÉMA EN ARGENTINE
La ville de Buenos-Ayres compte actuel-
lement 55 cinémas proprement dits et 45 cafés
dans lesquels on offre aux consommateurs des
projections gratuites.
L'exercice 1911 a présenté, pour les ciné-
mas seulement, une recette de 850.000 dol-
lars or pour les entrées. Il est matériellement
impossible d'évaluer dans quelle mesure le ci-
nématographe a contribué à l'augmentation des
bénéfices réalisés par les cafés.
La République Argentine importe environ
2.000.000 de mètres de films par an, frap
pés d'un droit d'entrée de 27 0/0 ad valo-
rem, sur la base de l'estimation officielle de
24 fr. 30 par kilogramme.
A l'heure actuelle, ce sont les films dra-
matiques d'un caractère comique qui possèdent
la grande vogue.
Les films américains du « Far- West » —
scènes de Cowboys, Indiens, etc., — sont éga-
lement bien accueillis du public.
Dans les provinces du Sud, tous les gen-
res sont en égale faveur et les programmes
sont très variés comportant tous les sujets, de-
puis le drame jusqu'au film essentiellement in-
dustriel.
>~ «•♦•-<
La Colonisation au moyen du Cinématograplie
Le gouvernement de la République Argen-
tine, qui s'est toujours préoccupé de suivre
d'aussi près que possible l'évolution du progrès
moderne, vient d'adopter le cinématographe
pour faire l'éducation des immigrants hébergés
par l'Etat dans les locaux officiels affectés à
cet usage.
Le poste cinématographique et les films qui
servirent à la dernière exposition internationale
de Turin pour faire de la propagande en fa-
veur de l'émigration en Argentine, sont utili-
sés à cet effet.
Les nouveaux venus, que le gouvernement
argentin loge et nourrit en attendant qu'ils se
dispersent dans les diverses provinces, sont
initiés, grâce au film, à tous les secrets de la
colonisation. Ils voient défiler sur l'écran de
grandes exploitations agricoles, des fermes, des
parcs d'élevage de bétail et de chevaux, voire
même d'autruches; ils assistent à toutes les
opérations, à tous les travaux qui se ratta-
chent à ces exploitations; bref, ils ont toutes
les facilités pour se faire une idée des ressour-
ces qui s'offrent à eux et ils peuvent choisir
leur voie, en connaissance de cause, sans se
lancer à l'aveuglette dans une branche qui
pourrait, par la suite, ne pas leur convenir.
EN SUISSE
Le Cinéma à Genève
La patrie de Calvin, qui compte à l'heure
actuelle 1 32.000 habitants, possède dix grands
cinémas ne chômant à aucun moment de l'an-
née.
Mais dans nombre de cafés on organise
des séances cinématographiques à des jours dé-
terminés et il existe trois ou quatre endroits
où des projections gratuites ont lieu, mais dans
un but uniquement de réclame.
D'après une statistique digne de foi, le pu-
blic de Genève voit tous les jours se dérouler
sous ses yeux une moyenne de 1 40.420 pieds
de films, ce qui fait environ 50.000 mètres.
*
**
La Jeunesse au Cinéma
Le département de la Justice et de la Po-
lice, ainsi que le département de l'Instruction
publique du canton de Genève, sont en train
de préparer de concert une nouvelle réglemen-
tation qui portera: 1" sur la conduite que les
enfants doivent observer hors de l'école et qui
englobera leurs moindres faits et gestes, tels
que le temps normal qu'il doivent mettre pour
rentrer de l'école jusqu'au domicile de leurs
parents, l'usage du tabac, la fréquentation des
établissements publics et spectacles, et: 2" sur
l'interdiction à tous les enfants de pénétrer
dans un lieu quelconque où ont lieu des pro-
jections cinématographiques, s'ils ne sont pas
accompagnés de leurs parents ou par des per-
sonnes adultes ayant charge d'eux.
Une exception est faite cependant pour les
séances cinématographiques exclusivement con-
sacrées à la jeunesse et au cours desquelles sont
projetés des films approuvés par le départe-
ment de l'Instruction publique.
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Alfred ne se tient pas pour battu, à son tour il échange ses vêtements
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du Ciné- Journal.)
New-York, 25 septembre.
On ne saurait prévoir le moins du monde
comment se terminera le procès engagé par le
Gouvernement américain contre le Trust du
film, mais ce qui est d'ores et déjà absolument
certain, c'est que si la thèse du Gouvernement
pi é vaut et si la dissolution du Trust se réalise,
le marché américain sera fatalement sujet à
de sérieuses modifications dans son organisa-
tion, car il sera libre et il en résultera, pendant
un certain temps tout au m